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LatinAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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certaines expressions latines comme “voulant donner satisfaction à la foule” (Marc 15:15) et “avoir reçu un gage assez important”. (Actes 17:9.) La syntaxe ou construction des phrases suggère parfois une influence latine; quant à en définir l’importance, c’est là une question très controversée.
Les latinismes se trouvent principalement chez Marc et Matthieu; Marc en fait grand usage, plus qu’aucun autre rédacteur biblique. Cela donne force probante à l’argument selon lequel il écrivit son Évangile à Rome surtout pour les Gentils, spécialement les Romains. Paul n’employa que peu de latinismes; il n’y en a pas dans la Septante.
La présence de latinismes dans les Écritures ne présente pas un intérêt seulement théorique pour les amis de la Bible. Elle confirme la Bible lorsqu’elle révèle que la Palestine était occupée par Rome au temps de Jésus Christ. De plus, l’emploi de ces latinismes par les meilleurs écrivains grecs profanes de la même période prouve que les Écritures chrétiennes ont bien été rédigées à l’époque dont elles parlent. C’est donc une preuve supplémentaire de l’authenticité des Écritures grecques chrétiennes.
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LaurierAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LAURIER
(héb. ʼôrèn).
Cet arbre n’est mentionné qu’une seule fois dans les Écritures hébraïques, en Ésaïe 44:14, où il est cité à la fin d’une liste d’autres arbres. Koehler et Baumgartner (Lexicon in Veteris Testamenti Libros, p. 88) identifient cette plante au laurier (Laurus nobilis), appelé aussi “laurier d’Apollon”. Le laurier, plante à feuilles persistantes, croît souvent à l’état d’arbrisseau, mais il peut atteindre jusqu’à 15 mètres de haut. C’est pourquoi Ésaïe pouvait écrire que “la pluie torrentielle le fait grandir”. L’arbre tout entier (feuilles, écorce, racines et fruits) renferme une huile qui est utilisée depuis longtemps en médecine. Ses feuilles, oblongues et coriaces, sont vernissées sur le dessus. On s’en sert comme épice. Au printemps, le laurier se couvre de fleurs couleur crème qui donnent des baies d’un noir violacé. En Palestine, le Laurus nobilis pousse sur la côte et dans les terres jusque dans les régions de moyenne montagne, mais on le trouve aussi dans les autres pays du bassin méditerranéen.
Dans l’Antiquité, les Grecs décernaient aux vainqueurs des jeux Pythiques une couronne faite de feuilles de laurier. La couronne de laurier était également portée par des personnages de haut rang comme un signe de distinction. Les mots français “lauréat” et “baccalauréat” tirent leur origine de ces pratiques.
[Illustration, page 897]
Une branche de laurier en fleur
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Lavage des mainsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LAVAGE DES MAINS
Dans les temps anciens, on se lavait les mains en versant de l’eau sur elles et non en les plongeant dans un récipient rempli d’eau. L’eau souillée coulait dans une sorte de bassin placé sous les mains. — Voir II Rois 3:11.
David souhaitait avoir les mains innocentes, de manière à pouvoir adorer devant l’autel de Jéhovah (Ps. 26:6). D’autre part, Pilate chercha en vain à se libérer de la dette de sang qui résultait de la mort de Jésus en se lavant les mains devant la foule. Mais il ne pouvait ainsi dégager sa responsabilité concernant ce sang versé, car c’était à lui, et non à la foule hurlante, qu’il incombait de rendre le jugement. — Mat. 27:24.
Au premier siècle de notre ère, les scribes et les Pharisiens attachaient beaucoup d’importance au lavage des mains. Ils prirent Jésus Christ à partie parce que ses disciples transgressaient la tradition des hommes d’autrefois en ne se lavant pas les mains au moment de prendre un repas. Il ne s’agissait pas là d’un lavage de mains ordinaire par souci d’hygiène, mais bien plutôt d’une prescription rituelle. “Les Pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s’être lavé les mains jusqu’au coude.” (Marc 7:2-5; Mat. 15:2). Selon le Talmud, celui qui mange avec des mains non lavées est mis sur le même plan que le fornicateur, et quiconque fait peu de cas du lavage des mains périra de dessus la terre. — Voir PUR, PURETÉ.
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Lavage des piedsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LAVAGE DES PIEDS
Voir PIED.
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LazareAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LAZARE
(forme du nom hébreu Éléazar, qui signifie “Dieu a aidé”).
1. Frère de Marthe et de Marie; sa résurrection fut un des miracles les plus remarquables de Jésus Christ (Jean 11:1, 2). Jésus aimait profondément cette famille qui habitait Béthanie, “à trois kilomètres environ” de Jérusalem, sur la route de Jéricho (Jean 11:5, 18). Il avait été reçu chez elle, peut-être même assez souvent. — Luc 10:38-42.
