BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Samson
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • crainte, descendirent au rocher d’Étam où il se trouvait et le décidèrent à se livrer. Ensuite, ils le lièrent avec deux cordes neuves et le conduisirent chez les Philistins triomphants qui se préparaient à le recevoir. Mais “l’esprit de Jéhovah commença à agir sur lui, et les cordes qui étaient sur ses bras devinrent comme des fils de lin qui ont été brûlés par le feu, si bien que ses entraves fondirent de dessus ses mains”. Samson prit alors une mâchoire d’âne toute humide et abattit mille hommes, après quoi il attribua cette victoire à Jéhovah. À cette occasion, Jéhovah répondit à la requête de Samson en lui fournissant miraculeusement de l’eau. — Juges 15:9-19.

      Une autre fois, Samson se rendit chez une prostituée dans la ville philistine de Gaza. En entendant cela, les Philistins se mirent à l’affût avec l’intention de le tuer au matin. Mais Samson se leva à minuit; saisissant les battants de la porte de la ville et les deux montants, il les arracha avec la barre, puis “les porta au sommet de la montagne qui est en face de Hébron”. (Juges 16:1-3.) C’était une grande humiliation pour les Philistins, car la ville était ainsi affaiblie et sans protection contre les intrus. Le fait que Samson a pu accomplir cet exploit surprenant indique qu’il avait toujours l’esprit de Jéhovah, preuve qu’il n’est pas allé dans la maison d’une prostituée dans un but immoral. À ce sujet, le commentateur Paulus Cassel a fait l’observation suivante: “Samson n’est pas allé à Gaza dans l’intention de rendre visite à une prostituée, car il est dit que [‘Samson alla à Gaza et vit une prostituée et entra chez elle’]. Mais quand il voulut passer la nuit là [à Gaza], il ne pouvait aller nulle part, lui, l’ennemi national, sauf chez une [prostituée]. (...) Son séjour chez elle est raconté dans le même langage que celui qui fut employé à propos du séjour des espions dans la maison de Rahab. Les mots [‘vit une prostituée’] indiquent seulement que lorsqu’il vit une femme de ce genre, il sut où il pourrait trouver un abri pour la nuit.” (A Commentary on the Holy Scriptures par J. P. Lange, Le livre des Juges, p. 212). Il faut également noter que le récit dit: “Mais Samson resta couché jusqu’à minuit”, et non: ‘Samson resta couché avec elle jusqu’à minuit.’

      TRAHI PAR DALILA

      C’est après cela que Samson tomba amoureux de Dalila (voir DALILA). Pour un gain matériel, celle-ci chercha à savoir le secret de sa force. Trois fois il lui donna une réponse trompeuse. Mais comme elle le harcelait sans cesse, il finit par céder et lui révéla que sa force résidait dans le fait qu’il était naziréen depuis sa naissance. Dalila fit alors appeler les Philistins pour recevoir la récompense de sa trahison. Pendant que Samson dormait sur ses genoux, elle lui fit raser la tête. Lorsqu’il se réveilla, l’esprit de Jéhovah l’avait quitté, car il s’était mis dans une situation qui eut pour conséquence la fin de son naziréat. La force de Samson n’avait pas sa source dans ses cheveux eux-​mêmes, mais dans ce qu’ils représentaient, c’est-à-dire sa condition de naziréen devant Jéhovah. N’étant plus naziréen, Samson redevenait un homme comme les autres. Aussi les Philistins ont-​ils pu le rendre aveugle, le lier avec des entraves de cuivre et faire de lui un broyeur de grain dans la maison d’arrêt. — Juges 16:4-21.

      Pendant que Samson languissait en prison, les Philistins préparèrent un grand sacrifice pour leur dieu Dagon à qui ils attribuaient leur victoire sur leur ennemi. Une grande foule, y compris les seigneurs de l’axe, s’assembla dans la maison vouée au culte de Dagon. Rien que sur le toit il y avait 3 000 hommes et femmes. Pleins de joie, les Philistins firent sortir Samson de sa prison pour qu’il les divertisse. Entre-temps ses cheveux avaient repoussé en abondance. En arrivant, Samson demanda au jeune garçon qui le conduisait de lui faire toucher les colonnes qui supportaient le bâtiment. Il pria alors Jéhovah en ces termes: “Souviens-​toi de moi, s’il te plaît, et fortifie-​moi, s’il te plaît, rien que cette fois, ô toi, le vrai Dieu, et que je me venge sur les Philistins de la vengeance pour l’un de mes deux yeux!” (Juges 16:22-28). S’il demandait de se venger pour l’un de ses yeux seulement, c’est peut-être parce qu’il reconnaissait qu’il avait perdu la vue en partie par sa faute. Ou bien avait-​il le sentiment qu’en tant que représentant de Jéhovah il lui était impossible de se venger lui-​même complètement.

