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  • L’utilisation des images dans l’adoration chrétienne
    La Tour de Garde 1956 | 15 avril
    • païen des images et les diverses coutumes, dont un grand nombre étaient manifestement immorales, auxquelles il était associé ; il est inutile de multiplier les citations des pères pour prouver un fait aussi indiscutable. ” “ En vérité, c’était une accusation courante portée contre les chrétiens par leurs ennemis qu’ils n’avaient “ ni autels, ni temples, ni images connues ”; et qu’“ ils n’élevaient aucune image ou forme d’un dieu quelconque ”, et cette accusation ne fut jamais démentie. ” — I Cor. 10:14 ; 8:4-6 ; I Jean 5:21.

      Pourquoi quelqu’un devrait-​il s’agenouiller devant une image de Jésus-Christ ou d’un saint, quand il peut fléchir le genou directement devant Dieu ? Dieu cherche ceux qui veulent l’adorer “ en esprit et en vérité ”. Quand Jean se prosterna devant un ange, il lui fut dit de ne pas le faire : “ Adore Dieu. ” Quand le pieux Corneille s’inclina devant Pierre, celui-ci le releva, en disant : “ Lève-​toi ; moi aussi, je suis un homme. ” Le vrai adorateur se prosterne avec vénération devant Dieu seul. C’est à lui qu’il adresse ses prières par l’intermédiaire de Jésus-Christ. La fabrication et le culte des images sont contre Dieu. “ Maudit soit l’homme qui fait une image taillée ou une image de fonte, abomination de Jéhovah. ” “ À quoi sert une image taillée, pour qu’un ouvrier la taille ? À quoi sert une image en fonte et qui enseigne le mensonge, pour que l’ouvrier qui l’a faite place en elle sa confiance, tandis qu’il fabrique des idoles muettes ? Malheur à celui qui dit au bois : Lève-​toi ! À une pierre muette : Réveille-​toi ! Donnera-​t-​elle instruction ? Voici, elle est garnie d’or et d’argent, mais il n’y a point en elle un esprit qui l’anime. L’Éternel est dans son saint temple. Que toute la terre fasse silence devant lui ! ” Ce fait seul, le fait que Dieu est dans son saint temple, devrait amener les hommes à prendre conscience de leur responsabilité devant lui, à mettre de côté leurs images taillées et à l’adorer, lui, le seul vrai Dieu vivant. Il ne tolérera pas que sa louange aille aux images. — Apoc. 19:10 ; Actes 10:24-26 ; Deut. 27:15, Cr 1905 ; Hab. 2:18-20.

  • Le message triomphant du Royaume
    La Tour de Garde 1956 | 15 avril
    • Le message triomphant du Royaume

      “ Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. ” — Mat. 24:14.

      1. Comment Jésus rattacha-​t-​il la prédication mondiale du Royaume à la fin du présent ordre de choses de la terre ?

      IL Y A plus de dix-neuf siècles, au printemps de l’année 33, un homme était assis sur le mont des Oliviers, regardant au lointain le temple de Jérusalem. Les quatre hommes autour de lui réfléchissaient à ce qu’il avait dit sur ce temple. Ils lui posèrent une question à ce sujet et aussi à propos d’autres événements d’importance mondiale qui devaient se produire. En développant sa longue réponse à leur triple question, l’homme dit entre autres : “ Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. ” (Mat. 24:14). Aujourd’hui le temple de Jérusalem n’existe plus, comme il l’avait prédit, mais sa prophétie concernant “ cette bonne nouvelle du royaume ” s’accomplit parmi un nombre de plus en plus grand des habitants de la terre, et toutes les nations reçoivent un témoignage sur “ le royaume ”, grâce à une campagne de prédication qu’ils ne peuvent ne pas entendre. Ce message du “ royaume ” a retenti triomphalement dès qu’il a commencé d’être prêché et cette prédication atteste non seulement que Jésus-Christ est un prophète de vérité mais aussi que nous approchons de la fin du présent ordre de choses de la terre. La prédication devait s’effectuer avant la fin. La fin ne pourrait venir qu’après que la prédication aurait pris de telles proportions qu’elle serait entendue dans toute la terre et que toutes les nations auraient reçu témoignage.

