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Les dispositions prises par Dieu pour bénir les hommesLa Tour de Garde 1969 | 15 mai
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offrir sa vie “en rançon correspondante”. — I Tim. 2:6 ; Éph. 1:7.
Le 14 nisan de l’an 33 de notre ère, les ennemis de Jésus le firent mourir sur un poteau de torture. Il aurait pu leur résister, mais il se garda de le faire (Mat. 26:53, 54). Il offrit volontairement sa vie en sacrifice pour nous. Pierre, l’un de ses apôtres, nous dit : “Il a porté lui-même nos péchés dans son propre corps sur le poteau, afin que nous en ayons fini avec les péchés et vivions pour la justice. Et ‘par ses plaies vous avez été guéris’.” — I Pierre 2:24 ; Héb. 2:9.
Quel merveilleux témoignage d’amour de la part de Dieu à l’égard des hommes ! La Bible nous aide à bien saisir ce fait, en déclarant : “Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle.” (Jean 3:16). Si vous avez un fils qui vous est particulièrement cher, cela vous aidera à comprendre, dans une certaine mesure, tout ce que ce sacrifice représentait pour Dieu. Savoir que Dieu nous aime à ce point devrait réchauffer notre cœur à son égard. — I Jean 4:9-11.
Jéhovah Dieu ne laissa pas son Fils dans la tombe ; il le ressuscita le troisième jour. Mais Jésus ne rentra pas en possession de sa vie humaine, sinon il aurait annulé la rançon. Non, il fut “rendu vivant dans l’esprit”. (I Pierre 3:18.) Pendant quarante jours, à compter de celui de sa résurrection, il apparut plusieurs fois à ses disciples en se formant un corps matériel, pour leur prouver qu’il avait réellement été ressuscité d’entre les morts. Puis, devant ses disciples, il monta vers les cieux, et une nuée vint le soustraire à leur vue. Il retourna au ciel en tant que Grand Prêtre muni de la valeur de son sacrifice rédempteur, “afin de paraître maintenant, pour nous, devant la personne de Dieu”. (Héb. 9:12, 24.) La justice divine avait été satisfaite ; désormais, les hommes pouvaient être délivrés.
Dès maintenant, nous pouvons bénéficier grandement de ce sacrifice rédempteur. Si nous avons foi en ce rachat, nous pouvons occuper la position d’hommes purs devant Dieu et nous placer sous sa protection bienveillante (Rév. 7:9, 10, 13-15). Si, à cause de notre imperfection, nous commettons un péché, nous pouvons en toute confiance demander à Dieu de nous pardonner sur la base de la rançon, en étant assurés qu’il nous exaucera (I Jean 2:1, 2). En outre, la rédemption permettra notre préservation lors de la fin du présent système de choses inique. Elle rend possible la résurrection des morts. Enfin, elle nous fournit le moyen d’obtenir la vie éternelle dans le nouveau système de choses promis par Dieu, où elle opérera en faveur des hommes pour effacer tous les effets du péché héréditaire. — I Cor. 15:25, 26 ; Rév. 7:17.
LE CHEF DU ROYAUME DE DIEU
Avant la naissance de Jésus, l’ange Gabriel avait dit à Marie que son enfant serait un roi puissant. Au cours de son ministère terrestre, Jésus attira constamment l’attention des hommes sur le Royaume de Dieu, dont il serait le Roi ; il enseigna même ses disciples à prier ainsi : “Que ton royaume vienne. Que ta volonté se fasse, comme au ciel, aussi sur la terre.” Et il les exhorta comme suit : “Cherchez d’abord, sans cesse, le royaume.” (Mat. 6:10, 33). Le Royaume de Dieu était le thème de sa prédication.
Durant son ministère, Jésus accomplit également des miracles, guérissant des malades et ressuscitant des morts. Il montra ainsi, sur une petite échelle, ce qui se produira sur la terre sous le Royaume de Dieu. Donnant un exemple, la Bible dit : “Alors de grandes foules s’approchèrent de lui, ayant avec elles des gens qui étaient boiteux, estropiés, aveugles, muets, et beaucoup qui étaient autrement, et on les jeta pratiquement à ses pieds, et il les guérit ; de sorte que la foule fut dans la stupéfaction en voyant les muets qui parlaient et les boiteux qui marchaient et les aveugles qui voyaient.” (Mat. 15:30, 31 ; 9:35). Imaginez le bonheur qu’il y aura lorsque s’ouvriront les yeux des aveugles et les oreilles des sourds, et lorsque seront guéris les bras et les jambes estropiés. Toutes les maladies et toutes les souffrances seront du domaine du passé. Quelle bénédiction ! — Rév. 21:3, 4.
