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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1970 | 1er septembre
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peut être fondée sur la simple absence inexpliquée de la personne, à moins que de sérieux efforts pour retrouver cette dernière n’aient été faits.” — Pages 1171.
La loi du pays déterminera l’action judiciaire qu’il y aura lieu d’entreprendre. Les “sérieux efforts” pourraient impliquer l’entrée en rapport avec tous ceux qui, parents ou amis, sont susceptibles de fournir des renseignements sur le disparu, les recherches effectuées dans les différents lieux où ce dernier a séjourné ou travaillé et l’insertion d’une annonce dans les journaux. Si, après une enquête très minutieuse, aucun indice ne permet d’affirmer que l’absent est toujours en vie, le tribunal pourra le déclarer mort. Mais, selon la loi, la femme n’aura pas le droit de se remarier tant que cette décision judiciaire n’aura pas été prise.
Si tous les efforts qu’il était raisonnablement possible de faire pour retrouver le mari restent vains et que ce dernier soit déclaré mort selon la loi, il incombera alors à la femme de prendre personnellement une décision. Si, en toute sincérité, elle croit son mari mort et qu’elle veuille se remarier, elle devra assumer seule la responsabilité de cette décision devant Dieu, qui connaît tous les faits et les motifs impliqués dans cette affaire. — Gal. 6:5 ; Héb. 4:13.
C’est une décision grave, car le mari, absent et déclaré mort, peut reparaître. Que se passerait-il en pareil cas ? D’après l’ouvrage précité, le cas s’est produit en maints endroits : “Là où la présomption [de mort] est réfutée par des faits attestant que l’absent est vivant, le mariage devient nul ab initia [dès le commencement].” (Tome XXXVIII, page 1296). La femme est alors obligée de se séparer de son second mari et de faire régulariser la situation.
Quoique apparemment improbable, cette réapparition se produit parfois. Aux États-Unis, une femme avait été abandonnée par son mari en 1924. En 1943, le tribunal avait déclaré mort ce dernier. Deux ans plus tard, la femme s’est remariée. Puis elle est devenue chrétienne. Or, trente-six ans après la disparition de son mari, elle a appris qu’il habitait, peu de temps auparavant, une ville à une soixantaine de kilomètres de chez elle. Son second mariage était donc nul ; il lui a fallu se séparer de son second mari, auquel elle se croyait mariée, et entreprendre une action judiciaire pour régulariser sa situation.
À propos du cas qui nous occupe, voici donc ce que nous pourrions dire : L’absence de nouvelles au sujet du mari n’empêche pas cette femme de devenir témoin. À un moment donné, si elle est en mesure de prouver, à la satisfaction des représentants de la congrégation chrétienne, que ses efforts en vue de retrouver son mari se sont révélés vains, et que ce dernier soit déclaré mort du point de vue de la loi, les responsables de la congrégation pourront l’autoriser à se remarier “seulement dans le Seigneur”, bien que ce soit à elle seule qu’il appartient de prendre la décision sous ce rapport (I Cor. 7:39). Elle ne devrait pas oublier qu’il s’agit d’une affaire sérieuse à ne pas entreprendre sans avoir bien réfléchi. Un chrétien qui se marie en pareil cas porte seul la responsabilité de son acte devant Jéhovah, qui, “impartialement, juge chacun selon son œuvre”. — I Pierre 1:17 ; Héb. 13:4.
● De quelle “langue de Canaan” est-il question dans Ésaïe 19:18 ?
À un moment donné, dans l’“oracle sur l’Égypte”, le prophète Ésaïe prédit ceci : “En ce jour-là, il y aura au pays d’Égypte cinq villes qui parleront la langue de Chanaan, et qui prêteront serment à Jéhovah des armées.” — Is. 19:1, 18, AC.
Cette prophétie, écrite aux environs de 732 avant notre ère, avait trait à ce qui se produirait après la destruction de Jérusalem en 607 avant notre ère. Sous la domination de Nébucadnetsar, les Babyloniens laissèrent dans le pays quelques-uns des plus pauvres du peuple juif. Des rebelles frappèrent à mort Guédalia, le gouverneur, et le peuple s’enfuit en Égypte, refusant de suivre les conseils de Jérémie (Jér. 41:1-3 ; 42:9 à 43:7). Le récit parle spécialement de trois villes où ils se fixèrent : Migdol, Tachpanès et Noph (Jér. 44:1). Par ailleurs, il se peut que les Israélites qui cherchèrent asile en Égypte soient allés alors retrouver les Juifs, déjà établis dans le pays. — Jér. 24:1, 8-10.
La langue, que nous nommons aujourd’hui l’hébreu ancien, n’était pas appelée ainsi dans les Écritures hébraïques. Celles-ci l’appellent parfois la “langue judaïque” ou le “juif”. (II Rois 18:26 ; Néh. 13:24.) Cette langue appartient au groupe de langues sémitiques ; d’autre part, celle qu’on parlait dans le pays de Canaan à l’époque d’Abraham était apparentée à l’hébreu. Jadis, quand les Israélites prirent possession de la Terre promise ou pays de Canaan, leur langue put être qualifiée de “langue de Canaan” dans deux sens différents. Elle ressemblait à celle des Cananéens qui périrent, et c’était la langue parlée par les gens qui régnaient alors sur le territoire de Canaan.
Par conséquent, la déclaration consignée dans Ésaïe 19:18 à propos des villes d’Égypte “qui parleront la langue de Canaan” se rapporte à la langue hébraïque parlée par les Juifs dans les villes égyptiennes où ils se réfugièrent.
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Textes quotidiens pour octobreLa Tour de Garde 1970 | 1er septembre
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Textes quotidiens pour octobre
Pacificateurs, vivons en accord avec notre déclaration. — Rom. 10:10.
1 Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai dans sa maison et je prendrai le repas du soir avec lui et lui avec moi. — Rév. 3:20. wF 1/12/69 21a
2 Bois les eaux de ta citerne, les eaux qui sortent de ton puits. — Prov. 5:15. wF 15/11/69 20, 21
3 La Loi [n’a] que l’ombre des bonnes choses à venir. — Héb. 10:1. wF 1/1/70 44
4 L’Ancien des jours s’assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête, comme de la laine pure ; son trône était des flammes de feu, les roues du trône, un feu brûlant. — Dan. 7:9, Da. wF 15/2/70 4, 5a
5 Allons ! descendons, et là confondons leur langage, afin qu’ils n’entendent plus la langue les uns des autres. — Gen. 11:7. wF 1/3/70 18
6 Le nombre des armées de cavalerie était deux myriades de myriades. — Rév. 9:16. wF 15/3/70 43, 44
7 Acquiers la sagesse, acquiers l’intelligence ; n’oublie pas les paroles de ma bouche, et ne t’en détourne pas. — Prov. 4:5. wF 15/3/69 22a
8 Qu’ils louent le nom de Jéhovah, car son nom seul est grand, sa gloire est au-dessus du ciel et de la terre. — Ps. 148:13, AC. wF 15/5/69 7a
9 Quelle soit (...) le vêtement incorruptible d’un esprit calme et doux, qui est d’une grande valeur aux yeux de Dieu. — I Pierre 3:4. wF 15/6/69 12a
10 Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations, les baptisant. — Mat. 28:19. wF 1/4/70 10, 11a
11 Qu’ils écoutent, ou qu’ils n’écoutent pas, — (...), — ils sauront qu’un prophète est au milieu d’eux. — Ézéch. 2:5. wF 1/8/69 8a
12 L’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair. — Mat. 19:5. wF 15/7/69 9a
13 La coupe que mon père m’a donnée, ne la boirai-je pas à coup sûr ? — Jean 18:11. wF 1/7/69 14, 15a
14 [Soyez] remplis du fruit de justice, qui est par Jésus-Christ, à la gloire et à la louange de Dieu. — Phil. 1:11. wF 15/8/69 14a
15 Quelqu’un comme un fils d’homme vint avec les nuées des cieux. — Dan. 7:13. wF 1/9/69 9
Voici comment trouver le commentaire de chacun de ces textes : Le ou les nombres qui suivent la date de ce périodique désignent un ou plusieurs paragraphes du premier article d’étude. Lorsque l’indicatif du paragraphe est suivi d’un “a”, le commentaire se trouve dans le second article d’étude ; un “b” signifie qu’il faut se reporter au troisième article d’étude.
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CommunicationsLa Tour de Garde 1970 | 1er septembre
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Communications
LE MINISTÈRE
Les témoins de Jéhovah savent que ce que Jéhovah dit dans sa Parole est véridique, et par leur ministère ils s’efforcent d’aider leurs semblables à acquérir cette conviction (Rom. 3:4). C’est pour cette raison que pendant le mois de septembre, ils visiteront tous les foyers, afin de parler aux gens de la Bible, et pour les aider à étudier la Parole de Dieu, ils leur offriront un livre quelconque, contenant des vérités précieuses, tirées des Saintes Écritures, et une brochure.
ÉTUDES DE “LA TOUR DE GARDE” POUR LES SEMAINES DU
20 septembre : Le baptême de ceux qui sont des disciples. Page 519. Chantez les cantiques : 71, 91.
27 septembre : Votre conscience devant Jéhovah. Page 625. Chantez les cantiques : 32, 88.
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