      Alors Samson s’arc-bouta contre les deux colonnes, “puis il se pencha avec force” et la maison s’écroula. Il fut lui-​même tué et fit mourir plus de Philistins qu’il n’en avait abattu pendant toute sa vie. Les membres de sa famille “l’ensevelirent entre Zorah et Eschtaol, dans la sépulture de Manoah, son père”. Samson est donc mort fidèle à Jéhovah après avoir jugé Israël pendant vingt ans. À bon droit, son nom figure parmi ceux des hommes qui, par leur foi, ont été rendus puissants. — Juges 15:20; 16:29-31; Héb. 11:32-34.

  • Samuel
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • SAMUEL

      (“nom de Dieu”).

      Important prophète et juge (Actes 3:24; 13:20) à qui, traditionnellement, on attribue la rédaction des livres des Juges, de Ruth et d’une partie du premier livre de Samuel (voir I Samuel 10:25; I Chroniques 29:29). Son père Elcanah était un Lévite de la famille non sacerdotale de Kohath (I Chron. 6:27, 28, 33-38). Samuel a eu trois frères et deux sœurs germains. — I Sam. 2:21.

      Avant même sa conception, Samuel a été promis au service de Jéhovah comme naziréen par sa mère Hannah (I Sam. 1:11). Elle l’a amené au tabernacle à Siloh après l’avoir sevré (peut-être à l’âge de trois ans ou plus; voir II Chroniques 31:16) et il y est demeuré sous la responsabilité du grand prêtre Éli (I Sam. 1:24-28). Et le jeune Samuel, ceint d’un éphod de lin, “servait devant Jéhovah”. Chaque année, sa mère lui rendait visite et lui apportait une nouvelle tunique sans manches (I Sam. 2:18, 19). Samuel grandissait “en taille et en charme tant du point de vue de Jéhovah que de celui des hommes”. — I Sam. 2:26.

      TRÈS JEUNE IL DEVIENT PROPHÈTE

      La nuit, Samuel dormait “dans le temple de Jéhovah, là où se trouvait l’arche de Dieu”, et il semble que le matin sa première tâche consistait à ouvrir “les portes de la maison de Jéhovah”. (I Sam. 3:3, 15.) Évidemment, l’expression “là où se trouvait l’arche de Dieu” s’appliquait au tabernacle tout entier, et il ne faut pas comprendre que Samuel dormait dans le Très-Saint. En tant que Lévite kohathite, Samuel n’avait le droit de voir ni l’Arche ni aucun autre meuble sacré à l’intérieur du sanctuaire (Nomb. 4:17-20). La seule partie de la maison de Jéhovah où Samuel avait accès était la cour du tabernacle. Les portes qu’il ouvrait devaient donc être celles qui donnaient sur la cour, et c’était sans doute à cet endroit qu’il passait la nuit. À l’époque où le tabernacle était situé en permanence à Siloh, on lui a probablement ajouté diverses constructions et c’est peut-être là que Samuel dormait.

      Une nuit, alors qu’il était couché, Samuel entendit une voix qui l’appelait par son nom. Pensant que c’était le grand prêtre Éli, il accourut auprès de lui. Quand cela se fut répété trois fois, Éli comprit que c’était Jéhovah qui appelait Samuel, aussi lui expliqua-​t-​il ce qu’il devait faire. Jéhovah fit alors connaître à Samuel son jugement contre la maison d’Éli. Par crainte, Samuel ne relata pas spontanément ce que Jéhovah lui avait dit; il ne le fit qu’à la demande d’Éli. Ainsi commença l’œuvre prophétique de Samuel, et tout Israël finit par savoir qu’il était vraiment prophète de Jéhovah. — I Sam. 3:2-21.

