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Comment voulez-vous vous marier ?La Tour de Garde 1974 | 1er août
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mariage à la Salle du Royaume proche du domicile de la jeune mariée avant de se rendre en Espagne, le pays du mari. Les ministres chrétiens responsables de la congrégation ont donné leur accord. Ils ont observé que les deux jeunes gens faisaient de réels progrès en vue de devenir des chrétiens et ils ont pensé que le couple, leurs amis et leurs parents retireraient des bienfaits des conseils bibliques qui seraient donnés dans le discours de mariage.
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Un jugement à la fois juste et miséricordieuxLa Tour de Garde 1974 | 1er août
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Un jugement à la fois juste et miséricordieux
QUAND vous vous imaginez en présence d’un juge, quelle image vous vient à l’esprit ?
Peut-être vous représentez-vous un homme dur, strict et inflexible, qui écoutera les accusations et les preuves avancées contre vous, mais qui ne vous donnera aucune possibilité d’expliquer votre position et la raison de vos manquements.
C’est ainsi que les églises de la chrétienté représentent souvent le Christ en tant que juge. Par exemple, dans la chapelle Sixtine de Rome, une peinture murale représente le Christ en train de prononcer le jugement. D’un mouvement circulaire, il prononce la condamnation des “damnés” pour leurs péchés antérieurs, les envoyant dans l’enfer des tourments éternels. L’expression de son visage est si dure et si terrifiante que Marie, sa mère, qui est représentée à côté de lui, esquisse un geste craintif, comme si elle était plus juste et plus miséricordieuse que lui. Ce jugement du Christ est inhumain et cruel.
Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité que ce tableau. À propos de celui qui a été désigné pour être le Juge principal, l’apôtre Jean écrivit : “Il était plein de faveur imméritée et de vérité.” (Jean 1:14). Lors du jugement, il aura avec lui 144 000 juges adjoints, des personnes célestes, dont la Bible parle en ces termes : “Dans leur bouche il ne s’est point trouvé de mensonge ; ils sont sans défaut.” — Rév. 14:1, 5.
De plus, le Jour du Jugement dont parle la Bible n’est pas un jour de vingt-quatre heures durant lequel les milliards d’humains défileront devant le trône pour qu’on énumère leurs péchés antérieurs et pour entendre prononcer leur jugement final et irrévocable. Le Jour du Jugement, durant lequel Christ et ses 144 000 adjoints serviront comme juges, durera un millénaire entier. — Rév. 20:6, 12, 13.
Ce qu’est un “juge” au sens biblique
Quand on considère le récit biblique, on s’aperçoit que les juges n’étaient pas des hommes qui s’asseyaient tout simplement pour écouter et peser les faits puis prononcer un jugement ou une sentence. Les juges étaient désignés pour être des conducteurs, des aides et des libérateurs du peuple (Juges 2:18). Ils ne se contentaient pas de juger les transgresseurs de la loi ; ils aidaient aussi le peuple à la connaître et à la mettre en pratique. Pour lui, ils étaient comme des “pères”.
Prenez, par exemple, le juge Gédéon. C’était un homme simple, un cultivateur ; mais il connaissait bien la loi. Avec trois cents hommes, qui avaient foi en Dieu, il délivra Israël de la domination oppressive des Madianites. Ensuite, il conduisit et jugea la nation avec justice pendant quarante ans durant lesquels le pays fut dans le calme. — Juges, chaps 6 à 8.
Il y a aussi Jephté, un proscrit, qui délivra Israël de l’oppression des Ammonites. Son zèle pour la cause de Dieu était si fervent qu’il fit spontanément le vœu de sacrifier la personne qui sortirait la première de sa maison pour le saluer à son retour victorieux de la bataille (son vœu ne signifiait pas qu’il allait littéralement la sacrifier, mais qu’il la consacrerait sa vie durant à servir au tabernacle de Dieu). En tant que chef de sa maison, il avait le droit de prononcer un tel vœu. Jephté l’accomplit fidèlement quand sa propre fille, son seul enfant, sortit pour le saluer. Après cela, “Jephté jugea Israël pendant six ans”, jusqu’à sa mort. — Juges, chaps 11, 12.
L’apôtre Paul cite un certain nombre de ces juges et dit qu’ils ont “exercé la justice”. (Héb. 11:33.) Comment cela ? Ils ont restauré le culte pur de Dieu ; ils ont contribué à purifier la nation et à la ramener dans la faveur de Dieu, ce qui lui a valu la paix et la prospérité (Juges 6:28-32). Ils ont conseillé et dirigé les Israélites, de sorte qu’ils puissent conformer leur vie à la volonté de Dieu, s’assurant ainsi une vie prospère et heureuse. — És. 1:26.
Dans l’antique Israël, d’autres juges étaient également des anciens dans leur communauté. Ils jugeaient les procès, mais ce n’était là qu’un aspect de leur tâche. Ils passaient une grande partie de leur temps à diriger les affaires de la communauté, veillant au bonheur de tous, en harmonie avec les dispositions prises par Dieu. Ils aidaient les Israélites à apprendre la loi et à s’y conformer, réduisant ainsi le nombre des procès qui n’auraient pas manqué d’avoir lieu autrement. — Prov. 8:15, 16.
Les rois d’Israël étaient aussi des juges. Israël demanda “un roi pour nous juger, comme font toutes les nations”. Bien que le roi eut constamment la responsabilité de veiller au bonheur de toute la population, siéger pour juger les affaires judiciaires était évidemment une partie importante de sa tâche. — I Sam. 8:4, 5 ; II Chron. 1:9-12.
Le Jour du Jugement de l’humanité
À Athènes, l’apôtre Paul déclara à ses auditeurs : “[Dieu] a fixé un jour où il doit juger la terre habitée avec justice par un homme qu’il a établi, offrant à tous une garantie en le ressuscitant d’entre les morts.” (Actes 17:31). Cet “homme”, c’est le Seigneur Jésus Christ. Sa résurrection est une garantie pour la résurrection des morts ; c’est ce que Paul écrivit au ministre chrétien Timothée, son compagnon : “Je t’ordonne solennellement devant Dieu et Christ Jésus, qui est destiné à juger les vivants et les morts, et par sa manifestation et son royaume.” — II Tim. 4:1 ; I Cor. 15:12-19.
Jésus Christ peut juger tous les hommes, y compris les morts qui seront ressuscités, parce qu’il a acheté la race humaine par son sacrifice rédempteur. Il déclara : “De même, en effet, que le Père relève les morts et leur rend la vie, de même le Fils aussi rend la vie à ceux qu’il veut. Car le Père ne juge absolument personne, mais il a remis au Fils tout le jugement, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu’il est Fils de l’homme. Ne soyez pas surpris de ceci, car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux commémoratifs entendront sa voix et sortiront, ceux qui ont fait des choses bonnes, pour une résurrection de vie, ceux qui ont pratiqué des choses mauvaises, pour une résurrection de jugement. Je ne peux rien faire de ma propre initiative ; je juge selon ce que j’entends [de mon Père] ; et le jugement que je rends est juste, car je cherche, non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.” — Jean 5:21-23, 27-30.
Ayant été un homme parfait sur la terre, comme le fut Adam, qui perdit la vie pour la race humaine, Jésus Christ est le “Fils de l’homme”. Il se tient dans la position de parent par le sang et de racheteur, comme cela a été préfiguré par la Loi. Il peut racheter les hommes et ainsi les délivrer des liens du péché et de la mort, oui, même de la tombe. — Lév. 25:47-49 ; Rom. 5:14.
Le Jour du Jugement, qui durera mille ans, sera un jour de résurrection pour
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