      2. Combien de temps a été accordé à cette prédication ?

      2 Combien de temps a été accordé à cette prédication ? Jusque vers la moitié de l’année 1920, on croyait qu’environ dix-neuf cents années avaient été prévues pour la prédication de la bonne nouvelle du Royaume et qu’elle avait commencé en l’an 33 à Jérusalem, le jour de la Pentecôte, quand les disciples de Jésus furent oints du saint esprit et se mirent à prêcher miraculeusement en langues étrangères à la grande foule qui s’était rassemblée en voyant ce prodige ; on croyait que la prédication s’était alors poursuivie à travers les siècles jusqu’à présent. On pensait qu’il s’agissait de la prédication d’un royaume qui devait être instauré en réponse à cette prière que Jésus enseigna : “ Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. ” — Mat. 6:9, 10.

      3, 4. Quelles fausses conceptions du royaume de Dieu sur la terre ont prévalu jusqu’au XXe siècle ?

      3 Mais que révèle l’Histoire, si nous la consultons sans parti pris ? Que peu après la disparition des douze apôtres de Jésus, qui étaient tous morts vers la fin du premier siècle, la proclamation du message d’un royaume à venir commença à faiblir. On en vint à croire que l’Église était le Royaume et que ce dernier viendrait quand l’Église serait établie ici-bas visiblement et avec puissance. On mit de moins en moins l’accent sur le royaume à venir, à mesure que l’Église déviait de plus en plus de la véritable espérance chrétienne et devint l’alliée de l’État romain. Quand finalement l’empereur romain Constantin prétendit s’être converti et se fit catholique, le clergé eut le sentiment que le Royaume était venu et il essaya d’étendre la domination de ce royaume politico-religieux. En l’an 800, quand le saint empire romain fut établi après que Charlemagne se vit couronner empereur à Rome par le pape Léon III, on croyait qu’une plus grande partie du royaume de Dieu venait d’être instaurée et que, quoique le royaume de Dieu soit un, il se manifestait en deux sens, dans le sens temporel par l’empire et dans le sens spirituel par le pape.

      4 La Réforme protestante du XVIe siècle était entachée de la politique de l’Europe occidentale et cela eut pour conséquence l’union des sectes protestantes avec les États. Les dirigeants de tels États politico-religieux passaient pour gouverner par droit divin et représenter Dieu sur la terre. Cette conception des choses affecta toutes les notions sur le royaume de Dieu et quoique, plus tard, des missionnaires aient été envoyés dans toutes les parties de la terre, leur proclamation du royaume ne pouvait qu’être inexacte parce qu’ils comprenaient mal le sujet et prêchaient les doctrines de leurs systèmes de religion, lesquels étaient devenus une partie de ce monde.

      5, 6. Quel rapport la seconde présence du Christ, telle qu’elle est définie par les Écritures, a-​t-​elle avec la campagne de prédication du Royaume ?

      5 D’autre part, quand Jésus comparut devant le gouverneur romain de la Judée, il lui déclara : “ Mon royaume n’est pas de ce monde... Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas. ” (Jean 18:36). On ne pourrait donc en aucun cas interpréter la prédication que les missionnaires catholiques, orthodoxes et protestants ont effectuée dans le passé comme étant la réalisation de la prophétie de Jésus rapportée dans Matthieu 24:14.

