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  • Josias
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    • de Juda et tandis qu’il faisait réparer le temple de Jéhovah, le grand prêtre Hilkiah trouva le “livre de la loi de Jéhovah par la main de Moïse”, très probablement le manuscrit original. Hilkiah lui ayant fait part de cette découverte sensationnelle, Schaphan, le secrétaire, rendit compte à Josias des progrès de la réparation du temple, après quoi il lui lut le livre. Quand il entendit la parole de Jéhovah, ce roi fidèle déchira ses vêtements, puis il chargea une délégation de cinq hommes d’interroger Jéhovah pour lui et pour le peuple. Ils allèrent vers la prophétesse Huldah, qui habitait alors à Jérusalem, et revinrent vers le roi. Voici en substance ce qu’ils lui rapportèrent: ‘Le malheur viendra à cause de la désobéissance à la loi de Jéhovah. Mais parce que toi, roi Josias, tu t’es humilié, tu seras recueilli dans ton cimetière et tu ne verras pas le malheur.’ — II Rois 22:3-20; II Chron. 34:8-28; voir HULDAH.

      Par la suite, Josias rassembla tout le peuple de Juda et de Jérusalem, y compris les anciens, les prêtres et les prophètes, et il leur lut la loi de Dieu. Après quoi ils conclurent une alliance de fidélité devant Jéhovah. Suivit une seconde campagne contre l’idolâtrie, manifestement plus intensive que la première. Les prêtres des faux dieux de Juda et de Jérusalem furent privés de leur fonction, et les prêtres Lévites qui avaient pris part au faux culte sur les hauts lieux se virent retirer le privilège de servir à l’autel de Jéhovah. Les hauts lieux qui avaient été construits des siècles auparavant sous le règne de Salomon furent rendus impropres au culte. En accomplissement d’une prophétie prononcée quelque trois cents ans plus tôt par un homme de Dieu dont on ignore le nom, Josias démolit l’autel construit à Béthel par Jéroboam, roi d’Israël. Pas seulement à Béthel, mais dans toutes les autres villes de Samarie, les hauts lieux furent ôtés, et les prêtres idolâtres furent sacrifiés sur les autels où ils avaient officié. — I Rois 13:1, 2; II Rois 23:4-20; II Chron. 34:33.

      Toujours dans la dix-huitième année de son règne, Josias prit des dispositions pour la célébration de la Pâque, le 14 Nisan. On n’avait jamais célébré pareille Pâque depuis les jours du prophète Samuel. Josias lui-​même offrit trente mille têtes de bétail comme victimes pascales et trois mille bovins. — II Rois 23:21-23; II Chron. 35:1-19.

      Environ quatre années plus tard, Josias devint père de Mattaniah (Sédécias) que lui enfanta Hamutal, sa femme. — II Rois 22:1; 23:31, 34, 36; 24:8, 17, 18.

      Vers la fin de la trente et unième année du règne de Josias (659-​v. 629 av. n. è.), le pharaon Néco conduisit ses armées vers le nord pour combattre à Carkémisch contre le “roi d’Assyrie”, c’est-à-dire le conquérant babylonien de l’Assyrie. Pour une raison que la Bible ne révèle pas, le roi Josias ne tint pas compte des ‘paroles de Néco qui venaient de la bouche de Dieu’ et il tenta d’obliger les armées égyptiennes à faire demi-tour à Méguiddo. Mais il fut mortellement blessé dans cette tentative. On le ramena à Jérusalem dans un char de guerre, et il mourut en chemin ou à son arrivée. La mort de Josias causa de la peine à son peuple. “Tout Juda et Jérusalem étaient en deuil pour Josias. Et Jérémie se mit à psalmodier sur Josias; et tous les chanteurs et chanteuses ont parlé de Josias dans leurs chants de deuil jusqu’à ce jour.” — II Chron. 35:20-25; II Rois 23:29, 30.

      Bien que trois des fils de Josias et un de ses petits-fils aient régné sur Juda, aucun d’entre eux n’imita son excellent exemple en revenant à Jéhovah de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force (II Rois 23:24, 25, 31, 32, 36, 37; 24:8, 9, 18, 19). Cela montre aussi que, bien que Josias ait fait disparaître les formes extérieures de l’idolâtrie, le peuple en général n’était pas revenu à Jéhovah d’un cœur complet. Le malheur allait donc venir immanquablement. — Voir II Rois 23:26, 27; Jérémie 35:1, 13-17; 44:15-18.

