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Porter dignement le nomLa Tour de Garde 1958 | 1er septembre
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chrétienne en sont venus, par les Écritures et l’évidente manifestation de la faveur de Dieu sur son esclave fidèle et prudent, à bien comprendre que Jéhovah a des rapports avec son peuple en tant qu’organisation et que son esprit opère conjointement avec cette organisation (Mat. 24:45-47, Da). Par suite, quand ils considèrent les facteurs d’accroissement dans leur groupe, ils savent qu’un point très important consiste à se conformer aux instructions qui leur sont données par La Tour de Carde, Notre ministère, d’autres publications théocratiques et par les assemblées. Comme l’esprit de Dieu opère en union avec l’organisation, c’est dans la mesure où les surveillants, leurs assistants et les ministres locaux se conforment aux conseils venant de l’organisation théocratique que, dans la même mesure, la voie s’ouvre par ce moyen pour la libre action du saint esprit. Quiconque a le sentiment de ne pas voir les résultats escomptés dans l’extension de la pure adoration dans son territoire ferait bien de considérer ces facteurs, de bannir toute attitude négative ou défaitiste et de mettre en œuvre, avec optimisme, tout ce qui est suggéré par l’organisation théocratique. Si nous plantons et arrosons avec zèle, en nous conformant aux directives que Jéhovah nous donne par sa Parole et son canal de communication, Dieu bénira nos efforts par l’accroissement, jusqu’à ce que toutes ses brebis soient rassemblées en sécurité au sein de la société du monde nouveau.
20, 21. a) Comment peut-on s’organiser pour étendre son service ? b) Comment faut-il envisager les privilèges de service confiés à nos soins ?
20 Maintenant que nous sommes à l’époque où le présent monde sous la puissance de Satan approche de sa destruction totale, qui lui sera infligée par Jésus-Christ, le principal Exécuteur des décrets divins, il est de la plus haute importance de porter dignement notre nom de témoins chrétiens afin de nous trouver dans la faveur de Jéhovah et de son Fils. En tant que ministres chrétiens, notre but dans la vie est d’offrir à notre Dieu Jéhovah un dévouement exclusif. Ne perdons jamais de vue ce but mais conformons-y notre existence. Évitons de nous écarter du chemin de la justice sur lequel nous nous sommes engagés.
21 Si vous vous êtes voué à Dieu pour le servir, laissez à Jéhovah le soin de vous diriger dans vos décisions. Au lieu de vous charger de nouvelles obligations susceptibles de vous détourner de votre ministère, soyez plutôt prêt à profiter de toutes les occasions d’étendre votre connaissance de la vérité et d’accepter d’autres privilèges de service. Vous avez peut-être la possibilité d’arranger vos affaires de façon à pouvoir consacrer plus de temps au ministère en tant que proclamateur ; peut-être même pouvez-vous aller vous établir avec votre famille dans un territoire où l’on a grand besoin d’aide. Dans ce cas, vous n’hésiterez pas à le faire. Peut-être avez-vous la possibilité d’organiser votre vie de manière à pouvoir saisir le glorieux trésor du ministère à plein temps en tant que pionnier, de passer par l’école de Galaad et de là dans le service missionnaire ou de servir comme membre de la famille du Béthel. Après avoir fait un pas en avant, prenez la détermination de bien vous attacher à vos privilèges de service. Il est facile de s’effacer et de céder la place à un autre, mais la Bible nous propose l’exemple de personnes qui ont persévéré dans leur œuvre. Nulle part il n’est dit que Jésus ait laissé inachevée une attribution de service, aussi a-t-il reçu, pour prix de sa fidélité, de nouveaux et plus grands privilèges de service. Abraham accepta une attribution de service pour l’étranger, cela à l’âge de soixante-quinze ans, et il y persévéra pendant cent ans, jusqu’à sa mort. Que tous les membres de la société du monde nouveau prennent la détermination d’imiter ces exemples de fidèle persévérance ! Après avoir commencé la course, continuons avec endurance, en suivant la voie tracée par Jésus-Christ, le Fils approuvé de Dieu. — Héb. 12:1, 2.
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Que racheta le Christ ?La Tour de Garde 1958 | 1er septembre
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Que racheta le Christ ?
Pourquoi la rançon est-elle importante ? Qui en bénéficie ?
AU COURS des années 1930, le rapt devint un crime populaire parmi les gangsters. C’était une source de revenus facile. Ils s’emparaient d’une victime et la gardaient pour obtenir une rançon stipulée qui variait selon sa valeur financière ou celle de ses amis. Quand la somme requise était payée, c’était une rançon parce qu’elle apportait la liberté à la victime. Le mot “ rançon ” est défini par le New International Dictionary de Webster, deuxième édition, intégrale, comme “ le rachat ou la libération d’un captif grâce au paiement d’une compensation (...) un paiement qui délivre de la captivité, une pénalité, ou une amende ”.