      6 Dans cette prophétie, Jésus n’annonçait pas la prédication effectuée par les missionnaires des religions chrétiennes apostates. La proclamation du Royaume qu’il a prédite devait attendre jusqu’au XXe siècle avant de prendre son départ. Dieu l’avait ainsi fixé. Quel est le royaume dont on devait prêcher la bonne nouvelle dans la terre entière, à toutes les nations, au temps marqué ? Le sens de la question que les quatre apôtres posèrent à Jésus détermine la réponse exacte. Ils lui demandèrent : “ Dis-​nous : Quand seront ces choses, et quel sera le signe de ta présencea et de la consommation de l’ordre de choses ? ” (Mat. 24:3, NW ; Marc 13:3, 4). C’est sur la présence effective du Christ, dans son royaume donné par Dieu, que ces apôtres voulaient être éclairés. À propos de sa “ venue ” dans ce royaume Jésus a encore dit dans la même réponse prophétique : “ Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec la trompette retentissante... Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa gloire. Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres. ” (Mat. 24:30, 31 ; 25:31, 32). Ainsi le royaume dont la bonne nouvelle devait être prêchée est le royaume où Jésus-Christ est présent dans sa puissance, sur le trône de la royauté. Le Royaume n’est pas un gouvernement qui doit être instauré, c’est celui qui est maintenant établi.

      7, 8. Depuis l’automne 1914, comment s’est développée la prédication du Royaume ? Avec quel effet sur la plupart des habitants de la terre ? Pourquoi ?

      7 La nouvelle que le Royaume est maintenant établi n’est pas une bonne nouvelle pour tout le monde, car au lieu d’une joie générale due à l’instauration de ce gouvernement dans les cieux, Jésus a dit que toutes les tribus de la terre se lamenteraient et que lui, en tant que Roi et Berger, séparerait les hommes de toutes les nations sur la question du Royaume, de même qu’un berger sépare les boucs d’avec les brebis. Le moment que Dieu avait fixé pour établir ce royaume céleste devait tomber à la fin des “ temps des nations ” ou au terme de la période de 2 520 années qui devaient s’écouler après que le royaume de Jérusalem dans le pays de Juda fut dévasté au début de l’automne ou au septième mois juif de l’année 607 av. J.-C. Ces sept temps fixés des nations vinrent à expiration au début de l’automne 1914, vers le 1er octobre. Avant cette date, la “ bonne nouvelle ” du royaume établi ne pouvait être prêchée.

      8 En décembre 1879, dans le sixième numéro du périodique connu aujourd’hui sous le nom de La Tour de Garde, l’attention fut attirée sur le fait que les temps en question arriveraient à leur terme en 1914. Les nations de la chrétienté prirent-​elles cette nouvelle en considération, y ajoutèrent-​elles foi et attendirent-​elles avec joie le terme annoncé ? Non ! Au début de l’automne 1914 les nations de la chrétienté ne se réjouissaient pas du fait que le royaume céleste de Dieu avait été établi avec le Christ sur le trône, en qualité de Roi oint. Dans leur colère, les nations se livraient une guerre mondiale, la première, ayant pour enjeu la domination du monde, et le clergé tant catholique que protestant soutenait les belligérants de cette mêlée sanglante, demandant à Dieu de donner la victoire à tel ou tel camp de la chrétienté. La Première Guerre mondiale a affecté le monde entier. Depuis cette explosion, “ toutes les tribus de la terre ” se lamentent, elles n’ont jamais cessé de se lamenter, quoique le signe que le Fils de l’homme est venu dans le royaume attendu depuis longtemps soit devenu très manifeste et convaincant pour tout œil non aveuglé par l’ennemi, Satan le Diable. Ce ne sont pas ces tribus en lamentation que le Roi-Berger Jésus-Christ place à sa droite comme des brebis.

      9, 10. a) Par qui est effectuée la prédication de “ cette bonne nouvelle du royaume ” ? b) Pourquoi faut-​il la foi et du courage pour se livrer à cette prédication ?

