-
Mettez tout votre cœur au service des intérêts du monde nouveauLa Tour de Garde 1960 | 1er août
-
-
et sincère dans sa loyauté pour Jéhovah, prouvant sa foi par ses œuvres. Il était un tel exemple de service zélé que la nation tout entière aurait dû en profiter en le voyant servir Jéhovah. Son zèle se montra encore dans les fortes paroles qu’il adressa à la nation, lesquelles sont consignées dans le Deutéronome. Ce qu’il a dit dans Deutéronome 31:1-8 prouve la force de sa foi en Jéhovah après de longues années de service. Par un tel zèle, Moïse se qualifia comme prophète de Jéhovah. On lui attribue même un Psaume (90), et peut-être même le Psaume 91 fut écrit de sa main. Que n’aurait-il pas perdu s’il avait choisi “ les trésors de l’Égypte ” !
13. Comment fut bénie une non-Israélite qui était de tout cœur pour Jéhovah ?
13 Pour les non-Israélites, les exigences de Jéhovah étaient les mêmes. Une foi agréable se montrait par des actes zélés. Les paroles de Rahab, rapportées dans Josué 2:9-13, prouvent sa foi inébranlable en la puissance de Jéhovah et sa certitude que Jéricho serait détruite. Elle protégea les espions, les aida à fuir et les renseigna exactement sur les sentiments du peuple à propos de l’arrivée de la nation d’Israël. Ce message, quand il serait transmis à Josué, ne pourrait avoir d’autre effet que d’encourager les armées d’Israël. Elle se conforma avec soin aux conditions de délivrance indiquées par les représentants de Jéhovah et ne périt pas dans la ruine de Jéricho. Ce n’est pas sa foi seule qui lui sauva la vie mais encore ses actes : “ C’est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions avec bienveillance. ” Rahab conquit encore davantage que la vie. Elle abandonna la prostitution, devint la femme de Salmon et eut le privilège de figurer au nombre des ancêtres du Christ. — Jacq. 2:25 ; Mat. 1:5 ; Héb. 11:31.
14. a) Quels événements de la vie de Gédéon montrent l’attitude de Jéhovah envers les tièdes ? b) Comment Gédéon se montra-t-il théocratique ?
14 Les serviteurs zélés de Jéhovah sont théocratiques. Gédéon s’assura que Jéhovah était avec lui, puis il fit sans crainte des préparatifs en vue de la bataille avec Madian. Jéhovah fit bien comprendre que c’était lui le Libérateur. Il élimina les tièdes et ceux qui avaient peur. Trente-deux mille hommes avaient été rassemblés. D’abord 22 000 se retirèrent ; puis 9 700 furent disqualifiés. Il ne resta que trois cents hommes vigilants. Gédéon ne marqua aucune hésitation. Suivant les prescriptions de Jéhovah, Gédéon et les trois cents hommes, munis de cruches vides, de torches et de trompettes, enveloppèrent sur trois côtés le camp ennemi de plus de 120 000 guerriers. Il n’y avait pas de place ici pour les tièdes et les sans foi. Jéhovah les avait éliminés. En amenant la petite armée à sonner de la trompette et à crier “ Épée pour Jéhovah et pour Gédéon ! ”, Dieu fit trembler de peur les ennemis, qui s’enfuirent en désordre dans la nuit. Gédéon et ses trois cents hommes se lancèrent les premiers à leur poursuite et, bien que fatigués, ils ne s’arrêtèrent qu’après s’être emparés des rois de Madian et que la victoire fut complète. Ceux qui engagent tout leur cœur ne renoncent pas avant la fin de la bataille. Cette éclatante victoire que Gédéon venait de remporter grâce à Jéhovah ne changea pas son cœur, qui était tout entier pour Dieu, ni ne lui fit perdre son équilibre. Il resta théocratique dans ses pensées. Jéhovah s’était servi de son entremise pour faire son œuvre. Plus tard les hommes d’Israël demandèrent à Gédéon de devenir leur roi, mais il refusa en ces termes : “ C’est Jéhovah qui sera votre roi. ” — Juges 8:23, AC ; Héb. 11:32.
AUTRES EXEMPLES DE ZÈLE ENTIER
15. a) Comment Barak montra-t-il un zèle entier pour Jéhovah ? b) Citez des exemples de femmes fidèles au temps de Barak.
15 Une oppression de vingt ans ne détourna pas Barak et Débora de l’amour pour Jéhovah. Ils souffrirent en tant que croyants en la suprématie de Dieu, attendant le temps où ils seraient délivrés des mains du roi cananéen Jabin et du général Sisera. Avec dix mille Israélites, Barak, bien qu’ayant affaire à des forces supérieures en nombre et en armement, se conforma d’un cœur entier aux paroles que Jéhovah lui adressa par la bouche de la prophétesse Débora : “ Lève-toi, car voici le jour où (Jéhovah) livre Sisera entre tes mains. (Jéhovah) ne marche-t-il pas avec toi ? ” Par sa toute-puissance, Jéhovah aurait pu vaincre les armées de Canaan sans faire intervenir Barak, mais Jéhovah voulait voir son peuple s’engager tout entier quand une question impliquant son nom était soulevée, il voulait que ce fût un peuple “ qui méprisa son âme jusqu’au point de la mort ”. Jéhovah combattit donc pour ses serviteurs, inondant les chars de guerre, qui furent emportés. Cette bataille donna à une autre femme, Jaël, l’occasion de montrer son zèle pour Jéhovah en mettant toute seule, courageusement, Sisera à mort. — Juges 4:14, 21 ; 5:18, NW ; Héb. 11:32.
16. Mentionnez des événements de la vie de Samson qui témoignent de son dévouement exclusif.
16 Un autre combattant pour la cause de Jéhovah fut Samson. Les Philistins opprimaient le peuple de Jéhovah. C’est pourquoi Dieu suscita Samson pour “ délivrer Israël de la main des Philistins ”. L’esprit de Dieu le conduisit à prendre une femme parmi les Philistins, afin qu’il eût une occasion d’exterminer un grand nombre d’ennemis. Ainsi fit Samson. Plus tard, se confiant entièrement en Jéhovah, il se laissa charger de liens et remettre entre les mains des Philistins. Avec l’aide de l’esprit de Jéhovah, il rompit ses liens et tua tout seul un millier d’ennemis. Le livre des Juges rapporte ses nombreux exploits contre les Philistins. Son dernier fait consista à faire s’abattre sur des milliers de personnes le temple de Dagon, de sorte que les Philistins ne purent attribuer la capture de Samson à leur dieu démon. Sa cécité ne le découragea pas. Jéhovah se servit de son entremise jusqu’à la fin. — Juges 13:5 ; 16:30 ; Héb. 11:32.
17. Pourquoi Jephté fit-il un vœu ?
17 Jephté fut lui aussi un combattant zélé pour le monde nouveau. Sa qualité de fils de prostituée et le mépris dont il était l’objet ne le découragèrent pas de servir Jéhovah. Ce n’était pas là la question importante. Sa préoccupation première était de mettre un terme à la domination qu’Ammon exerçait sur les adorateurs de Jéhovah. Sous l’action de l’esprit de Jéhovah, Jephté marcha à la bataille, mais avant d’engager le combat, il fit son célèbre vœu, le vœu d’un homme qui s’intéressait entièrement à la victoire pour l’honneur du nom de Jéhovah : “ Si tu livres entre mes mains les fils d’Ammon, quiconque sortira des portes de ma maison au-devant de moi, à mon heureux retour de chez les fils d’Ammon, sera consacré à l’Éternel, et je l’offrirai en holocauste. ” — Juges 11:30, 31.
18. Comment Jephté et sa fille sont-ils des exemples pour les familles théocratiques ?
18 À son retour triomphant, après la victoire, il rencontra sa fille, son unique enfant. Il ne fait pas de doute que Jephté avait appris à son enfant à donner tout son cœur à Jéhovah comme lui-même, car elle aussi s’intéressa d’abord à la victoire de Jéhovah et exprima son désir de se conformer au vœu. Elle était devenue une chose consacrée à Jéhovah et elle devait être remise entre les mains des prêtres au tabernacle de Silo, où il ne lui fut pas permis d’avoir un mari et une famille. Elle dut servir aux côtés des Gabaonites dans le culte de Jéhovah. Cet esprit d’abnégation de soi de la part de Jephté et de son unique enfant est un exemple biblique de dévouement sans partage pour tous les parents et enfants théocratiques. — Juges 11:34-39.
19. Quels événements de la vie de David montrent qu’il était entièrement pour Jéhovah ?
19 De jeune berger, David devint roi. Son élévation et le pouvoir le détournèrent-ils de son dévouement envers Dieu ? Dans sa jeunesse, il avait combattu Goliath, au nom de Jéhovah des armées, portant la foi dans son cœur au lieu du bouclier et de la lance. Plus tard, il vécut les périls des poursuites du roi Saül et les dangers dans le territoire des Philistins. Il dirigea le combat dans de nombreuses batailles difficiles. Il battit les Jébusiens et s’établit à Jérusalem, puis il établit son autorité sur les Philistins, des ennemis de longue date. Il étendit les frontières de la nation par ses victoires militaires. Sur le plan domestique, l’épée fut sur sa propre maison quand Absalom se révolta. Il eut aussi des difficultés avec sa femme Mical, fille de Saül. La foi totale de David, son amour pour le culte et la justification de Jéhovah, son grand intérêt pour l’arche et les préparatifs pour la construction du temple de Jérusalem, qui fut bâti par Salomon, tout cela le montre comme un fervent adorateur de Dieu pendant toute sa vie. Les psaumes qu’il écrivit reflètent son dévouement. Ses dernières paroles à Salomon, son successeur au trône, lui enjoignant de garder les commandements de Jéhovah, montrent que son cœur était tout entier pour Dieu. Dans toutes ses expériences, David se montra exclusivement dévoué pour Jéhovah et un chanteur de louanges plein de constance. — I Rois 2:3 ; Ps. 108:2, 4 108:1, 3, NW ; Héb. 11:32.
20. Qui passa toute sa vie dans le service de Jéhovah, laissant un exemple remarquable ? Quelles épreuves connut-il ?
20 Il y eut beaucoup de prophètes avant Jésus-Christ. Parmi les plus remarquables se trouve Samuel. On a en lui l’exemple d’un témoin pour Jéhovah qui le servit d’une manière exclusive depuis l’époque où il fut sevré jusqu’au jour de sa mort. Dans sa jeunesse, il servait auprès du grand prêtre Éli au tabernacle de Silo mais il ne suivit pas le mauvais exemple des fils d’Éli, lesquels couchaient avec les femmes qui s’assemblaient à l’entrée de la tente d’assignation. Il demeura moralement pur. Samuel dénonçait les pratiques idolâtres parmi le peuple de Jéhovah et offrait les sacrifices prescrits. Il jugea Israël tous les jours de sa vie, se déplaçant régulièrement dans le pays, comme un serviteur de circuit. Il fut affligé dans son cœur quand le peuple demanda un roi, rejetant par cette requête la royauté de Jéhovah. C’est Samuel qui, sans craindre ce que le roi désobéissant Saül pourrait lui faire, lui adressa ces paroles : “ (Jéhovah) trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de (Jéhovah) ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination (...) Puisque tu as rejeté la parole de (Jéhovah), il te rejette aussi comme roi. ” Plus tard, s’exposant à être mis à mort par Saül, Samuel fit la volonté de Jéhovah en oignant David comme roi. Ce prophète zélé fut agréable à Jéhovah. — I Sam. 2:22 ; 7:16 ; 15:22, 23 ; Héb. 11:32.
21. Quel récit sans pareil a été conservé à notre intention ? Quel effet devrait-il avoir sur nous ?
21 La foi et un dévouement sans partage, voilà ce qui marqua les hommes d’autrefois qui furent agréables à Jéhovah. Par l’esprit de Jéhovah, ils écrivirent par leurs actes une histoire qui n’a été écrite par aucun autre groupement d’hommes : ni les puissants d’Égypte, ni les prêtres de Babylone, ni les princes de Perse et de Grèce. Les fidèles témoins de Jéhovah étaient les seuls qu’on pouvait décrire comme ceux qui, “ par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l’épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d’autres furent livrés aux tourments, et n’acceptèrent point de délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrection ; d’autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison ; ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l’épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, — eux dont le monde n’était pas digne, — errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre ”. En effet, comme l’écrivit Paul, le temps nous manquerait pour parler plus particulièrement des exploits et des actes de foi consignés à notre intention dans les Écritures hébraïques. Mais ce récit existe et il a pour effet de nous stimuler par ces exemples d’hommes zélés qui agirent avec une foi entière en l’instauration du monde nouveau si proche. On voit que ce sont les hommes et les femmes ayant une foi totale et aimant Jéhovah de tout leur cœur, qui obtiennent l’approbation du grand Dieu qui ressuscite et donne la vie. — Héb. 11:32-38 ; I Cor. 10:11.
-
-
Absolument opposé à la marche antérieureLa Tour de Garde 1960 | 1er août
-
-
Absolument opposé à la marche antérieure
Dans l’ouvrage Advance to Barbarism, F. J. P. Veale, homme de loi anglais, parle de la façon dont “ tout le caractère de la guerre et des relations internationales ” s’est complètement modifié depuis 1914. “ Ce qui est si remarquable au sujet de ce développement ”, écrit-il, “ c’est qu’il s’est produit dans un sens radicalement opposé à la marche antérieure des événements. À travers les siècles jusqu’en 1914, avec certaines fluctuations passagères, les manières se sont généralement adoucies et dans la guerre en particulier les méthodes de sauvagerie primitive se sont modifiées progressivement grâce à un ensemble sans cesse croissant de restrictions et d’interdictions. Le fait de se soumettre à ces restrictions et à ces interdictions est considéré comme la marque de séparation entre la guerre barbare et la guerre civilisée (...) Un code sur la façon de se conduire fut graduellement établi, code que tous les pays civilisés reconnaissaient explicitement. L’histoire de la guerre écrite en 1913 relaterait simplement ce développement lent, marqué de flottements ; mais, dans l’ensemble, ininterrompu (...) Un renversement si brutal et si complet du processus en voie continuelle d’amélioration de la guerre qui s’accomplissait depuis plus de deux mille ans demande assurément certaines explications. N’est-ce pas, pour cette fois, la description trop souvent citée de l’événement, mérité, qui fait époque ? ”
L’explication de l’accroissement, faisant époque, des malheurs et de la cruauté de la façon d’agir depuis 1914 se trouve, ainsi que ce journal en a parlé si souvent en détail, dans le fait que nous vivons dans les “ derniers jours ”, où “ il y aura des temps difficiles ”. — II Tim. 3:1-5.
-