Une rançon ne doit pas être nécessairement de l’argent. Ce peut être quelque chose ayant une valeur, des hommes mêmes. En 1780, un traité entre Français et Anglais spécifiait qu’un vice-amiral français ou un amiral anglais pouvaient être rachetés contre soixante prisonniers de guerre. La rançon variait selon le rang de l’officier.
L’humanité comme un tout a besoin d’une rançon. Les hommes se trouvent dans un état de captivité, résultant de ce qui s’est passé il y a longtemps quand les seuls habitants humains de la terre étaient deux personnes : Adam et Ève. Ce premier couple humain avait été créé parfait avec, devant lui, la vie éternelle. Ils étaient libres et avaient la perspective d’une vie paisible consacrée à assujettir la terre, à la remplir d’humains parfaits comme eux-mêmes. “ Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez. ” — Gen. 1:28.
Il n’était que juste que Dieu requît l’obéissance de ces deux créatures intelligentes qui lui appartenaient. Il leur donna l’occasion de démontrer la conduite qu’ils choisiraient de suivre et les avertit, loyalement, de ce qui arriverait s’ils désobéissaient (Gen. 2:16, 17). Mais, en dépit de l’avertissement, ils désobéirent et mangèrent du fruit de l’arbre qui leur avait été interdit. Puisque le péché signifie la désobéissance à la loi de Dieu et la transgression de sa volonté, on peut dire qu’Adam et Ève péchèrent.
Comme ils ne tinrent pas compte de l’avertissement et transgressèrent la volonté exprimée de Dieu, ils devinrent captifs du péché et de sa malédiction, la mort. Il n’y avait aucun moyen pour eux de se libérer, et cela signifiait que leurs enfants naîtraient dans le même état de captivité qu’eux. La situation pouvait se comparer à celle d’un homme et d’une femme réduits à l’esclavage. Les enfants qu’ils mettraient au monde ne naîtraient pas libres mais hériteraient la condition d’asservissement de leurs parents. Il en a été ainsi pour tous les descendants d’Adam et d’Ève. “ C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. ” — Rom. 5:12.
Tous les hommes ont hérité d’Adam le péché et la malédiction de la mort parce que leur force de vie vint de lui au moyen de la procréation. Son péché s’est transmis à tous comme certaines maladies sont transmises par les parents aux enfants.
COMMENT RECOUVRER CE QUI FUT PERDU
Par leur acte de désobéissance, Adam et Ève perdirent la vie humaine parfaite. Ils n’étaient plus parfaits aux yeux de Dieu ; et, au fur et à mesure que le temps passait, l’imperfection qu’ils transmettaient se manifesterait de plus en plus dans les fonctions corporelles de leurs descendants. Ils perdirent aussi leur droit de vivre dans le paradis de l’Éden et de s’approcher de ses fruits abondants. De plus, ils perdirent la perspective de vivre indéfiniment, de peupler la terre d’humains parfaits, et de l’assujettir en la transformant en un vaste et paisible jardin. Aussi grandes que fussent ces pertes, il y en avait une, plus grande encore, c’était celle de leur position de créatures approuvées de Dieu.
Il n’était pas du pouvoir de l’humanité de racheter ou recouvrer ce qui était perdu. Les hommes ne pouvaient se libérer de la captivité du péché et de la mort par leurs propres efforts. Ce dont ils avaient besoin, c’était d’une rançon qui leur apporterait l’affranchissement, mais elle devrait venir d’une source extérieure. Nul descendant d’Adam ne pouvait la fournir. “ Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon. ” — Ps. 49:7, Da.
La rançon nécessaire à la libération de l’homme devait avoir une valeur égale à celle d’Adam. Puisque ce fut un homme parfait qui perdit la vie pour l’humanité, il fallait une vie humaine parfaite pour la racheter. Aucun des descendants d’Adam n’était égal à lui quand il était dans sa perfection, nul ne pouvait donc être la rançon nécessaire. La vie animale avait aussi une valeur insuffisante. Les animaux sacrifiés par les Israélites pouvaient tout au plus représenter simplement le sacrifice humain parfait qui pouvait racheter les humains.
L’effusion du sang animal dans ces sacrifices indiquait un autre fait, c’est-à-dire que le sang devait être répandu afin que l’homme puisse être libéré des effets du péché d’Adam. C’est parce que la vie de la créature est dans le sang. Dans Hébreux 9:22, il est écrit : “ Et presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. ” Ainsi la vie d’un homme parfait, représentée par son sang, devait être versée afin de racheter ce qu’Adam avait perdu.
COMMENT LA RANÇON POUR L’HOMME FUT FOURNIE
Seul Jéhovah Dieu pouvait fournir une rançon convenable pour les descendants d’Adam. Seul il pouvait amener à l’existence un humain dont la force de vie ne viendrait pas d’Adam. Il accomplit cela en transférant la force de vie d’un de ses fils spirituels dans le sein de Marie. Par le processus normal de la naissance, un humain naquit alors, dont la vie ne venait pas d’Adam au moyen de la procréation. Par suite, le Christ était parfait et affranchi du péché héréditaire. Il n’était pas sous la captivité du péché et de la mort.
Comme le Christ vint dans le monde de cette façon, il était un humain possédant tous les droits inhérents à la vie humaine que possédait Adam avant de pécher. Il était l’égal d’Adam et, par conséquent, une rançon convenable pour l’humanité. S’il avait été une incarnation, un esprit revêtu de chair, il n’aurait pas été l’égal d’Adam. Comme tel, il n’aurait pas eu les droits inhérents à la vie humaine et n’aurait pu racheter les humains. C’est seulement en abandonnant sa vie spirituelle et en devenant un homme par le processus de la naissance qu’il eut qualité pour recevoir ces droits. “ Il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes. ” (Phil. 2:7). Puisqu’il n’était pas une incarnation, il a dû être rendu “ semblable en toutes choses à ses frères ”. — Héb. 2:17.
Le Christ n’était pas obligé d’abandonner sa vie humaine et ses droits afin de racheter les descendants d’Adam. Il le fit volontairement. C’était un acte d’amour de sa part. “ C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. ” — Mat. 20:28.
Le troisième jour après sa mort sur le poteau, le Christ fut ressuscité comme créature spirituelle avec des droits à la vie céleste. Pierre en rendit témoignage lorsqu’il dit : “ Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l’esprit. ” (I Pierre 3:18). En tant qu’esprit, il était capable de présenter devant Dieu la valeur de sa vie humaine sacrifiée comme prix de rançon pour libérer les descendants d’Adam.
Mais cette rançon n’apporte pas une libération générale pour tous les humains. Ceux qui en désobéissant à Dieu persistent à suivre la ligne de conduite prise par Adam ne profiteront pas de la rançon. Elle fut destinée à ceux qui n’adopteraient pas cette mauvaise conduite mais qui seraient obéissants et exerceraient la foi. “ Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas (qui désobéit au Fils, NW) ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. ” — Jean 3:36 ; I Tim. 4:10.
Pourquoi Dieu serait-il le Sauveur de ceux qui ne mettent pas leur espérance en lui et qui ne sont pas fidèles ? Pourquoi la précieuse vie de son Fils bien-aimé devrait-elle être utilisée pour leur apporter les choses de valeur qu’Adam perdit s’ils s’en montrent indignes ? Jéhovah ne donna pas son Fils en rançon pour tous les humains mais plutôt pour ceux qui exerceraient la foi et seraient obéissants. Ce sont là ceux qu’il désirait sauver.
Un monde comprenant exclusivement de telles personnes, voilà ce que Dieu avait en vue. C’est ce monde nouveau de la justice qu’il a tant aimé qu’il a donné son Fils comme sacrifice expiatoire pour le péché. Ce fut pour tous les humains obéissants qui exercent la foi et qui seraient les habitants de ce monde nouveau juste que la rançon fut payée. “ Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croie en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. ” — Jean 3:16.
De telles personnes seront purifiées du péché hérité d’Adam par le sang du Christ, car lui seul peut purifier du péché (I Jean 1:7). À cause de ce qu’il accomplit, elles seront affranchies de la captivité du péché et de la mort. Tout ce qu’Adam perdit sera ainsi racheté pour elles. Le seul sacrifice du Christ fait cela, et il n’aura pas à être répété. “ Tandis que maintenant, à la fin des siècles (à la consommation des ordres de choses, NW), il a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice. ” — Héb. 9:26.
POURQUOI LA FOI DANS LA RANÇON EST NÉCESSAIRE
Si on dit à un captif qu’il peut être racheté mais qu’il refuse d’avoir foi dans les moyens qui pourraient le libérer et les rejette, il restera en captivité. Il en est ainsi de l’humanité. Dieu n’impose à personne les avantages de la rançon du Christ. Son existence a été proclamée à l’humanité, et il appartient à chacun de l’accepter ou de la rejeter. C’est seulement en l’acceptant et en ayant foi en elle qu’une personne connaîtra la délivrance du péché et de sa malédiction, la mort. “ Mais l’Écriture a tout renfermé sous le péché, afin que ce qui avait été promis fût donné par la foi en Jésus-Christ à ceux qui croient. ” — Gal. 3:22.
Il y a de nombreux soi-disant chrétiens qui refusent d’exercer la foi dans le sacrifice de rançon du Christ. Ils refusent de voir une valeur expiatoire dans son sang répandu. Ils ressemblent à ceux dont Pierre parlait quand il déclara : “ Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. ” (II Pierre 2:1). Le Christ acheta les chrétiens avec sa vie humaine parfaite, mais ces personnes cessèrent de reconnaître son droit de propriété. Quand les hommes le rejettent,
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