      IL GUIDE ISRAËL DANS LA PRATIQUE DU VRAI CULTE

      Plus de vingt ans après, sur les exhortations de Samuel, les Israélites abandonnèrent le culte idolâtrique et commencèrent à servir Jéhovah seul. Par la suite, Samuel rassembla les Israélites à Mizpah, et les Philistins profitèrent de la situation pour envahir le pays. Pris de peur, les fils d’Israël demandèrent à Samuel d’appeler Jéhovah à l’aide. Il le fit et offrit en sacrifice un agneau de lait (I Sam. 7:2-9). Bien sûr, en tant que Lévite de la famille non sacerdotale des Kohathites, il n’était pas autorisé à officier sur l’autel du sanctuaire (Nomb. 18:2, 3, 6, 7); aucun récit dans la Bible ne nous permet d’ailleurs de penser qu’il l’ait jamais fait. Cependant, comme il était représentant de Dieu et prophète, il pouvait sacrifier à d’autres endroits selon la direction divine, à l’exemple de Gédéon (Juges 6:25-28) et Élie (I Rois 18:36-38). Jéhovah répondit à la prière de Samuel en jetant la confusion parmi les Philistins, ce qui permit aux Israélites de remporter une victoire décisive. Pour commémorer cet événement, Samuel plaça une pierre entre Mizpah et Jéschanah et l’appela Ében-Ézer (“la pierre du secours”) (I Sam. 7:10-12). Sur le butin de cette guerre et d’autres, Samuel a sans aucun doute prélevé des choses qu’il a rendues saintes pour l’entretien du tabernacle. — I Chron. 26:27, 28.

      Durant la judicature de Samuel, les Philistins essuyèrent d’autres revers encore (I Sam. 7:13, 14). Cette époque s’est également distinguée par des célébrations pascales remarquables (II Chron. 35:18). Il semble aussi que Samuel ait pris certaines dispositions pour les Lévites portiers, et ces dispositions ont peut-être servi de base à l’organisation que David a mise sur pied plus tard (I Chron. 9:22). À partir de son domicile à Ramah, dans la région montagneuse d’Éphraïm, Samuel faisait sa tournée tous les ans, passant par Béthel, Guilgal et Mizpah où il jugeait Israël (I Sam. 7:15-17). Jamais il n’abusa de sa position de juge. Sa conduite a été sans reproche (I Sam. 12:2-5). Mais ses fils, Joël et Abijah, se détournèrent de la justice. — I Sam. 8:2, 3.

      IL OINT SAÜL COMME ROI

      L’infidélité des fils de Samuel et la menace de guerre avec les Ammonites incitèrent les anciens d’Israël à demander à Samuel de désigner un roi qui régnerait sur eux (I Sam. 8:4, 5; 12:12). Jéhovah répondit à la prière de Samuel à ce sujet en lui disant d’accéder à la requête du peuple, bien qu’elle témoignât d’un manque de foi dans la royauté de Dieu. Le prophète devait également expliquer aux Israélites quelles seraient les prérogatives d’un roi et les avertir que la monarchie leur vaudrait la perte de certaines libertés. Malgré tout, le peuple insista pour avoir un roi. Après que Samuel eut congédié les hommes d’Israël, Jéhovah dirigea les événements de sorte que le prophète oignit comme roi le Benjaminite Saül (I Sam. 8:6 à 10:1). Après cela, Samuel convoqua le peuple à Mizpah, et là Saül fut désigné comme roi par le sort (I Sam. 10:17-24). De nouveau Samuel parla des prérogatives de la royauté et les écrivit dans un livre. — I Sam. 10:25.

      Après la victoire de Saül sur les Ammonites, Samuel ordonna au peuple d’aller à Guilgal pour y renouveler la royauté. À cette occasion Samuel passa en revue sa propre vie ainsi que l’histoire d’Israël et montra que le roi comme le peuple devaient obéir à Jéhovah s’ils voulaient garder l’approbation divine. Pour bien faire comprendre aux Israélites la gravité du péché qu’ils avaient commis en rejetant la royauté de Jéhovah, Samuel pria pour que survînt un orage, alors que ce n’était pas la saison. La réponse de Jéhovah incita le peuple à reconnaître la gravité de sa transgression. — I Sam. 11:14 à 12:25.

      Par la suite, à deux reprises Samuel a dû blâmer Saül parce qu’il avait désobéi aux ordres divins. Dans le premier cas, Samuel annonça à Saül que sa royauté ne durerait pas parce qu’il avait agi présomptueusement en offrant lui-​même un sacrifice, au lieu d’attendre comme on le lui avait commandé (I Sam. 13:10-14). Selon le second message de condamnation, Jéhovah rejetait Saül comme roi, car il avait désobéi en gardant en vie le roi Agag ainsi que le meilleur du petit et du gros bétail des Amalécites. En réponse à la requête de Saül, Samuel se présenta avec lui devant les anciens d’Israël et le peuple. Puis le prophète fit venir Agag et le “tailla en pièces (...) devant Jéhovah, à Guilgal”. — I Sam. 15:10-33.

