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  • On réclame partout la loi et l’ordre
    Réveillez-vous ! 1970 | 8 avril
    • On réclame partout la loi et l’ordre

      AVEZ-​VOUS l’impression d’être plus menacé aujourd’hui qu’il y a vingt ans, qu’il y a cinq ans même ? Êtes-​vous plus inquiet lorsqu’il vous faut sortir la nuit ? La sécurité de vos enfants est-​elle pour vous un plus grand souci ? Êtes-​vous plus conscient de la nécessité de poser des serrures et d’autres dispositifs de sûreté sur vos portes et vos fenêtres ?

      La plupart des gens répondront à ces questions par l’affirmative. En effet, dans le monde entier, l’inquiétude croît en raison de l’augmentation de la criminalité et de la violence.

      Il se peut que personnellement vous n’ayez jamais été attaqué ou violenté, que jamais des cambrioleurs ne se soient introduits chez vous. Néanmoins, des personnes de plus en plus nombreuses sont victimes de malfaiteurs.

      Cela est particulièrement vrai dans les grandes villes. La revue Time déclara à ce propos : “Il n’existe guère de grandes villes où l’on puisse se sentir en parfaite sécurité la nuit.” Une lettre adressée au New York Times et publiée le 20 mai 1969, disait entre autres :

      “Devant les centaines, voire les milliers d’attaques qui ont lieu journellement à New York, je me lamente sur le sort de mes concitoyens. (...)

      “Quiconque a vu, comme moi (à deux reprises), une lame d’acier briller à quelques centimètres de sa gorge, ne peut jamais plus regarder un inconnu sans méfiance. Où qu’on se trouve la nuit dans cette ville, — et très souvent même le jour aussi, — on doit être sur le qui-vive, car on éprouve la même crainte qu’un soldat égaré derrière les lignes ennemies.”

      Ajoutons à ces crimes les émeutes et les désordres estudiantins, et nous comprendrons aisément pourquoi, lors d’un sondage récent, 81 pour cent des Américains interrogés convenaient que “le respect de la loi et de l’ordre a disparu”. Le même phénomène commence à se manifester dans tous les pays du monde. Le président de la Columbia Broadeasting System déclara :

      “La discipline se relâche. (...) Ce désordre est tragique. Comme l’a dit James Reston, c’est ce sujet par excellence qui défraie la chronique mondiale à notre époque.”

      Il ajouta que le problème se réduit à “la question apparemment simple de l’ordre public”.

      LA LOI ET L’ORDRE. C’est ce que l’on réclame partout. Mais que veut dire cette expression ? Pour beaucoup, elle signifie la possibilité de se promener dans la rue sans craindre d’être attaqué, volé ou violenté. Elle signifie aussi ne pas avoir à craindre les cambrioleurs.

      Cependant, signifie-​t-​elle la même chose pour tout le monde ?

  • Comment certains voient la loi et l’ordre
    Réveillez-vous ! 1970 | 8 avril
    • Comment certains voient la loi et l’ordre

      NOMBREUX sont nos contemporains qui pensent que les lois actuelles et le maintien de l’ordre leur sont préjudiciables. Ces personnes désirent plus que la sécurité dans la rue et au foyer.

      On a pu lire, par exemple, dans le Chronicle de Houston (États-Unis) : “L’expression ‘la loi et l’ordre’ ne plaît pas à certains jeunes. Ceux-ci nourrissent des sentiments hostiles à l’égard du monde que leurs aînés leur ont légué.” L’une des nombreuses raisons de leur rancune a été citée en ces termes par le U.S.News & World Report :

      “Environ la moitié des hommes morts [au combat] étaient trop jeunes pour voter dans la plupart des États. On comptait plus de victimes de vingt ans que de n’importe quel autre âge. (...) La grande majorité de ces jeunes gens n’étaient pas des militaires de carrière, mais des soldats qui portaient l’uniforme depuis un an ou deux.”

      Un nombre croissant de jeunes Américains sont donc déçus par les lois qui leur demandent de tuer et de se faire tuer, lois qu’ils n’ont pas votées et qu’ils n’approuvent pas. Ils affirment que ces lois sont injustes.

      Divers groupes minoritaires ont également leur point de vue personnel en ce qui concerne la loi et l’ordre. Parlant de nombreux Noirs américains, le New York Times déclara : “Ils s’estiment lésés par cette nouvelle importance accordée à la loi et à l’ordre.” Ils réclament surtout des lois qui garantissent la justice sociale et leur assurent des possibilités égales à celles des Blancs.

      De même, dans beaucoup de pays, les déshérités sont d’avis que les lois existantes les oppriment, les confinent dans des régions peu étendues et peu productives, et les réduisent à un état d’esclavage économique.

      D’autres, tout en n’étant pas pauvre, pensent également que certaines lois sont injustes. Ces gens paient peut-être des impôts élevés alors que des personnes bien plus riches en paient beaucoup moins parce que leurs revenus proviennent de placements exempts d’impôts. Ou encore certains ont eu une contravention parce que leur voiture se trouvait en stationnement interdit, probablement du fait qu’il n’y avait aucun autre endroit disponible à cause du manque d’espace. Tout cela contribue à engendrer un sentiment profond de frustration, lequel favorise un esprit de rébellion.

      Il y a donc quelque chose qui ne va pas. Les gens sont de plus en plus mécontents de la situation actuelle. Quel en est le remède ? Faut-​il supprimer la loi et l’ordre et laisser chacun agir à sa guise ? Cela ne pourrait aboutir qu’à l’anarchie, au chaos, état de choses peu souhaitable. Il faut donc des lois et il faut de l’ordre.

      Mais quelle loi et quel ordre ? Existe-​t-​il un régime capable de maintenir l’ordre et de promulguer des lois qui assurent la justice et l’égalité à tous les hommes ? Quels régimes l’homme a-​t-​il déjà essayés ? Se sont-​ils révélés efficaces ? Ont-​ils résolu les problèmes ? Sinon, où trouver le véritable remède aux maux actuels ?

  • Où trouver la solution ?
    Réveillez-vous ! 1970 | 8 avril
    • Où trouver la solution ?

      QUELLES sont les solutions proposées au problème du mépris croissant des lois ?

      L’une des plus courantes est celle-ci : MONTREZ PLUS D’ÉNERGIE, c’est-à-dire augmentez le nombre de policiers et infligez aux criminels des peines plus rigoureuses.

      Personne n’oserait nier que le criminel doit subir le châtiment que mérite son crime. La Bible déclare que Dieu donna à la nation d’Israël des lois prévoyant le châtiment des délinquants, et entre autres la peine de mort (Nomb. 35:31 ; Ex. 22:1-6). On ne peut nier non plus qu’une mise en application moins stricte des lois ne ferait qu’aggraver la situation.

      On est donc en droit de se demander si les forces de l’ordre et les auxiliaires de la justice de la société actuelle sont capables d’endiguer la marée montante de criminalité.

      Les forces de l’ordre peuvent-​elles résoudre le problème ?

      Devant l’accroissement de la criminalité, de nombreuses localités ont augmenté les forces de l’ordre. Cependant, le succès de cette mesure dépend en grande partie de la coopération du public. Or, dans de nombreux pays, celui-ci ne coopère guère avec la police. En outre, les policiers eux-​mêmes sont assaillis par les offres alléchantes d’hommes désireux de les corrompre.

      Jusqu’à quel point une augmentation du nombre de policiers serait-​elle donc efficace ? Voici ce que disait le New York Times (dans son numéro du 3 juin 1969) concernant la ville de New York :

      “Envoyer un agent patrouiller nuit et jour autour de chaque pâté de maisons de cette ville coûterait 25 milliards de dollars par an, soit un tiers du budget total du ministère américain de la défense.

      “Et même si cette mesure était possible, la police affirme qu’elle ne supprimerait pas la criminalité, car plus de la moitié des crimes se commettent dans des endroits où les agents ne patrouillent pas : foyers, restaurants, vestibules d’immeubles et ascenseurs.”

      Sachant à quel point le problème est difficile à résoudre, James Vorenberg, ancien directeur de la Commission américaine de la criminalité, déclara : “Les forces de l’ordre sont incapables, dans une large mesure, d’empêcher la criminalité.”

      La raison en est que même si l’on met la loi rigoureusement en application, cela ne change pas les mauvais désirs des gens et ne modifie pas leur attitude fondamentale. Là où les pensées sont mauvaises, la loi ne suffit pas pour les changer.

      Elle ne supprime pas non plus l’injustice, les préjugés et la misère. Elle ne rend pas les cupides généreux ou les arrogants humbles. Elle n’améliore pas les conditions de vie qui sont souvent responsables de la frustration et de la criminalité.

      Que peuvent faire les gouvernements ?

      Les gouvernements peuvent-​ils résoudre le problème, puisqu’ils détiennent un pouvoir beaucoup plus grand que les municipalités ? Qu’ont-​ils réussi à faire jusqu’à présent ?

      Ont-​ils pu maintenir la paix entre eux, régler leurs différends de façon ordonnée et pacifique, en se fondant sur des lois justes ? La réponse à ces questions est évidente. Depuis 1914, les nations se sont livrées aux guerres les plus meurtrières de l’Histoire, qui ont tué ou blessé plus de 100 millions de personnes, sans parler des énormes dégâts matériels qu’elles ont causés. De plus, ces guerres ont inspiré des haines intenses. Quelle a été leur influence à l’intérieur des nations ? Ont-​elles favorisé le respect de la loi et de l’ordre ? La revue Look répond à cette question en ces termes :

      “Dans toutes les nations, le peuple et ses dirigeants sont toujours capables, semble-​t-​il, de justifier tout acte de violence à l’égard de leurs semblables. (...) Indubitablement, l’existence de la violence autorisée sape le respect de la loi et de l’ordre.”

      Parlant des Nations unies, la publication World Union des Pays-Bas, déclara dans son numéro de mai 1969 :

      “L’ONU (...) n’a pas réussi à établir l’ordre international. Depuis sa création, nous avons assisté à la course aux armements la plus insensée de l’Histoire, et nous vivons sous la menace constante d’une troisième guerre mondiale.”

      Cette course aux armements coûte chaque année des sommes astronomiques.

      Il est donc évident que les gouvernements ne sont pas en mesure de résoudre le problème. Aussi sincères que soient les hommes qui en font partie, ils sont incapables d’imposer le respect de la loi et de l’ordre.

      Qu’en est-​il des systèmes économiques ?

      Une plus grande prospérité économique contribuerait-​elle à réduire la criminalité ? Nullement ! Car, aussi paradoxal que cela paraisse, les nations les plus riches enregistrent le taux de criminalité le plus élevé. De plus, l’accroissement de la délinquance parmi les enfants de gens aisés déroute les auxiliaires de la justice. La publication Monthly Letter, bulletin de la Banque royale du Canada, fit cet aveu :

      “La criminalité croissante au sein de la prospérité que connaît notre pays, pose de graves problèmes aux Canadiens. Ceux-ci se rendent compte qu’il leur faut réviser l’hypothèse courante selon laquelle la misère engendre le crime. Il leur faut admettre la possibilité que l’aisance peut également donner naissance à des actes criminels.”

      Les systèmes économiques n’ont rien fait pour supprimer les frustrations qui engendrent la criminalité. En effet, tout le monde constate que les prix augmentent, ainsi que les impôts, et c’est là un autre sujet de mécontentement. Certains réagissent en recourant au crime, comme le montre l’accroissement stupéfiant du vol à l’étalage et de la fraude fiscale.

      Peut-​on espérer une solution au problème de la part des systèmes politiques qui sont dans un état de crise pour ainsi dire continuel ? Après l’une des nombreuses crises internationales récentes, Newsweek déclara : “Une fois de plus, l’édifice monétaire du monde, toujours en équilibre précaire, a failli s’abîmer dans le chaos.” Albert Hahn, expert en matière financière, dit de son côté : “Il ne fait pas de doute que le système économique du monde s’effondrera un jour.” Est-​il possible de fonder une société stable sur pareil système ?

