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  • Les leçons de l’expérience sont-elles les meilleures ?
    La Tour de Garde 1953 | 15 mai
    • CONNAÎTRE DES CHOSES QU’ON NE VOIT PAS ENCORE

      Jéhovah Dieu dit à Noé : “ Je ferai pleuvoir sur la terre quarante jours et quarante nuits, et j’exterminerai de la face de la terre tous les êtres que j’ai faits. ” (Gen. 7:4). Noé prêcha ce message reçu de Dieu, mais il se trouva des moqueurs pour railler cette prédiction d’un déluge universel. Que penseriez-​vous si quelqu’un vous disait aujourd’hui que la pluie va monter vers le ciel au lieu de tomber ? Vous diriez que cette personne n’a plus tous ses sens car chacun sait que la pluie tombe de haut en bas. Or, lorsque Noé prêcha que la pluie allait tomber de haut en bas, les gens crurent qu’il divaguait. Ils étaient habitués à voir la rosée monter du sol et arroser la végétation et non à ce que la pluie tombe du ciel. À ce propos il est écrit dans Genèse 2:5, 6 : “ L’Éternel Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre,... Mais une vapeur s’éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol. ” Néanmoins, au temps marqué par Dieu, la pluie tomba et le premier monde disparut dans un abîme d’eau.

      De cet exemple il faut retenir que Noé acceptait d’apprendre par la voix de Dieu qu’il pouvait tomber de l’eau de haut en bas tandis que les moqueurs voulaient l’apprendre par expérience. Ils étaient habitués à ce que la rosée monte du sol et, parce qu’ils n’avaient jamais vu de leurs yeux la pluie tomber, ils en conclurent que c’était impossible. Pleins de suffisance ils croyaient tout savoir ; pour changer d’avis ils voulaient voir. Ils ont vu, mais au prix de leur vie. Dans ce cas, l’expérience fut le plus mauvais de tous les maîtres.

      L’expérience faite par ce premier monde peut nous servir d’instruction car Jésus déclara en guise d’avertissement : “ Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. ” (Mat. 24:37). Les contemporains de Noé furent surpris, occupés qu’ils étaient à satisfaire leurs désirs égoïstes, indifférents ou moqueurs devant l’annonce de ce qu’ils considéraient comme impossible. De même que Noé fut “ averti des choses qu’on ne voyait pas encore ”, ainsi les témoins de Jéhovah discernent aujourd’hui par l’étude de la Bible cet autre avertissement de Dieu : “ Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. ” (Héb. 11:7 ; Mat. 24:21 ; Apoc. 16:13-16). Cela veut dire que la détresse d’Harmaguédon causera plus de ravages encore que le déluge lui-​même et qu’elle sera une nouvelle expérience pour le “ présent siècle mauvais ”. (Gal. 1:4.) Jéhovah livrera la bataille d’Harmaguédon avec des moyens miraculeux, comme autrefois lorsqu’il combattait pour Israël, quand il fit tomber sur ses ennemis une pluie de grêlons, quand il extermina par son ange 185 000 ennemis en une seule nuit, ou encore quand il engloutit les armées égyptiennes dans les eaux de la mer Rouge (Josué 10:11 ; És. 37:36 ; Ex. 14:27, 28). Mais toutes ces manifestations de la colère de Dieu ne seront rien auprès de la bataille d’Harmaguédon.

      Cependant, lorsqu’on attire leur attention sur l’approche et l’ampleur de la bataille d’Harmaguédon, la majorité des hommes tournent ces prédictions en dérision et disent que c’est impossible tout simplement parce qu’on n’a jamais vu rien de pareil. À l’exemple des moqueurs du temps de Noé les gens du vingtième siècle veulent connaître Harmaguédon par expérience. Mais néanmoins une minorité de personnes de bonne volonté envers Dieu écoute sagement l’avertissement divin concernant Harmaguédon, de même que Noé et sa famille furent instruits du déluge par Dieu lui-​même et agirent conformément à ses instructions. En préférant avoir pour Maître Jéhovah Dieu plutôt que l’expérience, ces personnes survivront à la leçon de puissance et de suprématie que Dieu donnera au cours de cette bataille.

      JÉHOVAH DIEU EST LE MEILLEUR MAÎTRE

      Jéhovah Dieu n’a pas acquis son infinie sagesse par expérience. Il connaît la fin dès le commencement avant même qu’on puisse parler d’expérience (És. 46:10). Il ne dit pas aux chrétiens que l’expérience est le meilleur maître car il est écrit : “ Ils seront tous enseignés de Dieu. ” (Jean 6:45 ; És. 54:13). Ce n’est pas la connaissance acquise par l’expérience qui conduit à la vie éternelle car “ la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ ”. (Jean 17:3.) L’expérience non plus n’est pas ce qu’il faut à ceux qui n’ont pas d’expérience car les proverbes ont été donnés “ pour connaître la sagesse et l’instruction, pour comprendre les paroles de l’intelligence ; pour recevoir des leçons de bon sens, de justice, d’équité et de droiture ; pour donner aux simples du discernement, au jeune homme de la connaissance et de la réflexion ”. (Prov. 1:1-4.) Une sage réprimande est plus instructive qu’une pénible expérience et la personne sage tirera davantage de profit d’une réprimande qu’un insensé qui essaiera d’apprendre par expérience, selon qu’il est écrit : “ Une réprimande fait plus d’impression sur l’homme intelligent que cent coups sur l’insensé. ” — Prov. 17:10.

      Maintes et maintes fois Israël refusa de tenir compte des réprimandes de Dieu et comme l’insensé s’exposa aux assauts et à l’oppression de ses ennemis, uniquement pour n’avoir pas voulu accepter l’enseignement de Jéhovah. “ Ils abandonnèrent l’Éternel, le Dieu de leurs pères, qui les avait fait sortir du pays d’Égypte, et ils allèrent après d’autres dieux d’entre les dieux des peuples qui les entouraient ; ils se prosternèrent devant eux, et ils irritèrent l’Éternel. La colère de l’Éternel s’enflamma contre Israël. Il les livra entre les mains de pillards qui les pillèrent, il les vendit entre les mains de leurs ennemis d’alentour, et ils ne purent plus résister à leurs ennemis. Lorsque l’Éternel leur suscitait des juges, l’Éternel était avec le juge, et il les délivrait de la main de leurs ennemis pendant toute la vie du juge ; car l’Éternel avait pitié de leurs gémissements contre ceux qui les opprimaient et les tourmentaient. Mais, à la mort du juge, ils se corrompaient de nouveau plus que leurs pères, en allant après d’autres dieux pour les servir et se prosterner devant eux, et ils persévéraient dans la même conduite et le même endurcissement. ” — Juges 2:12, 14, 18, 19.

      Il semblerait donc que la nation d’Israël apprit peu de choses par ces brutales expériences car aussi bien du temps des juges que du temps des rois elle ne cessa de retomber dans les mêmes erreurs qui lui valurent ces tribulations, jusqu’au jour où son endurcissement lui coûta la position de nation théocratique typique (Ézéch. 21:29-32 21:24-27, NW). Ce n’est pas Jéhovah Dieu qui fit passer Israël par cette pénible expérience. La nation elle-​même en fut responsable parce qu’elle transgressa les commandements de Dieu. Jéhovah Dieu châtia Israël pour le reprendre et le ramener sur le bon chemin, mais parce que la nation méprisa la sagesse et s’obstina à désobéir, les bons effets de la réprimande furent vite perdus. De nos jours, les chrétiens commettent des erreurs et s’attirent ainsi eux-​mêmes des expériences désagréables, mais s’ils sont humbles et sages ils tireront profit de la réprimande que Dieu leur fait dans son amour. “ Mon fils, est-​il écrit, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime. ” Et encore : “ Mais il (le châtiment) produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. ” (Héb. 12:5, 6, 11). Ce ne sont pas les expériences pénibles que nous nous attirons mais la correction et l’enseignement de Jéhovah qui nous instruisent et nous guident dans la justice.

      Le monde actuel est comme la nation d’Israël d’autrefois. Et puisqu’il prétend que l’expérience est le meilleur maître, il faut en conclure que le monde est un piètre élève. Après s’être adonnés au péché pendant les milliers d’années passées, ses habitants n’ont pas encore appris à l’éviter. L’expérience qu’ils ont acquise dans l’immoralité et le blasphème n’a fait que les attacher plus étroitement encore à leurs mauvaises habitudes, à tel point que maintenant ils sont tombés si bas que leur condition correspond à celle que les Écritures avaient prédite pour les derniers jours. À mesure que les générations nouvelles répètent l’histoire sordide de celles qui les ont précédées, ce vieux monde assiste sans se lasser aux guerres sanglantes et aux crimes odieux ; mais toute cette expérience ne lui sert de rien comme elle ne sert de rien à la présente génération qui fit deux guerres et qui se prépare à en livrer une troisième. Semblable à la truie qui retourne au bourbier et au chien qui revient à ce qu’il a vomi, le monde n’apprend rien par l’expérience et continue pourtant de dire que l’expérience est le meilleur maître. À Harmaguédon ce “ meilleur maître ” fera faire au monde la pire de toutes les expériences, la dernière, car cette dure école le conduira à une mort dont il ne sera jamais ressuscité. — II Pi. 3:7.