      9 Dans son numéro du 1er juillet 1920, le périodique biblique mentionné plus haut a publié l’article intitulé “ L’Évangile du Royaume ”. Ce n’est qu’à dater de cette année que les témoins de Jéhovah dans toute la terre s’aperçurent que la “ bonne nouvelle ” ou évangile concernait le royaume maintenant établi et qu’il fallait se mettre à prêcher la bonne nouvelle de ce royaume, après le “ commencement des douleurs ” éprouvées durant la Première Guerre mondiale et que cette prédication devait se poursuivre jusqu’à la bataille d’Harmaguédon, où “ la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais ”. (Mat. 24:7, 8, 21.) Notre époque, qui est le “ temps de la fin ” du présent ordre de choses de Satan, est celle où la “ bonne nouvelle du royaume ” doit être prêchée partout où cela est possible. Notre époque est celle où cette nouvelle est effectivement prêchée. Cette prédication se poursuivra jusqu’à ce que le présent ordre de choses prenne fin et que le nouvel ordre, le monde nouveau composé de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre, soit introduit avec tous ses bienfaits. Les missionnaires de la chrétienté sont dans toute la terre au nombre de milliers. En dépit de cette troupe, il n’est pas exagéré de dire que les témoins de Jéhovah sont les seuls qui prêchent “ cette bonne nouvelle du royaume ”. Pourquoi ? Parce qu’ils sont les seuls à voir le royaume établi à la lumière des événements actuels interprétés par la prophétie biblique et ils sont les seuls ayant la foi et le courage reçus de Dieu pour prêcher cette nouvelle.

      10 Ne croyez pas, parce que Jésus l’a appelé “ bonne nouvelle ”, qu’il ne faut ni courage ni foi en Dieu pour entreprendre cette prédication. C’est en vérité le royaume de Dieu administré par le Christ qui est prêché ; pareil message devrait donc être bien accueilli. Mais savez-​vous ce que signifie cette prédication à un monde plongé dans l’angoisse ? Cela signifie prêcher la nouvelle d’un royaume ennemi et le prêcher dans des pays ennemis. Pourquoi ? Parce que le monde, y compris la chrétienté, n’est pas ami du royaume de Dieu, pas plus que Jéhovah Dieu et son Christ ne sont amis de ce monde. L’Apocalypse, qui décrit une vision de l’organisation de Dieu donnant naissance à son royaume en 1914, représente ainsi ce fait : “ Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. ” (Apoc. 12:5). La “ verge de fer ” aux mains du royaume de Dieu doit servir à fracasser les nations à Harmaguédon comme autant de vases d’un potier, ainsi que cela est annoncé dans Psaume 2:7-9. Rien d’étonnant que depuis 1914 les nations, irritées, se soient livrées deux guerres mondiales et, dans l’intervalle, à de nombreux conflits de moindre portée, qu’elles aient eu de vaines pensées concrétisées par la formation de la Société des Nations et les Nations unies et qu’elles se soient liguées contre Jéhovah et son Roi oint Jésus-Christ, comme l’a encore annoncé le même Psaume (Ps. 2:1, 2). Par conséquent, quand un proclamateur vient prêcher la seule vraie bonne nouvelle, il vient comme un proclamateur d’un royaume qui, selon la prophétie, doit anéantir les nations de ce monde. Cela fait de la prédication une œuvre qui réclame du courage que Dieu seul peut donner.

      11-13. a) Pourquoi peut-​on être maintenant sans danger un chrétien de l’espèce dont a fait mention un éminent porte-parole de la chrétienté ? b) Par contraste, pourquoi les vrais chrétiens sont-​ils relativement exposés au danger et néanmoins invincibles ?

      11 Le 23 avril 1955, à l’occasion d’un déjeuner de l’Y.M.C.A. à New-​York, le doyen James A. Pike de la cathédrale de cette ville a dit les sentiments qui parfois l’agitaient. Il est dommage, a-​t-​il déclaré, que “ la profession de chrétien soit une chose si sûre ”. Quand cet ecclésiastique orthodoxe a fait cette déclaration, songeait-​il aux témoins de Jéhovah en tant que prédicateurs du royaume établi ? Non ! Ceux que le doyen visait sont les personnes qui se disent chrétiennes en raison de leur appartenance à des systèmes de religion respectés, lesquels sont en faveur auprès de ce monde et ont la protection des gouvernements de la chrétienté.