      IL OINT DAVID

      Après cela, les deux hommes n’eurent plus aucun contact. Samuel, cependant, était affligé à cause de Saül. Mais Jéhovah Dieu interrompit le deuil de Samuel et l’envoya à Bethléhem pour oindre l’un des fils de Jessé comme futur roi d’Israël. Pour éviter à Samuel d’éveiller les soupçons de Saül, qui aurait pu chercher à tuer le prophète, Jéhovah ordonna à celui-ci de prendre avec lui une génisse pour l’offrir en sacrifice. En voyant arriver Samuel, les anciens de Bethléhem tremblèrent, craignant sans doute qu’il ne fût venu pour leur adresser une réprimande ou punir une faute. Mais il les assura que sa venue signifiait la paix; puis il prit des dispositions pour que Jessé et ses fils participent à un repas sacrificiel. Impressionné par l’apparence d’Éliab, le premier-né de Jessé, Samuel se dit que c’était sûrement ce fils-​là que Jéhovah avait choisi. Toutefois, ni Éliab ni aucun autre des six fils de Jessé présents n’avait été choisi par Jéhovah. C’est pourquoi, comme Samuel insistait, on alla chercher David, le plus jeune, qui faisait paître les moutons. Samuel l’oignit au milieu de ses frères. — I Sam. 15:34 à 16:13.

      Plus tard, après que le roi Saül eut essayé à plusieurs reprises de le tuer, David se sauva chez Samuel à Ramah. Les deux hommes allèrent alors à Naïoth, et David resta là jusqu’à ce que Saül vînt personnellement pour le prendre (I Sam. 19:18 à 20:1). David vivait encore en proscrit à cause de Saül quand “Samuel mourut; et tout Israël se rassembla, et se lamenta sur lui, et l’ensevelit dans sa maison à Ramah”. (I Sam. 25:1.) Samuel est donc mort en serviteur approuvé de Jéhovah Dieu après avoir servi fidèlement toute sa vie (Ps. 99:6; Jér. 15:1; Héb. 11:32). Il a démontré sa ténacité dans l’accomplissement de sa mission (I Sam. 16:6, 11), son attachement au véritable culte (I Sam. 7:3-6), son honnêteté (I Sam. 12:3), son courage et sa fermeté quand il annonçait et soutenait les jugements et les décisions de Jéhovah. — I Sam. 10:24; 13:13; 15:32, 33.

      Pour le récit de la visite de Saül chez le médium d’En-dor, afin de lui demander d’évoquer Samuel, voir SAÜL, No 1.

  • Samuel (Livres de)
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • SAMUEL (LIVRES DE)

      Deux livres des Écritures hébraïques qui, semble-​t-​il, n’en formaient qu’un dans le canon hébreu original. En effet, une note dans la Massorah indique que certains mots qui figurent maintenant dans le premier livre de Samuel, chapitre 28 (un des derniers chapitres de ce livre), se trouvaient au milieu de l’ouvrage.

      RÉDACTEURS ET PÉRIODE COUVERTE

      Selon l’ancienne tradition juive, Samuel aurait rédigé la première moitié du livre, Nathan et Gad le reste. En I Chroniques 29:29, il est confirmé que ces trois prophètes ont bien écrit une portion de la Bible. Quant au livre lui-​même il dit: “Samuel parla au peuple des prérogatives de la royauté et les écrivit dans un livre qu’il déposa devant Jéhovah.” (I Sam. 10:25). Cependant, en se basant sur I Samuel 27:6 où il est question des “rois de Juda”, de nombreux biblistes situent la compilation finale des livres de Samuel après la formation du royaume des dix tribus. Si l’expression “rois de Juda” s’applique uniquement aux rois judéens du royaume des deux tribus, cela voudrait dire que les écrits de Samuel, de Nathan et de Gad ont été établis dans leur forme définitive par quelqu’un d’autre. Par contre, si l’expression “rois de Juda” désigne simplement des rois de la tribu de Juda, elle a pu être écrite par Nathan, puisqu’il a vécu pendant le règne de deux rois judéens, David et Salomon. — I Rois 1:32-34; II Chron. 9:29.

