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Jude (Lettre de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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IV. Encouragements adressés aux vrais croyants; leurs responsabilités (vv. Jude 20-25).
A. Qu’ils s’édifient sur leur sainte foi prient avec de l’esprit saint (v. Jude 20).
B. Qu’ils se gardent dans l’amour de Dieu en attendant sa miséricorde (v. Jude 21).
C. Qu’ils fassent miséricorde à ceux qui ont des doutes, qu’ils cherchent à les sauver en les arrachant du feu (vv. Jude 22, 23).
D. Conclusion attribuant à Dieu la gloire, la majesté, la puissance et l’autorité pendant toute l’éternité passée, et maintenant, et dans toute l’éternité (vv. Jude 24, 25).
Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 246, 247.
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JudéeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JUDÉE
Les limites exactes de cette région de la Palestine sont mal définies. Vraisemblablement, la Judée couvrait un territoire d’environ 80 kilomètres d’est en ouest, et d’une cinquantaine de kilomètres du nord au sud. Au nord se trouvait Samarie, et au sud l’Idumée. La mer Morte et la vallée du Jourdain formaient la frontière orientale. Toutefois, quand le territoire iduméen fut rattaché à la Judée, la frontière méridionale s’étendit de Gaza, à l’ouest, jusqu’à Massada, à l’est.
Selon Matthieu 19:1, “Jésus partit de la Galilée et vint aux frontières de la Judée, de l’autre côté du Jourdain”; cela peut signifier que Jésus quitta la Galilée, traversa le Jourdain et entra en Judée en passant par la Pérée.
Hérode le Grand était “roi de Judée” à l’époque où naquirent Jean le Baptiseur et Jésus (Luc 1:5). Des années auparavant, il avait été établi roi de Judée par le Sénat romain. Son royaume s’étendit, si bien qu’à sa mort il incluait la Judée, la Galilée, la Samarie, l’Idumée, la Pérée et d’autres régions. Archélaüs, fils d’Hérode le Grand, reçut l’autorité sur la Judée, la Samarie et l’Idumée (voir Matthieu 2:22, 23). Mais à la suite de son bannissement, la Judée fut placée sous l’autorité de gouverneurs romains dont la résidence officielle était à Césarée. Sauf pendant le bref règne d’Hérode Agrippa Ier, roi de Palestine (Actes 12:1), les gouverneurs administrèrent les affaires de la Judée jusqu’à la révolte des Juifs en 66.
Vers la fin du premier siècle avant notre ère, conformément à la prophétie, le Messie promis, Jésus, naquit à Bethléhem, en Judée (Mat. 2:3-6; Luc 2:10, 11). Après la visite d’astrologues orientaux, Joseph, le père nourricier de Jésus, fut averti par un ange, dans un rêve, qu’Hérode le Grand avait l’intention de tuer l’enfant; Joseph s’enfuit donc avec sa famille en Égypte. À la mort d’Hérode, Joseph ne retourna pas en Judée; il s’installa plutôt en Galilée, à Nazareth. Cela parce qu’Archélaüs, fils d’Hérode, régnait alors en Judée, mais aussi en raison de l’avertissement divin donné en rêve à Joseph. — Mat. 2:7-23.
Au printemps de l’an 29, quand Jean le Baptiseur se mit à préparer le venue du Messie, la Judée était placée sous l’autorité du gouverneur romain Ponce Pilate. Beaucoup de gens, y compris des Judées, entendirent la prédication de Jean dans le désert de Judée et se firent baptiser en symbole de repentance (Mat. 3:1-6; Luc 3:1-16). Lorsque Jésus entreprit son ministère, soit moins de huit mois plus tard, les habitants de Judée se virent offrir une nouvelle occasion de revenir à Jéhovah d’un cœur complet. À un moment donné, les disciples de Jésus baptisaient même plus de personnes que Jean le Baptiseur (Jean 3:22; 4:1-3). Quand Jésus se rendit en Galilée, de grandes foules venues de Jérusalem et de Judée le suivirent et profitèrent ainsi de son ministère dans cette région (Mat. 4:25; Marc 3:7; Luc 6:17). Pour bon nombre de ces Judéens, tout comme pour les Galiléens, leur intérêt du début avait sans doute été excité en voyant toutes les choses que Jésus avait accomplies à Jérusalem pendant la fête (la Pâque de l’an 30) (Jean 4:45). La nouvelle des miracles opérés par Jésus en Galilée, telle la résurrection du fils unique d’une veuve de Naïn, se répandit aussi dans toute la Judée. — Luc 7:11-17.