      12 Les témoins de Jéhovah s’efforcent d’être de vrais chrétiens en accord avec les exigences bibliques, mais ils ne trouvent pas que cela soit “ une chose sûre ” en quelque endroit de la terre. Même au sein de la chrétienté, ils ont éprouvé ce que le doyen Pike a encore déclaré, à savoir que dans ses premières années le christianisme fut une doctrine “ illégale ” et “ subversive ” et que ses défenseurs attirèrent souvent l’attention du “ comité des activités anti-romaines ”. Le christianisme, a poursuivi le doyen, doit retrouver son dynamisme primitif s’il veut triompher du communisme (New York Times du 24 avril 1955). C’est parce que les témoins de Jéhovah sont revenus au dynamisme du christianisme des temps apostoliques que, même de nos jours, après l’hystérie de la Seconde Guerre mondiale, leur œuvre est “ illégale ” dans nombre de pays de la chrétienté, sans mentionner les pays communistes, qu’ils se voient accuser par leurs adversaires religieux d’être des “ agitateurs ”, des périls pour la sécurité et que tantôt on les dit nazis, tantôt communistes, ou bien espions et agents des pays impérialistes ou, ailleurs, agents du Sionisme. On veut, par ces accusations, exciter contre eux l’opinion publique, provoquer une intervention gouvernementale et rendre leur existence peu sûre.

      13 Mais c’est bien en vain. Les témoins de Jéhovah continuent aujourd’hui de proclamer publiquement leur foi et leur espérance et de prêcher la bonne nouvelle au milieu des périls des camps de concentration et de travail, dans les prisons des pays communistes et totalitaires. Ils triomphent de ces formes et opérations de la domination du Diable, ainsi qu’il est écrit dans Apocalypse 12:11 (NW) : “ Ils ont vaincu (Satan le Diable) à cause du sang de l’Agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur âme, même en danger de mort. ” Le fait d’être un témoin de Jéhovah n’est nulle part une “ religion facile ” ni ne préserve de la haine et des attaques des serviteurs et des gouvernements du maître invisible de ce monde, Satan le Diable. Les communistes et d’autres dirigeants totalitaires essaient d’amener les témoins de Jéhovah à montrer que leur religion est un culte inférieur, incapable de tenir contre ce monde, mais la fidélité des témoins, en dépit des efforts pour les faire renoncer à leur religion, inflige une défaite aux communistes et aux autres gouvernements totalitaires. Comme l’a encore dit le doyen Pike : “ Le communisme est une religion mondiale. Il ne peut être vaincu que par une religion meilleure. Rien d’autre ne peut le conquérir. ” L’échec des interdictions et des persécutions mises en œuvre par les communistes pour détruire les témoins de Jéhovah ou mettre obstacle à leur accroissement est un témoignage éloquent que, chez les témoins, ils ont rencontré la seule “ religion meilleure ”, et cela constitue pour ces adversaires résolus de Jéhovah un avertissement que les témoins subsisteront triomphants après que le communisme et les autres partis extrémistes auront disparu. Leur religion est tout aussi impérissable que le royaume qu’ils prêchent. — New York Times du 11 janvier 1955.

      COMMENT

      14, 15. Comment la façon de prêcher de la chrétienté s’oppose-​t-​elle à la manière que Jésus a préconisée à ses disciples et qu’ils observent aujourd’hui ?

