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  • Recevoir le saint esprit à notre époque
    La Tour de Garde 1957 | 15 novembre
    • 17. Comment, en bref, peut-​on espérer recevoir le saint esprit, cela dans une portion toujours plus abondante ?

      17 Sachant maintenant que le saint esprit n’est pas la troisième personne d’une trinité mais la force agissante de Dieu, désirez-​vous, cher lecteur, goûter aux nombreuses joies, lesquelles viennent combler ceux qui possèdent l’esprit ? Priez d’abord Dieu de vous l’accorder ; continuez à lui faire cette requête et l’esprit vous sera donné. Mais il faut faire quelque chose de votre côté, il faut agir conformément à vos prières. Votre devoir est de lire la Parole de Dieu, non seulement de la lire mais aussi de l’étudier de manière à la comprendre. Ceux qui possèdent l’esprit seront heureux de vous assister. Mettez votre vie en harmonie avec les justes exigences de la Parole et annoncez à vos semblables les choses apprises. En persévérant dans cette voie, vous recevrez le saint esprit, et cela dans une portion toujours plus abondante. Vous pouvez également espérer obtenir la vie éternelle dans le monde nouveau où la connaissance de Jéhovah remplira la terre comme le fond de la mer est couverte par les eaux. — És. 11:9.

  • 4ème partie — Visite du président en Europe et au Moyen-Orient
    La Tour de Garde 1957 | 15 novembre
    • 4e partie — Visite du président en Europe et au Moyen-Orient

      Cet article termine le récit, par N. H. Knorr, de son voyage circulaire de service.

      L’ASSEMBLÉE nationale à Ceylan commença alors que j’étais encore en Inde. Un hall, récemment construit, fut utilisé pour les sessions générales de l’assemblée ; c’était le Red Cross Society Hall. Salle idéale, dont les proportions étaient juste ce qu’il fallait. À droite, à la porte suivante, se trouvait la Salle du Royaume du groupe de Colombo, transformée en cafétéria. Pendant l’assemblée, les assistants virent la première projection publique du film “ Le bonheur de la société du Monde Nouveau ”. Tous l’apprécièrent beaucoup mais leurs cœurs connurent un plus grand bonheur encore lorsque quinze nouveaux frères et sœurs furent baptisés. Le baptême eut lieu juste en face du home de missionnaires, situé au bord de l’océan Indien.

      À cause des sessions de l’assemblée, il n’était pas du tout raisonnable que les frères vinssent à ma rencontre à l’aéroport, mais le serviteur de filiale et quelques autres frères étaient là. Peu après, j’étais à la Salle du Royaume où je devais parler. Les frères me réservèrent une chaleureuse réception. Ce fut un plaisir pour moi de me retrouver avec eux et de voir le merveilleux accroissement de l’organisation en cinq ans seulement. Les visages des 145 personnes assemblées là témoignaient d’une façon éclatante combien elles appréciaient cette visite et on pouvait se rendre compte aussi que la plupart de ces gens heureux n’appartenaient pas depuis longtemps à la société du Monde Nouveau.

      Tandis que le vieux monde célébrait sa nouvelle année avec des pétards, beaucoup de bruit et des réjouissances insensées, le peuple de Jéhovah avait une assemblée remarquable. À 17 h 30, tous se réunirent à l’hôtel de ville afin d’entendre la conférence publique. Il y a cinq ans, 235 personnes seulement étaient présentes lorsque je parlai dans le même lieu. Aujourd’hui, le hall était rempli jusqu’à la dernière place, un certain nombre d’auditeurs devant rester debout. Finalement, on compta 435 auditeurs très attentifs au discours public. Juste avant le début de la conférence, un frère que je connaissais vint à moi et me dit : “ Frère Knorr, vous souvenez-​vous de moi ? Il y a cinq ans j’étais un jeune garçon et je vous posai une question. ” “ Eh bien ! ”, répondis-​je, “ je ne me rappelle pas la question, mais il est probable que je vous donnerais la même réponse aujourd’hui. ” “ Ma question ”, dit-​il, “ était celle-ci : Devrais-​je continuer à aller à l’école, je suis dans ma première année de collège, ou bien, devrais-​je entrer dans le service de pionnier ? ” Vous m’avez répondu : “ Cela dépend de ce que vous voulez être ; si vous voulez être un ministre, alors travaillez au ministère ; si vous avez l’intention d’être un homme important dans ce vieux monde, alors continuez à aller au collège. C’est à vous de décider. ” Il poursuivit, racontant qu’il était rentré chez lui, ce soir-​là, et qu’il avait fait connaître à son père son désir de quitter le collège pour entrer dans le service de pionnier. De ce que je lui avais dit, il avait compris que s’il voulait être ministre il ferait mieux de travailler dans ce sens. Ce fut une véritable joie de parler avec lui parce qu’il est dans l’œuvre de pionnier depuis ces cinq années et il a progressé dans l’activité de pionnier spécial. Il a épousé une fille très distinguée, pionnier elle aussi, et tous deux sont maintenant des pionniers spéciaux, travaillant dans un territoire isolé. Ils ont neuf personnes sur le point de se vouer à Jéhovah Dieu. Ils se sont fait inscrire pour l’École biblique de Galaad et il est probable qu’ils viendront suivre les cours en 1958. Il recevra alors une véritable instruction à l’école qui dispense la plus haute éducation. Il était très heureux et réjoui d’avoir suivi cette voie et voulait me remercier du conseil que je lui avais donné.

