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Que faire devant la progression du vandalisme ?Réveillez-vous ! 1974 | 22 décembre
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des slogans sur les murs est maintenant une entreprise inefficace au chiffre d’affaires d’un milliard de dollars rien qu’en Amérique.”
Pourquoi cette vague de vandalisme semble-t-elle plus forte chaque année ?
Qu’y a-t-il derrière ?
De nombreuses explications ont été avancées. Ainsi, un responsable d’une société de transports de Chicago déclara : “Le crime dans son ensemble augmente partout ; le vandalisme n’en est qu’un aspect. Dans leur rapport intitulé “Le vandalisme et la violence”, les rédacteurs du journal Education USA incriminent la mauvaise éducation et la conduite des adultes ; ils disent : “On parle souvent aux étudiants de la ‘tea party’ de Boston [premier incident qui marqua l’insurrection des colons américains contre l’Angleterre] comme d’un ‘acte patriotique’, une sorte de châtiment imposé à l’Angleterre en retour de la taxe très élevée perçue sur le thé. Pourtant, ce fut tout simplement un acte de vandalisme perpétré par des adultes.”
Considérées dans leur ensemble, les différentes causes avancées semblent indiquer que le vandalisme est souvent une protestation. Philip G. Zimbardo, professeur à l’Université Stanford, explique : “Le vandalisme est une rébellion qui a une cause.” Selon lui, cette cause est “l’apathie sur le plan social, l’indifférence, la disparition de la solidarité, de la fraternité et des valeurs familiales”.
Il est vrai que les jeunes gens remarquent pratiquement partout la disparition des valeurs. Le mensonge, la tromperie et l’hypocrisie se voient partout, même parmi les dirigeants du monde. Cela développe chez eux de l’hostilité contre “l’ordre établi”, et le vandalisme est un des moyens par lesquels ils expriment leurs sentiments.
Les parents aussi favorisent le vandalisme. Le juge John Forte de Concord (États-Unis) explique comment : “Vous voyez des enfants, assis à côté de leurs parents, qui attendent d’être jugés dans notre salle d’audience toute neuve. Ils gravent leurs initiales sur le banc et leurs parents les regardent faire, indifférents. Les malheureux enfants ont des parents qui se soucient très peu de ce qu’ils font et encore moins de les instruire.”
Les parents indifférents et insouciants sont peut-être les principaux responsables du vandalisme. Ce renoncement à leurs responsabilités se remarque pratiquement dans toutes les couches sociales. C’est pourquoi on retrouve parmi les vandales des jeunes, noirs ou blancs, issus de familles riches, pauvres ou de la classe moyenne. Une enquête faite auprès de 3 100 adolescents choisis parmi “les principales catégories d’adolescents de l’Illinois” a révélé que presque un adolescent sur trois avait participé à des actes de vandalisme.
Comment peut-on endiguer pareille vague de vandalisme ?
Qu’est-ce qui est nécessaire ?
On a fait beaucoup d’efforts pour renverser cette tendance. On a remplacé les carreaux des fenêtres brisées par des carreaux en plastique très résistant. On a repeint les murs intérieurs avec des peintures très dures à base de résine qui résistent aux marques de stylos-feutre, de rouge à lèvres et de crayons. De nouvelles écoles ont été construites comme des forteresses avec très peu ou aucune fenêtre aux murs extérieurs. On a eu recours à toutes sortes de méthodes : systèmes d’alarme, clôtures, éclairage nocturne, chiens de garde, mais le vandalisme ne cesse de croître.
Cela ne veut pas dire que la situation soit sans espoir. Il y a une solution. Elle a été avancée dans un éditorial en ces termes : “La véritable solution consiste à transformer la conduite de nos jeunes.” Mais comment ?
On a essayé au moyen de la loi. Trente-huit des États d’Amérique ont promulgué des lois qui rendent désormais les parents responsables des actes de vandalisme commis par leurs enfants. En faisant payer aux parents le prix des dommages causés par les enfants, on a obtenu certains résultats ; mais on n’a pas résolu le problème. Il faut plus que cela.
Un fonctionnaire qui s’occupe de la jeunesse déclara avec beaucoup de discernement : “Donner de l’argent ne fera pas disparaître le vandalisme. Cela revient tout simplement à dissimuler cette maladie sous des billets de banque. Le jour où les parents accorderont suffisamment de temps et d’attention à leurs enfants volontairement et non par crainte d’éventuelles factures ou amendes, le problème du vandalisme commencera à devenir moins grave.
En réalité, il ne suffit pas que les parents accordent du temps et leur attention aux enfants. Ceux-ci doivent apprendre pourquoi il faut obéir aux lois et respecter les biens d’autrui. Mais qui peut leur dire ce qui est juste ? Pas les hommes, mais notre Créateur, le Dieu Tout-Puissant, qui nous révèle ce qui est juste dans la Bible, sa Parole.
Les parents qui élèvent leurs enfants avec amour tout en respectant leur Créateur et ses justes exigences se rendent compte que, pour ce qui est de leurs enfants, il est effectivement possible d’endiguer la vague de vandalisme.
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Fixez-vous des objectifs utilesRéveillez-vous ! 1974 | 22 décembre
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Fixez-vous des objectifs utiles
SI NOUS désirons progresser et mener une vie bien remplie, utile et qui a un sens, nous devons nous fixer des objectifs. Plutôt que d’adopter la voie du moindre effort et de se contenter de suivre le mouvement, nous devrions aller à contre-courant et nous fixer des objectifs qui nous incitent à l’action.
Adam et Ève, le premier couple humain, avaient des objectifs utiles. C’est Jéhovah Dieu, leur Créateur, qui les leur avait fixés. Il leur ordonna : “Soyez féconds, et devenez nombreux, et remplissez la terre, et soumettez-la, et tenez dans la soumission (...) toute créature vivante.” Ce commandement donnait un but réel à leur vie. Malheureusement, ils n’ont pas apprécié les privilèges qui en résultaient ; ils les ont oubliés et ont perdu la vie et toutes les bénédictions qu’elle offrait. — Gen. 1:28 ; 3:1-19.
Évidemment, la plupart d’entre nous doivent accomplir chaque jour des tâches routinières. Nous nous levons, nous faisons notre toilette, nous nous habillons, nous mangeons et nous quittons la maison pour aller travailler, si nous sommes soutiens de famille. Les ménagères, quant à elles, doivent accomplir diverses tâches domestiques, et les étudiants vont à l’école. Mais accomplissons-nous tout cela par contrainte au lieu de nous y intéresser afin d’atteindre un objectif valable ? Et que faisons-nous pendant nos loisirs une fois ces tâches accomplies ?
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