      14 On a critiqué la manière dont les témoins de Jéhovah prêchent la bonne nouvelle du royaume. Ils ne la prêchent pas d’une façon orthodoxe, officielle, ce qui est facile, en se tenant dans une chaire, vêtus d’habits spéciaux, devant un troupeau religieux réuni dans une église ou un temple. Cette manière orthodoxe de prêcher dans la chrétienté n’a pas accompli ce commandement de Jésus à ses disciples : “ Allez (oui allez) donc me faire des disciples dans toutes les nations... vous leur apprendrez à observer tout ce que je vous ai prescrit. ” (Mat. 28:19, 20, Jé). L’orthodoxie de la chrétienté n’ayant pas réussi à convertir le monde, pas même les gens dans les pays appelés chrétiens, ni à arrêter l’invasion des grandes villes par le paganisme, les systèmes religieux de la chrétienté essaient d’imposer aux hommes telle religion ou telles pratiques religieuses et recourent aux législateurs pour qu’ils fassent des lois en conséquence. Cela est peut-être en accord avec le traité de paix de Westphalie qui, en 1648, mit fin à la guerre de trente ans et stipulait que la religion de chaque province du saint empire romain devait être dorénavant déterminée par la religion du chef de cette province, qu’il soit catholique, luthérien ou calviniste. Mais cela n’a pas sauvé de la corruption et de la décadence la forme de christianisme ayant cours dans la chrétienté. Cela signifie que l’orthodoxie, qui a régné dans la chrétienté pendant des siècles, n’a donné aucun résultat. Ce fut un échec.

      15 La manière remarquable dont les témoins obéissent au commandement de Jésus dans Matthieu 24:14 et prêchent “ cette bonne nouvelle du royaume ” consiste à aller de pays en pays, de ville en ville, de village en village et de maison en maison. Cette manière n’est peut-être pas orthodoxe aux yeux du clergé et du laïque, mais elle est apostolique, chrétienne. Après que l’apôtre Pierre et les autres apôtres eurent dit au sanhédrin qu’il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes et qu’ils furent fouettés avec ordre de cesser de prêcher au sujet de Jésus, les apôtres se retirèrent joyeux et, nous rapporte le texte sacré, “ chaque jour, dans le temple et dans les maisons (de maison en maison, La), ils ne cessaient d’enseigner, et d’annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ ”. — Actes 5:29, 40-42.

      16. Comment, dans sa prédication, Paul fut-​il un imitateur de Jésus ? Quel en fut le résultat ?

      16 En ce temps-​là Paul ne figurait pas parmi ces apôtres prêchant de maison en maison, mais des années après, il dit dans un discours d’adieu aux anciens de l’assemblée d’Éphèse : “ Vous savez que je n’ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n’ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les maisons (de maison en maison, La), annonçant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ... j’ai passé en prêchant le royaume de Dieu. ” (Actes 20:20, 21, 25). En écrivant aux chrétiens de Corinthe, l’apôtre Paul a dit : “ Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-​même de Christ. ” (I Cor. 11:1). En prêchant de maison en maison, Paul imitait Jésus-Christ, car Jésus ne prêchait pas seulement dans les lieux publics, mais aussi dans les maisons, entretenant leurs occupants du Royaume. Quand il envoya dans la prédication ses douze apôtres et plus tard soixante-dix évangélistes, il leur dit comment ils devaient se présenter : “ Dans quelque maison que vous entriez, dites d’abord : Que la paix soit sur cette maison ! ” (Luc 10:1, 5). “ En entrant dans la maison, saluez-​la... lorsqu’on ne vous “recevra pas et qu’on n’écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds. ” (Mat. 10:5, 12-14). Par suite de sa prédication chrétienne, apostolique, Paul a pu écrire de sa prison de Rome que la bonne nouvelle “ a été prêchée à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul, j’ai été fait ministre. Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ”. (Col. 1:23, 24.) Les “ créatures sous le ciel ” étaient, en ce temps-​là, pour la plupart païennes.

      17, 18. Qui emploie encore de nos jours le mode de prédication apostolique ?

