BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • La croix dans l’adoration
    La Tour de Garde 1961 | 1er février
    • LE POTEAU FUT L’INSTRUMENT DE MORT

      Jésus-Christ fut mis à mort sur un poteau droit qui n’avait pas de traverse. Le malentendu est largement dû à quelques traducteurs de la Bible qui traduisirent les termes grecs stauros et xulon par croix. Ils ont probablement été influencés à faire cela par la croyance traditionnelle qui règne parmi la chrétienté, selon laquelle le Christ serait mort sur une croix. Le terme stauros signifie un poteau droit ou un pieu, tandis que xulon signifie simplement bois. Même la signification primitive de crux, l’équivalent latin de stauros, est simplement un instrument d’exécution en bois, auquel un criminel est attaché ou suspendu. Ce n’est pas parce que les significations primitives de ces termes furent élargies, par la suite, jusqu’à inclure la croix, qu’il faut y voir un argument prouvant que les écrivains de la Bible entendaient une croix, lorsqu’ils parlaient de l’instrument avec lequel Jésus fut mis à mort. L’Encyclopédie britannique (angl.), 11ème édition, dit : “ Lipsius et d’autres écrivains parlent du poteau simple et droit comme d’une croix à laquelle on attachait les criminels, et à un tel poteau fut appliqué le nom de crux simplex. ” Ce fut sur ce poteau simple que l’on suspendit Jésus, les mains clouées au-dessus de la tête.

      Les premiers chrétiens ne considéraient pas le poteau de torture du Christ comme un symbole sacré du christianisme. Ils n’avaient pas coutume de violer les commandements scripturaux en vénérant la croix. Quant à eux, c’était une chose odieuse qui, selon la coutume juive, devait être enterrée et ôtée de la vue. Ce ne fut pas avant que l’organisation prétendue chrétienne ne commençât à se corrompre — en adoptant des croyances, des coutumes et des symboles païens — que la croix fut associée au christianisme. Ce ne fut pas avant ce moment-​là que les prétendus chrétiens suivirent la pratique païenne de vénérer des symboles.

      Des chrétiens apostats adoptèrent le symbole de vie, populaire parmi les païens, et lui donnèrent l’apparence d’être chrétienne en prétendant que le Christ était mort sur une croix. “ Dans les églises égyptiennes ”, dit l’Encyclopédie britannique, “ la croix était un symbole de vie païen, emprunté par les chrétiens et interprété à la manière païenne. ” La croix non-chrétienne n’a pas de place dans l’adoration chrétienne. La considérer comme sacrée, c’est violer le commandement scriptural : “ Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules ; car quelle participation y a-​t-​il entre la justice et l’iniquité ? (...) ne touchez pas à ce qui est impur. ” — II Cor. 6:14, 17, Da.

  • Jéhovah est devenu roi
    La Tour de Garde 1961 | 1er février
    • Jéhovah est devenu roi

      Dieu a-​t-​il toujours gouverné la terre ? Que signifiera son royaume pour l’humanité ?

      PENDANT de nombreuses années, l’ancien peuple d’Israël était asservi à la tyrannie égyptienne. Le Pharaon alla même jusqu’à pratiquer une politique de génocide, dans l’intention d’exterminer ce peuple. Quel temps d’allégresse ce fut lorsque, le 14 Nisan de 1513 av. J.-C., les Israélites quittèrent l’Égypte ! Fort à propos, Dieu leur ordonna de commémorer cette date. Quoique, peu de temps après, le Pharaon les ait mis, momentanément, une fois de plus en péril sur les bords de la mer Rouge, et quoiqu’ils aient eu à combattre pour entrer en possession du pays de Canaan, cette date marqua un tournant ou le début de leur entière délivrance. — Exode, chapitres 1 à 15.

      Dans les temps modernes, d’autres peuples commémorent chaque année d’autres dates qui marquèrent un tournant dans leur conquête de la liberté. Les habitants des États-Unis fêtent le 4 juillet 1776 ; ceux du Brésil, le 15 novembre 1889 ; les Chinois, le “ double dix ”, soit le 10 octobre 1911.

      Mais la date la plus importante pour tout le genre humain, c’est celle de 1914 (vers le 1er octobre), car elle marqua le plus grand tournant de toute l’histoire humaine. Son aboutissement final sera, pour tous les hommes de bonne volonté envers Dieu, l’affranchissement non seulement des tyrans politiques, mais de toutes les autres formes de tyrannie exercées par les démons invisibles, les géants économiques et les puissantes organisations religieuses ; l’homme sera même affranchi du péché, de la maladie, du chagrin et de la mort. Pourquoi cela ? Parce que c’est à partir de cette année-​là que s’appliquent les paroles prophétiques que voici : “ Chantez à Jéhovah un cantique nouveau. (...) Dites parmi les nations : Jéhovah lui-​même est devenu roi. ” — Ps. 96:1, 10, NW.

