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Lettre du BéthelMinistère du Royaume 1971 | mai
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Lettre du Béthel
Chers proclamateurs,
“Pourrions-nous en savoir plus?” — Telle a été la réaction de bon nombre d’entre vous lorsqu’ils ont lu, dans Notre ministère du Royaume de mars, le compte rendu du discours de frère Knorr à Lille. Voici encore quelques faits saillants qui vous intéresseront certainement.
Au cours d’un déplacement entre deux pays africains, il est arrivé quelque chose à frère Knorr qui, comme il l’a dit lui-même, fait ressortir le soutien que nous recevons des anges. Alors qu’il était obligé d’attendre, entre deux avions, à un aéroport du Cameroun, pays où nos frères ont été sévèrement persécutés, il vit un homme s’approcher de lui pour lui demander: “Êtes-vous Nathan H. Knorr?” À sa réponse affirmative, l’homme lui tendit la main en disant: “Je suis ton frère.” Un serviteur de congrégation l’accompagnait. Les deux frères s’étaient rendus comme par hasard à l’aéroport, sans avoir la moindre idée que frère Knorr s’y trouverait. Inutile de dire qu’ils ont été réjouis de recevoir des nouvelles de “l’extérieur”, d’autant plus qu’aucune publication n’était arrivée dans le pays depuis plusieurs mois. Un fait remarquable, ne trouvez-vous pas?
Frère Knorr a également signalé que nos frères du Malawi jouissent maintenant d’une paix relative. Bien que l’œuvre soit toujours interdite, si quelqu’un maltraite physiquement les témoins, c’est lui qui est sévèrement puni par la police.
Comme vous le savez, l’activité du Royaume en Espagne peut enfin s’exercer publiquement. Au cours de sa visite dans ce pays, frère Knorr a pu parler à 14 569 personnes réunies à Madrid et à Barcelone. Les frères de Barcelone étaient si heureux qu’après avoir chanté ensemble un cantique, ils se sont tous mis à applaudir spontanément.
De Brooklyn, où frère Knorr est maintenant rentré, nous avons appris que les diplômes ont été remis, le 7 mars, à la cinquantième classe de Galaad. Il y a maintenant plus de 5 000 élèves qui ont reçu une formation dans cette école, et les étudiants de la dernière classe ont été envoyés dans 19 pays afin d’y déployer leur activité missionnaire.
Nous vivons une époque merveilleuse. Nous allons tous, ce mois-ci, pouvoir offrir de nouveau le livre Vérité dans notre territoire, et nous savons que vous retirerez beaucoup de joie dans cette activité. Puissiez-vous continuer d’utiliser tous les moyens pour demeurer “sains dans la foi”.
Vos frères
du BUREAU DE PARIS
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Faites-le dès maintenant!Ministère du Royaume 1971 | mai
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Faites-le dès maintenant!
1 “Pourrais-tu passer à la maison, afin de m’aider à conseiller mon fils?, a demandé au surveillant un père soucieux. Il se rebelle de plus en plus et refuse d’étudier et d’assister aux réunions.” Le surveillant a été heureux de venir en aide à ce père de famille. Quand on le lui demande, il accepte volontiers de faire une telle visite et même plusieurs autres, dans le but d’offrir de bons conseils bibliques.
2 Mais ces visites du surveillant ou d’autres serviteurs constituent-elles le véritable moyen de résoudre le problème? Ou bien existe-t-il une meilleure solution que chacun d’entre nous devrait avoir présente à l’esprit et qui produira des résultats bien plus satisfaisants? La Bible fournit la réponse à ces questions en ces termes: “Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas.” — Prov. 22:6.
3 Une telle formation demande du temps. Cultiver chez un fils un amour profond pour Jéhovah, l’aider à devenir un homme capable d’assumer ses responsabilités au sein de la congrégation et à accomplir un ministère efficace, tout cela ne peut être réalisé par un serviteur qui donne occasionnellement des conseils, bien que cela soit absolument approprié de temps à autre et contribue grandement à la formation des jeunes. Un tel résultat représente un travail de longue haleine et exige des efforts constants durant de nombreuses années. C’est une responsabilité qu’il faut assumer jour après jour (Deut. 6:7). Puisque les parents vivent avec leur enfant, voient ce qu’il fait, entendent ce qu’il dit et savent ce qu’il pense, ils sont les mieux placés pour s’occuper de sa formation.
4 Vient ensuite la question de la responsabilité. Jéhovah a confié cette responsabilité aux parents et non aux serviteurs ou aux autres membres de la congrégation. Bien que ceux-ci puissent aider les parents, ils doivent toutefois veiller à ne pas usurper leur autorité, en méprisant les principes bibliques relatifs à la famille. (Voir le livre “Lampe”, pages 183, 184.) Il est même préférable que les serviteurs conseillent les enfants en présence de leurs parents. Nous lisons d’ailleurs ce qui suit dans Éphésiens 6:4: “Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais continuez de les élever dans la discipline et les conseils autorisés de Jéhovah.” Si le père n’est pas croyant, la responsabilité d’enseigner la Parole de Dieu aux enfants incombe alors à la mère. Les enfants devraient recevoir cette formation dès leur plus jeune âge.
5 Vos enfants profitent-ils de ces bienfaits prévus par Dieu? Parents, enfants, pouvez-vous dire quel jour de la semaine et à quelle heure vous étudiez en famille? Si vous n’avez encore pris aucune des dispositions nécessaires pour que votre enfant reçoive l’enseignement et la formation dont il a besoin, alors FAITES-LE DES MAINTENANT! — Prov. 19:18.
6 L’ambiance dans laquelle se déroule l’étude est très importante. Efforcez-vous de cultiver en chacun une attitude agréable, chaleureuse, et un esprit réceptif. Ne conduisez pas l’étude d’une manière rigide et sévère, mais faites-en plutôt une réunion familiale où chacun se sent détendu, et où tous ont le désir de coopérer et de participer, en s’aidant les uns les autres. L’étude familiale devrait être un moment merveilleux que tout le monde attend avec impatience.
7 Pourquoi cela est-il si important à notre époque? Satan ne veut qu’aucune personne serve Jéhovah (I Pierre 5:8). Il exerce des pressions de toutes sortes sur les jeunes, afin de les faire trébucher. Les choses du monde ont l’air très séduisantes. Il y a aussi la crainte d’être ridiculisé par les compagnons de classe et le désir d’être
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