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  • ‘Ne suis pas la foule dans de mauvais desseins’
    Réveillez-vous ! 1975 | 22 juin
    • haine à l’égard de Jésus. Aussi beaucoup de gens étaient-​ils prêts à rendre de faux témoignages devant la cour suprême juive pour “faire dévier la justice”. Finalement, Jésus fut conduit devant Pilate qui siégeait en tant que juge et qui avait droit de vie et de mort. — Mat. 26:47, 59-61.

      Pilate voulait relâcher Jésus, mais la foule réclamait sa mort à grands cris (Jean 18:29-32, 38-40). Les Juifs en général haïssaient le gouvernement romain ; cependant, la “psychologie des masses” les incita à saluer César comme roi et à exiger l’exécution de Jésus (Jean 19:12-16). Pilate aurait dû soutenir la justice, mais par crainte il suivit la foule. Cette affaire ne pouvait cependant pas être classée et oubliée ; tous les responsables allaient devoir rendre des comptes. Cinquante-deux jours plus tard, à cause de la culpabilité nationale, beaucoup “eurent le cœur transpercé” quand l’apôtre Pierre leur dit : “Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu l’a fait et Seigneur et Christ, ce Jésus que vous, vous avez attaché sur un poteau !” (Actes 2:36, 37). La responsabilité du meurtre reposait sur la foule, collectivement et individuellement.

      Quant à Pilate, qui avait manqué de courage, il fut plus tard relevé de ses fonctions de gouverneur et il mourut en exil. Jérusalem paya sa dette de sang quand son “amitié” pour César se révéla vaine. Après avoir lutté contre ce dernier, elle fut finalement détruite par les armées romaines en l’an 70 de notre ère.

      Mieux que des manifestations

      Il arrive néanmoins qu’un groupement tout entier souffre l’injustice. Par quel moyen, autre que la pression, peut-​il se faire entendre ?

      Dans nombre de pays, il est possible de recourir aux voies légales. Cependant, les hommes politiques ne sont pas toujours disposés à accorder les changements désirés, ou bien les juges se montrent injustes par cupidité ou par crainte. Le groupement minoritaire n’obtient pas alors ce qu’il estime équitable. Comment devrait-​il agir dans ce cas-​là ?

      Du point de vue humain, un mouvement de masse semble le meilleur remède, car parfois les dirigeants cèdent à la pression par commodité. Toutefois ce genre de tactique risque d’entraîner de nouvelles transgressions de la loi au détriment d’une autre partie de la société.

      En fait, dans le présent système de choses, on ne doit pas s’attendre à une justice parfaite. Au cours de l’Histoire, les groupements minoritaires ont-​ils jamais été complètement heureux ? Les manifestations et les soulèvements n’ont pas fait cesser l’oppression. Le monde actuel est fondamentalement mauvais, corrompu ; ce n’est pas le monde de Dieu (I Jean 5:19 ; Gal. 1:4). Alors que sévissent comme jamais auparavant les mouvements populaires, les grèves, les émeutes et la violence en général, il est temps pour Dieu d’intervenir. C’est ce qu’il a promis, et pour bientôt. Entre-temps, que peuvent faire les gens qui aiment la justice ?

      Dieu dit aux personnes honnêtes et sincères : “Si possible, — pour autant que cela dépend de vous, — vivez en paix avec tous les hommes.” (Rom. 12:18). Il ordonne aux chrétiens : “Que toute âme soit soumise aux autorités supérieures.” (Rom. 13:1). Même si ces autorités font un mauvais usage de leur pouvoir, il n’appartient pas au chrétien de les renverser. Il ne doit pas non plus organiser ni soutenir des manifestations de masse ou des grèves.

      En agissant ainsi, les chrétiens ne sont pas des insensés. Ils s’épargnent simplement des déceptions, car ils n’essaient pas de faire ce que seul Dieu est capable d’accomplir et accomplira. Ils s’en tiennent au commandement biblique suivant : “Garde le silence devant Jéhovah et attends-​le avec ardeur. Ne t’échauffe pas contre celui qui fait réussir sa voie, contre l’homme qui exécute ses idées. Laisse la colère et abandonne la fureur ; ne t’échauffe pas pour ne faire que le mal. Car les malfaiteurs seront retranchés, mais ce sont ceux qui espèrent en Jéhovah qui posséderont la terre.” — Ps. 37:7-9.

      Il n’est pas question d’attendre toute sa vie, ni même de nombreuses années. Aujourd’hui l’injustice sévit partout, dans le monde entier. C’est un signe certain que Dieu va bientôt intervenir. Le roi David le confirme en disant : “J’ai vu le méchant en tyran et s’étendant comme un arbre touffu en terre natale. Et pourtant il passa, et voilà qu’il n’était pas ; et j’ai continué à le chercher, et on ne l’a pas trouvé.” (Ps. 37:35, 36). Par conséquent, au lieu d’employer des tactiques humaines, attendons Dieu.

      Si nous apprenons à connaître les desseins de Dieu, ses voies et ses exigences, nous ne commettrons pas l’erreur de suivre la foule. Les manifestations ne contribuent pas à la gloire de Dieu, mais elles aggravent plutôt les difficultés que subit le monde en ces “derniers jours”. — II Tim. 3:1-5.

  • Est-il vrai que la famine est pour demain ?
    Réveillez-vous ! 1975 | 22 juin
    • Est-​il vrai que la famine est pour demain ?

      LA FAMINE vous semble peut-être quelque chose de très lointain. À travers l’Histoire, la majorité des hommes ont toujours trouvé le moyen d’avoir assez à manger, et sans doute avez-​vous d’autres problèmes plus pressants que les pénuries de nourriture.

      Mais pourquoi les journaux parlent-​ils constamment de famines ? Pourquoi les autorités mondiales en matière d’alimentation emploient-​elles à maintes reprises l’expression “famine mondiale” ? Veut-​on simplement effrayer les gens en soulevant un vent de panique ?

      Ou bien la famine est-​elle vraiment aujourd’hui une menace mondiale ? Pourriez-​vous être personnellement touché par les pénuries alimentaires dans un proche avenir ?

      Il y a deux ans, le Dr Norman Borlaug, “père de la révolution verte”, avait dit que dans les trente prochaines années le monde serait en mesure de produire suffisamment de nourriture. Le pense-​t-​il encore ? “Non, je ne suis plus aussi optimiste” répond-​il, et il explique :

      “Depuis 1947 jusque vers le milieu de 1972, la consommation alimentaire est restée remarquablement stable et les réserves de blé avaient un effet amortisseur sur les prix. Puis vint la récolte désastreuse de 1972 et la sécheresse en Union soviétique, en Chine et en Australie. La Russie a alors acheté de grosses quantités de grain, ce qui a accéléré l’inflation. Ce même été, les pluies de la mousson ont été peu abondantes sur toute l’Asie méridionale et la récolte de riz en a souffert. Les réserves alimentaires que l’on supposait suffisantes pour faire face à n’importe quelle situation ont simplement disparu du jour au lendemain.”

      En fait, le monde n’a que vingt-cinq jours de réserves de céréales, alors qu’en 1961 il en avait quatre-vingt-quinze. Et cette marge diminue régulièrement, car la consommation de grain augmente de 1 400 000 tonnes par an, plus vite que la production.

      Un rédacteur du Wall Street Journal met en garde contre la tentation d’écarter trop rapidement, sans examen suffisant, les rapports qui parlent de pénuries alimentaires. Nous citons :

      “Pour ceux qui, toute leur vie, ont entendu dire que les habitants de Chine, d’Arménie

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