Toutefois, les chefs religieux de Judée s’opposèrent violemment à Jésus. Ils semblent avoir eu plus d’influence sur les Judéens que sur les Galiléens. Déjà, depuis la Pâque de l’an 31, Jésus n’était plus en sécurité en Judée (Jean 5:1, 16-18; 7:1). Néanmoins, cela ne l’empêchait pas d’assister aux fêtes à Jérusalem et de saisir ces occasions pour prêcher (Jean 7:10-13, 25, 26, 32; 10:22-39). C’est probablement de Judée, après la fête des Huttes de l’an 32, que Jésus envoya les 70 disciples (Luc 10:1-24). Plus tard, aussitôt qu’il apprit la mort de son ami Lazare, Jésus décida de se rendre en Judée, malgré les tentatives de lapidation dont il avait fait l’objet à plusieurs reprises dans cette région. La résurrection de Lazare opérée par Jésus servit de nouveau prétexte aux chefs religieux pour chercher à le tuer. Quelques-uns d’entre eux dirent: “Si nous le laissons continuer ainsi, ils auront tous foi en lui, et les Romains viendront enlever et notre lieu et notre nation.” — Jean 11:5-8, 45-53.
Bien que les Évangiles synoptiques relatent principalement le ministère de Jésus en Galilée (vraisemblablement parce qu’il y fut mieux accueilli), il ne négligea pas la Judée. S’il n’en avait pas été ainsi, ses ennemis n’auraient pu déclarer devant Pilate: “Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée, et même depuis la Galilée, où il a commencé, jusqu’ici.” — Luc 23:5.
Après la mort et la résurrection de Christ Jésus, les disciples continuèrent à donner le témoignage à fond à Jérusalem et en Judée (Actes 1:8). Le jour de la Pentecôte de l’an 33, des Judéens figuraient sans aucun doute parmi les 3 000 personnes qui accueillirent favorablement la prédication de Pierre et se firent baptiser. Par la suite, la congrégation chrétienne de Jérusalem continua de croître en nombre (Actes chap. 2). Mais cet accroissement ne se faisait pas sans opposition (Actes 4:5-7, 15-17; 5:17, 18, 40; 6:8-12). La lapidation du chrétien Étienne fut suivie d’une vague de persécution si intense que “tous, à l’exception des apôtres, furent dispersés dans les régions de Judée et de Samarie”. (Actes 8:1). Toutefois, bien loin d’être une entrave, cette dispersion favorisa la diffusion du message chrétien et, semble-t-il, la formation de nouvelles congrégations en Judée et ailleurs (Actes 8:4; Gal. 1:22). Après la conversion du persécuteur Saul de Tarse, “la congrégation, dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, connut une période de paix, et elle s’édifiait; et, comme elle marchait dans la crainte de Jéhovah et dans la consolation de l’esprit saint, elle se multipliait”. (Actes 9:31.) L’apôtre Paul, l’ancien persécuteur, prêcha lui-même à Jérusalem et en Judée (Actes 26:20). Grâce à l’activité déployée par Paul et d’autres, de nouvelles congrégations chrétiennes furent établies, les apôtres et les aînés de la congrégation de Jérusalem les servant en qualité de collège central. — Actes 15:1-33; Rom. 15:30-32.
Apparemment, bon nombre des chrétiens juifs de Judée étaient pauvres. Ils ont certainement dû être grandement encouragés par les secours volontaires organisés en leur faveur par leurs frères des autres parties de la terre (Actes 11:28-30; Rom. 15:25-27; I Cor. 16:1-3; II Cor. 9:5, 7). Tandis qu’ils accomplissaient fidèlement leur service, les chrétiens juifs de Judée endurèrent de grandes souffrances de la part de leurs compatriotes non croyants (I Thess. 2:14). Finalement, en 66, quand les armées romaines commandées par Cestius Gallus se retirèrent de Jérusalem, ces chrétiens, obéissant aux paroles prophétiques de Jésus, s’enfuirent de Jérusalem et de Judée pour se réfugier dans les montagnes, ce qui leur permit d’échapper à la terrible destruction qui s’abattit sur Jérusalem en 70. — Mat. 24:15, 16; Marc 13:14; Luc 21:20, 21.
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JUDITH
{Article non traduit.}
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JugeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JUGE
On appelait juges les hommes que Jéhovah suscitait pour délivrer son peuple avant que fût instaurée la royauté humaine en Israël (Juges 2:16). En tant que médiateur de l’alliance de la Loi et conducteur désigné par dieu, Moïse jugea Israël pendant quarante ans. Toutefois, on considère généralement que la période des juges débuta avec Josué et s’acheva à la fin de la judicature de Samuel. Elle embrasse donc les 356 ans qui vont de la mort de Moïse en 1473 avant notre ère, au commencement du règne de Saül, en 1117.