      17 Après dix-neuf siècles, les témoins de Jéhovah recourent encore, en ce “ temps de la fin ”, à la prédication de maison en maison parce que cela signifie obéir aux instructions théocratiques de la Bible ; cela signifie imiter des prédicateurs comme Jésus-Christ et ses apôtres. Les témoins de Jéhovah actuels ont foi en ce mode de prédication primitif, ils sont convaincus que, grâce à une telle prédication, ils obtiendront des résultats comme Jésus et ses apôtres. Ils ne sont pas trop paresseux pour prêcher ainsi, même si cela est plus pénible que de se tenir dans une chaire. Ils ne redoutent pas d’employer ce mode de prédication, même s’il y a du danger, même s’ils sont exposés au ridicule et à la persécution. Plutôt que d’imiter le clergé et de faire appel à l’“ épée de l’État ”, ils manient l’“ épée de l’esprit ” qui est la Parole de Dieu et la laissent opérer en vue de la conversion. Ils emploient une méthode directe et pratique d’éducation biblique, donnant aux gens une instruction à domicile, leur laissant des publications avec des sermons bibliques, puis retournant plus tard pour répondre à leurs questions et entamer des études bibliques. C’est là une manière de prêcher offensive, sensée, qui arrête l’invasion du paganisme dans de nombreux foyers et sauve de nombreuses personnes de cette marée. Par exemple :

      18 New-​York passe pour être une des grandes villes païennes de la terre ; pourtant, grâce à une intense prédication de maison en maison touchant autant de foyers que possible dans cette ville de sept millions d’habitants, les témoins de Jéhovah y comptent en 1955 cinquante-cinq groupes contre un seul en 1935 et 7 048 ministres y prêchent régulièrement la bonne nouvelle. Cela signifie qu’il y a maintenant un témoin de Jéhovah actif sur mille habitants de la ville. Aux États-Unis, 187 120 ministres ont prêché en avril 1955, ce qui signifie que, pour une population de 165 000 000 d’habitants, il y a un témoin actif pour moins de mille personnes.

      19-21. a) Quelles nécessités vitales ont été indiquées dans les remarques faites récemment par des porte-parole de la chrétienté ? b) Pourquoi de telles remarques ne sont-​elles plus d’actualité ?

      19 Faut-​il s’étonner alors si le clergé commence à faire quelques remarques et recommandations ? Sans donner lui-​même l’exemple, le clergé effrayé se met un peu tardivement à engager les laïques (les membres de leurs cultes) à faire un peu de prédication, sans souligner cependant la nécessité de prêcher de maison en maison. Le secrétaire général de l’Alliance Mondiale des Églises Réformées a déclaré récemment qu’il nous fallait “ le témoignage du Christ dans notre vie professionnelle ainsi que dans notre vie familiale... Le seul moyen d’attirer les gens à l’Église chrétienne est de les rendre conscients de la grâce immense qu’est le don du Christ ”. (New York Times du 12 juillet 1954.) Voici ce qu’a dit le ministre de l’église de Riverside de New-​York : “ On a oublié que la religion est avant tout la glorification de Dieu parmi les activités quotidiennes de la vie. Le monde est le lieu où l’on doit voir la religion en action. ” — New York Times du 5 juillet 1954.

      20 En faisant un rapport lors d’une réunion du Conseil œcuménique des Églises à Evanston (Illinois), un laïque, qui était colonel, a dit : “ Un des facteurs les plus importants pesant sur l’avenir de l’Église est la responsabilité qui incombe au laïque, celle d’apporter sa foi dans son travail, dans son foyer, en tout lieu. Il nous faut plus de chrétiens de tous les jours plutôt que des chrétiens du dimanche. ” À la même assemblée du Conseil Mondial à Evanston, faisant écho à un appel aux églises pour qu’elles “ témoignent de l’esprit d’évangélisme des apôtres ”, le président de la section de l’Évangélisme a dit : “ L’Évangélisme n’est pas une attribution spéciale des missionnaires, mais une action normale de chaque disciple... C’est là un nouvel élargissement des activités des églises. Elles devront enseigner aux laïques à évangéliser dans leur vie quotidienne. ” (Chicago American du 27 août 1954). Veuillez noter que toutes ces déclarations ne font pas mention de la prédication apostolique de maison en maison.

