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La signification de l’actuelle détresse mondialeLa Tour de Garde 1969 | 15 juillet
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gens qui recherchent désespérément de quoi manger qu’à toute autre époque de l’Histoire.”
Plus récemment, l’ouvrage intitulé Famine — 1975 ! (angl.) de William et Paul Paddock, pages 52, 55 et 61, déclarait, au sujet des disettes actuelles : “La faim sévit dans un pays après l’autre, dans un continent après l’autre, ravageant les régions sous-développées tropicales et subtropicales. La crise actuelle ne peut aller que dans une seule direction — vers la catastrophe. Aujourd’hui, il est question des nations sous-alimentées ; demain, ce seront des nations affamées. (...) D’ici à 1975, des désordres civils, l’anarchie, des dictatures militaires, l’inflation, la désorganisation des transports et l’agitation confuse, seront à l’ordre du jour dans nombre de pays sous-alimentés.”
Jésus annonça aussi, comme marquant les “derniers jours”, “l’accroissement de l’iniquité”. (Mat. 24:12.) Et l’apôtre Paul ajouta, sous l’inspiration divine : “Dans les derniers jours les hommes seront amis d’eux-mêmes, désobéissants aux parents, (...) sans maîtrise de soi, cruels, sans amour du bien, (...) amis des plaisirs plus qu’amis de Dieu, (...) les hommes méchants et les imposteurs iront de mal en pis.” (II Tim. 3:1-5, 13). Ce sont là les conditions qui se sont développées avec une rapidité fulgurante depuis 1914. Vous en êtes personnellement témoin, n’est-ce pas ?
Regardez autour de vous. L’iniquité ou le mépris des lois s’accroît d’un bout à l’autre du monde. Voici ce qu’a déclaré Lord Shawcross, éminent avocat britannique : “Presque partout, y compris en Russie soviétique, il me semble qu’il y a une aggravation de la criminalité, surtout, hélas, chez les jeunes (...). Et nos statistiques ne sont pas grossies. Bien au contraire, le nombre des crimes connus de la police ne constitue probablement qu’une faible proportion du nombre des forfaits non découverts ou qui, pour une raison ou pour une autre, ne sont pas signalés à la policea.”
D’une nation après l’autre, nous parviennent des rapports comme celui-ci : “Une vague de crimes et d’émeutes déferle actuellement à travers les États-Unis. (...) Dans quantité de villes, les femmes ont peur de sortir après la tombée de la nuit. Et elles ont raison. Il y a davantage de viols, de voies de fait et d’actes de violence gratuits et sadiques. Souvent, les crimes semblent avoir été commis par pure sauvagerie. (...) Le respect de la loi et de l’ordre est en baisseb.”
Comme autres caractéristiques des “derniers jours”, Jésus parla d’une grande confusion et de l’angoisse qui régneraient parmi les nations et chefs. Il prophétisa : “Sur la terre angoisse des nations, ne sachant que faire (...), tandis que les hommes défailliront dans la crainte et l’attente des choses venant sur la terre habitée.” — Luc 21:25, 26.
L’accomplissement de cette prophétie apparaît dans les nouvelles de notre temps. Dans son édition du 27 novembre 1967, page 62, la revue U.S.News & World Report, nous renseigne en ces termes : “Le monde est-il plus agité qu’avant la Deuxième Guerre mondiale ? Sans doute. Des incidents avec coups de feu se produisent, en moyenne, une fois par mois. Sans compter les guerres véritables comme en Corée ou au Viêt Nam, les statistiques révèlent que depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, il y a eu plus de 300 révolutions, coups d’État, soulèvements, rébellions et insurrections d’un bout à l’autre du monde.”
À tout cela, il faut ajouter la peur qu’ont les gens d’être exterminés par les armes nucléaires, dont certaines nations possèdent des stocks immenses. David Lawrence, éditorialiste bien connu, n’a pas hésité à affirmer : “Le fait est qu’aujourd’hui le sentiment qui domine le plus, c’est la peur : peur de la guerre, peur des holocaustes nucléaires, et peur d’une attaque par surprise qui laisserait de vastes régions de la terre dévastées et jonchées de dizaines de millions de cadavresc.” Comme l’a déclaré Robert S. McNamara, ancien ministre de la Défense des États-Unis : “Plus de 120 millions d’Américains périraient en cas d’attaque soviétique avec des missiles. (...) Si les bombardements atteignaient les centres urbains, (...) le taux de la mortalité serait de 149 millionsd.” Tout comme Jésus l’a prédit, les hommes vivent dans la crainte et les nations dans l’angoisse.
Toutes les preuves annoncées pour identifier les “derniers jours” sont visibles, indiquant que depuis 1914, nous sommes effectivement dans les “derniers jours”. C’est donc en cette année-là que le Royaume céleste de Dieu a été investi du pouvoir ! — Rév. 11:17, 18.
Il est vrai que d’autres générations que la nôtre ont connu des périodes de violence et de débauche, témoin le déclin de l’Empire romain. Mais jamais, dans l’histoire humaine, on n’a vu toutes les conditions annoncées par Jésus réunies en une seule génération et simultanément dans toutes les nations de la terre. Aujourd’hui, nous vivons dans les “derniers jours”, non seulement d’un seul empire politique, mais du système inique tout entier sous la domination de Satan.
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1914 : une année marquéeLa Tour de Garde 1969 | 15 juillet
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1914 : une année marquée
DES années d’avance, certains étudiants de la Bible se rendaient compte que 1914 devait être une année décisive. La chronologie biblique annonçait cette année-làa, et ceux qui se livraient à une étude attentive de la Parole de Dieu le savaient. Ils attendaient de grands changements. En fait, ils faisaient connaître publiquement l’importance de 1914.
Dans son édition du 30 août 1914, une publication profane, intitulée “Le Monde”, fit la remarque suivante : “Le commencement de l’affreuse guerre en Europe a accompli une prophétie extraordinaire (...). ‘Attention à 1914 !’ tel a été le cri de centaines d’évangélistes itinérants qui (...), parcourant de long en large le pays, ont énoncé la doctrine selon laquelle ‘le Royaume de Dieu est proche’.”
Les faits ont confirmé que 1914 était, effectivement, une année marquée. Dans son édition du 4 août 1960, un journal de Londres, l’Evening Star, a dit que la Première Guerre mondiale “bouleversa de fond en comble l’économie politique du monde. Rien ne pourra plus jamais être pareil. (...) Quelque historien du siècle prochain arrivera sans doute à la conclusion que le 4 août 1914 est la date où le monde fut pris de folie”.
En 1954, à l’approche du quarantième anniversaire de cette année marquée, l’historien H. R. Trevor-Roper écrivit concernant le changement profond apporté par 1914 : “Il est instructif de comparer la Première Guerre mondiale avec la Deuxième. (...) La première marqua un changement
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