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  • Une mort qui procure un gain
    La Tour de Garde 1972 | 15 décembre
    • Il est permis à ces chrétiens, devenus de “nouvelles créatures”, de vivre un certain temps dans la chair pour accomplir un ministère terrestre et prouver leur intégrité dans l’épreuve (II Cor. 5:17). Du fait que leur espoir de vie est céleste, leur corps n’est pas guéri, si bien qu’il continue de se détériorer au fur et à mesure qu’ils vieillissent, et cela jusqu’à leur mort. À la fin de leur course, ils n’ont pas besoin d’être acquittés de leur péché par la mort. Jéhovah les en a déjà libérés quand ils les a déclarés justes en les acceptant dans la nouvelle alliance. — Héb. 8:10-13.

      En conséquence, ces chrétiens oints ne sont pas considérés ou comptés par Dieu comme pécheurs ; ils ne vivent pas et ne souffrent pas en tant que tels. Ils sortent victorieux du combat qu’ils livrent au péché dans leur corps de chair grâce au sacrifice et à l’aide de Jésus-Christ, leur Grand Prêtre. Paul déclare à ce sujet : “Ceux donc qui sont en union avec Christ Jésus n’ont pas de condamnation. Car la loi de cet esprit qui donne la vie en union avec Christ Jésus vous a libérés de la loi du péché et de la mort.” — Rom. 7:21 à 8:2.

      Par conséquent, les frères spirituels du Christ subissent une mort semblable à la sienne. Cela ne signifie pas qu’ils participent au sacrifice propitiatoire pour les péchés. Seul le sacrifice parfait de Jésus pouvait faire cela. Mais les chrétiens oints renoncent à tout ce qui est terrestre pour servir Jéhovah et justifier son nom. L’apôtre Paul déclara : “Chaque jour j’affronte la mort.” Celui qui reste fidèle à Dieu malgré la tentation, l’opposition, les faux témoignages ou la persécution souffre pour la justice et garde son intégrité. — I Cor. 15:31 ; I Pierre 5:9, 10.

      En raison de tout ce qui précède, les frères spirituels du Christ subissent donc une mort qui procure un gain. Paul dit : “Dans mon cas, vivre, c’est Christ, et mourir est un gain.” (Phil. 1:21). Dans son commentaire sur la résurrection, l’apôtre montre que les chrétiens oints doivent mourir pour obtenir la glorieuse récompense de l’immortalité dans le ciel aux côtés du Christ ; il dit :

      “Ce que tu sèmes n’est rendu vivant que si d’abord il meurt ; et quant à ce que tu sèmes, tu sèmes, non le corps qui va se développer, mais une graine toute nue, de blé, peut-être, ou une des autres, mais Dieu lui donne un corps comme il lui a plu, et à chacune des graines son propre corps (...). Ainsi est également la résurrection des morts. Il est semé dans la corruption, il est ressuscité dans l’incorruption. Il est semé dans le déshonneur, il est ressuscité dans la gloire. Il est semé dans la faiblesse, il est ressuscité dans la puissance. Il est semé corps physique, il est ressuscité corps spirituel.” — I Cor. 15:36-44.

      Les apôtres et leurs compagnons chrétiens des siècles passés sont morts et ont attendu la seconde présence du Christ pour être ressuscités (Phil. 3:10, 11, 20, 21). Cependant, quand ce temps-​là fut arrivé, les chrétiens engendrés de l’esprit qui, sur la terre, mouraient ne devaient plus demeurer “endormis” dans la mort. Ils étaient ressuscités instantanément à la fin de leur course terrestre. L’apôtre le montre quand il écrit à ses frères dans la foi : “Vous êtes morts [quoique vivants, considérés comme mis au poteau avec le Christ], et votre vie a été cachée avec le Christ en union avec Dieu. Quand le Christ, notre vie, sera rendu manifeste, alors, vous aussi, vous serez rendus manifestes dans la gloire.” — Col. 3:3, 4 ; Gal. 2:20 ; I Cor. 15:51, 52 ; Rév. 14:13.

      Les “autres brebis” du Christ

      Qu’en est-​il des compagnons actuels des frères spirituels du Christ, c’est-à-dire la “grande foule” des “autres brebis”, dont l’espérance est de vivre éternellement sur la terre sous le gouvernement du Christ et de ses rois et prêtres adjoints ? Les Écritures les représentent vêtus de robes qu’ils ont blanchies grâce à leur foi dans le sang répandu de Jésus-Christ (Jean 10:16 ; Rév. 7:9, 10, 14, 17 ; Mat. 25:31-34, 46). Ils ne suivent pas une conduite pécheresse comme autrefois, quand ils faisaient partie du présent système de choses mauvais. Ils peuvent obtenir le pardon des péchés qu’ils commettent jour après jour en s’adressant à Jéhovah Dieu par la prière au nom du Christ. — I Jean 2:2.