  • Josiphiah
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    • JOSIPHIAH

      {Article non traduit.}

  • Josué
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    • JOSUÉ

      (“Jéhovah est salut”).

      1. Fils de Nun; un Éphraïmite qui était le ministre de Moïse et qui lui succéda (Ex. 33:11; Deut. 34:9; Josué 1:1, 2). Les Écritures présentent Josué comme un chef hardi et courageux, quelqu’un qui croyait à la réalisation des promesses de Jéhovah, qui était soumis à sa direction et déterminé à le servir fidèlement. Son nom était à l’origine Osée, mais Moïse l’appela Josué ou encore Jéhoschua (Nomb. 13:8, 16). Toutefois, la Bible ne dit pas quand au juste Osée commença à être connu sous le nom de Josué.

      IL COMMANDE ISRAËL DANS LA BATAILLE CONTRE LES AMALÉCITES

      En 1513 avant notre ère, peu de temps après avoir été délivrés miraculeusement des forces militaires de l’Égypte à la mer Rouge, les Israélites, qui campaient à Réphidim, furent attaqués par les Amalécites. Moïse chargea alors Josué de mener Israël au combat. Celui-ci dirigea intelligemment l’armée, et, avec l’aide divine, les Israélites vainquirent leurs ennemis. Jéhovah décréta ensuite l’extermination des Amalécites. Il commanda à Moïse de mettre cette décision par écrit et de la faire connaître à Josué. — Ex. 17:8-16.

      SERVITEUR DE MOÏSE

      En sa qualité de serviteur de Moïse, Josué fut probablement parmi les soixante-dix anciens à qui fut accordé par la suite, au mont Sinaï, le privilège d’avoir une vision magnifique de la gloire de Jéhovah. Après cela, Josué accompagna Moïse jusqu’à un certain endroit dans la montagne. Mais, apparemment, il ne pénétra pas dans la nuée, car l’ordre n’en fut donné qu’à Moïse (Ex. 24:9-18). Tous les deux demeurèrent sur le mont Sinaï pendant quarante jours et quarante nuits. À la fin de cette période, alors qu’il descendait le mont Sinaï avec Moïse, Josué prit pour “un bruit de bataille” le chant des Israélites qui adoraient le veau d’or. Sans doute partagea-​t-​il l’indignation de Moïse quand il vit le veau et l’aida-​t-​il même à le détruire. — Ex. 32:15-20.

      En se livrant au culte du veau, les Israélites rompirent l’alliance solennelle qu’ils avaient conclue avec Jéhovah Dieu. Il est possible que Moïse enleva sa tente (la “tente de réunion”) du camp parce que Dieu ne leur avait pas encore pardonné leur péché et qu’il n’était donc plus au milieu d’eux. Si Josué restait sur place lorsque Moïse retournait au camp, c’était peut-être pour empêcher les Israélites d’entrer dans la tente de réunion alors qu’ils étaient impurs. — Ex. 33:7-11; 34:9.

      Plus tard, quand, à cause des murmures du peuple, Moïse sentit que la charge était trop lourde pour lui, Jéhovah lui ordonna de choisir soixante-dix anciens pour l’aider. Ces hommes durent ensuite aller à la tente de réunion, mais deux d’entre eux, Eldad et Médad, restèrent au camp, sans aucun doute pour une raison valable. Quand l’esprit de Dieu commença à agir sur les soixante-huit hommes rassemblés à la tente de réunion, Eldad et Médad se conduisirent aussi en prophètes dans le camp. On le rapporta immédiatement à Moïse, et Josué, jaloux pour son seigneur, lui demanda de les en empêcher. Eldad et Médad ayant reçu apparemment l’esprit sans la médiation de Moïse, Josué a pu penser que cela diminuait l’autorité de son seigneur. Mais Moïse corrigea son point de vue en ces termes: “Je voudrais que tout le peuple de Jéhovah soit des prophètes, parce que Jéhovah mettrait son esprit sur eux!” — Nomb. 11:10-29; voir Marc 9:38, 39.