      JÉHOVAH EN TANT QUE ROI

      Il se peut que vous disiez : Dieu n’a-​t-​il pas toujours été Roi, dès le moment où il a eu au moins un sujet, son Fils unique ? Bien sûr, en ce qui concerne ses possessions célestes, mais il n’était pas Roi de son domaine terrestre. Tant qu’Adam et Ève restèrent obéissants, la domination de Dieu s’étendait directement à la terre, mais plus depuis leur rébellion. Depuis lors, Dieu n’a plus exercé de domination directe sur la terre, sauf dans la minuscule région habitée par la nation d’Israël, et aussi longtemps que ses rois étaient “ assi(s) sur le trône de Jéhovah ”. Ces rois régnaient en quelque sorte comme sous-rois de Jéhovah. Or le renversement du dernier de ces rois, Sédécias, marqua le commencement des “ temps fixés des nations ”. — I Chron. 29:23, AC ; Luc 21:24, NW.

      En réalité, chaque fois que ses desseins sont impliqués, Jéhovah exerce son autorité “ sur le royaume des hommes ”, en faisant agir les hommes et les nations selon sa souveraine volonté. Mais ces hommes et ces nations ne sont ni ses représentants ni ses royaumes, ils sont plutôt ceux de Satan le Diable. C’est la raison pour laquelle Satan est appelé “ le chef de ce monde ” et “ le dieu de ce système de choses ”, à la puissance duquel est soumis “ le monde entier ”. S’il en avait été autrement, Jésus ne nous aurait pas enseigné à prier pour la venue du royaume de Dieu. — Dan. 4:22, Jé ou 4:17, Da ; Jean 16:11, Da ; II Cor. 4:4, NW ; I Jean 5:19, Sy.

      Pourquoi Dieu a-​t-​il toléré la rébellion sur la terre, et cela pendant si longtemps ? Il l’a toléré uniquement, et cela momentanément, parce que Satan se vanta d’arriver à détourner tous les hommes de Dieu (Job, chap. 1 et 2). Jéhovah Dieu intervient au temps fixé par lui, car il ne peut tolérer éternellement de telles conditions sans renier sa souveraineté ; or, il lui est impossible de la renier (II Tim. 2:13). Quand il manifeste sa souveraineté en étendant sa domination directe à la terre, ces paroles prophétiques trouvent leur application : “ Jéhovah lui-​même est devenu roi ! (NW) “ Yahweh est devenu roi. ” — Ps. 97:1, Ro.

      La plupart des traducteurs de la Bible n’ont pas réussi à saisir ces vérités, ce qui explique pourquoi la majorité des versions rendent ainsi les paroles du psalmiste : “ L’Éternel règne ! ” (Sy, Sg, Da, ZK, La) ou “ Jéhovah est roi ” (AC), ou encore “ Le Seigneur règne ” (MM). De plus, nous constatons que les exégètes de la Bible appliquent généralement ces paroles soit à la domination éternelle de Dieu soit à certaines célébrations annuelles des Juifs. Pourtant, cette manière de rendre et d’expliquer la pensée ne s’accorde ni avec le mot hébreu original employé, ni avec les circonstances qui donnèrent naissance au Psaume 96.

      Le mot hébreu original que tant de traducteurs ont rendu ici par “ régner ” ne signifie pas un règne continu ou éternel, mais se rapporte au commencement d’un règne. C’est pourquoi les écrivains bibliques employèrent ce mot pour marquer le commencement des règnes d’Adonija, de Josaphat et d’Ézéchias. — I Rois 1:18 ; 22:41 ; II Chron. 29:1.

      De même, on peut voir qu’il s’agit bien du commencement d’un règne quand on tient compte des circonstances qui poussèrent le roi David à s’exclamer : “ Jéhovah lui-​même est devenu roi ! ” Pour assurer la victoire à Israël, les prêtres avaient emmené l’arche sacrée de l’alliance dans la bataille, comme si l’arche possédait un pouvoir magique qui opérerait des miracles même au cas où les Israélites se seraient attiré la désapprobation divine. Quelle ne fut pas la consternation des Israélites de voir les Philistins s’emparer de l’arche sacrée ! Mais à cause des ravages que celle-ci produisait parmi eux, les Philistins furent trop heureux de s’en débarrasser. Pendant des années, l’arche demeura dans la maison de deux Lévites, Abinadab et Obed-Édom, jusqu’au jour où le roi David la fit porter sur la montagne de Sion. L’arche étant le symbole de la présence de Jéhovah, David pouvait alors s’exclamer que Jéhovah lui-​même avait commencé à gouverner sur la montagne royale. — I Chron. 16:7-36.