Les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus, qui se trouvait alors de l’autre côté du Jourdain, que leur frère Lazare était gravement malade. Elles espéraient évidemment que Jésus le guérirait (Jean 11:3, 21, 32). Toutefois, au lieu de se rendre immédiatement à Béthanie ou de guérir Lazare à distance, comme il l’avait fait pour le serviteur d’un officier (Mat. 8:5-13), Jésus demeura encore deux jours au lieu où il était. Après cela, comme il s’approchait de Béthanie, Marthe puis Marie vinrent à sa rencontre. Lazare était mort depuis quatre jours. — Jean 11:6, 17, 20, 30-32.
Dans sa conversation avec Marthe, Jésus mit l’accent sur la résurrection (Jean 11:23-27). Il n’allait pas tarder à donner à ses paroles une plus grande signification. En arrivant à la caverne qui servait de tombeau à Lazare, Jésus ordonna qu’on enlève la pierre qui en fermait l’entrée. Ensuite, dans une prière adressée à son Père céleste, Jésus montra qu’un des objectifs du miracle qu’il allait accomplir était ‘que [les personnes présentes] croient qu’Il l’avait envoyé’. (Jean 11:38-42.) Jésus appela alors le défunt et lui dit de sortir du tombeau; Lazare apparut, assurément à la stupéfaction et à la grande joie des témoins. — Jean 11:43, 44.
Si, à la suite de ce miracle, de nombreuses personnes eurent foi en Jésus, les prêtres en chef et les Pharisiens, eux, complotèrent de le tuer. La colère des prêtres en chef flamba plus encore quand ils apprirent qu’une grande foule de Juifs venaient voir non seulement Jésus, mais aussi l’homme qu’il avait ressuscité. Comme beaucoup de Juifs avaient foi en Jésus à cause de Lazare, les prêtres en chef tinrent conseil pour le tuer lui aussi (Jean 11:45-53; 12:1-11). Toutefois, rien n’indique dans la Bible que ces ennemis religieux mirent à exécution leurs projets malveillants contre Lazare.
Certains détracteurs de la Bible se sont attaqués au récit de Jean relatif à la résurrection de Lazare en faisant remarquer que les autres Évangiles n’en parlent pas. Néanmoins, un examen des différents récits de la vie de Jésus révèle que même les rédacteurs des Évangiles synoptiques n’ont pas relaté chacun toutes les actions de Jésus. Ainsi, seul Luc rapporta la résurrection du fils de la veuve de Naïn (Luc 7:11-15). En règle générale, Jean ne répéta pas ce que les autres avaient déjà écrit. La résurrection de Lazare en est un exemple remarquable.
Aucune déclaration des Écritures ne permet d’assimiler Lazare, le personnage historique, au mendiant de l’illustration de Jésus, illustration dite de l’homme riche et de Lazare, et il n’y a aucune raison de penser qu’il s’agit là d’une seule et même personne.
2. Nom donné au mendiant de l’illustration de Jésus qu’on appelle ordinairement la parabole de l’homme riche et de Lazare (Luc 16:19-31). Dans la Vulgate, le mot “riche” est rendu par l’adjectif latin dives, lequel est souvent pris par erreur pour le nom propre de l’homme riche. Lazare, d’autre part, était un nom juif assez répandu dans les temps anciens, comme le montrent les inscriptions des ossuaires.
Dans la parabole, Lazare, un mendiant couvert d’ulcères, était déposé à la porte de l’homme riche, car il désirait se nourrir des choses qui tombaient de la table somptueuse de ce dernier. Par la suite, Lazare mourut et il fut emporté par des anges près d’Abraham, à la place dite du sein (une place comparable à celle qu’occupait un convive qui, dans les temps anciens, était étendu à table face à une autre personne, sur la même couche). Abraham eut une conversation avec l’homme riche qui, mort lui aussi, avait été enterré et se trouvait dans l’Hadès, un lieu de tourments. Un “grand gouffre” impossible à franchir séparait l’homme riche d’Abraham et de Lazare. L’homme riche demanda à Abraham d’envoyer Lazare auprès de ses cinq frères “pour que devant eux il rende témoignage à fond”, dans l’espoir que ceux-ci ne subissent pas le même sort que lui. Abraham refusa en disant que ces hommes avaient “Moïse et les Prophètes”, et que s’ils ne voulaient pas les écouter ‘ils ne se laisseraient pas non plus persuader si quelqu’un ressuscitait d’entre les morts’.