      IL EXPLORE LA TERRE PROMISE

      Quelque temps après, les Israélites campèrent dans le désert de Paran. De là, Moïse envoya douze hommes, dont Josué (Osée ou Jéhoschua), explorer la Terre promise, mais seuls Josué et Caleb firent un bon rapport lorsqu’ils revinrent quarante jours plus tard. Les dix autres espions découragèrent le peuple en prétendant qu’Israël ne pourrait jamais espérer vaincre les habitants de Canaan, des hommes très forts, ce qui eut pour effet de provoquer des murmures dans le camp. Josué et Caleb déchirèrent alors leurs vêtements et, tout en essayant d’apaiser les craintes du peuple, ils le mirent en garde contre la rébellion. Mais leurs paroles courageuses, qui reflétaient leur entière confiance dans le pouvoir de Jéhovah de réaliser sa promesse, ne servirent à rien. ‘Toute l’assemblée parla de les cribler de pierres.’ — Nomb. 13:2, 3, 8, 16, 13:25 à 14:10.

      Jéhovah condamna les Israélites à errer dans le désert pendant quarante ans, jusqu’à ce que fussent morts tous les mâles depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, ceux que l’on avait enregistrés (à l’exception des Lévites, qui ne furent pas enregistrés parmi les autres Israélites pour le service militaire; Nomb. 1:2, 3, 47). Des hommes enregistrés, seuls Josué et Caleb devaient entrer en Terre promise, tandis que les dix espions infidèles mourraient par un fléau venant de Jéhovah. — Nomb. 14:27-38; voir Nombres 26:65; 32:11, 12.

      NOMMÉ SUCCESSEUR DE MOÏSE

      Vers la fin des pérégrinations d’Israël dans le désert, Moïse et Aaron perdirent eux aussi le privilège d’entrer en Terre promise pour n’avoir pas sanctifié Jéhovah lorsqu’il procura miraculeusement de l’eau à la nation, à Cadès (Nomb. 20:1-13). C’est pourquoi Jéhovah ordonna à Moïse de nommer Josué comme son successeur. En présence du nouveau grand prêtre, Éléazar, fils d’Aaron, et devant l’assemblée d’Israël, Moïse posa les mains sur Josué. Bien qu’il fût choisi pour être le successeur de Moïse, Josué ne devait toutefois pas connaître Jéhovah “face à face”. Toute la dignité de Moïse ne fut pas transmise à Josué, mais seulement ce qu’il lui fallait pour que la nation le respecte. Au lieu de communiquer directement avec Jéhovah, — “face à face”, pour ainsi dire, — Josué devait consulter le grand prêtre à qui avaient été confiés l’Urim et le Thummim, grâce auxquels on pouvait être informé de la volonté divine. — Nomb. 27:18-23; Deut. 1:37, 38; 31:3; 34:9, 10.

      Ainsi que Jéhovah le lui avait ordonné, Moïse transmit des instructions et prodigua des encouragements à Josué pour qu’il s’acquittât fidèlement de sa tâche (Deut. 3:21, 22, 28; 31:7, 8). Alors que le moment de sa mort approchait, Moïse dut se placer avec Josué dans la tente de réunion. Jéhovah donna le commandement à Josué, confirmant sa nomination antérieure par Moïse lorsque celui-ci avait posé les mains sur lui (Deut. 31:14, 15, 23). Ensuite Josué collabora avec Moïse pour mettre par écrit le chant que Dieu avait inspiré à ce dernier et pour l’apprendre aux Israélites. — Deut. 31:19; 32:44.

      À LA TÊTE D’ISRAËL

      Après la mort de Moïse, Josué prépara l’entrée des Israélites en Terre promise. Il dépêcha des préposés pour que le peuple se tienne prêt à traverser le Jourdain trois jours plus tard; il rappela aux Gadites, aux Rubénites et à la demi-tribu de Manassé qu’ils devaient participer à la conquête du pays; puis il envoya deux hommes reconnaître Jéricho et la région environnante. — Josué 1:1 à 2:1.

      Une fois les deux espions revenus, les Israélites quittèrent Sittim et campèrent près du Jourdain. Le lendemain, Jéhovah arrêta miraculeusement le cours du Jourdain, permettant ainsi à la nation de traverser sur un sol ferme. Pour rappeler cet événement, Josué dressa douze pierres au milieu du fleuve et douze autres pierres à Guilgal, le premier campement d’Israël à l’ouest du Jourdain. Il se fit aussi des couteaux de silex pour circoncire tous les Israélites mâles qui étaient nés dans le désert. Ils se trouvèrent donc dans une condition appropriée pour fêter la Pâque, quatre jours plus tard. — Josué 2:23 à 5:11.