      DEPUIS 1914

      Jéhovah Dieu règne par l’intermédiaire de son Fils Jésus-Christ. C’est pourquoi, lorsque Jésus monta au ciel, quarante jours après sa résurrection, Dieu lui dit : “ Assieds-​toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis l’escabeau de tes pieds. ” Le moment venu, les paroles prophétiques suivantes s’accomplirent : “ Et moi, j’ai établi mon roi sur Sion, ma montagne sainte. (...) Tu es mon Fils ; moi-​même, aujourd’hui, je t’ai engendré. Fais-​m’en la demande, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour domaine (possession, Sy) les extrémités de la terre. ” — Ps. 110:1 ; 2:6-8, NC.

      En harmonie avec ces prophéties, Jésus-Christ se compara à un homme de haute naissance qui s’en alla dans un pays lointain pour recevoir un royaume, après quoi il revint. Dans cette comparaison, Jésus rattacha clairement le commencement du royaume de Dieu au retour du Christ. À quel moment allait-​il donc revenir ? Pour répondre à cette question, Jésus prononça les prophéties rapportées dans Matthieu 24 et 25, dans Marc 13 et dans Luc 21. Parmi les diverses preuves constituant le signe de son retour, Jésus énuméra les guerres, les famines, les tremblements de terre et les pestes. Il prédit également que l’iniquité augmenterait énormément, et il annonça : “ Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. ” Or les faits montrent que toutes ces paroles de Jésus s’accomplissent d’une manière frappante depuis 1914.

      En outre, depuis cette année-​là, nous assistons à l’accomplissement de la prophétie de Paul : “ Sache que, dans les derniers jours, il surviendra des temps difficiles. En effet, les hommes seront épris d’eux-​mêmes, attachés à l’argent, (...) intempérants (sans maîtrise de soi, NW), cruels, (...) amis du plaisir plutôt que de Dieu et gardant l’apparence de la piété tout en ayant renié ce qui en fait la force. ” — II Tim. 3:1-5, Sy.

      Nombreux sont ceux qui se mettent à ricaner, à se moquer et à railler, quand ces choses sont portées à leur attention. Pourtant, ils ne peuvent pas citer une autre période de l’histoire universelle où ces prophéties ont connu un accomplissement si complet. Leurs railleries sont en réalité une preuve de plus, car elles aussi ont été prédites : “ Dans les derniers jours des railleurs viendront armés de raillerie, qui suivront leurs propres convoitises, et qui diront : “ Que devient la promesse de son avènement (de sa présence, La) ? Car depuis que les pères sont morts tout continue à subsister comme dès le commencement de la création. ” — II Pierre 3:3, 4, Rilliet.

      LE ROYAUME ÉTABLI DANS LES CIEUX

      Que 1914 marque vraiment l’année où Jéhovah est devenu Roi, cela est prouvé d’une façon concluante par les voix dans le ciel que l’apôtre Jean entendit, dans sa vision apocalyptique : “ Le royaume du monde est devenu le royaume de notre Seigneur et de son Christ, et il régnera comme roi pour toujours. ” “ Nous te rendons grâces, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant, celui qui est et qui était, de ce que tu as pris ta grande puissance et que tu as commencé à régner comme roi. Mais les nations se sont mises en fureur, et ta propre fureur est venue, et le temps fixé (...) pour amener la ruine sur ceux qui ruinent la terre. ” Aucun doute n’est possible, 1914 marque le temps où les nations se sont mises en fureur comme jamais auparavant. — Apoc. 11:15-18, NW ; voir aussi La, n. m. et Da, n. m.

      L’apôtre Jean continue à décrire ce qui se passa réellement dans les cieux à ce moment-​là. Après avoir présenté l’organisation céleste de Dieu composée de créatures angéliques sous le symbole d’“ une femme enveloppée du soleil ”, et Satan le Diable comme “ un grand dragon rouge ”, Jean décrit la naissance du royaume de Dieu comme la naissance d’un fils “ qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer ”.

