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Marchez du même pas en vous conformant aux exigences théocratiquesLa Tour de Garde 1956 | 1er octobre
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théocratique de la représentation, nous n’insisterons pas sur nos droits et nos intérêts, mais nous suivrons le sage conseil de ceux qui sont nommés par Jéhovah. Ils sont les “ dons en hommes ” (NW) de Dieu. Ils nous aideront à accomplir notre salut pour la gloire de Dieu et pour la justification de son grand et saint nom. — Actes 10:34, 35 ; II Cor. 5:16, 17 ; Éph. 4:8.
20. Que signifie donc marcher du même pas que la société du Monde Nouveau ?
20 Marcher du même pas que la société du Monde Nouveau représente beaucoup de choses. Cela signifie une vie d’abnégation, une existence entièrement vouée à Dieu, ainsi que Jésus-Christ est voué à Jéhovah. Cela signifie rompre avec les habitudes de ce monde et se conformer aux exigences divines. Cela signifie reconnaître l’“ esclave fidèle et prudent ” et montrer du respect pour les représentants investis d’autorité. Cela signifie examiner ce que nous sommes. En bref, cela signifie “ garder le commandement, et de vivre sans tache, sans reproche ”. — II Cor. 13:5 ; I Tim. 6:14.
21. Quel avantage sera le nôtre si nous marchons du même pas que la société du Monde Nouveau ?
21 Nous parviendrons alors à maturité, par la bonté imméritée de Jéhovah. Nous prendrons conscience de l’avantage béni qu’il y a de marcher du même pas que la société du Monde Nouveau. Nous serons transportés d’allégresse de la voir prendre du développement. Nous serons fervents d’esprit devant les progrès en connaissance et en compréhension. Nous récolterons avec joie ce que nous avons semé. Notre conviction sera assurée, notre foi inébranlable, notre appréciation profonde et nous déborderons de joie, sachant que nous conservons la même allure que la société du Monde Nouveau qui non seulement pourvoit à notre nourriture spirituelle en ces derniers jours, mais nous conduira en vie dans le Monde Nouveau éternel où la justice habitera.
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Le langage et son usageLa Tour de Garde 1956 | 1er octobre
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Le langage et son usage
LE LANGAGE est un don du grand Créateur, du Donateur de “ tout don excellent et de tout présent parfait ”. Même le grand lexicographe américain, Noah Webster, déclara : “ Le langage aussi bien que la faculté de parler furent le don immédiat de Dieu. ” Employez-le bien. — Jacq. 1:17, Stapfer.
Jéhovah exprime sa volonté par la parole. Chez lui elle est inhérente, vivante, elle exerce un pouvoir qui inspire la crainte et le respect, elle accomplit ses desseins. Sa parole ne revient jamais à lui sans effet. “ Dieu tonne merveilleusement de sa voix, faisant de grandes choses que nous ne comprenons pas. ” “ Ainsi sera ma parole qui sort de ma bouche ”, dit Jéhovah. “ Elle ne reviendra pas à moi sans effet, mais fera ce qui est mon plaisir, et accomplira ce pour quoi je l’ai envoyée. ” — Job 37:5, Da ; És. 55:11, Da.
Celui qui emploie correctement le don de la parole réfléchit la beauté et la gloire du Créateur, de Jéhovah. “ Comme des pommes d’or sur des ciselures d’argent, ainsi est une parole dite à propos. ” “ Il y a de la joie pour un homme dans la réponse de sa bouche ; et une parole [dite] en son temps, combien elle est bonne ! ” Lorsqu’il créa des créatures dans les cieux et sur la terre, Dieu leur accorda le don de la parole. Le Logos devint le porte-parole de Dieu, capable de transmettre de manière parfaite à toute la création les pensées et les desseins de Jéhovah. Les anges devinrent des messagers doués de la faculté de chanter et de communiquer avec l’homme et Dieu. Le récit biblique inspiré montre que, sur terre, le premier homme Adam fut créé avec un bel ensemble d’organes vocaux et une langue d’une bien plus grande agilité et flexibilité que celles des autres créatures terrestres, créées avant lui. Quoiqu’il soit vrai que les cris des animaux inférieurs constituent un langage pour autant qu’ils expriment leur état d’esprit et que les animaux ont des moyens vocaux de communication, on ne peut pas comparer cette aptitude au pouvoir bien supérieur qu’a l’homme d’articuler les paroles, de diviser les sons en syllabes et en mots, et qu’il arrive à disposer et à combiner pour en faire un vocabulaire lui permettant de parler distinctement et avec suite. — Prov. 25:11 ; 15:23, Da.
Les faits relatés dans le livre de la Genèse montrent qu’Adam employa presque immédiatement son don de la parole en donnant des noms aux différentes créatures animales plutôt que d’apprendre à parler en commençant, imitant les animaux, par des grognements et des criaillements, ainsi que l’enseigne l’évolution. Adam devait donc avoir la faculté de raisonner, la capacité de réfléchir, de penser et de juger grâce à l’action intérieure de l’esprit et l’expression extérieure par les paroles. Pour nommer tous les animaux il fallait un vocabulaire important. C’était une véritable épreuve d’intelligence.
De même, lorsqu’Adam prit à lui Ève comme femme, il parla intelligemment en disant : “ Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. ” Alors que la langue a changé, encore de nos jours, l’homme dit en substance la même chose lorsqu’il choisit une femme pour lui. Ève fut aussi douée de ce même pouvoir d’expression, comme Adam, c’est-à-dire du pouvoir de parler, d’employer des mots et des phrases ; ce langage leur permettait d’exprimer leurs pensées et de vivre en communion d’idées. Ils savaient que le langage sert à échanger des pensées, à communiquer un message ou un ordre, à converser l’un avec l’autre. Ève était bien équipée à cet effet. Cela fit d’elle une aide idéale, un complément de l’homme. Elle était aussi équipée pour transmettre ce don magnifique à sa descendance. — Gen. 2:23.
LA PAROLE EN TANT QU’ACTIVITÉ SOCIALE
Le langage n’est pas instinctif chez le genre humain comme la communication l’est chez les animaux inférieurs. L’art de la parole doit lui être enseigné. Chez l’homme l’usage de la parole est donc progressif. L’instinct diffère de l’intelligence en ce que l’intelligence réside essentiellement dans la variabilité des moyens qu’elle emploie, tandis que l’instinct est invariablement une force de loi inhérente. A. W. Holmes dit : “ Une oie emprunte dans son vol une route que la Société royale de Géographie ne peut pas améliorer. ” Colton déclara : “ Tandis que la raison est progressive, l’instinct est stationnaire. Cinq mille ans n’ont apporté aucune amélioration à la ruche des abeilles ou à l’habitat du castor ”, et nous pourrions ajouter, non plus au langage des sauvages. Mais le langage du genre humain a changé.
Chez le genre humain la parole est une activité sociale. L’homme ne peut pas vivre sans la coopération des autres hommes. Le but principal de la parole parmi les hommes consiste à assurer cette coopération et à leur permettre d’être eux-mêmes, de réaliser leurs désirs et d’être une gloire réfléchissante aux yeux du Créateur. Ève montra qu’elle comprenait pleinement cette vérité fondamentale, lorsqu’elle
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