Les juges que Jéhovah choisit et établit appartenaient à différentes tribus d’Israël. Josué était de la tribu d’Éphraïm et Samuel était un Lévite (Nomb. 13:8, 16; I Sam. 1:1; I Chron. 6:16, 33, 34). Les Écritures citent treize juges (sans compter Déborah) entre Josué et Samuel. en voici la liste:
Juge Tribu Juge Tribu
Othniel Juda Jaïr Manassé
Éhud Benjamin Jephté Manassé
Schamgar (?) Ibzan Zabulon (?)
Barak Nephtali (?) Élon Zabulon
Gédéon Manassé Abdon Éphraïm
Tola Issacar Samson Dan
Éli Lévi
Il n’est pas toujours possible de déterminer pour chaque juge quand et sur quel territoire exactement il exerça sa juridiction. Plusieurs juges ont pu remplir leur fonction à la même époque, mais dans différentes régions d’Israël; d’autre part, l’intervention de ces juges fut entrecoupée de périodes d’oppression. — Voir CHRONOLOGIE; JUGES (LIVRE DES); TRIBUNAL; et les différents juges d’Israël sous leurs noms respectifs.
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JugementAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JUGEMENT
Voir JOUR DU JUGEMENT.
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JugementsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JUGEMENTS
Voir DÉCISIONS JUDICIAIRES.
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Juges (Livre des)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JUGES (LIVRE DES)
Ce livre biblique couvre dans son ensemble une période de 330 ans environ, depuis la conquête de Canaan par Israël jusqu’à l’établissement de la monarchie (voir CHRONOLOGIE, pp. 284, 285). Les Israélites avaient été préalablement avertis que s’ils n’expulsaient pas les habitants du pays, comme Dieu le leur avait ordonné, ils finiraient par adopter les pratiques religieuses dégradantes des Cananéens et ils perdraient alors la faveur de Jéhovah qui les abandonnerait à leurs ennemis (Ex. 23:32, 33; 34:11-17; Nomb. 33:55; Deut. 7:2-5). Le récit historique rapporté dans le livre des Juges montre que cet avertissement est devenu une réalité. Toutefois, plutôt que de s’étendre longuement sur l’infidélité d’Israël et sur l’oppression étrangère qui en résulta, le livre relate surtout les exploits des juges et révèle de quelle façon merveilleuse Jéhovah délivra la nation au moyen de ces hommes. Ainsi sont mis en lumière le pouvoir salvateur de Jéhovah, sa longanimité, sa miséricorde, sa faveur imméritée et sa justice. Les juges eux-mêmes sont de remarquables exemples de foi. — Héb. 11:32-34, 39, 40.
PLAN DE L’OUVRAGE
Le livre des Juges est relié au livre précédent par ses paroles d’introduction. Elles déclarent, en effet: “Et il advint, après la mort de Josué (...).” Cependant, plusieurs événements mentionnés dans ses pages se produisirent de toute évidence avant la mort de Josué. On lit, par exemple, en Juges 2:6: “Quand Josué congédia le peuple, alors les fils d’Israël s’en allèrent chacun à son héritage pour prendre possession du pays.” Le début du livre (1:1 à 3:6) constitue donc une introduction dans laquelle le rédacteur présente certains faits qui se passèrent avant et après la mort de Josué, afin de fournir un contexte historique au récit qui va suivre. Du chapitre 3 verset 7 à la fin du chapitre 16 3:7–16:31, le texte suit essentiellement l’ordre chronologique; il rapporte les actions de douze juges (sans compter Déborah), depuis Othniel jusqu’à Samson. On peut considérer la dernière partie comme un appendice dans lequel sont relatés des événements très antérieurs aux jours de Samson. Il est raisonnable de penser que la prise de Laïsch par les Danites eut lieu avant la mort de Josué (voir Josué 19:47; Juges 18:27-29). Le crime sexuel des hommes de Guibéah et les événements qui s’ensuivirent, lesquels aboutirent à l’extermination presque totale de la tribu de Benjamin, se déroulèrent probablement quelques années seulement après la mort de Josué (Juges 19:1 à 21:25; Josué 24:31). De ce fait, il s’écoula suffisamment de temps entre ces événements, à l’issue desquels les Benjaminites furent réduits à 600 hommes environ (Juges 20:47), et le règne de David pour qu’ils puissent compter alors près de 60 000 guerriers. — I Chron. 7:6-12.
RÉDACTEUR ET DATE DE RÉDACTION
Des preuves intrinsèques permettent de déterminer la date de rédaction du livre des Juges. Il fut compilé à une époque où Israël était gouverné par un roi, sinon l’écrivain n’aurait pas dit en parlant du passé: “en ces jours-là, il n’y avait pas de roi en Israël.” (Juges 17:6; 18:1; 19:1; 21:25). d’autre part, en ce temps-là, les Jébusites occupaient encore Jérusalem (Juges 1:21). Puisque David prit la “forteresse de Sion” (une partie
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