      Satan ayant été le maître de ce monde ou système de choses inique depuis 607 av. J.-C. sans interruption, on ne doit pas s’attendre à ce qu’il assiste à la naissance du royaume de Dieu sans chercher à la combattre. Aussi lisons-​nous : “ Il y eut guerre dans le ciel. Michel [Jésus-Christ] et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. ” Qu’il s’agissait là d’un vrai combat, cela ressort de Daniel 10:13 qui relate le cas où l’un des anges de Dieu fut retenu pendant vingt et un jours par l’un des démons de Satan. — Apoc. 12:7-9.

      Quant à la durée de ce combat dans le ciel, la Bible n’en dit rien. Cependant, puisque d’autres prophéties révèlent qu’en 1918 Jéhovah et son Fils sont venus au temple spirituel de Dieu pour le jugement, il s’ensuit que la guerre dans le ciel devait être terminée à ce moment-​là au plus tard. Cette victoire signifiait l’allégresse pour les créatures célestes, mais aussi “ malheur à la terre ”. — Apoc. 12:12.

      Néanmoins, on peut se poser cette question : Puisque le temps était venu pour Dieu d’étendre sa domination directe à la terre, pourquoi Michel et ses anges n’ont-​ils pas été jusqu’au bout dans leur attaque contre Satan et ses démons, pour débarrasser la terre de cette influence funeste ? Pour quatre raisons essentielles, explicitement énoncées dans les Écritures : 1o) Pour que le nom et le royaume de Jéhovah puissent être annoncés à toute la terre. 2o) Pour permettre au peuple de Dieu, qui était tombé dans l’erreur, de se ressaisir, de se purifier et de redevenir actif dans le service de Dieu. 3o) Pour permettre aux personnes de bonne volonté envers Dieu de tenir compte de l’appel : “ Sortez de [la Babylone antitypique, ou organisation mondiale de Satan], mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous ne receviez point de ses plaies. ” 4o) Pour avertir tous les méchants, de sorte qu’ils sachent — lorsque la destruction s’abattra sur eux de la part de Dieu à Harmaguédon — qu’elle vient de Dieu, et que Dieu est suprême. — Ex. 9:16 ; És. 12:1 ; Apoc. 18:4, Martin ; 16:14, 16.

      CE QUE LA DOMINATION DU ROYAUME APPORTERA À LA TERRE

      Après la destruction de tous les méchants sur la terre, et après que Satan et ses démons auront été jetés dans l’abîme sans fond pour mille ans, “ afin qu’il ne séduisît plus les nations ”, la domination du Royaume apportera à la terre la joie, l’affranchissement de tout asservissement, ainsi que l’accomplissement du désir de tous les cœurs justes. Alors la volonté de Dieu sera faite sur la terre comme au ciel. Alors la terre “ sera remplie de la connaissance de Jéhovah comme les eaux recouvrent la mer ”. Alors “ les humbles posséderont la terre, et ils feront leurs délices de leur abondante paix ”. Alors Dieu “ essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur ”. — Apoc. 20:3 ; És. 11:9, NW ; Ps. 37:11, La ; Apoc. 21:4.

      Mieux encore, sous la domination de Dieu, l’humanité sera peu à peu débarrassée de toute imperfection et de tout penchant au péché. Dès lors les hommes ne gémiront plus comme l’apôtre Paul : “ Ce n’est pas ce que je veux, que je fais, mais ce que je hais, je le pratique. Misérable homme que je suis. ” Quelle bénédiction que d’être affranchi de cette frustration. — Rom. 7:15, 24, Da.

      Assurément, cette bonne nouvelle qui annonce que toutes ces bénédictions sont imminentes constitue un bon motif pour chanter. Ceux qui nourrissent la ferme espérance de voir se réaliser ces choses publient à présent cette bonne nouvelle en tout lieu, soit dans 175 pays et territoires, en se servant d’écrits imprimés en plus de 125 langues. Cette bonne nouvelle, ils la portent aux gens, verbalement, à l’aide d’imprimés, par la radio et la télévision. Ils en parlent dans les rues, sur le seuil des portes et dans les foyers, ainsi que dans leur Salle du Royaume.

