recourent pour s’amuser. Pensez-​vous qu’en agissant de la sorte on fait preuve d’égards pour autrui ?

Fait-​on preuve d’égards, par exemple, en retirant la chaise de dessous quelqu’un qui va s’y asseoir ? Ce genre de farce provoque souvent des rires, il est vrai, mais il peut aussi causer des lésions durables. Seriez-​vous content si l’on vous jouait ce tour et si tout le monde riait de votre embarras ? L’impression laissée par celui qui aide la personne qui va s’asseoir en poussant la chaise sous elle, n’est-​elle pas beaucoup plus agréable ?

D’autres trouvent amusant d’appuyer sur la tête de celui qui boit à une fontaine. Cependant, pareil geste peut blesser la victime à la bouche ou lui casser les dents. Ne serait-​il pas plus gentil de tenir le robinet ouvert pour la personne qui veut boire ? D’autres encore trouvent un malin plaisir à effrayer les gens, mais le saisissement peut provoquer chez certains une crise cardiaque.

De telles farces qui causent de la gêne, des blessures physiques ou même la mort, sont une preuve d’indifférence envers autrui. La Bible déclare : “Comme quelqu’un de fou qui lance des projectiles enflammés, des flèches et la mort, ainsi est l’homme qui a dupé son semblable et qui a dit : ‘Ne me suis-​je pas amusé ?’” — Prov. 26:18, 19, Traduction du monde nouveau.

Peu prudent à notre époque

Il est peu prudent, surtout à notre époque, de jouer avec sa vie ou avec celle d’autrui. En effet, la Parole prophétique inspirée de Dieu montre clairement que nous approchons de la fin du présent ordre de choses inique. Dieu lui-​même y mettra bientôt un terme (Soph. 3:8). Il établira ensuite un ordre complètement nouveau où les tristes conditions de vie que nous connaissons actuellement n’existeront plus. — II Pierre 3:10-13.

Jéhovah Dieu a pourvu également à un gouvernement pour ce nouvel ordre de choses, un gouvernement unique et céleste. Ce gouvernement a sincèrement à cœur les intérêts de ses sujets terrestres. Il recherchera leur bonheur éternel et leur accordera des bienfaits qu’aucun gouvernement humain ne peut procurer : la santé, le bonheur, un travail intéressant et productif, ainsi que la suppression des guerres, des conflits raciaux, de la misère, de la faim et même de la mort. Ce gouvernement ou Royaume est celui pour lequel Jésus-Christ ordonna à ses disciples de prier. — Mat. 6:9, 10.

C’est pourquoi celui qui désire vivre dans le nouvel ordre de choses divin, maintenant proche, ne mettra pas sa vie en danger en recherchant des sensations fortes. Il sait qu’il doit servir Dieu pour obtenir la récompense de la vie éternelle. “Celui qui fait la volonté de Dieu demeure à jamais.” (I Jean 2:17). Il se rend compte qu’il ne peut servir Dieu efficacement s’il est infirme et qu’il ne pourra pas le servir du tout s’il se fait tuer inutilement.

Tenez-​vous à votre vie ? Voulez-​vous obtenir la vie éternelle dans le paradis terrestre rétabli ? Comprenez donc que c’est à Jéhovah Dieu, la Source de la vie éternelle, que vous devez rendre compte de votre vie et de votre santé (Actes 17:24, 25 ; Rom. 6:23). Par conséquent, faites votre possible pour conserver votre vie. Sachez que vous êtes responsable devant Dieu de la manière dont vous utilisez ce don précieux.

Les brebis connaissent la voix de leur berger

LA CITATION suivante concernant les bergers du Moyen-Orient est très intéressante, car elle éclaire l’image employée par Jésus dans Jean 10:2-5, où il déclare que les brebis ont toutes leur nom et qu’elles connaissent la voix de leur berger :

“Le berger de nos jours (...) a une prodigieuse mémoire, car il connaît le nom de chacune de ses brebis. Les troupeaux comptent parfois plusieurs centaines de brebis. Chacune d’elles a son nom que le berger connaît et emploie pour appeler l’animal. (...) [Un visiteur] qui avait regardé travailler des bergers sur les pentes du mont Hermon, disait : ‘Chaque berger (...) apprend à ses brebis à répondre à son appel et à avancer en bon ordre, par deux, par quatre ou bien en formations carrées ou rondes. Une brebis du cercle extérieur d’un troupeau de mille bêtes vient aussitôt que le berger l’appelle par son nom.’ Les brebis reconnaissent la voix du berger.

“Un étranger affirma un jour à un berger syrien que les brebis connaissent les vêtements et non la voix de leur maître. Le berger maintint de son côté que c’est la voix qu’elle reconnaissent. Pour le prouver, il changea de vêtements avec l’étranger qui se mêla alors aux brebis, les appela en imitant la voix du berger et essaya de les conduire. Les bêtes ne reconnaissaient pas sa voix, mais quand leur berger les appela, bien qu’il portât les vêtements de l’étranger, elles coururent aussitôt vers lui.” — Orientalisms in Bible Lands, de E. W. Rice, pages 159 à 161.

Les chrétiens et la sainteté du sang

De nos jours, la majorité de ceux qui se disent chrétiens trouvent étrange que les témoins chrétiens de Jéhovah prennent au sérieux l’interdiction apostolique concernant l’absorption du sang sous quelque forme que ce soit (Actes 15:20). L’illustre historien Kaye dit à ce propos dans son ouvrage Ecclesiastical History Illustrated from Tertullian’s Writings (pages 146 et 209) :

“Les premiers chrétiens se conformaient rigoureusement au décret prononcé par les apôtres à Jérusalem : ils s’abstenaient de choses étouffées et du sang.”

Voici les paroles de Tertullien lui-​même dans son Apologétique : “Rougissez de votre aveuglement devant nous autres chrétiens, qui ne regardons pas même le sang des animaux comme un des mets qu’il est permis de manger, et qui, pour cette raison, nous abstenons de bêtes étouffées et de bêtes mortes d’elles-​mêmes, pour n’être souillés en aucune manière de sang, même de celui qui est comme enseveli dans les chairs. Aussi, pour mettre les chrétiens à l’épreuve, vous leur présentez des boudins gonflés de sang, bien convaincus que ce mets est défendu chez eux et que c’est un moyen de les faire sortir du droit chemin.”