      L’œuvre à Ceylan progresse donc. Je passai les deux jours suivants à la filiale, à régler les difficultés du pays et à contrôler le travail de la filiale. Le jeudi, 3 janvier, quand je me rendis à l’aéroport, de nombreux frères y vinrent aussi pour me dire au revoir. Je fus surpris d’en rencontrer une centaine (et même davantage, en comptant les enfants) ; pour exprimer leur joie, ils chantèrent les magnifiques cantiques du Royaume. Beaucoup de passagers furent charmés par leur chant et plusieurs interrompirent leur conversation uniquement pour écouter. Lorsque je me rendis une nouvelle fois au service de l’immigration, l’un des fonctionnaires, en timbrant mon passeport, me dit : “ Eh bien ! Mr Knorr, comment votre conférence publique a-​t-​elle marché ? Y avait-​il beaucoup de monde ? ” Les agents de la douane me reconnurent aussi pour celui qui avait parlé à l’hôtel de ville, et ils étaient tous très prévenants. Évidemment, les habitants de Ceylan savaient que les témoins de Jéhovah tenaient une assemblée. Ils savent que les témoins sont très énergiques et actifs dans la prédication de la bonne nouvelle ; et nous espérons et demandons que cette assemblée du peuple du Seigneur à Colombo en aide un grand nombre à prendre maintenant position pour le Royaume.

      À Ceylan, je devais faire demi-tour ; c’est pourquoi, lorsque je dis au revoir, j’étais déjà sur le chemin du retour. Nous retournâmes à Karatchi, où nous nous posâmes pendant trois heures ; quelques frères vinrent à notre rencontre, ce fut un moment des plus agréables. Puis, je volai jusqu’à Beyrouth où nous arrivâmes à 4 h 30. J’adressai un appel téléphonique au serviteur de filiale ; il vint à cette heure-​là juste pour me dire quelques mots. Je me réjouis de le revoir et d’avoir des nouvelles de sa visite parmi les frères de Bagdad et de Téhéran. Puis, je continuai ma route, en avion, sur Rome (c’était uniquement pour y prendre une correspondance pour Barcelone, ma prochaine étape). En passant la nuit à la filiale de Rome, j’eus la joie de rencontrer de nombreux missionnaires venus des différentes parties de l’Italie et nous passâmes ensemble des moments charmants. J’eus la joie de leur parler de ma visite dans les autres pays et de répondre à leurs questions. Très tôt, le lendemain matin, je m’éloignai, survolant les belles eaux bleues de la Méditerranée, contemplant les Alpes méridionales et arrivai finalement à Barcelone.

      ESPAGNE

      L’œuvre en Espagne se développe d’une façon merveilleuse. Comme chacun le sait, ce pays est gouverné par des prêtres catholiques. Les protestants ou les non-catholiques n’y sont pas les bienvenus, mais les habitants de Barcelone sont très libéraux, semble-​t-​il, et beaucoup recherchent la vérité, désirant la connaissance de Jéhovah et de Sa Parole. Les personnes qui représentent la Société à Barcelone sont très énergiques et ont organisé les frères en petits groupes, désignant sur tous ces groupes des serviteurs. Ce fut pour moi un grand plaisir de parler à tous les groupes de Barcelone. Certains soirs, je parlai de dix-sept à vingt-trois heures, faisant cinq discours d’une heure dans des foyers différents, où je rencontrai de petits groupes. Quelle joie c’était de contempler le bonheur de ces frères et leur plaisir d’entendre parler de la vérité et de s’associer les uns avec les autres.

