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Pourquoi les crises actuelles secouent le mondeRéveillez-vous ! 1975 | 8 juin
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La réaction des dirigeants
Ces crises, auxquelles s’ajoutent une misère sans précédent et la pollution, amènent les dirigeants politiques à reconnaître qu’ils doivent faire face à des problèmes différents de ceux qu’ils avaient à résoudre il y a quelques années seulement. Leur réaction est en elle-même la preuve la plus frappante que les choses ont changé. Pour la première fois, les dirigeants nationaux s’efforcent comme jamais auparavant de réaliser une coopération internationale, tentative désespérée pour essayer de s’en sortir.
Soulignant ce point, le président Ford déclara récemment devant l’assemblée générale de l’ONU que les “nations sont obligées de choisir entre le conflit et la coopération” et que, maintenant “plus qu’à n’importe quelle autre époque de l’histoire humaine, les nations (...) doivent recourir à la coopération internationale” pour gérer leurs ressources.
Mais de tels efforts sont-ils motivés par un amour subit des nations les unes pour les autres ? Non. Selon Kurt Waldheim, c’est uniquement “la gravité de la situation qui peut provoquer cette évolution dans les relations internationales, ce que tous les appels à la raison et à la bonne volonté n’ont pas réussi à faire jusqu’à maintenant”.
De l’aveu général, toutes les actions communes des nations sont motivées par l’égoïsme et le désir de survivre plutôt que par le souci sincère des autres et l’attachement aux principes justes. Avec de tels mobiles, ces efforts peuvent-ils être couronnés de succès ?
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Comment ces crises affectent notre avenirRéveillez-vous ! 1975 | 8 juin
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Comment ces crises affectent notre avenir
LA SITUATION mondiale que nous venons de décrire a été annoncée dans la Bible avec une exactitude étonnante. La Bible a prédit qu’au cours d’une seule “génération” l’humanité serait témoin d’événements qui provoqueraient ‘sur la terre l’angoisse des nations désemparées’ et que ‘les hommes défailliraient de peur à cause de l’attente des choses venant sur la terre habitée’. (Luc 21:25, 26, 32 ; voir aussi Matthieu 24:3-8.) Pour essayer de résoudre ces nouveaux problèmes universels, les nations accordent une autorité accrue à l’Organisation des Nations unies.
Prévoyant cela avec exactitude, la prophétie biblique révèle que cette organisation internationale est un “huitième roi” qui procède des sept “rois” ou puissances mondiales qui l’ont précédé et qui ont dominé successivement l’histoire biblique (Rév. 17:10, 11). La Bible utilise souvent comme images des animaux ou leurs “cornes” pour représenter des gouvernements (Dan. 7:17, 23, 24 ; 8:20-22). Ainsi, cette puissance politique collective est représentée ici par une “bête” à “sept têtes”. Ces têtes figurent les sept “rois” précédents qui ont dominé le monde et de qui cette bête est sortie. Mais elle a aussi “dix cornes”. (Rév. 17:3, 7.) Ce qu’elles représentent et ce qu’elles font est très important.
La prophétie ajoute : “Les dix cornes (...) représentent dix rois qui n’ont pas encore reçu de royaume [à l’époque du prophète], mais ils reçoivent autorité comme rois, pour une heure, avec la bête sauvage.” (Rév. 17:12). Ces “dix rois” prophétiques, un nombre complet, représentent l’ensemble des gouvernements politiques qui dominent aujourd’hui pendant une courte période de temps avec l’Organisation des Nations unies.
Durant cette courte période, “une heure” par rapport à l’Histoire, la situation deviendra telle que pour la première fois ces rois, bien que divisés dans presque tous les autres domaines, auront finalement “une seule et même pensée, et ils donnent donc leur puissance et leur autorité à la bête sauvage [l’ONU]” pour un projet humain qui vise à établir la paix et la sécurité universelles. — Rév. 17:13.
Reconnaissant qu’elles doivent faire face à des crises différentes de toutes celles qu’elles ont connues dans le passé, les nations finissent par s’unir dans une tentative désespérée pour sauver leur souveraineté nationale. Elles espèrent que leur action concertée permettra la survie de la “civilisation” chancelante sur laquelle repose leur souveraineté. Monsieur Kissinger fit cet aveu :
“En tant qu’historien, il faut être conscient que toutes les civilisations ayant jamais existé se sont finalement effondrées (...). On doit vivre avec l’idée que la tragédie est inévitable. En tant qu’homme d’État, il faut agir avec l’idée que les problèmes doivent être résolus.”
Le seront-ils ? La prophétie biblique montre que les nations mettront un emplâtre superficiel et éphémère à leur “civilisation” décadente, afin de pouvoir proclamer : “Paix et sécurité !” C’est alors, dit la Bible, qu’“une destruction soudaine doit être tout de suite sur eux, comme les affres de l’angoisse sur la femme enceinte”. (I Thess. 5:3.) Pourquoi ? Pour deux raisons.
Premièrement, rien de fondamental n’aura été changé. Des traités même nombreux entre nations peuvent-ils consolider les fondements de la société humaine, alors qu’ils sont déjà minés par la cupidité, le crime, la violence, l’immoralité, la débâcle de la famille ainsi que les haines raciales et religieuses ? La situation est telle que Thor Heyerdahl, célèbre explorateur norvégien, a déclaré à propos de la récente conférence de l’ONU sur les lois de la mer :
“J’ai l’impression que les délégués (...) cherchent comment partager et utiliser au mieux une pomme qui commence à pourrir, et ils la laissent pourrir tout en recherchant un moyen de la partager.”
Deuxièmement, en donnant “leur puissance et leur autorité à la bête”, c’est-à-dire l’ONU, dans une vaine tentative pour sauver leur souveraineté sur la terre, les nations rejettent le moyen prévu par Dieu pour rétablir la paix et la sécurité véritables. Elles repoussent son Royaume promis, qui est fondé sur des principes justes et durables (Dan. 2:44 ; 7:13, 14 ; Mat. 6:10). C’est pourquoi, après avoir dit que les “dix rois” donnent “leur puissance et leur autorité” à l’ONU, la prophétie ajoute : “Ceux-ci lutteront contre l’Agneau [Jésus Christ, le Chef du Royaume], et l’Agneau les vaincra.” — Rév. 17:14.
Tout se passe donc comme prévu. Ceux qui croient que grâce à la diplomatie et à la technologie les hommes résoudront les crises mondiales de plus en plus nombreuses, sont promis à un réveil brutal. La Bible dit qu’“ils ignorent volontairement” que “le monde d’alors [aux jours de Noé] périt inondé par l’eau”, comme Dieu l’avait ordonné. Les crises actuelles fournissent de nombreuses preuves que “les cieux et la terre d’à présent, la même parole les a mis de côté (...) en vue (...) de la ruine des hommes impies”. — II Pierre 3:3-7, Jérusalem.
Si les différences de plus en plus nettes entre les crises actuelles et celles du passé ne convainquent pas ces personnes, les événements prochains les réveilleront brutalement. Leur cri : “Paix et sécurité !” sera bien vite interrompu par “une grande tribulation, telle qu’il n’en est pas survenue depuis le commencement du monde jusqu’à présent, non, et qu’il n’en surviendra plus”. (I Thess. 5:2, 3 ; Mat. 24:21.) Ce n’est certainement pas le moment de nier que les crises actuelles sont bien différentes de celles qu’a connues le monde dans le passé.
Bien au contraire, ceux qui considèrent cela comme la preuve que le Royaume promis par Dieu dominera bientôt la terre
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