      Que dire de la religion ?

      Peut-​on dire que les diverses organisations religieuses du monde donnent l’exemple en ce qui concerne le respect de la loi et de l’ordre ?

      Pour ce qui est de l’état de choses qui règne au sein des Églises de la chrétienté, nous entendons souvent parler d’ecclésiastiques sans cesse plus nombreux qui approuvent ou excusent la violence, l’immixtion dans la politique, les relations sexuelles préconjugales et même l’adultère et l’homosexualité. Les Églises elles-​mêmes sont souvent déchirées par la contestation et la rébellion.

      En outre, comme le fait remarquer Martin Marty dans son livre À la recherche d’un avenir vivable (angl.), “les enquêteurs constatent que la différence entre l’opinion des chrétiens et celle des non-chrétiens sur les questions morales et humanitaires, est insignifiante”. Les ouailles des Églises de la chrétienté ne sont donc pas meilleures que les gens qu’elles qualifient de “païens”.

      Soulignant une des causes de l’affaiblissement de l’influence des Églises de la chrétienté, le U.S.News & World Report cita cette observation :

      “Le prestige du christianisme dans le monde a été gravement compromis par les nombreux recours à la violence de la part des nations dites chrétiennes pour régler les problèmes internationaux.”

      Cependant, non seulement les membres des Églises de la chrétienté se sont battus les uns contre les autres lors des guerres, des révoltes et des émeutes, mais les membres des religions non chrétiennes en ont fait autant. En effet, des musulmans ont combattu contre des musulmans, des bouddhistes contre des bouddhistes et des hindous contre des hindous.

      Le respect de la loi et de l’ordre doit avoir son origine dans le cœur. Or, les religions prétendent former le cœur de leurs ouailles. Par conséquent, si ce respect a disparu de nos jours, il faut surtout en rendre responsables les organisations religieuses. Elles n’ont pas su faire de l’humanité une société vraiment paisible et ayant une morale saine.

      La science résoudra-​t-​elle le problème ?

      Peut-être la science fournira-​t-​elle la base d’une société respectueuse de la loi et de l’ordre.

      Il est vrai que la technologie scientifique a produit quantité de machines et de marchandises qui contribuent au bien-être de l’homme. Cependant, en même temps se sont développées les grandes villes où les désordres prennent naissance. La science nous a également donné des moyens rapides de transport, mais les embouteillages et les accidents aériens et routiers ont créé de nouveaux problèmes.

      D’où viennent aussi les machines et les matières qui polluent de plus en plus l’air, l’eau et même la nourriture ? D’où viennent surtout les armes meurtrières qui ont fait périr des dizaines de milliers d’humains de notre génération ? N’est-​ce pas à la science que nous devons toutes ces choses ?

      La science a rendu possibles les vols lunaires, mais à quel prix ? Et pourtant, dans le même temps, des milliers de gens meurent de faim chaque jour, des villes tombent en ruines et le taux de la criminalité monte en flèche.

      Peut-​on donc dire que la science est capable de résoudre les problèmes les plus importants et les plus urgents de l’humanité ? À ce propos, le professeur H. S. Commager déclara dans Saturday Review : “Après une génération de progrès scientifiques et technologiques sans précédent, la disette est plus générale, la violence plus implacable, et la vie plus incertaine que jamais dans le cours du vingtième siècle.”

      De son côté, le Herald de Melbourne (Australie) disait ce qui suit au sujet de la pente sur laquelle les progrès scientifiques ont entraîné l’humanité : “Le vice-amiral Hyman Rickover, dont les travaux lui ont valu le surnom de ‘père du sous-marin nucléaire américain’, a prévenu l’humanité que la technologie, si on ne lui impose aucun frein, ‘risque de se montrer un apprenti sorcier’.”

      Les réalisations humaines sont donc peu satisfaisantes, décevantes. Malgré toutes les occasions qu’il a eues au cours des siècles, l’homme s’est montré incapable de faire respecter la loi et l’ordre, d’établir la justice et l’égalité.

      Pourquoi cet échec ? Que faut-​il voir dans la désagrégation de ces valeurs ?

  • Que signifie la désagrégation de ces valeurs ?
    Réveillez-vous ! 1970 | 8 avril
    • Que signifie la désagrégation de ces valeurs ?

      IL EST vrai que l’humanité a connu d’autres époques difficiles. À la fin de l’Empire romain notamment, le respect de la loi et de l’ordre se désagrégeait sur une grande échelle. C’est pourquoi certains considèrent la criminalité et la violence de notre époque comme “chose normale” ou tout simplement comme de “l’histoire qui se répète”.

      Toutefois, la disparition actuelle du respect de la loi et de l’ordre a une signification beaucoup plus profonde. D’ailleurs, elle n’est pas limitée à un seul pays. Les autorités en la matière se rendent compte que jamais auparavant tous les éléments de la société dans tous les pays du monde n’ont connu simultanément une dégradation aussi grave des mœurs.

      Cependant, certains prétendent que l’accroissement de la population et des statistiques criminelles plus exactes expliquent ce phénomène. Voyons ce qu’il en est.

      S’agit-​il simplement de l’accroissement de la population et de statistiques plus exactes ?

      Si l’accroissement de la criminalité est dû tout simplement à l’accroissement de la population, les deux devraient augmenter à peu près à la même cadence. Mais qu’en est-​il en réalité ?

      Selon Le Figaro, en France la délinquance juvénile a quadruplé depuis 1955. Or, la population juvénile n’a pas augmenté au même rythme. En Suède, la criminalité a augmenté douze fois plus vite que la population, en Allemagne dix fois et aux États-Unis onze fois entre 1960 et 1968, et au cours de 1968 dix-sept fois plus vite !

      N’oublions pas non plus que selon la police, beaucoup de crimes (sinon la plupart) ne lui sont même pas signalés. Dans certaines villes américaines, seulement le tiers des cambriolages sont signalés à la police et une proportion moins élevée encore des viols.

      La dépêche suivante de l’Associated Press montre bien que l’accroissement de la population et des statistiques plus exactes n’expliquent pas l’accroissement de la criminalité :

      “Edgar Hoover, directeur du Bureau fédéral des recherches criminelles des États-Unis, s’en prit aujourd’hui à ceux qui essaient de minimiser le problème de la criminalité dans ce pays en en rendant responsables l’accroissement considérable de la population juvénile et les statistiques plus exactes de la police. (...) Il déclara que ceux qui essaient ‘d’expliquer ainsi l’effroyable vérité cachée sous les statistiques de la criminalité’, se leurrent.”

      Pas uniquement l’“élément criminel”

      Il ne faut pas croire non plus que c’est uniquement l’“élément criminel” qui est en cause. Le Sunday Bulletin de Philadelphie déclara : “La plupart des crimes sont commis par des gens qui travaillent en chemise blanche et qui, pendant qu’ils déjeunent ensemble à la cantine de l’entreprise ou dans un restaurant du quartier, déplorent la dégénérescence de l’ordre public.”

      Le même journal montra que de prétendus “braves gens” volent beaucoup plus de marchandises et d’argent aux entreprises qui les emploient que ne le font les bandits. Aux États-Unis, par exemple, ils volent plus de soixante-dix fois autant que ces derniers, c’est-à-dire pour 400 000 000 de dollars contre 53 000 000 !

      Les crimes ne sont donc pas uniquement le fait de criminels endurcis. L’habitude de voler, de tromper et de recourir à la violence s’est généralisée dans tous les pays du monde.

      Une signification importante

      Quant à la signification importante de la disparition du respect de la loi et de l’ordre, David Lawrence, journaliste bien connu, en a souligné un aspect important : “Plus nous cherchons un alibi, dit-​il, et plus nous découvrons que c’est l’homme qui crée les malheurs sur la terre. Notre faiblesse principale est de ne pas avoir résolu le problème de savoir comment nous devons nous gouverner.” En effet, l’humanité n’a pas su se gouverner avec succès.

      L’homme possède d’extraordinaires facultés mentales. Il invente des machines prodigieuses. Il explore les profondeurs des mers et débarque sur la Lune. Cependant, lorsqu’il se fie à sa propre sagesse, à son propre jugement, il ne parvient même pas à entretenir de bons rapports avec ses semblables.

      Personne ne pourra dire pourtant qu’il n’a pas fait des efforts, souvent sincères. L’Histoire révèle qu’au cours des millénaires écoulés, il a essayé toutes les formes imaginables de régimes. On ne peut donc pas prétendre qu’il lui faut encore du temps. Si une génération devait remporter le succès escompté, c’était bien la nôtre. Au lieu de cela, notre époque connaît l’échec le plus dangereux qui soit.

      Où faut-​il se tourner ?

      Est-​il sensé de se tourner sans cesse vers des échecs avérés pour trouver une solution au problème actuel ? Certainement pas ! Nous devons la chercher ailleurs.

      Pourquoi ne pas nous tourner vers le Créateur de l’homme ? Aucun de nos, contemporains n’était en vie lorsque prirent naissance les problèmes de l’humanité, mais le Créateur était là et il les a vus évoluer jusqu’à notre époque. Par conséquent, il connaît mieux que quiconque la raison de la crise que traverse l’humanité de nos jours. Il connaît aussi le remède.

      De plus, il ne nous a pas laissés dans l’ignorance à ce sujet, mais il a mis à notre disposition des connaissances vitales, accessibles à toute personne sincère. Nous pouvons trouver à nos questions une réponse satisfaisante, convaincante et véridique dans le Livre inspiré que Dieu nous a donné comme guide : la Bible. En effet, “toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour (...) redresser les choses”. — II Tim. 3:16.

      Pourquoi l’homme a échoué

      La Bible montre clairement que Dieu n’a pas créé l’homme avec le droit ou la faculté de se gouverner avec succès indépendamment de son Créateur. Par son prophète Jérémie, Dieu dit : “La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir ; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas.” — Jér. 10:23.

      Une comparaison nous aidera à mieux comprendre ces paroles : Dieu nous a crées avec le besoin fondamental d’absorber de la nourriture pour rester en vie. Nous ne pouvons pas nous passer d’aliments. Si nous ne mangeons pas, notre corps se dégradera.

      De même, Dieu a créé l’homme avec le besoin essentiel d’absorber une bonne nourriture mentale : les connaissances et la direction divines. Nous ne pouvons pas plus nous passer de nourriture spirituelle que de nourriture corporelle (Mat. 4:4). Si nous rejetons cette direction, notre esprit se dégrade de la même manière que notre corps quand nous ne mangeons pas ou que nous sommes sous-alimentés. C’est pourquoi le proverbe inspiré nous donne ce conseil : “Confie-​toi de tout ton cœur en Jéhovah, et ne t’appuie pas sur ta propre intelligence.” — Prov. 3:5, Crampon 1905.

      Voilà qui révèle le fond du problème ! L’humanité en général a fait peu de cas de la sagesse supérieure de Dieu et s’est fiée à son propre jugement. Ce fut là l’erreur de nos premiers parents, qui se sont rebellés contre la direction divine (Genèse, chapitre 3). Depuis lors, pendant près de 6 000 ans, la grande majorité des hommes (dirigeants et dirigés) ont suivi leur exemple. Puisque Dieu dota l’homme du libre arbitre, il lui a permis de choisir sa voie. Seulement, l’homme doit supporter les conséquences de son choix.

      Ces conséquences sont évidentes. Comme la Bible l’affirme, “l’homme domine sur l’homme pour le rendre malheureux”. (Eccl. 8:9.) La domination humaine, non soumise à la direction divine, a conduit le monde au désastre. Tandis que Dieu a permis à l’homme de tenter cette expérience tragique, il a fixé un terme à celle-ci. Il ne laissera pas l’iniquité régner indéfiniment. — Éph. 1:10 ; Rév. 11:18.

      La signification réelle

      La Bible montre que la désagrégation actuelle de la loi et de l’ordre à l’échelle mondiale, a une signification profonde. Elle signifie, en effet, que le présent ordre de choses, éloigné de Dieu, arrive à sa fin, au terme du temps que Dieu lui a alloué. Le mal a atteint son apogée.

      Même ceux qui ne fondent pas leurs conclusions sur la Bible s’en rendent compte. George Wald, professeur à l’Université Harvard et lauréat du prix Nobel, écrivit le 9 avril 1969 dans le Daily Times de Victoria (Canada) :

      “Depuis quelques années, j’ai la conviction grandissante que tout va mal. J’en suis plus convaincu cette année que l’année dernière. (...) Je suis persuadé que nous sommes arrivés à un moment extrêmement critique, non seulement pour notre nation, mais pour l’humanité tout entière, et même pour la vie sur notre planète.”

      De son côté, le professeur Fred Hoyle d’Angleterre déclara que la société a “déjà commencé à se désagréger”. — L’Age de Melbourne, 4 mars 1969.

      C’est là exactement l’état de choses annoncé par la Bible pour l’époque de la fin de la domination humaine de la terre. Elle dit : “Dans les derniers jours il y aura des temps critiques, difficiles à affronter.” II Tim. 3:1.

      Les prophéties bibliques qui se réalisent à notre époque révèlent que les “derniers jours” commencèrent en 1914. Dans son numéro du 30 août 1968, la revue Time observa : “Jusqu’à présent, l’année la plus décisive du vingtième siècle est 1914.” Le début de la Première Guerre mondiale a vu le présent ordre de choses entrer dans l’ultime période de la domination humaine. La crise la plus terrible de l’histoire humaine commença alors, et elle va s’intensifiant.

      Lisez vous-​même dans la Bible la description des événements qui devaient marquer les “derniers jours”. Vous la trouverez consignée entre autres dans le troisième chapitre de la deuxième lettre à Timothée et dans le vingt-quatrième chapitre de l’Évangile selon Matthieu Mt 24. Un signe important mentionné par Jésus est “l’accroissement de l’iniquité” si évident aujourd’hui dans le monde entier. — Mat. 24:12.

      Cependant, le fait que nous vivons les “derniers jours” ne signifie pas qu’il n’y a aucun espoir. Il ne signifie pas que le monde ne connaîtra plus jamais la justice, la droiture et le respect de la loi et de l’ordre.

      Au contraire, les conditions qui règnent dans le monde entier constituent une preuve manifeste que le changement souhaité par toute personne honnête est maintenant proche.

      [Graphique, page 9]

      (Voir la publication)

      Entre 1960 et 1968, la population des États-Unis augmenta de 11 %, mais la criminalité s’accrut de 122 % : onze fois plus vite !

      140 %

      120 % CRIMINALITÉ

      100 %

      80 %

      60 %

      40 %

      20 % POPULATION

  • La loi et l’ordre pour tous les hommes dans un avenir très proche !
    Réveillez-vous ! 1970 | 8 avril
    • La loi et l’ordre pour tous les hommes dans un avenir très proche !

      AIMERIEZ-​VOUS vivre sous un régime qui délivrerait la société humaine de la criminalité, de la violence, de l’injustice et de la misère ?

      Inutile de chercher dans les échecs humains un gouvernement en mesure d’assurer pareils bienfaits. Seul Celui qui s’est montré capable de fonder l’univers sur des lois immuables et d’y assurer l’ordre, peut établir un tel régime, c’est-à-dire Jéhovah Dieu, le Créateur. Sa grande puissance est manifestée par la voûte céleste dont Cecil Hamann, célèbre atomiste, a parlé en ces termes :

      “En levant les yeux au ciel, nous ne pouvons nous empêcher de nous émerveiller du mouvement ordonné des étoiles. De nuit en nuit, de saison en saison, d’année en année, de siècle en siècle, ces mondes ont poursuivi leur course dans l’espace. Ils évoluent sur leur orbite de façon si régulière qu’il est possible de prédire les éclipses des siècles d’avance. (...) Si ces corps célestes n’obéissaient pas à des lois, les hommes s’en rapporteraient-​ils à eux pour se diriger à travers les mers ou le ciel, où aucun sentier n’est tracé ?”

      Le Dieu qui a établi un ordre aussi prodigieux dans l’univers est certes capable de le faire régner sur notre petite planète et d’y faire respecter ses lois. D’ailleurs, il a affirmé formellement son intention de constituer à cette fin un gouvernement puissant. Voici sa promesse :

      “Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-​là, et lui-​même subsistera éternellement.” — Dan. 2:44.

      Cette prophétie de Daniel révèle que tous les gouvernements humains seront remplacés par l’unique gouvernement de Dieu. Celui-ci n’essaiera pas de redresser les mauvais régimes actuels, mais il les anéantira afin de faire place aux changements dont nous avons un si grand besoin (Marc 2:21, 22). Puisque ce gouvernement administrera la terre depuis les cieux, les hommes ne pourront jamais le corrompre ni s’en rendre maîtres.

      Le Royaume de Dieu risque-​t-​il de devenir tyrannique ? Pour répondre à cette question il nous suffit d’étudier les lois physiques qui régissent l’univers. Loin d’être tyranniques, elles assurent l’harmonie et l’ordre parfaits de la création. De même, les lois divines qui régiront les rapports humains rétabliront l’ordre sur la terre et apporteront à l’humanité d’immenses bienfaits. Seuls ceux qui n’en tiendront aucun compte s’attireront des ennuis, tout comme celui qui ne tient aucun compte de la loi de la pesanteur et qui se jette du haut d’un grand bâtiment.

      Nous pouvons être certains que l’administration divine ne sera ni tyrannique ni injuste, car la Parole de Dieu affirme : “Il se propose de juger la terre habitée avec justice.” (Actes 17:31). La Bible dit aussi : “Dieu n’est point un homme pour mentir.” (Nomb. 23:19). Par conséquent, nous pouvons avoir confiance en la promesse que Dieu a faite d’établir un nouvel ordre de choses. Elle dit : “Mon peuple demeurera dans le séjour de la paix, dans des habitations sûres, dans des asiles tranquilles.” — És. 32:18.

      L’humanité a besoin d’un tel gouvernement qui le délivrera de sa triste situation actuelle. Cependant, comment cette administration résoudra-​t-​elle les problèmes de la criminalité, de la violence et de la guerre ? Peut-​on être sûr qu’elle réussira ?

  • Les crimes, la violence et la guerre seront supprimés — La paix et la sécurité régneront à l’échelle mondiale
    Réveillez-vous ! 1970 | 8 avril
    • Les crimes, la violence et la guerre seront supprimés — La paix et la sécurité régneront à l’échelle mondiale

      SERIEZ-​VOUS content de pouvoir vous débarrasser des serrures et des clés, de ne plus avoir à vous soucier des voleurs ?

      Aimeriez-​vous pouvoir vous promener n’importe où et à n’importe quelle heure en sachant que toutes les personnes que vous rencontrerez sont des amis ?

      Ne seriez-​vous pas heureux si l’on vous apprenait que la guerre n’est plus qu’un mauvais souvenir, qu’il n’y en aura plus jamais ?

      Une telle paix et une telle sécurité ne sont pas utopiques. Elles s’établiront à coup sûr, mais uniquement sous l’administration du Royaume de Dieu.

      Certains qualifieront pareille espérance de peu réaliste. Et pourtant, ces gens continuent de mettre leur confiance dans des hommes imparfaits qui ont promis aux problèmes des solutions qui ne se sont jamais réalisées : Peut-​on dire que c’est là agir de façon réaliste ? Au contraire, l’homme réaliste est celui qui regarde les réalités en face et qui met sa confiance non dans des hommes imparfaits mais en Dieu, “qui ne peut mentir”. — Tite 1:2.

      Dieu supprimera le mal

      Comment Dieu supprimera-​t-​il l’iniquité croissante de notre époque ? De la même façon qu’un cultivateur se débarrasse des mauvaises herbes qui ont envahi le terrain qu’il veut ensemencer : il les extirpe ou les enfouit dans le sol en labourant. Il les arrache donc de force. La Bible dit : “Mais les méchants seront retranchés du pays, les infidèles en seront arrachés.” — Prov. 2:22.

      Cependant, pourquoi devons-​nous croire que l’utilisation de la force sera alors plus efficace que sous l’administration des hommes ? Parce que Dieu possède la maîtrise parfaite de sa force. Il est dit à son sujet dans la Genèse : “Loin de toi d’agir de cette manière, de faire mourir le juste avec le méchant.” (Gen. 18:25, Darby). Quel contraste avec les nations de ce monde qui, dans leurs guerres, tuent les gens sans faire de distinction entre bons et mauvais !

      Il ne faut pas en déduire toutefois que le retranchement des méchants ne concernera que peu de personnes. Beaucoup de pratiques admises par nos contemporains sont des abominations aux yeux de Dieu. Quantité de gens, par exemple, ne voient aucun mal à pratiquer la fornication, l’adultère et l’homosexualité. Nombreux sont ceux qui mentent, trichent et volent, souvent derrière une façade de légalité. D’autres sont ivrognes et d’autres encore encouragent la violence et le meurtre. La Parole de Dieu dit que si de telles personnes ne se détournent pas de leur mauvaise voie, elles disparaîtront avec le présent ordre de choses inique. — Rév. 21:8.

      La prophétie biblique indique que ceux qui seront anéantis seront nombreux. Nous lisons : “Il y aura des tués de Jéhovah en ce jour-​là d’un bout à l’autre de la terre.” (Jér. 25:31-33, Crampon 1905). Cette exécution des méchants s’opérera dans la justice et l’équité, car Jéhovah est le juge et il est capable de lire dans le cœur des hommes.

      Ainsi, d’un seul coup, Jéhovah débarrassera la terre du crime et de la violence. Cependant, comment pouvons-​nous être certains que l’iniquité ne reviendra plus ?

      L’administration juste du Royaume de Dieu

      Pour maintenir la paix et la justice, un souverain juste est nécessaire. Il doit respecter lui-​même les principes divins de la loi et de l’ordre.

      Cependant, où trouver un tel administrateur pour notre terre ? Connaissez-​vous quelqu’un qui a toujours dit la vérité, qui a défendu la justice, qui a pris le parti des pauvres et des opprimés et qui a fait preuve d’amour pour ses semblables au point de donner sa vie pour eux ?

      Le seul qui remplit toutes ces conditions est Jésus-Christ, celui qui “a été éprouvé à tous égards (...), mais sans péché”. — Héb. 4:15 ; Jean 3:16.

      Pendant son séjour terrestre, Jésus resta attaché aux principes divins de vérité et de droiture, même devant une mort atroce. Dieu le récompensa en le ressuscitant à la vie céleste et en lui accordant le droit d’être le souverain de son Royaume (I Pierre 3:18 ; Ps. 110:1). Lors de l’établissement de ce Royaume céleste au “temps de la fin”, le Christ commença à régner. “Le royaume du monde est devenu le royaume de notre Seigneur et de son Christ, et il régnera aux siècles des siècles.” — Rév. 11:15.

      Christ lui-​même donne l’exemple en respectant les principes divins de la loi et de l’ordre, encourageant ainsi ses sujets à faire de même. De plus, les gens au cœur honnête prendront plaisir à servir loyalement ce juste souverain à cause des égards dont il fera preuve envers eux. Lui-​même déclara : “Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes lourdement chargés, et je vous soulagerai. Mettez sur vous mon joug et devenez mes disciples, car je suis de disposition douce et humble de cœur, et vous trouverez du soulagement pour vos âmes. Car mon joug est bon et mon fardeau est léger.” (Mat. 11:28-30). Quelle joie d’obéir à un tel souverain !

      Des administrateurs adjoints

      La Bible montre également que Jésus-Christ, en tant que souverain du gouvernement céleste de Dieu, possède des adjoints compétents (Rév. 20:6). Ils sont au nombre de 144 000 (Rév. 14:1), par conséquent suffisamment nombreux pour faire respecter les principes divins de la loi et de l’ordre dans le monde entier.

      Ces administrateurs adjoints possèdent les mêmes qualités que Jésus, car ils ont servi sur la terre en qualité de disciples fidèles. Ils ont prouvé leur amour de la justice en obéissant aux lois de Dieu même dans les pires persécutions et devant la mort. C’est pourquoi Dieu les récompense, eux aussi, en les ressuscitant à la vie spirituelle, afin qu’ils règnent avec Jésus-Christ dans les cieux (Rév. 3:21). En ce qui concerne l’état d’esprit de ces adjoints, Jésus lui-​même déclara aux premiers qu’il appela à cette fonction :

      “Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles et que les grands hommes exercent sur elles l’autorité. Il n’en est pas ainsi parmi vous ; mais quiconque veut devenir grand parmi vous doit être votre ministre, et quiconque veut être premier parmi vous doit être votre esclave.” — Mat. 20:25-28.

      Ne seriez-​vous pas heureux d’être le sujet de dirigeants honnêtes, véridiques et humbles qui, avec dévouement, serviraient l’humanité ? Le Christ et ceux qui régneront avec lui ont prouvé qu’ils possèdent toutes ces qualités. Sous leur administration, les hommes ne connaîtront plus la frustration et le désespoir provoqués par le sentiment que leur gouvernement ne se soucie pas d’eux, ou qu’il ne recherche pas sincèrement leur intérêt.

      Un encouragement supplémentaire

      L’administration du Royaume de Dieu encouragera le respect de la loi et de l’ordre d’une autre manière. De nos jours, la propagande politique et nationaliste engendre la haine et la division. Les films, les programmes de télévision et les lectures qui stimulent les instincts les plus bas, favorisent le crime et l’immoralité.

      Par contre, dans le nouvel ordre de choses divin, tous les moyens d’information seront employés pour encourager ce qui est vrai, sain et édifiant, “car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel”. (És. 11:9.) C’est ainsi que se développera à travers le monde un climat entièrement nouveau, un nouvel esprit qui poussera les habitants à pratiquer la justice.

      De plus, le fait qu’aucun malfaiteur ne pourra “s’en tirer” impunément, exercera un effet préventif contre le crime. De nos jours, même à l’aide d’appareils électroniques, on ne parvient pas à arrêter certains criminels. Cependant, la Bible nous dit : “Jéhovah, qui a son trône dans les cieux, — a les yeux ouverts, ses paupières sondent les enfants des hommes.” (Ps. 11:4, Crampon 1905). Ainsi, aucun crime n’échappera à l’attention de Dieu et de ses représentants.

      Toute personne qui refusera obstinément de réformer sa voie dans le nouvel ordre de choses divin, ne pourra continuer de vivre, car elle mettrait en danger la paix et la sécurité de ses semblables. La règle suivante sera appliquée. “Le pécheur âgé de cent ans sera maudit.” (És. 65:20). Cette malédiction signifiera pour lui la destruction. Cette mesure assurera la paix de l’esprit et la protection de tous ceux qui désirent pratiquer la justice.

      Mais, demanderont peut-être certains, pouvons-​nous être absolument sûrs que cette administration céleste réussira à maintenir le respect de la loi et de l’ordre ? Oui ! Et nous n’avons même pas besoin d’attendre ce nouvel ordre de choses divin pour en avoir la preuve. Nous pouvons l’avoir dès aujourd’hui.

      La mise en pratique des principes divins déjà maintenant !

      Les prophéties bibliques révèlent que lorsque les “derniers jours” commencèrent en 1914, le gouvernement céleste de Dieu administré par son Fils intronisé, entra dans son règne. Or, un gouvernement a des sujets. Qui sont donc les sujets du Royaume de Dieu ? Tous ceux qui disent de tout cœur : “Jéhovah est notre juge, Jéhovah est notre législateur, Jéhovah est notre roi.” (Is. 33:22, Crampon 1905). Ce sont ceux qui adorent Jéhovah Dieu et qui rendent témoignage concernant ses desseins et son Royaume. — És. 43:10.

      Le gouvernement céleste de Dieu a donc des sujets sur la terre aujourd’hui : les fidèles témoins de Jéhovah. Actuellement, plus d’un million de ces témoins œuvrent activement en faveur de ce Royaume dans plus de 200 pays. — Mat. 24:14.

      Comment se comportent ces témoins à l’égard de la loi et de l’ordre ? Ils cultivent une bonne attitude en absorbant régulièrement la connaissance des lois divines au moyen de l’étude de la Parole de Dieu (Jean 17:3). Ils s’adonnent à cette étude en privé, en famille et aux réunions des plus de 25 000 congrégations disséminées à travers le monde. Toutes ces réunions sont consacrées à l’instruction biblique. Les assistants y apprennent aussi comment mettre en pratique les principes de la Bible dans leur vie quotidienne.

      La loi et l’ordre déjà maintenant !

      Que produit donc la mise en pratique des principes bibliques ? Entre autres elle assure la réalisation de la prophétie suivante : “Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre.” — Michée 4:3 ; I Jean 3:10-12 ; 4:20, 21.

      En ce qui concerne le crime et la violence, ces choses sont pour ainsi dire inexistantes chez les témoins de Jéhovah. Ceux-ci ont appris à respecter la vie, les biens et les droits d’autrui. — Rom. 14:19 ; Gal. 5:19-23.

      D’autres personnes qui observent la société des témoins de Jéhovah, fondée sur la Bible, admirent leur respect profond de la loi et de l’ordre.

      Lorsque des fonctionnaires de Pasadena, en Californie, eurent l’occasion d’observer la conduite de ces témoins lors d’une de leurs grandes assemblées, ils s’exclamèrent : “C’est stupéfiant !” “Nous n’avons jamais rien vu de pareil !” Un employé à l’Hôtel de ville déclara : “Il est étonnant d’avoir plus de 100 000 visiteurs [témoins de Jéhovah] dans une ville pendant plus d’une semaine, et pas un seul incident à signaler à la police.”

      Les raisons de leur succès

      Pourquoi ces témoins ont-​ils pu réussir là où le monde a échoué ? Parce qu’ils ont fait de la Bible leur “constitution” et qu’ils s’y conforment. Ils obéissent à l’ordre biblique leur enjoignant d’être pacifiques et respectueux des lois où qu’ils habitent, de rendre “les choses de César à César”. Cependant, la Bible leur ordonne aussi de rendre “les choses de Dieu à Dieu”, et ils obéissent à cet ordre également. — Mat. 22:21 ; Actes 5:29.

      Si les lois divines produisent des résultats aussi heureux, c’est parce qu’elles sont fondées sur l’amour, qualité qui atteint le cœur. Jésus déclara : “Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme et de tout ton esprit”, et : “Tu dois aimer ton prochain comme toi-​même.” (Mat. 22:37-39). Cet amour profond et sincère pour Dieu et le prochain, cultivé par une bonne instruction biblique, est le seul véritable antidote contre le crime et la violence. Cet amour touche le cœur et inspire le désir de pratiquer le bien.

      Même lors des persécutions les plus cruelles, les témoins de Jéhovah restent fidèles aux lois de Dieu. Lorsque les nazis ordonnèrent aux témoins allemands de transgresser les lois divines, ces derniers refusèrent d’obéir à cet ordre. Ils furent donc incarcérés dans des camps de concentration. N. Gun, détenu dans un de ces camps, écrivit par la suite dans son livre Le jour des Américains (angl.) : “Il faut admettre que les témoins de Jéhovah ont fait preuve dans l’adversité d’un courage, d’une hardiesse, d’une vertu et d’un stoïcisme si grands, qu’ils méritent des hommages spéciaux. C’étaient des rocs dans une mer de boue.”

      Le succès d’un gouvernement ne se mesure pas en fonction de ses édifices administratifs ou de ses armées, mais bien en fonction de ses actes et des réactions de ses sujets. Quel est le gouvernement qui, à notre époque, inspire à ses citoyens un tel respect de la loi et de l’ordre qu’il n’y ait même pas besoin de policiers ou d’armées ? Quel est le gouvernement qui reçoit un tel appui de la part de ses sujets que ceux-ci préféreraient souffrir et mourir plutôt que de désobéir à ses lois ? Seul le Royaume de Dieu.

      Par conséquent, quand la Bible parle du respect de la loi et de l’ordre qui régnera dans le nouveau système de choses divin, elle ne parle pas de quelque chose d’aléatoire, car ce respect existe déjà maintenant. Plus tard, il sera plus évident encore, après l’anéantissement des méchants et la suppression de leur influence néfaste. Alors, les “doux posséderont la terre, et se réjouiront dans une paix profonde.” — Ps. 37:11, Liénart.

  • L’injustice et la discrimination prendront fin pour toujours — Tous les hommes bénéficieront de la justice et de l’unité
    Réveillez-vous ! 1970 | 8 avril
    • L’injustice et la discrimination prendront fin pour toujours — Tous les hommes bénéficieront de la justice et de l’unité

      LA LOI et l’ordre, pour être vraiment efficaces, doivent s’accompagner de la justice et de l’égalité. Les préjugés et la haine fondée sur les différences raciales ou nationales doivent disparaître.

      Cependant, si nous attendons que les hommes apportent un tel changement, nous ne manquerons pas d’être déçus. L’histoire humaine est faite d’injustices et de discrimination dues aux préjugés nationaux et sociaux.

      Des races et des nations entières ont subi l’oppression ou ont connu l’esclavage et même l’extermination à cause de ces préjugés. De nos jours, l’hostilité entre Noirs et Blancs, Juifs et Arabes, Chinois et Malais, ne cesse d’augmenter. L’Afrique connaît des guerres tribales meurtrières, et une vague de nationalisme déferle sur presque tous les pays.

      Les idéologies politiques et religieuses ont échoué

      La situation actuelle est telle que la décrit Ivo Duchacek dans son ouvrage Conflits et coopération parmi les nations (angl.). Nous citons : “Le nationalisme divise la société humaine en diverses unités qui ne peuvent se supporter. Le résultat est que les hommes pensent d’abord en qualité d’Américains, de Russes, de Chinois, d’Égyptiens ou de Péruviens, et en deuxième lieu,— s’ils le font, — en tant qu’humains.”

      Même de puissantes idéologies comme le communisme ne sont pas capables de vaincre cette hostilité nationale et raciale. En mars 1969, par exemple, une des nombreuses escarmouches entre les deux principales nations communistes provoqua la mort de 31 Russes et de bon nombre de Chinois.

      Les religions de ce monde elles non plus ne sont pas en mesure de vaincre les préjugés nationaux et raciaux. Un catholique qui avait étudié aux séminaires de Notre-Dame de Paris et de la Cantoria, voyant ses coreligionnaires s’entre-tuer au cours de la Seconde Guerre mondiale à cause de différences nationales, déclara :

      “Les propos de mon aumônier dans ses sermons à l’égard des soldats ‘d’en face’ me scandalisaient. Combien de fois ai-​je pu lui demander, lors de la confession, pourquoi le pape n’interdisait pas aux catholiques des deux côtés de s’entre-tuer ! (...) Que de questions sans réponses !”

      Pis encore, au sein d’une même nation, des gens qui fréquentent la même église que d’autres gens de la même race et de la même nationalité qu’eux, considèrent ceux-ci avec mépris parce qu’ils sont moins riches ou d’un niveau social moins élevé. Un membre de l’Église unifiée du Canada écrivit à ce propos :

      “L’église était régie par des chrétiens qui donnaient dix dollars ou plus par semaine. Si vous donniez moins, les bedeaux ne vous conduisaient pas à votre siège. Ils ne s’occupaient que de ceux qui faisaient des largesses. Les membres riches étaient hautains et ne parlaient pas aux familles de classe moyenne.”

      Sans doute avez-​vous remarqué vous-​même des injustices et des discriminations de ce genre, car elles sont courantes de nos jours. Dans le monde entier, il existe des divisions nationales, raciales et sociales. Les idéologies politiques et religieuses ne suppriment pas ces divisions parmi ceux qui les partagent.

      Un changement fondamental est nécessaire

      Même si les gouvernements votaient des lois interdisant la haine et les préjugés et ordonnant aux citoyens de s’aimer mutuellement, la situation s’améliorerait-​elle pour autant ? Pas du tout, car il est impossible de réglementer la façon de penser des gens. Aucune législation ne peut mettre l’amour dans leur cœur. Horace Mann, éminent éducateur américain, déclara :

      “Que l’esprit du public vienne à se corrompre complètement et tous les efforts en vue de sauvegarder les biens, la liberté et même la vie par la seule force de lois écrites sur le parchemin, seront aussi inutiles qu’un écriteau posé dans un verger pour éloigner le ver rongeur.”

      Ce qui est nécessaire, c’est un changement fondamental de la façon de penser et de la disposition de cœur, changement qui ne peut s’opérer que par une éducation appropriée. Cependant, à notre époque, les systèmes d’éducation de toutes les nations sont axés sur le nationalisme. On apprend aux gens à se concurrencer et on leur inculque l’orgueil national.

      Une telle éducation ne pourra jamais supprimer les préjugés nationaux, raciaux ou sociaux. Son appel aux bons sentiments n’est guère que superficiel. Il en va de même de son effet sur les cœurs.

      Le Royaume de Dieu dispense une bonne éducation

      Un changement fondamental ne pourra s’opérer que sous l’administration du Royaume de Dieu, et cela grâce à une bonne éducation.

      N’oublions pas qu’après la fin du présent ordre de choses inique, le gouvernement céleste de Dieu exercera une autorité absolue sur la terre. Cela veut dire qu’il prendra en main l’éducation de ses sujets. Dans le nouvel ordre de choses divin, il n’y aura plus des centaines de systèmes d’éducation contradictoires, comme à l’heure actuelle, mais un système unique auquel Dieu pourvoira par ses représentants terrestres.

      Il leur sera surtout demandé d’enseigner aux hommes la meilleure manière d’entretenir de bons rapports entre eux, de leur inculquer les justes principes divins. Cet enseignement uniforme soulignera que “Dieu n’est pas partial”. (Actes 10:34.) Personne ne sera favorisé à cause de sa nationalité, de sa race ou de son milieu social. La Bible dit sans ambages : “Que dirons-​nous donc ? Y a-​t-​il de l’injustice chez Dieu ? Qu’il n’en devienne jamais ainsi !” (Rom. 9:14). Par conséquent, chacun sera traité de façon juste et impartiale.

      Dans le nouvel ordre de choses divin, tous les hommes apprendront qu’ils sont vraiment “frères”, puisqu’ils sont tous descendants du premier couple humain créé par Dieu. La Bible dit : “Et il a fait d’un seul homme [Adam] chaque nation d’hommes.” (Actes 17:26). Alors, l’amour et le respect d’autrui remplaceront l’orgueil racial, national et social, et les habitants de la terre agiront les uns envers les autres avec bonté et dignité. Jésus déclara : “Je vous donne un nouveau commandement, que vous vous aimiez les uns les autres ; tout comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez les uns les autres. À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous.” — Jean 13:34, 35.

      Le renouvellement de la personnalité

      “Mais, demanderont peut-être certains, pourquoi affirmer qu’un commandement ordonnant aux gens de s’aimer les uns les autres aura un effet aussi heureux, alors qu’on vient de dire qu’une telle loi, si elle était promulguée par les dirigeants politiques, ne servirait à rien ?”

      Ce commandement résoudra le problème de l’injustice et de la discrimination parce que la connaissance de Dieu est assez puissante pour toucher le cœur et le transformer. La Bible dit que la loi de Jéhovah est la vérité”. (Ps. 119:142.) Elle déclare aussi que “la parole de Dieu est vivante et exerce un pouvoir et elle est plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants”. (Héb. 4:12.) Les vérités divines peuvent donc pénétrer le cœur des hommes et les inciter à s’affranchir de leurs préjugés.

      La saine nourriture spirituelle qui sera dispensée, fortifiera les hommes et les aidera à refaçonner leur personnalité. La Bible montre qu’un changement aussi profond est possible, car elle dit : “Dépouillez l’ancienne personnalité avec ses pratiques, et revêtez la nouvelle personnalité, qui, par la connaissance exacte, est renouvelée selon l’image de Celui qui l’a créée, où il n’y a ni Grec ni Juif, (...) ni étranger ni Scythe, ni esclave ni homme libre, (...) revêtez-​vous de l’amour, qui est un parfait lien d’union.” — Col. 3:9-14.

      Dans le nouvel ordre de choses, les hommes apprendront donc les pensées de Dieu sur toute question. Finalement, la prophétie suivante trouvera son plein accomplissement : “Le pays sera rempli de la connaissance de Jéhovah, comme le fond des mers par les eaux qui le couvrent.” (Is. 11:9, Crampon 1905). Quand cet état de choses régnera, on pourra dire de la famille humaine tout entière : “Vous êtes tous frères.” — Mat. 23:8.

      Cependant, lorsqu’on contemple l’humanité à l’heure actuelle, on se demande si pareil changement est possible. Existe-​t-​il des preuves indiquant que des hommes de races, de nationalités et de rangs sociaux différents peuvent devenir “frères” ?

      Oui ! ces preuves existent et il est possible de s’en assurer déjà maintenant. Si une telle harmonie peut régner dans le présent monde, n’est-​il pas logique d’affirmer qu’une harmonie plus grande encore régnera dans le nouvel ordre de choses divin, puisque les mauvaises influences auront disparu ?

      La justice et l’unité déjà maintenant !

      Une prophétie biblique dit : “Il arrivera, à la fin des jours, que (...) des peuples nombreux viendront et diront : ‘Venez et montons à la montagne de Jéhovah, (...) il nous instruira de ses voies et nous marcherons dans ses sentiers.’ Il sera (...) le juge des peuples nombreux.” — Is. 2:2-4, Crampon 1905.

      Remarquons que cette prophétie parle de la “fin des jours”. Cette expression nous fait penser à la période appelée par l’apôtre Paul les “derniers jours”. (II Tim. 3:1.) Nous devons donc nous attendre à trouver sur terre déjà maintenant des gens qui apprennent les voies de Jéhovah et qui connaissent une unité mondiale assurée par le parfait lien de l’amour, cela sans égard à leur race, leur nationalité ou leur rang social.

      Un tel peuple existe-​t-​il ? Les journaux du monde entier répondent par l’affirmative. Par exemple, le Times de Saint Petersburg, Floride, déclara entre autres dans son compte rendu d’une assemblée récente :

      “L’HARMONIE RACIALE RÈGNE CHEZ LES TÉMOINS. ‘Noirs et Blancs ensemble.’ Les témoins de Jéhovah ne se contentent pas de le chanter, ils le mettent en pratique. Leur congrès constitue un exemple puissant d’harmonie raciale. Non seulement Noirs et Blancs ont adoré Dieu ensemble, mais les Témoins ont su inclure dans leur programme, sans la moindre difficulté, 700 coreligionnaires d’expression espagnole.”

      Parlant d’une assemblée analogue, un lecteur écrivit au Citizen d’Asheville, Caroline du Nord, les propos suivants :

      “On n’y voyait jamais de policiers. Il n’y avait pas de bruits discordants, de disputes ou de bagarres. (...)

      “Tout se faisait dans un ordre parfait, sans cris ni gros mots. N’oublions pas qu’il y avait jusqu’à sept mille personnes au lieu de l’assemblée, dont beaucoup étaient des Noirs.

      “Il n’y avait PAS de détritus. (...) Sans aucun doute ces gens étaient mus par un esprit de bonne volonté envers l’humanité.”

      Un ancien membre de l’Église unifiée du Christ, aux îles Philippines, souligna en ces termes le contraste entre les adeptes de son Église et les témoins de Jéhovah : “Nous étions enclins à faire preuve de froideur envers ceux qui parlaient un autre dialecte ; nous avions l’esprit ‘régionaliste’. Or, un tel esprit n’existe pas chez les témoins.”

      Une mère de famille noire aux États-Unis fit ce récit :

      “Ce n’est qu’après plusieurs visites des témoins de Jéhovah que nous avons accepté une étude biblique à domicile. Je nourrissais beaucoup de préjugés à l’égard des Blancs et je ne voulais pas recevoir les témoins chez nous, mais je décidai de laisser faire mon mari en me disant qu’il ne tarderait pas à voir clair.

      “Environ un mois plus tard, les témoins nous invitèrent à la Salle du Royaume. J’étais convaincue que cela ouvrirait enfin les yeux à mon mari. Cependant, j’ai constaté que ces gens étaient très différents de l’idée que je m’étais faite d’eux. Les termes ‘chaleureuse’ et ‘amicale’ sont inadéquats pour décrire leur attitude. Ils ne nous ont pas traités comme si nous étions des Noirs. Ils ne faisaient aucune distinction ; à leurs yeux nous étions comme eux. J’étais honteuse de mes préjugés.

      “Notre étude de la Bible nous a appris comment nous conduire, comment nous aimer les uns les autres, et nous savons à présent que cet amour est indispensable. Il a changé nos rapports mutuels, a rendu notre ménage plus heureux et a fait de nous de meilleurs parents.

      “Nous avons maintenant quelque chose auquel nous pouvons nous accrocher et nous savons ce qu’il faut faire pour obtenir la vie éternelle. Si nous avions assisté aux offices religieux pendant une centaine d’années, nous n’aurions pas appris quel est le dessein de Dieu à notre égard.”

      Où que vous alliez, — en Afrique, en Asie, en Europe, aux Amériques, — vous constaterez que les témoins de Jéhovah ont renversé les barrières que sont les préjugés raciaux, nationaux et sociaux.

      À quoi faut-​il attribuer ce succès ? Ces gens sont-​ils plus intelligents que leurs semblables ? Fréquentent-​ils de meilleures écoles ? Nullement ! Mais ils mettent en pratique les paroles prophétiques d’Ésaïe, c’est-à-dire qu’ils écoutent ce que Jéhovah leur dit dans sa Parole et ils y conforment leur vie. — Prov. 2:1-9.

      On ne peut contester qu’un lien indissoluble d’amour unit plus d’un million de témoins de Jéhovah disséminés dans plus de 200 pays. Ce fait constitue une preuve convaincante que l’injustice et la discrimination prendront définitivement fin dans le nouvel ordre de choses divin.

      Cependant, qu’en est-​il des graves problèmes économiques, de la misère, de la faim et des taudis ? Comment ces problèmes seront-​ils résolus dans le nouvel ordre de choses ?

  • La misère, la faim et les taudis disparaîtront — Des conditions de vie convenables les remplaceront
    Réveillez-vous ! 1970 | 8 avril
    • La misère, la faim et les taudis disparaîtront — Des conditions de vie convenables les remplaceront

      MANGEZ-​VOUS à votre faim ? Habitez-​vous une maison confortable ? Avez-​vous des revenus stables ?

      Si vous pouvez répondre affirmativement à l’une de ces questions, c’est que vous êtes parmi les gens privilégiés.

      En effet, environ 10 000 personnes meurent de faim chaque jour, et les deux tiers du genre humain sont sous-alimentés. De plus, la plupart des habitants de la terre vivent dans la misère et dans des logements inadéquats.

      Et pourtant, si une seule des plus puissantes nations du monde utilisait l’argent qu’elle dépense à des fins militaires pour bâtir des maisons d’une valeur de quelque 55 000 francs chacune, elle pourrait en construire huit millions par an ! Si toutes les nations utilisaient ainsi l’argent consacré aux préparatifs de guerre, elles pourraient construire une belle maison pour chaque nouvelle famille qui se forme actuellement à travers le monde.

      Les systèmes économiques ne satisfont pas les besoins de l’humanité

      La vérité c’est que les systèmes économiques du monde ne satisfont pas les besoins fondamentaux de l’humanité. Au contraire, le nombre de pauvres et d’affamés augmente rapidement.

      Une enquête effectuée par les Nations unies révéla que rien qu’en Amérique latine, entre 1960 et 1968, le nombre de chômeurs était passé de 18 à 23 millions. Les gouvernements ne donnent aux peuples aucun espoir solide d’une amélioration. C’est d’ailleurs ce qui explique l’attitude cynique et rebelle de beaucoup de gens, et particulièrement des jeunes.

      En Afrique, la misère, les taudis surpeuplés et la faim sont monnaie courante.

      Même aux États-Unis, pays riche pourtant, il y a des millions de citoyens pauvres. De plus, la “classe moyenne” voit sans cesse diminuer son pouvoir d’achat en raison de la hausse constante des prix due à l’inflation. Cet état de choses provoqua les remarques suivantes rapportées dans le U.S.News & World Report du 7 juillet 1969 :

      Un ajusteur de l’Indiana : “Le barème des salaires permet tout juste de joindre les deux bouts. Quand je gagnais 16 dollars par semaine, je faisais des économies. Aujourd’hui, j’en gagne 700 et j’ai du mal à boucler mon budget.”

      Un propriétaire de laiterie : “On ne peut plus se permettre de se retirer des affaires. Il faut travailler jusqu’à la fin de sa vie. Beaucoup de gens qui ont mis de l’argent de côté pour les mauvais jours, constatent qu’ils n’en ont pas assez. La Sécurité sociale ne suffit plus.”

      Un peintre de Californie : “Le fait que les impôts augmentent sans cesse est décourageant. Je n’ai jamais vu un tel sentiment de frustration chez autant de gens.”

      Des remarques de ce genre ne sont pas rares, au contraire, elles sont courantes. Cependant, celles que nous venons de citer ont été faites par des citoyens de la nation la plus riche du monde. Que dire alors des habitants d’autres pays, comme l’Inde où, rien qu’à Calcutta, 100 000 personnes vivent dans les rues parce qu’elles sont sans logement et sans argent ?

      Ce que les systèmes économiques actuels n’ont pas réussi à faire, celui du nouvel ordre de choses divin l’accomplira. Il pourvoira abondamment à tous les besoins de l’humanité, car la Parole de Dieu fait cette promesse : “Tu ouvres ta main, et tu rassasies à souhait tout ce qui a vie.” — Ps. 145:16.

      Aucun gaspillage des ressources

      Aujourd’hui, on gaspille beaucoup de temps, d’efforts, d’argent et de matières premières pour produire quantité de choses sans valeur pour l’humanité. Les armements notamment absorbent une grande partie des ressources.

      Dans le nouvel ordre de choses divin, un tel gaspillage sera inconnu. Puisqu’il n’y aura plus de guerres ou d’actes de violence, on ne fabriquera plus de fusils, de bombes, de missiles et d’autres armes. L’énorme quantité de matières premières utilisée aujourd’hui pour la fabrication de ces objets, sera employée à des fins pacifiques. Le prophète Ésaïe énonça en ces termes l’une des règles qui régiront l’activité humaine : “De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes.” — És. 2:4.

      Sous l’autorité centralisée du Royaume céleste de Dieu, les abondantes ressources de la terre seront utilisées pour le bien de l’humanité. Tous ceux qui “détruisent la terre” auront disparu. — Rév. 11:18.

      La concurrence égoïste sera remplacée par une coopération pleine d’amour

      Le gaspillage dû à la rivalité économique sera également du domaine du passé. De nos jours, nations, entreprises et particuliers se font concurrence et essaient même de se ruiner mutuellement. La concurrence économique a provoqué beaucoup de soucis, de haine et de conflits.

      Les tristes conséquences de cet état de choses furent soulignées dans un éditorial intitulé “La concurrence de la vie américaine”, paru dans le New York Times du 25 juin 1969. Parlant des difficultés qu’éprouve le président Nixon à trouver des hommes aptes à remplir de hautes fonctions, cet article disait :

      “‘Je ne m’étais jamais rendu compte, déclara l’autre jour un ministre, de l’effet déplorable que peut avoir sur nos citoyens doués, arrivés au sommet de l’échelle, l’âpre concurrence de la vie professionnelle et commerciale en Amérique. Beaucoup d’entre eux se sont épuisés dans la lutte. D’autres ont toutes sortes de problèmes familiaux qui les retiennent. Un grand nombre s’adonnent à la boisson à tel point que le risque serait trop grand. (...)’

      “La concurrence commence plus tôt et ne cesse d’augmenter : on doit fréquenter les meilleures écoles, s’inscrire dans les meilleures universités et faire face aux sollicitations d’une société exigeante et impitoyable. (...) La recherche d’hommes capables met au jour des cas tragiques et oblige à de sombres conclusions.”

      Il y a longtemps, la Bible souligna la folie d’une telle concurrence. Elle déclara : “Que revient-​il, en effet, à l’homme de tout son travail et de la préoccupation de son cœur, objet de ses fatigues sous le soleil ? Tous ses jours ne sont que douleur, et son partage n’est que chagrin ; même la nuit son cœur ne repose pas.” “J’ai vu que tout travail (...) n’est que jalousie de l’homme à l’égard de son prochain. C’est encore là une vanité et la poursuite du vent.” — Eccl. 2:22, 23 ; 4:4.

      L’administration du Royaume de Dieu supprimera cette concurrence. Puisqu’il n’y aura qu’un seul gouvernement, il n’y aura logiquement qu’un seul système économique. La coopération se substituera à la concurrence. L’amour du prochain caractérisera tous les rapports humains (Jean 13:35). Il n’y aura pas de riches à côté d’autres gens vivant dans la misère. Tous travailleront pour le bien de l’humanité, selon cette règle : “Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus.” (II Thess. 3:10). Il n’y aura donc pas de “parasites”. Ce régime ne sera pas non plus un “État providence”.

      Tous prendront plaisir à leur travail

      Le travail dans le nouvel ordre de choses divin sera une réelle joie, car l’homme verra le fruit de ses efforts. De nos jours, combien de personnes prennent vraiment plaisir à leur travail ?

      Des milliers de gens passent toute leur journée à introduire un écrou, un boulon ou une petite pièce dans une machine sur une chaîne de montage. Ils travaillent ainsi non par plaisir, mais afin de subvenir à leurs besoins. D’autres s’échinent, sous un soleil ardent, à cultiver les terres d’autrui et à produire des récoltes dont ils ne tireront pas profit. Leur satisfaction personnelle est donc minime. Peut-​on dire aussi que l’on éprouve de la satisfaction à essayer de vendre des marchandises au moyen d’une publicité frauduleuse, d’amener les gens à acheter des articles dont ils n’ont pas besoin, ou à fabriquer des objets conçus pour s’user rapidement ?

      Sous ce rapport, le nouvel ordre de choses divin apportera des changements heureux. La mise en pratique de la “loi royale” qui ordonne d’aimer son prochain comme soi-​même, supprimera la cupidité qui transforme les hommes en simples rouages d’une gigantesque machine (Jacq. 2:8). Cette loi poussera également les hommes à faire du bon travail ; elle les incitera à produire pour leurs semblables des choses excellentes et non des objets de médiocre qualité, des choses dont ils seront fiers et qui leur procureront une joie réelle. — Eccl. 3:12, 13.

      Un remède à la crise du logement

      Le gouvernement divin veillera à ce que la promesse suivante, faite il y a longtemps à la nation d’Israël, s’accomplisse à l’échelle mondiale : “Ils bâtiront des maisons et les habiteront ; ils planteront des vignes et en mangeront le fruit. (...) Et mes élus jouiront de l’œuvre de leurs mains. Ils ne travailleront pas en vain.” — És. 65:21-23.

      Le dessein de Jéhovah n’était pas que les gens vivent dans des taudis sordides et surpeuplés. De telles conditions de vie sont contraires à la nature même de l’homme. Dans son numéro du 10 juin 1969, la revue Look déclare : “La seule situation qui produise une agressivité effrénée chez tous les vertébrés indistinctement, depuis la souris jusqu’à l’homme, en passant par l’hippopotame, est le surpeuplement. Chez l’homme, l’hostilité explose dès que l’on commence à empiéter sur l’‘espace personnel’ d’autrui.”

      Lorsque Jéhovah créa l’homme et la femme, il les plaça dans un beau jardin et non dans un taudis sordide (Gen. 2:7, 8). Les premières villes furent construites par des hommes éloignés de Dieu (Gen. 4:17 ; 10:8-12). Les villes surpeuplées sont cause de toutes sortes de malheurs et de crimes. Bientôt cependant, le gouvernement divin fera remplacer les taudis par des habitations convenables.

      La terre produira ses fruits en abondance

      Dans le nouvel ordre de choses divin, l’homme n’aura plus à lutter en vain, comme il le fait très souvent aujourd’hui, pour tirer du sol sa subsistance. Jéhovah accordera à l’humanité une abondance de nourriture.

      Dans le livre des Psaumes, nous lisons ces promesses : “Les blés abonderont dans le pays, au sommet des montagnes.” “[Dieu] fait germer l’herbe pour le bétail, et les plantes pour le besoin de l’homme, afin que la terre produise de la nourriture.” On pourra dire alors : “La terre donne ses produits ; Dieu, notre Dieu, nous bénit.” — Ps. 72:16 ; 104:14 ; 67:7 67:6, NW.

      Ce nouveau régime sera-​t-​il efficace ?

      Cependant, comment pouvons-​nous être certains que les hommes ne recommenceront pas à détériorer les conditions de vie ? Comment être sûrs qu’ils ne transformeront pas de nouveau les belles habitations en taudis ?

      Tout d’abord, le Royaume de Dieu exercera une autorité absolue. Aucune situation susceptible de dégrader la demeure de l’homme n’échappera à sa surveillance, et il y portera remède. En outre, tous les vivants auront été instruits dans les voies de Dieu. Ils auront appris les principes divins de la propreté et de l’ordre, lesquels assurent de bonnes conditions de vie.

      Les adorateurs de Dieu de nos jours mettent-​ils en pratique ces principes élevés ? Après une grande assemblée organisée par les témoins de Jéhovah à Winston-Salem, dans la Caroline du Nord, le directeur du stade déclara : “Je puis affirmer que ce sont les gens les plus propres et les plus ordonnés qui aient jamais occupé cette salle depuis que je suis ici (près de dix ans).” Après leur immense assemblée tenue à New York en 1958, laquelle a réuni plus de 250 000 assistants, la publication 1959 Arena, Auditorium & Stadium Guide, disait :

      “On ne pouvait même pas trouver une allumette ou un emballage de bonbon dans les stades ou autres endroits qu’ils avaient loués. Des milliers d’entre eux (hommes, femmes et enfants) formèrent des équipes ayant pour tâche de laisser chaque mètre carré aussi propre, sinon plus propre, que lorsqu’ils avaient pris possession des lieux.”

      Ces témoins mettent les mêmes principes en pratique chez eux. En transformant leur esprit de façon à respecter la loi et l’ordre, ils apprennent à aimer la propreté. Même ceux qui étaient négligents sous ce rapport commencent à bien entretenir leur maison. Cela n’exige pas beaucoup d’argent, mais simplement un peu de travail. Puisque certains opèrent ce changement alors qu’ils sont encore entourés de voisins peu soigneux, il sera d’autant plus facile de le faire dans le nouvel ordre de choses divin, quand tout le monde aura appris les principes du bon ordre.

      En outre, lors de catastrophes comme les inondations et les cyclones, les témoins de Jéhovah viennent en aide à leurs frères sinistrés. Ils leur donnent libéralement de l’argent et des secours, ainsi que leur temps ou toute autre chose qu’ils possèdent. Cet esprit de solidarité régnera dans le monde entier sous l’administration du Royaume de Dieu. — II Cor. 9:11-14.

      N’est-​il pas réjouissant de se représenter ce nouvel ordre de choses d’où la guerre, la criminalité, l’injustice et la misère auront disparu ? Quelle joie de vivre dans la paix et la sécurité, dans l’unité et l’amour, d’avoir une habitation convenable et une nourriture abondante ! Jésus avait raison de qualifier cet ordre de choses de “paradis”. — Luc 23:43.

      Les hommes qui connaîtront de telles conditions de vie ne désireront certainement pas mourir. Cependant, aujourd’hui la maladie et la mort sont le lot de tous les hommes. Le Royaume de Dieu pourra-​t-​il supprimer ces ennemies de l’humanité ?

  • La loi du péché et de la mort disparaîtra — Partout s’instaurera le règne de la vie avec la santé
    Réveillez-vous ! 1970 | 8 avril
    • La loi du péché et de la mort disparaîtra — Partout s’instaurera le règne de la vie avec la santé

      L’ADMINISTRATION du Royaume de Dieu inaugurera un programme de santé bien plus vaste que ceux que les gouvernements humains ont mis sur pied. Ce programme augmentera considérablement le respect de la loi et de l’ordre.

      En effet, la maladie agit de façon marquée sur le moral et influence la conduite. C’est pourquoi les malades commettent souvent des actes qui ne leur viendraient jamais à l’esprit en temps normal. Même des affections aussi bénignes qu’un mal de tête ou une indigestion peuvent provoquer des paroles acerbes ou des actes méchants, lesquels, à leur tour, donnent souvent lieu à la violence.

      Une maladie grave et prolongée peut faire naître une névrose. La victime risque alors d’attenter à ses jours ou de perdre la raison. Certains névrosés sont allés jusqu’à commettre des meurtres collectifs, tuant quelquefois les membres de leur propre famille. Qui n’a pas lu de tels faits dans les journaux ?

      Les programmes de santé actuels sont inadéquats

      Une bonne santé est un bien précieux, un facteur indispensable du bonheur. Malheureusement, à notre époque, peu de gens sont bien portants. Quelque 700 000 000 de personnes en Afrique, en Asie et aux Amériques souffrent du paludisme. Sans doute le paludisme, l’éléphantiasis et l’ankylostomiase ne posent guère de problèmes dans les nations dites “avancées” ; par contre, le cancer et les affections cardiaques y font des ravages terribles et de plus en plus étendus. En outre, la santé des habitants de ces pays est de plus en plus menacée par la pollution de l’air, de l’eau et du sol. Le Dr Barry Commoner déclara dernièrement :

      “L’homme de la nouvelle ère technologique porte du strontium-​90 dans ses os, de l’iode-​131 dans sa glande thyroïde, du DDT dans ses tissus adipeux, et de l’amiante dans ses poumons.” — New York Times, 3 mai 1969.

      De plus, les grandes villes ont des difficultés croissantes à se débarrasser de leurs ordures et de leurs eaux d’égout. De telles conditions de vie ne favorisent certes pas le bon ordre.

      Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, la médecine n’a pas réussi à prolonger la vie de l’homme. Voici ce que l’on a pu lire à ce sujet dans le Scientific American de mars 1968 :

      “L’idée courante selon laquelle la médecine moderne a prolongé la vie humaine n’est appuyée ni par les statistiques ni par les témoignages biologiques. Bien sûr, les progrès du vingtième siècle dans la lutte contre les maladies contagieuses et contre certaines causes de mortalité, ont amélioré la longévité de l’humanité dans son ensemble. Cependant, ces réalisations de la médecine et de l’hygiène publique ont tout simplement prolongé la durée moyenne de la vie en permettant à un plus grand nombre de gens d’atteindre la limite supérieure, laquelle, pour la plupart des hommes, semble être toujours les quatre-vingts ans de la Bible.”

      Cette courte durée de la vie humaine exerce également un effet sur le respect de la loi et de l’ordre.

      En effet, sachant que la vie est si courte, certains, même des jeunes, éprouvent un sentiment de frustration. Beaucoup de gens pensent qu’ils disposent de trop peu de temps pour accomplir tout ce qu’ils veulent faire. Le désir d’atteindre leur objectif très rapidement engendre souvent chez les hommes une agressivité qui ne tient aucun compte des intérêts d’autrui. Ceci est tout aussi vrai des dirigeants que du citoyen moyen.

      En considérant le problème du respect de la loi et de l’ordre, il nous faut donc tenir compte de ces facteurs, c’est-à-dire de la maladie et de la brièveté de la vie. Entre autres, ils augmentent le nombre de toxicomanes. De plus, les hommes impatients, conscients du peu de temps dont ils disposent, souillent les routes avec le sang des millions de victimes des accidents de la circulation. Le désir de s’enrichir rapidement, de bien s’amuser avant de vieillir, est à la base d’innombrables délits et crimes.

      Pourquoi l’humanité se trouve-​t-​elle dans une situation aussi triste ? Comment pourra-​t-​elle en être délivrée ?

      L’origine du problème

      L’homme a acquis de nombreuses connaissances précieuses concernant le corps humain, mais la médecine ne connaît pas encore la cause réelle de la maladie et de la mort. Les médecins savent que la maladie est une “altération biologique”, un état anormal de l’organisme. Les cellules cancéreuses, par exemple, sont des cellules “déréglées”, qui prolifèrent sans égard aux fonctions ordonnées d’autres cellules et des divers organes du corps. Toutefois, quelle est la cause de ces troubles pathologiques ?

      Certains répondront sans doute qu’il faut attribuer ceux-ci aux microbes, aux bactéries ou aux virus. Cependant, ce n’est pas là, semble-​t-​il, la réponse définitive, car les médecins affirment que le mécanisme de défense de l’organisme humain est si complexe et si puissant que l’homme ne devrait jamais tomber malade. D’ailleurs, on constate souvent que les gens bien nourris et qui possèdent une bonne constitution, résistent à des maladies qui sont mortelles pour d’autres personnes.

      Certains chercheurs et biologistes parlent de l’“immortalité virtuelle” de l’organisme humain, de sa possibilité de ne jamais mourir grâce à la faculté de ses cellules de se réparer et de se renouveler sans cesse. William Beck, illustre biochimiste, observa à ce propos :

      “Je ne vois aucune raison naturelle pour laquelle la mort serait inévitable.”

      Par conséquent, non seulement la maladie, mais aussi le vieillissement et la mort semblent être autant d’états anormaux. Pourquoi donc l’homme y est-​il asservi ? Les hommes de science ne peuvent qu’émettre des conjectures à ce sujet. L’ouvrage La cellule (angl.), qui fait partie de la série Life Science, déclare :

      “Il existe (...) de nombreuses théories qui essaient d’expliquer le processus du vieillissement, invariable et apparemment inévitable, à l’intérieur de la cellule, et partant de l’homme lui-​même. Cependant, aucune de ces théories n’est définitive, aucune n’est généralement acceptée.”

      Seule la Bible peut répondre aux questions que nous nous posons à ce sujet. Elle seule nous fait connaître la cause de la maladie et de la mort. De plus, elle nous donne l’assurance que ces états anormaux disparaîtront grâce au programme de santé et de vie que mettra sur pied le Royaume juste de Dieu.

      L’affranchissement de la loi du péché et de la mort

      L’apôtre Paul, dans sa lettre aux Romains (chapitre 8, verset 2), parle de l’affranchissement de “la loi du péché et de la mort”. La Bible révèle que l’humanité est soumise à cette loi depuis le jour où le premier couple humain se rebella contre son Créateur dans le jardin d’Éden (Gen. 3:1-19). Cette rébellion rompit l’harmonie qui existait entre l’homme et Dieu en portant atteinte à la loi et à l’ordre divins. Adam et Ève perdirent leur bonne conscience ainsi que la paix de l’esprit qui en découlait. Cet état d’esprit morbide permit à l’imperfection de s’introduire dans leur corps. Comme le dit l’apôtre Paul, ils se sont placés sous “la loi du péché” et sont devenus ses esclaves. C’est ainsi que “le péché a régné avec la mort” sur eux. Depuis lors, il règne sur tous leurs descendants jusqu’à nos jours. — Rom. 5:12, 19-21.

      Cependant, le but du Royaume de Dieu administré par Jésus-Christ consiste à réconcilier l’homme avec Jéhovah Dieu, son Créateur. Nous lisons : “Jéhovah, le Seigneur, peut retirer de la mort.” (Ps. 68:21, Crampon 1905 68:20, NW). Dieu a fourni le moyen légal d’effacer le péché de tous ceux qui le cherchent et qui se laissent guider par lui. Ce moyen est la rançon payée par son propre Fils qui donna sa vie comme sacrifice parfait, devenant ainsi le “Principal Agent” de la vie et du salut de tous les hommes obéissants. — Actes 3:15 ; Héb. 2:10.

      Après que le gouvernement céleste aura débarrassé la terre de tous ceux qui rejettent délibérément les dispositions que Dieu a prises pour donner la vie aux hommes, il inaugurera un programme d’une durée de mille ans destiné à ramener l’humanité à la perfection. Le Fils de Dieu et ceux qui ‘régneront avec lui comme rois et prêtres’ appliqueront les bienfaits du sacrifice de Jésus à tous les hommes obéissants (Rév. 20:6 ; 22:1, 2). Ceux-ci, aidés de la sorte, feront de constants progrès dans la justice jusqu’au jour où ils seront complètement affranchis de l’esclavage du péché, de la maladie et de la mort, hérité d’Adam. C’est ainsi que Dieu “essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur”. — Rév. 21:4.

      Des bienfaits déjà maintenant

      Déjà maintenant les dispositions divines apportent de nombreux bienfaits non seulement sur le plan mental, mais aussi sur le plan physique.

      Dans le livre des Proverbes (chapitre 4, versets 20 à 22), nous lisons :

      “Mon fils, sois attentif à mes paroles, prête l’oreille à mes discours. Qu’ils ne s’éloignent pas de tes yeux ; garde-​les dans le fond de ton cœur ; car c’est la vie pour ceux qui les trouvent, c’est la santé pour tout leur corps.”

      L’étude de la Parole de Dieu et la mise en pratique de ses lois et de ses principes élevés, produisent des résultats salutaires. Par exemple, de nombreuses nations connaissent à l’heure actuelle une recrudescence des maladies vénériennes. La commission américaine des affaires publiques explique ce phénomène en ces termes :

      “La révolution dans les mœurs sexuelles au cours des vingt années écoulées, et l’accent que mettent les moyens d’information sur la sexualité, ont contribué pour une grande part à aggraver le problème des maladies vénériennes dans ce pays.”

      Cependant, la mise en pratique des excellentes règles morales de la Bible protège ceux qui y obéissent contre ces terribles maladies. — Prov. 5:15-20 ; 7:22-27 ; Éph. 5:3.

      La Bible recommande la modération dans le manger et le boire (Prov. 23:20 ; Luc 21:34). Ceux qui obéissent à cette recommandation ajoutent des années à leur vie, car ils évitent les excès de table et l’ivrognerie. Ces personnes ne risquent pas non plus de devenir toxicomanes et de gaspiller ainsi leur santé et leur argent, car elles se conforment à cet ordre apostolique : “Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites toutes choses pour la gloire de Dieu.” (I Cor. 10:31). De plus, elles risquent beaucoup moins de contracter le cancer du poumon et d’autres affections favorisées par l’usage du tabac. — II Cor. 7:1.

      Ceux qui font preuve de maîtrise de soi sous tous ces rapports, connaissent le contentement et la satisfaction qui découlent du respect de soi. Leur façon d’agir contribue à leur santé mentale. Dans son ouvrage Le cancer (angl.), le Dr J. E. Hett montre combien la santé mentale est salutaire. Il dit :

      “Les excitations nerveuses dues aux chocs émotionnels, à l’angoisse, à la haine, à la colère, à la jalousie, à la rancune et à l’esprit de vengeance, soumettent les glandes endocrines à des sollicitations supplémentaires. L’inhibition des fonctions gastriques et intestinales qui en résulte crée des toxines qui détériorent les tissus. À leur tour, les tissus endommagés entravent l’activité normale de l’esprit. C’est ainsi que s’amorce un cercle vicieux.” — Page 85.

      C’est avec raison que la Bible dit : “Un cœur calme est la vie du corps, mais l’envie est la carie des os.” (Prov. 14:30). C’est donc faire preuve de sagesse que de suivre ce conseil chrétien : “Revêtez-​vous des tendres affections de compassion, de bonté, d’humilité d’esprit et de longanimité. Continuez de vous supporter les uns les autres et de vous pardonner librement l’un l’autre, si quelqu’un a un sujet de plainte contre l’autre. De même que Jéhovah vous a librement pardonné, faites pareillement.” — Col. 3:12, 13.

      Seule la Bible fournit la nourriture spirituelle qui nous permet de remplacer les émotions négatives et nuisibles par des qualités salutaires et édifiantes. L’amour de Dieu et l’amour du prochain que cultive en nous la Bible, nous empêchent d’être impliqués dans des disputes violentes, des émeutes et d’autres troubles. Nous possédons la paix de l’esprit que seule une bonne conscience peut procurer. — I Pierre 3:16-18.

      Enfin, la connaissance que donne la Bible des desseins de Dieu et de ses promesses concernant son nouvel ordre de choses fondé sur la justice, procure aux personnes honnêtes une espérance qui fortifie leur cœur. Elles ne connaissent pas l’inquiétude, le désespoir et la frustration qui rendent les gens malades. Au contraire, la détresse actuelle est pour elles une preuve concluante que leur espérance est sur le point de se réaliser, que leur “délivrance approche”. (Luc 21:28.) Cette confiance rend la vie digne d’être vécue.

      Qu’est-​ce qui assure l’ordre dans votre vie, vos pensées et votre activité quotidienne ? Quel est l’objectif vers lequel vous tendez, le but de votre vie ? Réfléchissez à ces questions pendant que vous lisez l’article suivant.

  • Désirez-vous vraiment la loi et l’ordre ?
    Réveillez-vous ! 1970 | 8 avril
    • Désirez-​vous vraiment la loi et l’ordre ?

      DÉSIREZ-​VOUS vraiment la loi et l’ordre ? Si oui, quelle loi et quel ordre ?

      Vous contenteriez-​vous d’un état de choses qui vous permettrait de continuer à vivre comme à présent, de vous occuper de vos intérêts personnels sans trop de difficultés ?

      Ou désirez-​vous des lois qui exigeraient des hommes une conduite juste fondée sur l’amour, le dévouement et le respect des droits d’autrui ? En vous souciant des droits d’autrui, vous souciez-​vous des droits de Dieu ?

      Certains préféreraient sans doute laisser Dieu de côté. Cependant on ne verra jamais régner le respect de la loi et de l’ordre grâce aux seuls efforts humains. Aucun régime humain n’a jamais réussi à établir des conditions stables et durables. Les différents régimes passent, remplacés par de nouveaux qui, à leur tour, cèdent la place à d’autres encore. Les lois sont constamment modifiées à cause du mécontentement public ou parce qu’elles se révèlent inefficaces, incapables d’empêcher les abus et les méfaits.

      Dans le monde entier, l’obéissance aux lois humaines disparaît de plus en plus. Des gens sans cesse plus nombreux ne se conforment qu’aux lois qui leur sont favorables ou qui ne mettent pas obstacle à leurs intérêts ou à leurs ambitions. Même les prisonniers de guerre, sous les menaces ou la pression, violent le code de l’honneur. Ceux qui résistent à cette pression, une fois libérés, transgressent volontiers d’autres règles de conduite.

      L’homme a besoin de lois émanant d’une autorité suprahumaine. En effet, c’est seulement à de telles lois, celles de Dieu, qu’il pourra vouer une obéissance entière et constante.

      Dieu invite tous ceux qui aiment et respectent de telles lois à jouir de la vie sur la terre sous l’administration de son gouvernement céleste (Mat. 24:14). Cependant, il ne force personne. Ceux qui désirent rejeter ses lois sont libres de le faire, mais ils doivent supporter les conséquences de leur ligne de conduite.

      Le sort de ceux qui rejettent les lois divines

      La Parole de Dieu montre que chacun doit assumer la responsabilité de son attitude envers les lois divines. Elle dit : “Puisque j’appelle et que vous résistez, (...) quand l’épouvante vous assaillira comme une tempête, que le malheur vous enveloppera comme un tourbillon, que la détresse et l’angoisse fondront sur vous. Alors ils m’appelleront et je ne répondrai pas ; ils me chercheront et ils ne me trouveront pas. Parce qu’ils ont haï la science, et qu’ils n’ont pas désiré la crainte de Jéhovah, parce qu’ils n’ont pas accueilli mes conseils, et qu’ils ont dédaigné toutes mes réprimandes.” — Prov. 1:24-30, Crampon 1905.

      Ceux qui refusent de se conformer aux justes principes divins ne jouiront pas de la protection de Dieu lors de la fin du présent ordre de choses. Dieu n’est pas obligé d’aider de telles personnes. Sa Parole déclare : “Ils mangeront donc le fruit de leurs errements, ils se rassasieront de leurs propres conseils ! Car l’égarement des simples les tue, l’insouciance des sots les mène à leur perte.” — Prov. 1:31, 32, Jérusalem.

      De nos jours, beaucoup de personnes “s’égarent”, c’est-à-dire qu’elles agissent traîtreusement à l’égard de Dieu et de ses lois. Les gens plus âgés aussi bien que les jeunes, se rebellent contre la loi et l’ordre, et particulièrement contre la loi et l’ordre divins. Le passage biblique précité qualifie ces personnes de “simples”. Elles sont inconscientes, dépourvues de sagesse et de compréhension.

      D’autres gens, insouciants, choisissent la voie du moindre effort dans l’espoir de voir s’améliorer les choses sans qu’ils aient à faire quoi que ce soit. Mais, comme la Bible l’affirme, cette façon d’agir est insensée. En effet, Jéhovah Dieu a décrété la fin du présent ordre de choses. Aussi bien les simples que les insouciants périront avec lui. Il serait donc peu prudent de suivre l’exemple de telles personnes.

      Le sort de ceux qui obéissent aux lois divines

      Le ligne de conduite raisonnable et sensée consiste à se tourner vers Jéhovah, à apprendre ses lois et à y conformer sa vie. À ceux qui agissent de la sorte, Dieu fait cette promesse : “Mais celui qui m’écoute reposera avec assurance, il vivra tranquille et sans craindre aucun mal.” — Prov. 1:33.

      Par conséquent, celui qui écoute la sagesse de Jéhovah et qui fait sa volonté, sera protégé lors de la fin du présent ordre de choses. C’est celui-là qui survivra à la catastrophe et qui entrera dans le nouvel ordre divin. La Bible dit : “Cherchez Jéhovah, vous tous humbles du pays qui avez pratiqué sa loi ; recherchez la justice, recherchez l’humilité. Peut-être serez-​vous mis à couvert de la colère de Jéhovah.” — Soph. 2:3, Crampon 1905.

      C’est grâce à la Bible, la Parole de Dieu, que nous pouvons apprendre quels sont les desseins divins concernant l’établissement de la loi et de l’ordre sur notre planète. Toutefois, ces connaissances ne s’acquièrent pas en quelques heures, quoique certains pensent qu’ils devraient pouvoir les assimiler sans faire d’efforts. Montrant combien ce point de vue est déraisonnable, un savant déclare dans son ouvrage Derrière l’inconnu (angl.) :

      “Dieu n’est assurément pas moins complexe que son univers aux nombreuses facettes. (...) Personne ne s’attend à connaître à fond l’astronomie au bout d’un seul cours universitaire. Je ne cesse de m’étonner de ce que des gens puissent croire que Dieu est moins complexe, moins impressionnant que l’univers, et qui veulent tout apprendre à son sujet lors d’une conférence d’une heure, d’une petite réunion amicale ou, pis encore, à l’école du dimanche.”

      Puisque la connaissance de Dieu conduit à la vie, nous vous invitons à profiter du cours biblique spécial de six mois que vous offrent gratuitement les témoins de Jéhovah. Des centaines de milliers de personnes à travers le monde apprennent de cette façon les véritables enseignements de la Bible. Dans l’intimité de votre foyer, vous pourrez sonder les Écritures afin de vous ‘assurer de toutes choses’. — I Thess. 5:21.

      Bientôt, une “grande tribulation, telle qu’il n’y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, non, et qu’il n’y en aura jamais plus”, plongera les régimes humains dans la confusion et le chaos (Mat. 24:21). Ce changement radical sera provoqué par l’exécution des justes jugements divins. Il signifiera pour vous la vie ou la mort.

      Si vous désirez sincèrement voir triompher le bien, la loi et l’ordre, vous aurez également le désir d’obéir à ce commandement du grand Juge et Législateur : “N’oublie pas mes enseignements, et que ton cœur garde mes préceptes ; car ils prolongeront les jours et les années de ta vie, et ils augmenteront ta paix.” — Prov. 3:1, 2.

  • Coup d’œil sur le monde
    Réveillez-vous ! 1970 | 8 avril
    • Coup d’œil sur le monde

      L’accroissement de la criminalité

      Dans un rapport récent, M. Edgar Hoover déclara que pendant les années 60 la criminalité a augmenté en Amérique onze fois plus vite que la population. Il ajouta que “rien ne porte à croire que cette tendance s’affaiblira dans un avenir prévisible”, et, que “les crimes violents surtout continueront de se multiplier à une cadence alarmante”. Il s’inquiète particulièrement de “l’érosion de l’autorité légitime fondée sur le respect, la tolérance et la compréhension mutuelles”. Les rapports publiés par les polices municipales de New York et de Washington, ont également montré la progression de la criminalité dans ces villes. À New York, le nombre des meurtres a augmenté de 7,7 pour cent au cours des onze premiers mois de 1969 par rapport à l’année précédente. À Washington, la criminalité s’est accrue dans une proportion de 30 à 40 pour cent.

      En Angleterre, l’inspecteur en chef de la police déclara dernièrement que dans ce pays aussi la criminalité ne cesse d’augmenter. En 1968, pour la première fois, le nombre des crimes commis à l’extérieur de la capitale dépassa un million. Cette situation, qui règne dans le monde entier, est celle qu’annonce la Bible pour les “derniers jours” (voir II Timothée 3:1-5).

      Les fruits de la dégradation des mœurs

      L’Association australienne des fabricants de produits pharmaceutiques a estimé dernièrement qu’en Australie les maladies vénériennes s’accroissent à une cadence qui serait qualifiée d’épidémique s’il s’agissait d’autres maladies. En effet, on enregistre chaque semaine dans ce pays mille nouveaux cas de blennorragie et de syphilis. En réalité, il s’agit d’un problème mondial posé par la liberté sexuelle. Comme on pouvait s’y attendre, un autre fruit de la dégradation des mœurs est l’augmentation du nombre des avortements. Selon M. Andras Klinger, autorité en la matière, 30 millions d’avortements sont pratiqués dans le monde chaque année. M. Klinger pense que même dans les pays où l’avortement est interdit, 30 à 60 pour cent des grossesses se terminent de cette façon.

      Le LSD donne envie de “voler”

      Après avoir absorbé du LSD, un étudiant américain de vingt ans s’imaginait qu’il était capable de voler. Évidemment, lorsqu’il “décolla” du toit d’un immeuble de trois étages, il s’écrasa sur le sol et se tua. Selon les archives médicales de la ville de New York, on a enregistré une douzaine de décès analogues au cours des trois années écoulées. Toutes les victimes avaient absorbé du LSD.

      Le colloque sur l’infaillibilité

      Lors du colloque international sur l’infaillibilité, qui s’est tenu dernièrement à Rome, on a traité de la question des limites de ce dogme devant l’Histoire. Les dossiers présentés à ce sujet contiennent quelques déclarations intéressantes. L’un d’eux dit : “Il y eut au cours de l’Histoire des périodes difficiles (...) où les papes émanant de factions adverses se déposaient et s’anathémisaient les uns les autres au point que les problèmes de légitimité restent aujourd’hui inexplicables.” Un autre dossier fait cet aveu : “En décembre 1864, Pie IX a déclaré (...) que l’Église doit ‘exercer jusqu’à la fin des siècles son empire non pas seulement

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