      Cependant, les personnes de bonne volonté envers Dieu ne croient pas qu’elles aient besoin de se livrer délibérément au péché pour apprécier la moralité, ou souffrir la mort pour connaître la valeur de la vie, ou encore subir le déchaînement de la puissance de Jéhovah pour être convaincues qu’il la possède. Elles considèrent Jéhovah Dieu et Jésus-Christ comme les meilleurs Maîtres. Dans les conditions actuelles la vie d’un homme est de courte durée et son expérience peu étendue ; Satan a, par contre, des milliers d’années d’expérience dans le domaine de la tromperie et de la perdition. Il nous serait impossible de mesurer notre expérience à la sienne avec l’espoir de sortir vainqueurs de cette lutte. Il nous faut combattre la longue expérience de Satan en nous appuyant sur la sagesse illimitée de Jéhovah. Nous avons besoin de Maîtres par excellence pour apprendre à éviter les pièges de Satan. Ces instructeurs, nous les avons en Dieu et en Jésus-Christ et c’est dans la Bible que nous trouvons leur inestimable enseignement. — Prov. 2:1-12 ; 3:13-18.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1953 | 15 mai
    • Questions de lecteurs

      ● Il est dit dans I Corinthiens 7:14 que le conjoint non-croyant est sanctifié par le conjoint croyant comme le sont également les enfants nés d’une telle union. La Tour de Garde a montré que dans ce cas les enfants pouvaient être préservés à travers Harmaguédon grâce au mérite de la famille dû au père ou à la mère croyant. Peut-​on dire de ce mérite de la famille qu’il signifie également la préservation du conjoint non croyant à travers Harmaguédon, ou sinon, dans quelle mesure l’affecte-​t-​il ? — L. R., Idaho.

      Le mariage est une institution divine. Dieu a établi en outre certaines règles concernant les devoirs réciproques des époux et le conjoint croyant veillera attentivement à traiter le mariage comme une chose sacrée en se conformant aux exigences divines. Le croyant s’applique à faire ces choses comme pour le Seigneur Dieu au service de qui il s’est voué. Lorsque l’un des époux se voue à Dieu, cela affecte l’autre, les deux étant une seule chair, mais dans ce sens que le croyant considère son conjoint non croyant d’un nouveau point de vue. Dans son épître, Paul s’adressait à des chrétiens que Dieu avait sanctifiés pour en faire des membres du corps du Christ (I Cor. 6:11 ; 12:27). Un conjoint sanctifié est sûrement un bienfait pour son compagnon car celui-ci aura de meilleures occasions d’entendre parler de Dieu et de Jésus-Christ et d’être finalement sanctifié lui aussi. Toutefois, tant qu’il n’est pas sanctifié lui-​même, il est “ sanctifié par ” son conjoint.

      Il en est ici exactement comme à la veille de la destruction de Sodome. Une faveur spéciale fut offerte aux deux gentils qui avaient pris pour femmes des filles de Lot : ils auraient pu être épargnés parce qu’ils étaient mariés à des femmes bien disposées envers la justice ; mais ils se moquèrent de l’avertissement qui leur fut donné (Gen. 19:14). Ayant méprisé le mérite qui leur valait d’avoir une faveur spéciale, ils périrent. Ce mérite ne put assurer leur préservation uniquement parce qu’ils refusèrent d’écouter l’avertissement de Dieu. Il en sera de même dans le cas du conjoint non croyant. Il a des avantages spéciaux mais s’il n’en tient aucun compte il mourra à Harmaguédon. C’est un adulte qui est responsable pour lui-​même contrairement aux enfants considérés comme saints à cause de leur père ou mère sanctifié qui leur a enseigné la vérité dans la mesure où le permettaient leurs capacités mentales.

      Par conséquent, le conjoint croyant ne peut que s’efforcer de satisfaire à toutes ses obligations matrimoniales, rendre témoignage à son compagnon si celui-ci veut écouter, mener une vie chrétienne pure qui plaidera en faveur de la vérité, et enseigner la vérité à ses enfants. C’est cette ligne de conduite que l’apôtre Pierre préconisa lorsqu’il dit ce qui suit aux femmes croyantes mariées à des hommes qui “ n’obéissent point à la parole ”, autrement dit qui ne sont pas dans la vérité : “ Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. ” — I Pi. 3:1-4.

      En ayant le contexte sous les yeux nous verrons mieux ce que Paul veut dire dans I Corinthiens 7:14. Nous lisons : “ Si un frère a une femme non-croyante, et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la répudie point ; et si une femme a un mari non-croyant, et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne répudie point son mari. Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère ; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints. Si le non-croyant se sépare, qu’il se sépare ; le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-​là. Dieu nous a appelés à vivre en paix. Car que sais-​tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Ou que sais-​tu, mari, si tu sauveras ta femme ? ” — I Cor. 7:12-16.

      Les liens du mariage qui unissent un croyant à un non-croyant sont valables aux yeux de Dieu et le non-croyant ne doit pas être considéré comme indigne de son conjoint croyant. Ce dernier ne se trouve pas dans un état d’adultère spirituel. Les obligations du mariage ne sont pas annulées et si les relations intimes des époux et leur union mettent le non-croyant dans des conditions

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