      Par la suite, comme Josué était près de Jéricho, il rencontra un prince angélique, de qui il reçut des instructions sur la manière de prendre la ville. Josué suivit ses directives et, après avoir voué Jéricho à la destruction, il prononça une malédiction sur celui qui la reconstruirait, malédiction qui se réalisa plus de cinq cents ans plus tard (Josué 5:13 à 6:26; I Rois 16:34). Puis il monta contre Aï. D’abord, l’armée de trois mille Israélites fut défaite, Jéhovah ayant retiré son soutien parce que Acan avait désobéi en s’appropriant du butin à Jéricho. Après que Acan et sa famille eurent été lapidés pour ce péché, Josué mit des hommes en embuscade contre la ville et il la réduisit en un tell désolé. — Josué 7:1 à 8:29.

      C’est après cela que toute la congrégation d’Israël, y compris les femmes, les enfants et les résidents étrangers, se rendit près du mont Ébal, où Josué bâtit un autel selon la description faite dans la Loi. Une moitié de la congrégation se tint vis-à-vis du mont Guérizim et l’autre moitié vis-à-vis du mont Ébal, tandis que Josué lisait la “loi, la bénédiction et la malédiction”. “Il n’y eut pas une parole de tout ce que Moïse avait commandé, que Josué ne lût à haute voix.” — Josué 8:30-35.

      Après leur retour au camp de Guilgal, Josué et les chefs d’Israël eurent la visite de messagers gabaonites. Conscients que Jéhovah combattait pour les Israélites, ces Gabaonites recoururent à un stratagème pour réussir à conclure une alliance de paix avec Josué. Toutefois, quand la vérité fut découverte, Josué les constitua esclaves. Adoni-Zédec, roi de Jérusalem, ayant appris ce que les Gabaonites avaient fait, il organisa avec quatre autres rois cananéens une expédition punitive contre eux. En réponse à l’appel des Gabaonites, Josué entreprit une marche de nuit depuis Guilgal. Jéhovah combattit alors pour Israël, montrant par là qu’il ne désapprouvait pas l’alliance qui avait été conclue avec les Gabaonites. Il provoqua une grêle qui fit plus de morts dans les rangs ennemis que les combats proprement dits et il écouta même la voix de Josué en prolongeant la durée du jour pour qu’il puisse achever sa victoire. — Josué 9:3 à 10:14.

      Josué exploita cette victoire obtenue grâce à Dieu en s’emparant de Makkédah, de Libnah, de Lachis, d’Églon, d’Hébron et de Debir, brisant ainsi la puissance cananéenne dans le sud du pays. Puis les rois cananéens du nord, sous le commandement de Jabin, roi de Hazor, rassemblèrent leurs armées aux eaux de Mérom pour combattre contre Israël. Dieu encouragea Josué à ne pas céder à la crainte, bien qu’il eût en face de lui des chevaux et des chars, et il donna de nouveau la victoire aux Israélites. Comme Jéhovah le lui avait commandé, Josué coupa les jarrets des chevaux et brûla les chars de l’ennemi. Hazor fut incendiée (Josué 10:16 à 11:23). En l’espace de six années (voir Nombres 10:11; 13:2, 6; 14:34-38; Josué 14:6-10), Josué battit trente et un rois, et conquit une grande partie de la Terre promise. — Josué 12:7-24.

      Vint alors le moment de répartir le pays entre les tribus. Cela fut d’abord fait à Guilgal sous la direction de Josué, d’Éléazar, le grand prêtre, et de dix autres représentants désignés par Dieu (Josué 13:7; 14:1, 2, 6; Nomb. 34:17-29). Quand le tabernacle fut établi à Siloh, la répartition du pays par le sort se poursuivit en cet endroit (Josué 18:1, 8-10). Josué lui-​même reçut la ville de Timnath-Sérah, dans la région montagneuse d’Éphraïm. — Josué 19:49, 50.