      L’œuvre en Espagne est bien organisée. Il y a des groupes dans plusieurs villes, les frères se réunissant régulièrement pour étudier la Parole de Dieu et, quand ils en ont l’occasion, pour prêcher la bonne nouvelle à leurs voisins et amis. Tandis que je me trouvais là-bas, les rapports nous parvinrent pour le mois de décembre, et grande fut notre joie de voir qu’ils avaient eu un accroissement de 47 pour cent sur la moyenne de l’année dernière, soit un total de 650 proclamateurs prêchant maintenant la bonne nouvelle.

      Après avoir passé un moment très agréable avec nos frères de Barcelone, je continuai ma route sur Madrid, où je passai une journée avec nos frères. Je m’adressai à différents petits groupes, à quatre d’entre eux en une seule soirée. Je rendis visite aussi aux amis qui avaient été à l’école de Galaad et qui vivaient maintenant en Espagne. Quels gens heureux ils sont ! Grand est leur soulagement de s’être détachés de l’église catholique, d’avoir la liberté d’étudier leur propre Bible, de pouvoir parler librement des bonnes choses qu’ils ont apprises, apportant leur aide à d’autres. Oui, mon séjour en Espagne fut agréable. Bien que chaque minute ait été employée à parler à quelqu’un, aux personnes qui sont dans le service à plein temps, à ceux qui sont sortis de l’école de Galaad et à des serviteurs dans certains cas particuliers, tout était occasion de se réjouir. Une œuvre a maintenant commencé en Espagne pour ne jamais cesser, car les frères de ce pays sont remplis de zèle. Ils veulent prêcher, et Dieu les bénit. De Madrid, j’allai à Tanger, au Maroc ; quelques missionnaires vinrent au-devant de moi et nous passâmes un moment agréable.

      MAROC

      Après mon arrivée, ce soir-​là (10 janvier), une réunion fut organisée dans la maison d’un frère. À Tanger, l’œuvre a commencé il y a juste un peu plus d’un an, et à ma grande surprise, cinquante-huit personnes remplissaient les deux salles de l’appartement utilisé pour la réunion. Le vestibule était comble, des personnes debout, et chaque siège occupé.

      Cela faisait tellement plaisir de parler à ces personnes. Leur intérêt est si grand. Naturellement, il me fallut parler avec l’aide d’un interprète qui traduisait en espagnol chaque phrase que je venais de prononcer en anglais. Au fond, dans un coin de la salle, se trouvait un petit groupe de personnes de langue française, serrées les unes contre les autres ; pour elles, un autre frère traduisait à voix basse ce que je disais en anglais. Ainsi tous comprirent et se réjouirent de pouvoir entendre la bonne nouvelle. Une personne travaillant dans l’organisation des Nations unies se trouvait aussi là ; elle avait affirmé aux missionnaires que son seul espoir de paix mondiale se fondait sur les Nations unies. À chacune des visites des missionnaires, cet homme leur avait parlé de la charte suspendue dans son appartement ; c’était la seule chose, leur avait-​il dit, qui apporterait réellement la paix au monde. Cependant, il vint à la réunion et écouta attentivement. Le lendemain matin, il alla vers les missionnaires et leur dit : “ J’ai ôté la charte parce que je ne crois pas que les Nations unies auront du succès. Je suis sûr que ce qui a été dit hier soir est la chose qui apportera la paix et le bonheur à l’humanité et j’aimerais en connaître davantage sur le royaume de Dieu. ”

      Ici, beaucoup d’autres personnes s’intéressent vraiment à la vie et aspirent au bonheur, non dans ce vieux monde, mais dans le monde nouveau de la justice. Tanger est une ville curieuse et j’eus l’occasion d’en visiter une certaine partie avec quelques-uns des frères avant mon départ pour Lisbonne. Je ne passai qu’une seule journée à Tanger, mais ce fut pour moi un plaisir de m’associer avec les missionnaires, de connaître leurs difficultés, leurs joies, leurs expériences, et de voir les progrès réalisés en si peu de temps.

      PORTUGAL

      Je pris l’avion pour Lisbonne où j’arrivai à l’heure. Sitôt après, je parlai deux fois en une seule soirée, dans des réunions où les frères s’étaient assemblés, la première fois à soixante-quinze d’entre eux, et à quarante-cinq dans un autre endroit. Le Portugal est aussi un pays catholique où les témoins de Jéhovah n’ont pas la liberté dont ils jouissent en maints autres pays du monde. Cependant ils se réunissent, ici, dans de belles salles du Royaume et en grand nombre. Ce n’est pas comme en Espagne, où le gouvernement autorise le rassemblement de vingt personnes seulement dans les maisons privées. Bien qu’au Portugal nos frères n’aient pas l’agrément du gouvernement pour se réunir, on ne les empêche pas et ils poursuivent l’œuvre avec une grande énergie et beaucoup de zèle.

      Il me fut possible de parler plusieurs fois, en tout à environ 190 personnes, en dehors de mon travail consistant à contrôler la filiale de Lisbonne, à prendre des dispositions pour faire avancer l’œuvre, augmenter le nombre des pionniers spéciaux pour veiller à ce que la bonne nouvelle soit prêchée sur une plus grande étendue dans tout le pays. À Lisbonne, les rapports sur l’œuvre accomplie en décembre vinrent de toutes les parties du territoire, des Açores, de l’île Madère et du Portugal lui-​même ; l’accroissement était de 41 pour cent. Comme les frères étaient heureux ! Oui, dans ces pays où règne l’oppression, où l’on ne jouit d’aucune liberté de se réunir, nos frères continuent à travailler diligemment. Ils combattent la bonne sorte de combat.

      CONCLUSION

      C’était ma dernière étape avant de retourner en Amérique, mais j’avais à réfléchir sur les sept semaines de voyage écoulées. Je ne pouvais m’empêcher de penser au texte de II Corinthiens 10:3, 4 : “ Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. ” Nos frères de Grèce, de Turquie, d’Espagne, du Portugal et des pays comme le Pakistan, l’Inde et Ceylan, où les gens ne respectent pas Dieu ni ne croient en sa Parole, oui, ces frères livrent un véritable combat, mais non selon la chair. Et ils sont puissants par Dieu. Sur eux, Jéhovah a déversé abondamment son esprit et ils progressent malgré de grandes difficultés. Dans tous ces pays, les missionnaires du Royaume sont allés de l’avant, ouvrant de nouveaux champs, de nouvelles villes, de nouveaux territoires. Ils sont allés dans des lieux isolés et Jéhovah les a richement bénis. Leur seule arme, l’épée de l’esprit, ils la manient avec dextérité et ils renversent les choses fortement retranchées. Oui, les gens sont arrachés au paganisme, arrachés au culte idolâtre des églises catholiques et aux fausses doctrines des organisations protestantes. Ceux qui n’ont pas de religion sont arrachés au vieux monde et s’associent avec la société du Monde Nouveau. C’est le moment où la bonne nouvelle du Royaume doit être prêchée dans le monde entier pour servir de témoignage et elle est prêchée. Je suis très reconnaissant envers Jéhovah Dieu de l’occasion qu’il m’a donnée de servir ces frères et de travailler côte à côte avec eux.

      Partout où je suis allé, les frères m’ont demandé d’emporter l’assurance de leur amour et leurs salutations et de les transmettre aux frères des autres pays. Je l’ai fait ; et maintenant j’ai l’occasion grâce à La Tour de Garde d’exprimer à tous les témoins de Jéhovah du monde entier le chaleureux amour, la joie et l’allégresse de nos frères des pays que j’ai visités pendant ces derniers mois d’hiver. Je prie pour que Jéhovah les fortifie tous, les édifie dans notre foi très sainte afin qu’ils puissent continuer dans cette grande œuvre de proclamation du Roi et du Royaume. Puissent-​ils tous rester fidèles. Ce fut un tel plaisir pour moi d’entendre les missionnaires et beaucoup d’autres dire : “ Nous espérons vous revoir en 1958 ! ” Si Jéhovah le veut, nous nous reverrons.

      [Illustrations, page 347]

      CEYLAN

      ESPAGNE

      MAROC

      PORTUGAL

  • Les dix commandements sont-ils pour les chrétiens ?
    La Tour de Garde 1957 | 15 novembre
    • Les dix commandements sont-​ils pour les chrétiens ?

      Comme les dix commandements furent écrits par le doigt de Dieu sur deux tables de pierre, certains soutiennent qu’ils engagent éternellement les serviteurs de Dieu. Que dit la Parole de Dieu ?

      LES protestants et les catholiques acceptent généralement le point de vue moderne des Juifs selon lequel les Dix Commandements sont un don de Dieu à toute l’humanité. C’est ainsi qu’une Ligue protestante pour l’étude de la Bible dans les foyers publie une petite brochure intitulée “ Les Dix Paroles éternelles de Dieu ”. D’autre part une annonce publiée par les Chevaliers de Colomb catholiques, concernant la brochure Let’s Stick to Moses (Attachons-​nous à Moïse), déclare : “ Peu de chrétiens nieront que les Dix Commandements représentent les idées de Dieu sur la conduite humaine. ” Même la Interpreter’s Bible moderniste, bien que jetant le doute sur le récit de l’Exode relatif au don des Dix Commandements, affirme qu’ils engagent les chrétiens.

      Cependant, il est intéressant de noter que nul autre que Martin Luther a déclaré autrefois : “ Les Dix Commandements ne s’appliquent pas à nous, gentils et chrétiens, mais seulement aux Juifs. Si un prédicateur désire vous contraindre à retourner à Moïse, demandez-​lui si vous avez été emmenés hors d’Égypte par Moïse. ” Le réformateur Jean Calvin pensait de la même façon à propos du Décalogue ou Dix Commandements. — Bible Dictionary de Abbott.

      Qu’enseigne la Bible à ce sujet ? Les Dix Commandements sont-​ils les “ Dix Paroles éternelles ” de Dieu, ses “ idées sur la conduite humaine ” actuelle ? Ou a-​t-​il différentes lois pour différents peuples vivant à des époques différentes ? Si le Décalogue ne s’applique pas aux chrétiens, alors, quelle force ont-​ils pour se maintenir sur les sentiers de la justice ?

      Tout d’abord, qu’il soit noté que nous ne possédons aucun récit relatif à un décalogue donné à Adam et Ève, à Noé ou à Abraham. Cependant, ces derniers reçurent des commandements spécifiques sur les exigences divines à leur égard, et, dans chaque cas, la volonté de Dieu pour eux était différente. C’est seulement à la nation d’Israël, assemblée au pied du mont Sinaï, que Dieu donna ses Dix Commandements, ainsi que des centaines d’autres lois connexes, comme Moïse l’exprima : “ Ce n’est point avec nos pères que Jéhovah à conclu cette alliance, c’est avec nous, qui sommes ici aujourd’hui tous vivants. ” — Deut. 5:3, AC.

      LA LOI DE MOÏSE ÉTAIT TEMPORAIRE

      Pour que les Israélites reconnaissent que cette loi venait vraiment de lui, Jéhovah accompagna sa transmission de spectacles et de bruits terrifiants. Et quand Moïse descendit vers le peuple, après avoir reçu la loi de la main des anges, son visage rayonnait si fort que les Israélites ne pouvaient le regarder. Puisque cette loi fut donnée par l’intermédiaire de Moïse, elle est proprement appelée la loi de Moïse. — Ex. 19:16, 18 ; 34:29, 30.

      Si terrifiante et glorieuse que fût cette circonstance, sa loi et sa gloire se révélèrent purement temporaires. Elles furent remplacées par une gloire permanente plus grande, comme l’apôtre Paul l’indique : “ Si ce qui était passager a été glorieux, ce qui est permanent est bien plus glorieux. ” — II Cor. 3:11.

      Dieu a-​t-​il donné une loi à un peuple pour la supprimer ensuite, pour l’abroger ? Oui, en tant que Législateur suprême, il peut faire des lois, quelles qu’elles soient, pour ses créatures et les annuler quand elles ont servi son dessein, les remplaçant par d’autres lois ou règles de conduite. Par exemple, la polygamie était permise sous la loi mosaïque et le mariage selon le droit du lévirat était obligatoire mais aucun d’eux ne s’applique aux chrétiens. C’est pourquoi Paul dit aussi : “ La loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue. ” — Gal. 3:24, 25.

      Et quels desseins temporaires la loi mosaïque servit-​elle ? Cette loi maintenait la nation d’Israël séparée des nations païennes afin que le Fils de Dieu pût venir par elle et au sein de son peuple en tant que leur Messie. Cette loi leur révélait aussi leur état de péché et leur besoin d’un meilleur sacrifice pour ôter les péchés. Elle préfigurait ce sacrifice ainsi que de nombreuses autres “ bonnes choses ”. Ayant servi ces desseins, elle n’était

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