      Le fait que Hannah et un “homme de Dieu”, dont on ne donne pas le nom, ont employé les expressions “roi” et “oint” des années avant qu’un roi ne règne sur Israël n’appuie pas la thèse de certains pour qui ces passages concernent une période postérieure à celle que le livre indique (I Sam. 2:10, 35). L’idée d’un roi futur n’était pas du tout étrangère aux Hébreux. À propos de Sara, l’ancêtre des Israélites, Dieu avait promis que “des rois de peuples sortiront d’elle”. (Gen. 17:16.) En outre, la prophétie que Jacob prononça sur son lit de mort (Gen. 49:10), les paroles prophétiques de Balaam (Nomb. 24:17) et la loi mosaïque (Deut. 17:14-18) annonçaient l’époque où les Israélites auraient un roi.

      Le récit historique contenu dans les deux livres de Samuel commence avec la judicature du grand prêtre Éli et se termine avec des événements du règne de David. Il couvre donc une période d’environ 140 ans (vers 1180-​1040 av. n. è.). Comme il ne mentionne pas la mort de David, ce récit a probablement été achevé vers 1040 avant notre ère, à l’exception peut-être de quelques additions.

      AUTHENTICITÉ

      L’authenticité du récit contenu dans les livres de Samuel est bien établie. Jésus Christ lui-​même, lorsqu’il réfuta une objection soulevée par les Pharisiens, cita l’incident raconté en I Samuel 21:3-6, où l’on voit David recevant des pains de présentation des mains d’Ahimélec, le prêtre (Mat. 12:1-4). Dans la synagogue d’Antioche de Pisidie, l’apôtre Paul cita I Samuel 13:14 alors qu’il passait brièvement en revue l’histoire d’Israël (Actes 13:20-22). Dans sa lettre aux Romains, le même apôtre reprend l’idée de Psaume 18:49, de David, idée que l’on retrouve également en II Samuel 22:50. Il voulait ainsi prouver que le ministère du Christ en faveur des Juifs accomplissait les promesses de Dieu, et que, pour les non-Juifs, il était une raison de ‘glorifier Dieu pour sa miséricorde’. (Rom. 15:8, 9.) En Hébreux 1:5, l’apôtre Paul cite les paroles de Jéhovah à David rapportées en II Samuel 7:14 et les applique à Jésus Christ, montrant ainsi que David était une figure prophétique du Messie.

      La franchise du récit est également remarquable. Il révèle les fautes de la maison sacerdotale d’Éli (I Sam. 2:12-17, 22-25), la corruption des fils de Samuel (I Sam. 8:1-3) ainsi que les péchés et les difficultés familiales du roi David. — II Sam. 11:2-15; 13:1-22; 15:13, 14; 24:10.

      L’accomplissement de plusieurs prophéties est une autre preuve de l’authenticité du livre. Ces prophéties annonçaient qu’Israël demanderait un roi (Deut. 17:14; I Sam. 8:5), que Jéhovah rejetterait la maison d’Éli (I Sam. 2:31; 3:12-14; I Rois 2:27) et que la royauté se perpétuerait dans la lignée de David. — II Sam. 7:16; Jér. 33:17; Ézéch. 21:25-27; Mat. 1:1; Luc 1:32, 33.

      Le récit est en complète harmonie avec le reste des Écritures. Cela est particulièrement marquant quand on examine les Psaumes dont nombre d’entre eux se comprennent mieux à la lumière du contenu des livres de Samuel. L’incident raconté en I Samuel 19:11, où l’on voit Saül envoyer des messagers surveiller la maison de David afin de le tuer, sert de toile de fond au Psaume 59. Les Psaumes 34 et 56 font allusion à l’aventure de David à Gath où il simula la folie pour échapper à la mort (I Sam. 21:10-15; le nom Abimélech apparaissant dans la suscription du Psaume 34 doit certainement être considéré comme un titre du roi Akisch). Le Psaume 142 reflète peut-être les pensées de David lorsqu’il fuyait Saül et se cachait dans la caverne d’Adullam (I Sam. 22:1) ou dans une caverne du désert d’En-Guédi (I Sam. 24:1, 3). C’est sans doute aussi le cas du Psaume 57. Cependant, quand on compare Psaume 57:6 avec I Samuel 24:2-4, il semble qu’il s’agisse de la caverne du désert d’En-Guédi, car là Saül était pour ainsi dire tombé dans la fosse qu’il avait creusée pour David. Le Psaume 52 parle de Doëg, qui a averti Saül que David était allé chez Ahimélec (I Sam. 22:9, 10). L’action des Ziphites, qui révélèrent au roi Saül où se cachait David, est le sujet du Psaume 54 (I Sam. 23:19). Le deuxième Psaume semble faire allusion aux tentatives des Philistins cherchant à détrôner

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager