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Kischon (Ouadi de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Par la suite, pendant le règne d’Achab, roi d’Israël, le prophète Élie égorgea 450 prophètes de Baal au ouadi de Kischon. — I Rois 18:22, 40.
On pense que le “ouadi qui est en face de Jocnéam” (Josué 19:11) est en fait le Kischon.
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KislevAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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KISLEV
Nom donné après l’exil au neuvième mois lunaire juif, c’est-à-dire novembre-décembre (Néh. 1:1; Jér. 36:9; Zach. 7:1). Il correspondait au troisième mois du calendrier civil. La signification de ce nom est incertaine.
C’était un mois d’hiver, froid et pluvieux. Par exemple, nous lisons à propos du roi Jéhoïakim qu’il “était assis dans la maison d’hiver, au neuvième mois, et le feu d’un brasero brûlait devant lui”. (Jér. 36:22.) Après l’exil, le peuple qui, sur l’ordre d’Esdras, se rassembla à Jérusalem à partir du vingtième jour du mois de Kislev, “resta assis sur la place découverte de la maison du vrai Dieu, frissonnant à cause de l’affaire et à cause des averses”. (Esdras 10:9, 13.) Il est bien évident qu’aucun berger ne dormait la nuit dans les champs ce mois-là et même quelque temps après.
Jean 10:22 parle de la fête de la Dédicace qui eut lieu à Jérusalem, en hiver. D’après le premier livre des Maccabées (4:52-59, Jé), livre apocryphe, cette fête de huit jours fut instituée par Judas Maccabée le vingt-cinquième jour du mois de Kislev en 165 avant notre ère, pour commémorer la nouvelle dédicace du temple de Jérusalem. Cette fête est connue aujourd’hui sous le nom de Hanoukkah. — Voir FÊTE DE LA DÉDICACE.
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Kisloth-TaborAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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KISLOTH-TABOR
{Article non traduit.}
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KitlischAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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KITLISCH
{Article non traduit.}
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KitronAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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KITRON
{Article non traduit.}
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KittimAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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KITTIM
Ce nom figure dans la liste des quatre “fils” de Javan, bien qu’il se présente toujours au pluriel dans les Écritures (Gen. 10:4; I Chron. 1:7). Il sert donc à désigner un peuple et une région.
Josèphe (Histoire ancienne des Juifs, liv. I, chap. VI, par. 3) appelle Kittim “Chetim” et déclare qu’il “occupa l’île que l’on nomme maintenant Cypre, à laquelle il donna son nom, d’où vient que les Hébreux nomment Chetim toutes les îles et tous les lieux maritimes; et encore aujourd’hui une des villes de l’île de Cypre est nommée Citium par ceux qui imposent des noms grecs à toutes choses, ce qui diffère peu du nom de Chetim”. Les anciens Phéniciens donnaient aux habitants de Chypre le nom de Kitti.
Que Kittim puisse aussi s’appliquer à d’autres régions que l’île de Chypre, cela ressort de la déclaration de Josèphe selon laquelle les Hébreux désignaient sous ce nom les autres îles et les régions côtières de la Méditerranée. En somme, pour la Palestine, Chypre n’était que la plus proche des terres de Kittim. En faisant état des “îles” et des “pays côtiers” de Kittim, les textes d’Ézéchiel 27:6 et de Jérémie 2:10 semblent bien confirmer ce fait. Certains commentateurs considèrent que Kittim est pris dans ce sens large en Nombres 24:24, où le prophète Balaam, contemporain de Moïse, annonçait que des “navires de la côte de Kittim” affligeraient l’Assyrie et Éber, mais que ces agresseurs finiraient par périr. Si l’on adopte ce point de vue, alors l’attaque a fort bien pu venir d’un pays côtier comme la Macédoine, d’où survint Alexandre le Grand qui conquit le pays d’“Assur” (Assyro-Babylonie) ainsi que l’Empire médo-perse. D’autres commentateurs pensent que les agresseurs étaient peut-être les Romains qui, eux, venaient d’Italie, un autre pays côtier de la Méditerranée. D’ailleurs, les targums et la Vulgate remplacent Kittim par “Italie” dans un certain verset (Nomb. 24:24, Vg; I Chron. 1:7, targums). De même, un livre apocryphe (I Maccabées 1:1, Jé) emploie le mot Chettiim, ou Kittim, pour parler de la Macédoine.
Dans les déclarations d’Ésaïe contre Tyr, c’est à Kittim (vraisemblablement Chypre) que les navires de Tarsis cinglant vers l’est reçoivent la nouvelle de la chute de Tyr, et Jéhovah dit à la “vierge, fille de Sidon”, de ‘traverser vers Kittim’ pour tenter vainement d’y trouver refuge (És. 23:1, 11, 12). Cela s’harmonise avec les preuves historiques établissant que des colonies phéniciennes étaient fixées à Chypre au temps où Ésaïe prophétisait (vers 778-732 av. n. è.) et même après. Une inscription d’Ésar-Haddon rapporte qu’à la suite de l’attaque assyrienne le roi Luli de Sidon s’est enfui à Chypre. De même, il semble que beaucoup d’habitants de Tyr aient cherché refuge à Chypre pendant les treize années où Nébucadnezzar a assiégé cette ville, accomplissant ainsi la proclamation d’Ésaïe.
On trouve l’ultime mention de Kittim (du moins sous ce nom) dans la prophétie de Daniel relative à la rivalité opposant les mystérieux “roi du nord” et “roi du sud”. On y apprend qu’une attaque portée par le “roi du nord” est contrecarrée par “les navires de Kittim”. — Dan. 11:30; voir CHYPRE.
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KohathAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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KOHATH
{Article non traduit.}
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KohathiteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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KOHATHITE
Descendant de Kohath, un des trois fils de Lévi (Gen. 46:11; Nomb. 26:57). Les “Kohathites” ou “fils de Kohath” étaient divisés en quatre familles, issues des quatre fils de Kohath: les Amramites, les Izharites, les Hébronites et les Uzziélites (Nomb. 3:19, 27). À l’époque où Israël campait au mont Sinaï (en 1513 av. n. è.), le chef de ces familles était Élizaphan, fils d’Uzziel (Nomb. 3:30). Moïse et Aaron étaient kohathites, de la famille des Amramites (Ex. 6:18, 20). Le rebelle Coré était lui aussi kohathite, mais de la famille des Izharites (Nomb. 16:1), tout comme le fidèle prophète Samuel. — I Sam. 1:1, 19, 20; I Chron. 6:33-38.
Lors de l’enregistrement effectué au désert du Sinaï, on dénombra 8 600 mâles depuis l’âge d’un mois et au-dessus dans les familles des Kohathites (Nomb. 3:27, 28). Les hommes âgés de trente à cinquante ans, “tous ceux qui entraient dans le groupe de service pour le service dans la tente de réunion”, étaient au nombre de 2 750. — Nomb. 4:34-37.
Durant la traversée du désert, les Kohathites avaient été désignés pour camper sur le côté sud du tabernacle (Nomb. 3:29), c’est-à-dire entre le tabernacle et le campement des Rubénites, des Siméonites et des Gadites (Nomb. 2:10, 12, 14). Les Kohathites avaient le privilège et la responsabilité de transporter l’arche de l’alliance, la table de présentation des pains, le porte-lampes, les autels et les ustensiles du lieu saint, ainsi que l’écran protecteur du Très-Saint (Nomb. 3:30, 31), une fois qu’Aaron et ses fils, qui étaient eux aussi kohathites, les avaient enveloppés et recouverts. Il était interdit à tout Kohathite autre qu’Aaron et ses fils de regarder les ustensiles, fût-ce un instant, ou de toucher le lieu saint, sous peine de mort (Nomb. 4:4-15, 20). Bien qu’Israël ait fourni aux Lévites des bovins et des chariots pour transporter le matériel du tabernacle, les Kohathites, eux, n’en reçurent pas. Ils transportaient les objets dont ils avaient la charge sur leurs épaules, sans doute parce que ceux-ci étaient sacrés (Nomb. 7:2-9). Les Kohathites étaient les derniers des Lévites à quitter un campement. — Nomb. 10:17-21.
Après la conquête de Canaan, quand on assigna certaines villes aux Lévites, les Kohathites en reçurent vingt-trois, treize pour les fils d’Aaron dans les territoires de Juda, de Siméon et de Benjamin, et les dix autres pour le reste des Kohathites dans les territoires d’Éphraïm, de Dan et de la demi-tribu de Manassé. — Josué 21:1-5, 9-26; I Chron. 6:54-61, 66-70.
Héman, un Kohathite de la famille d’Izhar, était un de ceux qui se virent confier par David des fonctions pour la direction du chant dans le sanctuaire de Jéhovah (I Chron. 6:31-38). Cent vingt Kohathites, placés sous la direction d’Uriel, figuraient parmi les Lévites que David désigna pour transporter l’arche de Jéhovah de la maison d’Obed-Édom à Jérusalem; à cette occasion, il est souvent question de Héman en rapport avec la musique et le chant (I Chron. 15:4, 5, 11-17, 19, 25). Selon le premier livre des Chroniques, lorsque David répartit les Lévites en groupes ou classes, certains Kohathites furent désignés comme chanteurs (25:1, 4-6) et portiers (26:1-9); d’autres reçurent la responsabilité des réserves ainsi que des choses qu’on avait rendues saintes (26:23-28), et quelques-uns furent placés aux fonctions d’officiers, de juges et d’administrateurs (26:29-32). D’autres encore furent chargés de la cuisson et de la préparation des pains en piles pour le sabbat. — I Chron. 9:31, 32.
Les Kohathites se mirent à louer Jéhovah lorsqu’ils apprirent qu’il permettrait à Juda, sous la conduite de Josaphat, de vaincre les forces coalisées d’Ammon, de Moab et de la région montagneuse de Séir (II Chron. 20:14-19). Les Lévites kohathites participèrent à la purification de la maison de Jéhovah, aux jours du roi Ézéchias (II Chron. 29:12-17). De même, Zacharie et Méschullam, tous deux kohathites, étaient parmi ceux qui faisaient fonction de surveillants quand le roi Josias entreprit de réparer le temple. — II Chron. 34:8-13.
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KoréAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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KORÉ
{Article non traduit.}
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KozAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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KOZ
{Article non traduit.}
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KuriosAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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KURIOS
Ce mot grec est un adjectif qui qualifie celui qui détient le pouvoir (kuros) ou l’autorité, mais il est également utilisé comme nom. On le rencontre dans tous les livres des Écritures grecques chrétiennes à l’exception de l’épître à Tite et des lettres de Jean. Il peut désigner le “maître” d’une maison, d’une vigne ou d’une moisson (Marc 13:35; Mat. 20:8; Luc 10:2), ou encore un chef temporel comme l’empereur romain que le gouverneur Festus appelait son “Seigneur”. — Actes 25:24-26.
Kurios était le titre par lequel les esclaves s’adressaient à leur maître ou les enfants à leur père. Il était également employé par d’autres personnes dans des situations où il correspond au français “Monsieur” quand il est un titre respectueux (Mat. 13:27; 21:29; Jean 12:21). On le trouve le plus souvent à propos de Jésus Christ qui est “Seigneur [Kurios] à la gloire de Dieu le Père”. (Phil. 2:9-11; Marc 7:26-28; Actes 2:36; 10:36 et beaucoup d’autres textes.) Ce mot correspond à l’hébreu ʼAdhôn. Dans les Écritures hébraïques, le titre “Seigneur [ʼAdhôn ou parfois ʼAdhonay, pluriel de majesté]” est donné à Jéhovah Dieu, le “Seigneur des seigneurs”. (Deut. 10:17.) Jésus étant le Fils et le Serviteur de Dieu, créé par lui, il convient qu’il s’adresse à son Père et Dieu (Jean 20:17) en l’appelant “Seigneur” (ʼAdhonay ou Kurios), Celui qui détient la puissance et l’autorité suprêmes, son Chef (Mat. 11:25; I Cor. 11:3). Mais comme il a été lui-même élevé à la droite de son Père, Jésus est “Seigneur des seigneurs” par rapport à tous, excepté son Père, le Dieu Tout-Puissant. — Rév. 17:14; 19:15, 16; voir I Corinthiens 15:27, 28; voir aussi SEIGNEUR; JÉHOVAH.
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LaadahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LAADAH
{Article non traduit.}
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LabanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LABAN
(“blanc”).
Petit-fils de Nahor, frère d’Abraham. Laban était fils de Béthuel et frère de Rébecca (Gen. 24:15, 29; 28:5), et le père de Léa et de Rachel (Gen. 29:16). Il habitait la ville de Haran à Paddan-Aram, une région de Mésopotamie. — Gen. 24:10; 27:43; 28:6; 29:4, 5.
Laban est appelé “fils de Béthuel le Syrien [littéralement “l’Araméen”]”. Il est également désigné sous le nom de “Laban le Syrien”. (Gen. 28:5; 25:20; 31:20, 24.) Ce qualificatif était approprié, puisque Laban habitait Paddan-Aram, terme qui signifie “plaine (basses terres) d’Aram” ou Syrie. Laban était sémite et il vivait dans une région dont les habitants parlaient l’araméen, une langue sémitique.
C’est dans ce pays qu’Abraham, alors avancé en âge, envoya son serviteur chercher une femme pour Isaac (Gen. 24:1-4, 10). Dès que Laban entendit le récit que lui fit Rébecca de sa rencontre avec le serviteur d’Abraham et qu’il vit les cadeaux qu’elle avait reçus de lui, il courut vers l’homme, le qualifia de béni de Jéhovah et lui offrit l’hospitalité (Gen. 24:28-32). Par la suite, Laban joua un rôle prépondérant dans les négociations qui aboutirent au mariage de Rébecca, auquel il donna son accord conjointement avec Béthuel, leur père. — Gen. 24:50-61.
Des années plus tard, pour échapper à la vengeance d’Ésaü et pour prendre une femme, Jacob se rendit à Haran chez son oncle Laban (Gen. 27:41 à 28:5). Ce dernier avait alors deux filles, Léa et Rachel (Gen. 29:16), et peut-être aussi des fils (Gen. 31:1). Laban et Jacob conclurent un accord: Jacob servirait Laban pendant sept ans; en retour, celui-ci lui donnerait en mariage sa plus jeune fille, Rachel. Toutefois, Laban dupa Jacob la nuit de ses noces en substituant sa fille aînée Léa à la cadette. Quand Jacob protesta, son beau-père se contenta d’alléguer que la coutume locale voulait qu’on mariât d’abord l’aînée, mais il proposa de lui donner Rachel comme seconde femme s’il le servait encore pendant sept ans. — Gen. 29:13-28.
Lorsque Jacob manifesta le désir de partir à la fin de son contrat, Laban insista pour qu’il reste et continue à le servir pour un salaire (Gen. 30:25-28). Ils conclurent un accord selon lequel Jacob garderait pour lui tous les moutons mouchetés et à taches de couleur, tous les jeunes béliers brun foncé et toutes les chèvres à taches de couleur et mouchetées (Gen. 30:31-34). Cependant, d’après ce que Jacob déclara plus tard à Léa et à Rachel ainsi qu’à Laban (Gen. 31:4-9, 41), il semble que, durant les années qui suivirent cet accord, Laban en modifia souvent les conditions quand il voyait croître grandement le troupeau de Jacob. Avec le temps, Laban changea d’attitude à l’égard de Jacob qui,
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