      Toutefois, les membres de la “grande foule” ne sont pas appelés par Dieu à être cohéritiers du Christ. Ils ne sont pas considérés comme ‘mis au poteau avec le Christ’. Il leur faut attendre pour être “déclarés justes” comme créatures humaines parfaites. Mais s’ils meurent fidèles, ils seront ressuscités avec la perspective de parvenir à la perfection sur la terre, pendant le règne du Christ (Héb. 11:6 ; Rév. 20:12, 13). Ainsi donc, s’ils se font une bonne réputation devant Dieu, pour eux aussi ‘le jour de la mort vaudra mieux que le jour de la naissance’. Ils peuvent nourrir l’espoir d’une récompense.

      En outre, s’ils meurent à cause de leur intégrité envers Dieu, ils peuvent être heureux, et leur mort sera peut-être un gain pour autrui. Dieu peut faire qu’elle contribue à sa gloire. Cette vérité a été mise en relief par un incident qu’a vécu une des fidèles “autres brebis” du Nigeria, en Afrique :

      “Un jeune homme, élevé dans la religion presbytérienne, avait été persuadé par ses parents de rejoindre l’armée biafraise lors de la guerre civile au Nigeria. Alors qu’il se trouvait dans un camp, attendant le déploiement des troupes, on amena quelques jeunes gens pour les incorporer. Parmi eux, il y avait un jeune témoin de Jéhovah qui refusa de se faire inscrire pour l’exercice militaire. Il fut cruellement battu, mais il ne changea pas d’avis. Les officiers voulaient le contraindre à renoncer à sa foi. Il refusa et fut conduit devant le peloton d’exécution pour être fusillé publiquement. On l’attacha à un poteau en lui disant qu’on compterait jusqu’à quatre avant de tirer. L’officier s’arrêtait après chaque nombre pour permettre au témoin de changer d’avis. Le jeune homme maintint son refus, et à quatre il fut exécuté.

      “Le jeune soldat assistait à l’exécution. Ce remarquable exemple de foi et d’intégrité l’amena à examiner sa propre position. Jusqu’alors il avait cru que tous les hommes adoraient le même Dieu ; maintenant, il savait que les témoins de Jéhovah étaient différents. Il décida que si Dieu l’épargnait durant la guerre, il le servirait de toute son âme. Il promit de ne jamais prendre un fusil et s’arrangea pour travailler à la cuisine. La guerre finie, il commença à fréquenter les réunions de la congrégation locale des témoins de Jéhovah et à étudier la Bible. Il ne tarda pas à demander le baptême. Il vient pour la première fois d’être ‘pionnier temporaire’, c’est-à-dire que pendant une certaine période il a consacré tout son temps à la prédication de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu.”

      Les Écritures disent : “Elle a du prix aux yeux de Jéhovah, la mort de ses fidèles.” (Ps. 116:15, AC). Cela est particulièrement vrai de ceux que Dieu appelle à une mort semblable à celle du Christ. Cela est également vrai de tous ceux qui servent fidèlement Jéhovah jusqu’à la mort. Leur mort n’est pas inutile. Elle rend témoignage à la légitimité de la souveraineté de Jéhovah, qui peut faire en sorte que leur mort aide d’autres personnes à discerner la vérité et les encourage à le servir.

  • Un plan manifeste dans la création
    La Tour de Garde 1972 | 15 décembre
    • Un plan manifeste dans la création

      Le biologiste W. J. Tinkle et l’horticulteur W. E Lammerts ont fait des observations sur le plan manifeste dans la création. Leurs déclarations à ce sujet sont consignées dans le livre La science moderne et la foi chrétienne (angl.) ; nous y lisons : “Dans l’arrangement des cellules des plantes et des animaux, le Créateur a écrit un récit que toute personne exercée est capable de lire (...). Si on enlève la couche extérieure d’une feuille et qu’on l’examine à l’aide d’une puissante loupe, le grossissement révèle la minutieuse composition du tissu. Ce dernier est formé d’une couche de cellules s’ajustant exactement, ayant toutes la même grandeur et la même forme ; à l’intérieur de chacune d’elles se trouve un petit corps appelé noyau. Si l’on observe une tranche mince de l’extrémité d’une racine à un plus fort grossissement, à l’aide d’un microscope composé, on constate que le noyau se compose d’éléments de forme régulière, parmi lesquels les chromosomes en forme de bâtonnets. Plus le grossissement est fort, plus on constate l’ordre manifeste dans les choses de la nature.

      “Une structure aussi complexe ne caractérise pas l’œuvre de l’homme. Grossi, le fil de la lame tranchante d’un rasoir ressemble à une scie édentée et très irrégulière ; c’est comme si un homme nerveux avait coupé les dents de cette scie, les yeux fermés. Si nous examinons une belle page imprimée, nous voyons des taches d’encre irrégulières sur des fibres de papier entrecroisées. Et pourtant, en examinant la lame de rasoir et la belle page imprimée, qui soutiendra que l’homme qui les a produites n’avait pas un dessein intelligent.

      “L’ordre et le plan manifestes dans la nature impliquent l’existence d’un Planificateur.”

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