Jésus lui-même est celui qui a été oint par Dieu comme chef du Royaume. Mais lorsqu’il remonta au ciel, l’heure n’était pas encore venue où il devait exercer le pouvoir royal. Il devait attendre le moment prévu par Dieu (Actes 2:34-36). Jésus annonça prophétiquement qu’il reviendrait investi du pouvoir du Royaume, en disant : “Quand le Fils de l’homme arrivera dans sa gloire et, avec lui, tous les anges, il s’assiéra sur son glorieux trône. Et toutes les nations seront rassemblées devant lui, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des boucs.” — Mat. 25:31, 32.
Nous vivons actuellement à l’époque de cette séparation. Bientôt le Christ, siégeant sur son trône céleste, exercera son autorité royale en détruisant les méchants et en délivrant les “brebis” appelées à hériter le territoire terrestre du Royaume. Il y a très longtemps, la Bible a annoncé prophétiquement : “Car les méchants seront retranchés, (...) et le méchant n’est plus ; tu regardes sa place, et il a disparu. Mais les doux posséderont la terre, ils goûteront les délices d’une paix profonde. Les justes posséderont le pays, et ils y habiteront à jamais.” — Ps. 37:9-11, 29, AC ; Mat. 25:34, 41, 46.
Grâce à Jésus-Christ, tous les hommes peuvent recevoir des bénédictions, mais pour les obtenir, il nous faut exercer la foi en lui (Jean 3:36). Il est nécessaire de devenir ses disciples et de nous soumettre à lui, le reconnaissant comme notre Roi céleste. Le ferez-vous ? Il y a des ennemis qui voudraient vous en empêcher ; si toutefois vous vous confiez entièrement en Jéhovah, vous obtiendrez à coup sûr les bénédictions qu’il réserve à ceux qui l’aiment. — Ps. 62:8, 9 62:7, 8, NW.
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La bonté de Jéhovah m’a suffiLa Tour de Garde 1969 | 15 mai
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La bonté de Jéhovah m’a suffi
Raconté par Alfred Hopley
ME VOICI dans le magnifique bureau de la filiale anglaise de la Watch Tower Bible and Tract Society à Mill Hill (Londres), une grande carte des îles Britanniques étalée devant moi. Un enchevêtrement compliqué de routes partent de Londres et se dirigent vers les villes, les villages et la campagne. Cela me rappelle de précieux et heureux souvenirs. Je revois les nombreux amis que je me suis faits, et je songe aux progrès de ma foi et à l’œuvre ministérielle que j’ai accomplie au cours d’une carrière longue maintenant de quarante-neuf années, lesquelles ont été consacrées à une activité bien réfléchie.
Voici, sur la carte, le petit village du Staffordshire où j’ai pris mon départ dans la vie. Il s’appelle Cannock Chase et se trouve à une trentaine de kilomètres au nord de Birmingham ; jadis chasse gardée pour la maison du roi, c’est maintenant un centre minier. Mon père et mon grand-père étant de zélés défenseurs de leur Église, mes six frères et moi-même avons été élevés dans une atmosphère religieuse. Tout semblait marcher très bien jusqu’à ce jour de 1905 où le facteur du village est entré chez nous et s’est mis à parler de certaines doctrines religieuses, telles que “le feu de l’enfer”, la “trinité” et “l’immortalité de l’âme”. Bien qu’étant seulement âgé de neuf ans à ce moment-là, je me souviens très bien de la profonde impression que j’ai ressentie lorsque mon père a accepté quelques numéros d’un périodique appelé La Tour de Garde de Sion et de quelques livres intitulés Études des Écritures.
Ce n’était qu’un début. Mes parents n’ont pas tardé à quitter l’Église et à avoir chez eux des études de la Bible. De Birmingham
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