      21 Mais quand pense-​t-​on former les laïques pour qu’ils s’acquittent de leur part de responsabilité dans la prédication ? Écoutez ce qu’a dit le ministre d’une église épiscopale de Houston (Texas) dans un sermon qu’il a fait dans une église de New-​York ; il a dit que DANS DEUX CENTS ANS la source du pouvoir évangélique de l’Église chrétienne passerait de la chaire à une “ communion de témoins ”. Les prédicateurs continueraient de prêcher, mais “ les sermons (en chaire) ne seront pas le principal moyen par lequel les gens seront amenés au Christ ”. Cela s’accomplirait dans un climat de réveil de la foi créé par les croyants qui diraient ce que “ Dieu fait dans leur vie ”. (New York Times du 31 mai 1954.) Cet ecclésiastique a au moins deux cents ans de retard dans son point de vue, du moins en ce qui concerne les témoins de Jéhovah. Dans les groupes de témoins du monde entier, la prédication ne se borne pas aux allocutions des frères capables, dans les Salles du Royaume, mais chaque membre baptisé du groupe est encouragé, aidé, entraîné pour devenir un témoin qui prêche et soit capable d’aller de maison en maison et de donner des allocutions de plusieurs minutes aux portes et de faire des visites complémentaires chez les brebis intéressées chez lesquelles sont faits des exposés un peu plus longs pour souligner la valeur de l’étude biblique.

      22, 23. De quels privilèges et responsabilités se saisissent ceux qui veulent faire la volonté divine ?

      22 Dans la société du Monde Nouveau des témoins de Jéhovah, chaque membre est un ministre qui prêche. C’est une société de ministres et personne ne peut se dérober à la responsabilité qu’il a de prêcher en obéissance à l’ordre et à l’exemple du Christ. Chacun d’eux est pleinement conscient de l’importance de la prophétie de Jésus rapportée dans Matthieu 24:14 et qui concerne notre époque où le Royaume est présent. En outre chacun éprouve le même sentiment que l’apôtre Paul lorsqu’il s’exclama : “ Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile ! ” (I Cor. 9:16). Chacun sait qu’il est vital, non seulement pour le salut des autres mais aussi pour son propre salut de prêcher publiquement, car chaque témoin de Jéhovah comprend toute la portée de ces paroles de Paul : “ Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut. ” — Rom. 10:9, 10.

      23 Qu’importe aux témoins de Jéhovah que les tribunaux de ce monde décrètent ou non qu’ils sont des “ ministres authentiques ” spécialement mis à part. Ils savent qu’ils se sont voués à Dieu pour faire sa volonté et que Jéhovah leur ordonne, par le Christ, d’aller prêcher et de montrer qu’ils sont ses ministres ordonnés en servant activement les intérêts de son royaume. Jéhovah a mieux à faire que d’attendre les deux siècles fixés par le clergé avant que leurs troupeaux passent à l’action. Le “ temps de la fin ” étant court, Jéhovah a suscité ses propres témoins et ils rendent témoignage à son royaume au temps qu’il a fixé.

      TRIOMPHE SUR LE MONDE

      24. Quelle doit être notre attitude envers ce monde, si l’on veut conformer sa vie à la foi chrétienne ?

      24 Il faut la foi pour être témoin de Jéhovah. Lisez Hébreux 11:1 à 12:3 et notez que depuis Abel qui, le premier, est mort pour l’adoration de Jéhovah jusqu’à Jésus-Christ il a fallu la foi pour être témoin de Jéhovah. C’est leur foi qui permit à ces hommes de triompher du monde car ils voyaient un monde nouveau juste sous la direction du royaume de Dieu et refusaient, en conséquence, de faire partie du monde et d’y conformer leur vie. Le chrétien qui est devenu un fils spirituel de Dieu doit triompher du monde, il ne peut

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