      Que tous les hommes de bonne volonté envers Dieu prennent donc courage. Qu’ils ne cèdent pas à la crainte à cause des échecs subis par les hommes, qu’ils n’espèrent pas non plus aveuglément contre tout espoir que d’une façon ou d’une autre les hommes apporteront, tôt ou tard, la justice et la paix sur la terre. Qu’ils ne permettent pas que des préjugés religieux leur ferment les oreilles au magnifique cantique selon lequel Jéhovah lui-​même a commencé à gouverner comme Roi et que, par conséquent, ces bénédictions sont imminentes. Qu’ils mettent plutôt leur confiance en Jéhovah et en son royaume. Qu’ils apprennent eux-​mêmes ce cantique nouveau, et qu’ils se joignent ensuite à ceux qui le chantent, afin que d’autres personnes puissent encore l’entendre. Tous ceux qui agissent de la sorte, de nos jours, prennent rang parmi les personnes les plus heureuses de toute la terre, dont la perspective est de connaître le suprême bonheur, pour toute l’éternité, dans l’heureux monde nouveau de Dieu.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1961 | 1er février
    • Questions de lecteurs

      ● Que doit faire le comité d’une assemblée dans le cas où un membre de celle-ci a commis un acte ayant entraîné sa mise à l’épreuve ou son exclusion et qui, maintenant, prétend, à la lumière de La Tour de Garde du 1er janvier 1959 à propos de la validité ou de l’invalidité d’un baptême, que le sien n’est pas valable ?

      Nous savons que la chrétienté professe être l’organisation de Jéhovah et se trouver dans la nouvelle alliance avec lui. Elle n’a jamais renoncé à cette relation, bien que sa prétention soit fausse et dénuée de fondement. À cause de l’apparence que la chrétienté se donne à la face du monde, Jéhovah Dieu la jugera de la même façon que si elle était dans une relation d’alliance actuelle avec lui. Elle sera jugée infidèle et punie en conséquence parce qu’elle agit hypocritement et amène l’opprobre sur le nom de Jéhovah.

      La situation est la même pour un individu qui fait profession de s’être voué à Dieu par Christ et qui, après le discours sur le baptême, a été immergé. Il s’associe à l’assemblée, même si ce n’est qu’occasionnellement, prétendant être voué, membre baptisé, ne renonçant jamais à ses rapports avec elle. En ce cas, cet individu doit être jugé par l’assemblée sur la base de l’apparence qu’il fournit de lui.

      L’assemblée croit à l’honnêteté de cet individu et au fait qu’il est entré intelligemment dans une pleine association avec elle, par la vertu de son vœu et de son baptême. L’assemblée n’est pas Dieu, qui est capable de lire dans les cœurs. Elle n’a aucun don surnaturel comme Pierre et les autres apôtres pour savoir si l’individu est sérieux et sincère. Si ce dernier permet de lui-​même qu’on l’accepte dans l’assemblée sur la base du jugement et de l’appréciation de cette dernière, alors cet individu se soumet de lui-​même pour être jugé et traité d’après les règles adoptées par l’assemblée, telles qu’elles se trouvent dans la Parole de Dieu.

      Si après cela, il commet une mauvaise action méritant son exclusion, qu’il nie ce qu’il a prétendu être jusqu’à ce jour bien qu’ayant laissé l’assemblée le penser, il essaie de l’abuser et de la mettre sur une fausse voie ; il veut qu’on amenuise sa responsabilité et par suite les conséquences de ses actes. Mais il ne peut maintenant prétendre qu’il n’était pas vraiment voué, que son baptême était une erreur et qu’en réalité il n’a jamais été un membre de l’assemblée et de la société du monde nouveau, pour éviter le châtiment et l’exclusion.

      Ceci se produit particulièrement dans le cas où le coupable fait une confession. S’il ne se considère pas comme un membre de l’assemblée, pourquoi alors se confesser d’abord à elle ? Une personne non vouée, non baptisée, n’est pas obligée de confesser à l’assemblée ses fautes et péchés commis avant son vœu et d’en demander le pardon. Tout ce qui est nécessaire est qu’elle purifie sa vie, qu’elle se voue, agisse en harmonie avec ce vœu et qu’elle se présente au baptême.

      Mais, qu’elle se confesse ou non, quand une personne est coupable ou a eu une mauvaise conduite, elle doit être traitée selon l’apparence qu’elle a présenté d’elle aux membres de la société du monde nouveau. Elle sera mise à l’épreuve ou exclue si la situation l’exige. Si, après sa réintégration, elle est encore convaincue qu’elle ne s’est pas vraiment vouée avant d’être baptisée, que ce baptême est donc sans valeur, elle pourrait, si elle ne l’avait déjà fait, se vouer d’une façon intelligente et complète à Dieu maintenant qu’elle s’est repentie et qu’elle l’a prouvé par des œuvres convenables lui permettant d’être baptisée. Il ne faut pas prendre les choses à la légère avec Jéhovah. Le sujet est sérieux et il doit être traité avec sérieux.

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager