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Tomber au-dessous de la cote d’intégritéLa Tour de Garde 1954 | 15 août
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grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. Et Jéhovah (eut du regret, NW) d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé dans son cœur, et il dit : “ J’exterminerai de dessus la terre l’homme que j’ai créé, depuis l’homme jusqu’aux animaux domestiques, aux reptiles et aux oiseaux du ciel, car (je regrette, NW) de les avoir faits. ” Mais Noé trouva grâce aux yeux de Jéhovah... Noé était un homme juste, intègre parmi les hommes de son temps ; Noé marchait avec Dieu. ” (Gen. 6:5-9, Cr). Certains demanderont : Puisque Dieu détruisit tous les hommes à l’exception de huit personnes de bien, dans le déluge au jour de Noé, quelles ont été, par la suite, les perspectives du relèvement de l’homme à la perfection ? Pour trouver la réponse à cette question, veuillez vous reporter à l’article suivant.
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Le moyen pour l’homme de parvenir à l’intégrité parfaiteLa Tour de Garde 1954 | 15 août
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Le moyen pour l’homme de parvenir à l’intégrité parfaite
1. Qui entrera dans le paradis restauré sur la terre ?
DANS l’article précédent, nous avons vu comment l’homme perdit le paradis en violant son intégrité envers Dieu et en tombant ainsi au-dessous de la cote fixée. Maintenant, nous étudierons comment les descendants rachetés du pécheur Adam retrouveront le paradis restauré sur la terre. Le fait qu’ils le retrouveront ne signifie pas le retour de chacun des membres de la famille du premier Adam. Nous verrons que cela implique seulement ceux qui entrent dans un nouvel arrangement familial, sous un autre Adam, un Père donateur de vie qui conduit un nouveau troupeau comme un sage berger. — És. 9:5 9:6, NW ; Jean 10:11-16.
2, 3. Pourquoi aucune loi ne fut-elle donnée par Dieu à Adam après son expulsion de l’Éden ? Quand et à qui un code complet de lois régissant toutes les relations de la vie fut-il donné ?
2 Pour commencer, nous posons cette question : Jéhovah a-t-il rappelé sa cote d’obéissance parfaite à Adam après son expulsion du paradis d’Éden ? Il n’existe aucune preuve que Dieu ait parlé de nouveau au rebelle Adam après son jugement dans le jardin d’Éden. Puisque Dieu lui donna sa loi alors qu’il était parfait et que, néanmoins, il viola la loi divine dans son égoïsme, maintenant qu’il était rebelle et imparfait, Dieu ne lui réitérerait pas sa loi ou ne lui donnerait pas un nouvel ensemble de lois dans l’espoir qu’il atteigne à la cote de l’intégrité parfaite envers Dieu, le législateur suprême. Plus tard, Jéhovah s’adressa à des descendants d’Adam, comme Abel, Énoch, Noé et Abraham, faisant à ces hommes imparfaits mais saints certaines révélations de ses desseins, et il est rapporté que Dieu imposa des obligations à Abraham et lui donna ses commandements, ses statuts et ses lois (Gen. 26:5 ; II Pi. 1:1, 21 ; 3:2). Cependant le récit ne relate pas qu’un code détaillé de lois régissant toutes les relations de la vie ait jamais été donné à l’un d’entre eux. En réalité, Paul montre que, jusqu’au jour de Moïse, un tel code de lois, détaillé et complet, n’existait pas. Cependant, le péché et son associée, la sentence de mort, continuaient à régner en rois, mais aucun homme, y compris Abel, Énoch, Noé et Abraham, ne pouvait déterminer jusqu’à quel point tous s’éloignaient de la cote divine de la perfection humaine. Ils ne pouvaient dire dans quelle mesure ils n’atteignaient pas à la “ gloire de Dieu ”. Pour quelle raison ? “ Car jusqu’à la loi (par l’intermédiaire de Moïse) le péché était dans le monde. Or, le péché n’est pas imputé, quand il n’y a point de loi. Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam, lequel est la figure de celui qui devait venir. ” Ici, Paul fait allusion à la venue de celui qui est semblable à Adam, du second Adam. — Rom. 5:13, 14 ; I Cor. 15:45.
3 Mais, avant Moïse, Jéhovah ne donna-t-il pas d’autres lois qui stigmatisaient les violateurs ? Si. Outre celles données à Abraham, il y eut celles données à Noé et qui interdisaient de manger le sang et de tuer (Gen. 9:4-6). Joseph, l’arrière-petit-fils d’Abraham, dit que ce serait pécher contre Dieu que de commettre la fornication avec la femme de son maître (Gen. 39:7-9). Jéhovah empêcha le roi Abimélec de pécher contre lui par ignorance en commettant l’adultère avec la femme d’Abraham (Gen. 20:6, 7). Ces lois particulières régissaient certaines relations humaines, mais elles ne constituaient pas un code complet de lois gouvernant une nation comme Israël et traçant une ligne de conduite spéciale, celle du dévouement sacré à un Dieu-Roi. Un tel recueil de lois, régissant la conduite particulière à l’égard du Dieu souverain, dans toutes les affaires de la vie, ne vit pas le jour avant que Dieu eût donné la Loi à Israël par l’intermédiaire d’un médiateur, Moïse, en 1513 avant Jésus-Christ.
4, 5. Qui l’alliance de la loi engageait-elle ? Quelles relations établissait-elle ? Et comment impliquait-elle la sainteté ?
4 Encore que l’alliance de la loi n’engageât que la nation juive, néanmoins l’instruction qu’elle procurait et les choses qu’elle signalait devaient finalement profiter aux hommes de toutes les nations. L’alliance de la loi était un code de législation composé des dix commandements et d’environ six cents lois supplémentaires. Le code légal tout entier servait de Constitution, cette dernière organisant les Israélites en une nation sainte ayant des relations gouvernementales avec le Dieu-Roi, Jéhovah. À ce sujet, Jéhovah déclara à Israël : “ Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi ; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. ” — Ex. 19:5, 6.
5 Ce code de lois donné par l’intermédiaire de Moïse était parfait. Il était juste, bon, et saint. (Ps. 19:8 19:7, NW ; Rom. 7:12 ; I Tim. 1:8). Il révélait un niveau élevé de sainteté. Les mots “ saint ” et “ sainteté ” sont employés plus de 130 fois en relation avec cette alliance de la loi. Le code contenait des lois prévoyant les jours saints du sabbat, les vêtements sacrés pour les prêtres officiants, un lieu saint où le Dieu-Roi se rencontrerait avec ses saints serviteurs, une huile d’onction sainte, une couronne pour le souverain sacrificateur portant l’inscription “ Sainteté à Jéhovah ”, les choses saintes, les saintes assemblées et les saintes contributions. En outre, la Loi ordonnait que le peuple se gardât pur, avec le cérémonial d’usage, devant son Dieu-Roi saint, en mangeant des aliments purs, en procédant à divers lavages du corps, en présentant des sacrifices pour les péchés et en se tenant éloigné des cadavres. — Ex. 16:23 ; 28:2 ; 29:29 ; 30:25 ; 39:30, Cr ; Lév. 5:15 ; 23:3 ; Nomb. 18:19.
TRAHISON
6, 7. Pourquoi la violation des premier et deuxième commandements méritait-elle un châtiment sévère ?
6 Certains personnages modernes, pleins de présomption, critiquent le Dieu vivant pour avoir décrété la sentence de mort contre ceux qui violaient le premier et le deuxième commandements qui ne seraient, comme ils le prétendent, que de simples lois morales (Deut. 13:6-10 ; Lév. 20:2). Ces personnes ignorent le fait que non seulement ces deux commandements servaient d’introduction à un code moral mais encore qu’ils étaient une partie des principes juridiques de la nation, en réalité le préambule de sa Constitution, et, qui plus est, ils déterminaient l’obéissance personnelle de chaque Israélite envers son Roi souverain, Jéhovah. Remarquez l’obéissance exclusive exigée par le second commandement : “ Tu ne te prosterneras point devant elles et tu ne les (images) serviras point. Car je suis Jéhovah ton Dieu, un Dieu exigeant un dévouement exclusif. ” (Ex. 20:5 ; 34:14, NW). Par conséquent, pour un Israélite, abandonner la pure adoration pour servir un autre dieu que Jéhovah ou embrasser l’idolâtrie en servant des images, violant ainsi le premier et le second commandements, c’était commettre le plus grand des crimes du pays et mériter la plus lourde des peines.
7 Écoutez ce que George Bush, autorité en matière biblique, a à dire à ce sujet dans ses Notes, critiques et pratiques sur Exode, Volume II, page 4 : “ L’idolâtrie devint non seulement une transgression des plus graves d’un précepte moral, mais encore un acte de trahison contre l’État. De fait, c’était le rejet de l’autorité de leur Souverain reconnu. C’était la violation du pacte originel, une rébellion ouverte contre Dieu, un reniement de la fidélité jurée, et, par conséquent, conformément aux principes établis de tous les gouvernements, cela méritait à juste titre la peine capitale. ”
8. a) Comment les lois des nations actuelles décriraient-elles un acte commis contre la dignité du souverain ? b) Aujourd’hui, à quoi les témoins de Jéhovah prennent-ils garde sérieusement ? Pourquoi ?
8 Réellement, selon les lois des nations, aujourd’hui, l’acte ci-dessus perpétré contre la dignité du pouvoir souverain serait considéré comme un acte de haute trahison. Un tel crime serait qualifié de lèse-majesté. La lèse-majesté est définie légalement comme un acte commis contre le pouvoir souverain, ou, souvent d’une manière particulière, comme l’une des nombreuses offenses violant la dignité d’un maître souverain. Le Dictionnaire de droit de Bouvier (1934), page 689, la définit comme un crime de “ haute trahison ”. Ainsi, l’offense qu’Adam commit en Éden contre la souveraine majesté de Jéhovah et le manque de fidélité de nombreux Israélites à leur Souverain Dieu-Roi équivalurent à des crimes sévèrement répréhensibles, même selon la manière légale de juger actuellement. C’est pourquoi nous voyons qu’Israël, régi par une loi qui définissait le péché et soutenait la sainteté, avait la possibilité de s’attirer des bénédictions ou des conséquences désastreuses en tombant au-dessous de la cote par des manquements à la loi et des violations de cette dernière (Deut. 28:1-68). Que les dénigreurs à l’esprit mesquin veuillent bien remarquer que les témoins de Jéhovah de notre époque prennent encore sérieusement garde aux principes qui servent de base aux premier et deuxième commandements en refusant de saluer le drapeau de n’importe quelle nation ou de se livrer à l’idolâtrie, afin que leur dévouement exclusif à l’égard de Jéhovah Dieu reste aussi pur que possible.
9. Les Juifs pouvaient-ils se justifier au moyen de la loi ? Pourquoi répondez-vous ainsi ?
9 Était-il possible aux Israélites imparfaits d’observer cette loi parfaitement et de s’élever ainsi au niveau élevé et révélé de Dieu impliquant l’exclusivité de la sainteté et de la justice ? La réponse est un non catégorique, comme nous le constatons dans le récit biblique relatif à la nation juive, pendant les mille cinq cents années environ où l’alliance de la loi fut en vigueur. De nombreux Juifs justes à leurs yeux pensaient que, par les œuvres de la loi, ils pouvaient devenir saints au point de répondre au niveau élevé de sainteté de Dieu et que ce dernier serait obligé de les déclarer justes ou de les justifier par le moyen de la loi. Mais Paul montre nettement que : “ Nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi. ” — Rom. 3:9-20.
POURQUOI L’ALLIANCE DE LA LOI
10. Sous quel rapport la loi aurait-elle dû servir aux Juifs ? Qu’aurait-elle dû leur révéler ?
10 Alors, pourquoi une loi parfaite de sainteté fut-elle donnée aux Juifs ? Il y avait plusieurs raisons, comme l’indiquent les Écritures. En premier lieu, le degré légal de sainteté exigé aurait dû servir de miroir aux Juifs. Chaque fois qu’ils regardaient dans ce miroir en examinant leur ligne de conduite opposée aux exigences de la Loi, cela aurait dû leur montrer ce qu’était le péché et à quel point ils étaient loin de la gloire parfaite de Dieu. Paul attesta justement : “ Je n’eusse pas connu le péché, si ce n’eût été par la loi. ” “ Car par la loi vient la connaissance exacte du péché. ” (Rom. 7:7, Da ; 3:20, NW). De plus, chaque fois qu’ils considéraient leur manque de dévouement exclusif et leurs imperfections d’après la loi, qui exigeait des sacrifices d’animaux pour apaiser la désapprobation de leur Dieu-Roi, cela aurait dû les amener à réaliser avec force leur besoin d’un véritable rédempteur. Cela aurait dû les amener à demander la venue du Christ en qui ils auraient pu avoir confiance. “ Avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée. Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. ” — Gal. 3:23, 24.
11. Pour quelle autre raison l’alliance de la loi fut-elle donnée ? Que montrent les faits ?
11 Comment l’alliance de la loi aurait-elle dû amener davantage les Juifs à accepter le Christ quand il vint ? Elle aurait dû les rendre capables de reconnaître le second Adam quand il parut pour introduire de nouvelles relations avec Jéhovah Dieu. Il est écrit dans la loi : “ Vous observerez mes statuts et mes décisions judiciaires ; si un homme les met en pratique, alors il doit vivre par elles. Je suis Jéhovah. ” (Lév. 18:5, NW ; Rom. 10:5). En d’autres termes, tout homme observant parfaitement toute la loi qui servait alors de modèle divin de sainteté exclusive serait un homme sans péché, un homme qui serait déclaré juste par Jéhovah, lequel lui accorderait le droit à la vie humaine parfaite. Ainsi, cet homme correspondrait au premier Adam parfait avant qu’il péchât. De cette manière l’alliance de la loi rendait les Juifs fidèles capables de veiller afin d’identifier un tel homme parfait qui se qualifierait comme le parfait rédempteur. C’était là une autre exigence que leur Messie ou Christ promis devait remplir. Jésus, le Christ, a-t-il satisfait à cette exigence vitale d’être parfaitement saint et sans péché en étant voué exclusivement au Dieu-Roi Jéhovah et en possédant le droit à la vie humaine parfaite ? La réponse est un oui retentissant. Jésus garda son intégrité. Il défia les pharisiens hypocrites : “ Qui de vous me convaincra de péché ? ” (Jean 8:46). Paul ajoute son témoignage quant aux aptitudes de Jésus. “ Il nous convenait, en effet, d’avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux. ” — Héb. 7:26.
12. Pourquoi une rançon correspondante était-elle nécessaire ? Qui la procura ?
12 “ Car il y a un seul Dieu, et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, un homme, le Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon correspondante pour tous. ” Ce verset confirme que Jésus-Christ était l’homme qui correspondait au premier Adam parfait et donna son âme pour racheter l’homme à la place de l’âme d’Adam déchue à cause de son infidélité. La loi de Dieu décrivait cette exigence de l’équivalence, une âme pour une âme. “ Mais s’il y a un accident, tu donneras vie pour vie (âme pour âme, NW). ” Jésus affirma
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