      DERNIÈRE MISE EN GARDE À ISRAËL ET MORT DE JOSUÉ

      Vers la fin de sa vie, Josué rassembla les anciens, les chefs, les juges et les préposés. Il les exhorta à servir fidèlement Jéhovah et les avertit des conséquences de la désobéissance (Josué 23:1-16). Il convoqua aussi tous les Israélites. Il leur rappela les manières d’agir de Jéhovah avec leurs ancêtres et avec leur nation, et il les incita à servir Jéhovah. “Or, dit-​il, si c’est mauvais à vos yeux de servir Jéhovah, choisissez pour vous aujourd’hui qui vous servirez, soit les dieux qu’ont servis vos ancêtres qui étaient de l’autre côté du Fleuve, soit les dieux des Amorites au pays desquels vous habitez. Mais quant à moi et à ma maisonnée, nous servirons Jéhovah.” (Josué 24:1-15). Les Israélites s’engagèrent de nouveau à obéir à Jéhovah. — Josué 24:16-28.

      Josué mourut à l’âge de cent dix ans, et on l’enterra à Timnath-Sérah. Sa fidélité inébranlable à Jéhovah eut un bon effet, car “Israël continua de servir Jéhovah durant tous les jours de Josué et durant tous les jours des aînés qui prolongèrent leurs jours après Josué”. — Josué 24:29-31; Juges 2:7-9.

      2. Fils de Jéhozadac; le premier grand prêtre qui servit les Israélites rapatriés après leur retour de l’exil babylonien (Aggée 1:1, 12, 14; 2:2-4; Zach. 3:1-9; 6:11). Il est appelé Jéschua dans les livres bibliques d’Esdras et de Néhémie. — Voir JÉSCHUA.

  • Josué (Livre de)
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    • JOSUÉ (LIVRE DE)

      Ce livre biblique est un maillon très important de l’histoire des Israélites, car il montre comment se réalisèrent les promesses que Dieu avait faites aux patriarches Abraham, Isaac et Jacob. Il embrasse probablement une période de plus de vingt ans (de 1473 jusque vers 1450 avant notre ère). Il retrace la conquête de Canaan, qui fut suivie de la répartition du pays entre les Israélites, et il se termine avec les discours de Josué incitant à la fidélité envers Jéhovah.

      Le fait que ce livre donne l’ancien nom de certaines villes (Josué 14:15; 15:15), ainsi que des instructions détaillées et la façon dont elles furent mises à exécution, indique qu’il a été écrit par un contemporain des événements (voir par exemple Josué 1:11-18; 2:14-22; 3:2 à 4:24; 6:22, 23). En fait, le rédacteur lui-​même se présente comme un contemporain de Rahab de Jéricho, donc comme un témoin oculaire. — Josué 6:25.

      AUTHENTICITÉ

      Toutefois, certains prétendent que le livre de Josué n’est pas historique. Pour appuyer leur point de vue, ils disent notamment que puisque les miracles mentionnés sont étrangers à l’expérience humaine récente, ils ne peuvent avoir eu lieu. Cela remet en question le pouvoir de Dieu de faire des miracles, — si ce n’est son existence, — de même que l’honnêteté du rédacteur. S’il a enjolivé son récit, tout en prétendant avoir été un témoin oculaire, il est coupable de mystification. Il est assurément illogique de conclure qu’un livre est l’œuvre d’un mystificateur alors qu’il honore Dieu comme celui qui accomplit sa parole (Josué 21:43-45), qu’il encourage la fidélité envers lui (Josué 23:6-16; 24:14, 15, 19, 20, 23) et qu’il reconnaît ouvertement les manquements d’Israël. — Josué 7:1-5; 18:3.

      Personne ne peut nier que la nation israélite a existé et qu’elle a occupé le pays décrit dans le livre de Josué. De même, il n’y a aucune raison de mettre en doute le récit de la conquête de Canaan par les Israélites. Ni les psalmistes (Ps. 44:1-3; 78:54, 55; 105:42-45; 135:10-12; 136:17-22), ni Néhémie (9:22-25), ni Étienne, le premier martyr chrétien (Actes 7:45), ni le disciple Jacques (Jacq. 2:25), ni l’apôtre Paul, pourtant instruit (Actes 13:19; Héb. 4:8; 11:30, 31), ne doutèrent de son authenticité. De plus, I Rois 16:34 rapporte l’accomplissement de la malédiction prophétique que Josué avait prononcée quelque cinq cents années auparavant, au moment de la destruction de Jéricho. — Josué 6:26.

      RÉDACTEUR

      Bien qu’ils reconnaissent que le livre a été écrit à l’époque ou vers l’époque de Josué, certains biblistes rejettent le point de vue juif traditionnel selon lequel Josué lui-​même en assura la rédaction. Ils objectent

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