Le contexte et le récit lui-même montrent clairement qu’il s’agit là d’une parabole et non de la description de faits réels. La pauvreté n’y est pas exaltée, pas plus que les richesses n’y sont condamnées. Par contre, il est clair que l’accent est mis sur la foi, la conduite, la rétribution finale et le renversement de la position ou condition spirituelle de ceux qui sont représentés par Lazare et par l’homme riche. Le fait que les frères de l’homme riche rejetaient Moïse et les Prophètes indique également que l’illustration n’avait pas pour objet d’opposer la pauvreté à la possession des richesses, mais qu’elle avait une signification et un but plus profonds.
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LéaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LÉA
(peut-être “lasse”, ou “vache sauvage”).
Fille aînée de Laban, petit-neveu d’Abraham, et cousine de Jacob dont la mère, Rébecca, était la sœur de Laban (Gen. 22:20-23; 24:24, 29; 29:16). Léa n’était pas aussi belle que Rachel, sa sœur cadette; la Bible précise en particulier qu’elle avait les yeux ternes, soit qu’ils manquaient d’éclat, soit qu’elle avait la vue faible (Gen. 29:17). Pour la femme orientale, des yeux vifs et brillants sont un important critère de beauté. — Voir Cantique des cantiques 1:15; 4:9; 7:4.
Léa devint la première femme de Jacob parce que Laban le trompa quand, la nuit venue, il la lui donna pour épouse à la place de Rachel, que Jacob aimait. Celui-ci s’indigna d’avoir été dupé, mais Laban soutint que ce n’était pas la coutume du pays de donner en mariage la cadette avant la première-née (Gen. 29:18-26). Léa avait sans doute sacrifié à l’antique coutume orientale qui voulait que la mariée soit très voilée, ce qui contribua vraisemblablement à la réussite du stratagème de son père. Jacob avait travaillé sept ans pour pouvoir épouser Rachel, mais c’est Léa qu’il reçut. Quand il eut célébré une semaine de sept jours avec cette dernière, Rachel lui fut accordée, au prix de sept autres années de travail. — Gen. 29:27, 28.
Le récit biblique dit que Léa était “haïe”. (Gen. 29:31, 33.) Toutefois, il est rapporté par ailleurs qu’après avoir finalement obtenu Rachel, Jacob “témoigna de l’amour à Rachel, plus qu’à Léa”. (Gen. 29:30.) Il ne nourrissait certainement pas une haine mauvaise à l’égard de l’aînée, mais il aimait plus tendrement la cadette, sa préférée. Il prit toujours soin de Léa et eut des relations avec elle. Elle fut donc “haïe” en ce sens que Jacob l’aima moins que sa sœur. — Voir HAINE.
Léa donna sept enfants à Jacob: six fils, Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issacar et Zabulon, et une fille, Dinah (Gen. 29:32-35; 30:16-21). C’est la raison pour laquelle en Ruth 4:11 il est dit de Léa et de Rachel qu’elles figuraient parmi les femmes qui ont “bâti la maison d’Israël”. Léa eut le privilège de mettre au monde Lévi, de qui descend la tribu sacerdotale pour Israël, et Juda, qui devint père de la tribu royale de cette nation.
Léa et ses enfants suivirent Jacob lorsqu’il quitta Paddan-Aram pour retourner en Canaan, le pays où il était né (Gen. 31:11-18). Juste avant de rencontrer Ésaü en chemin, et par mesure de sécurité, Jacob répartit les enfants auprès de Léa, de Rachel et des servantes; il fit passer devant les servantes et leurs enfants; Léa et ses enfants suivaient; quant à Rachel et à Joseph, ils fermaient la marche (Gen. 33:1-7). Les enfants de Léa accompagnèrent Jacob en Égypte, mais le récit biblique ne parle pas de leur mère (Gen. 46:15). L’époque, le lieu et les circonstances de la mort de Léa ne nous sont pas indiqués; peut-être est-elle décédée en Canaan. Quoi qu’il en soit, le patriarche l’avait fait ensevelir dans la sépulture familiale, la caverne qui était dans le champ de Macpélah. En effet, selon les instructions qu’il donna à propos de sa propre dépouille, il désirait être enseveli au même endroit qu’Abraham et Sara, qu’Isaac et Rébecca, et que Léa. — Gen. 49:29-32.
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LébanahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LÉBANAH
{Article non traduit.}
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LébaothAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LÉBAOTH
{Article non traduit.}
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Leb-CamaïAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LEB-CAMAÏ
(“le cœur de ceux qui se dressent contre moi”).
Une note dans le texte hébreu massorétique indique qu’il s’agit d’une désignation cryptographique de la Chaldée ou Kasdim. Ce nom n’apparaît qu’une fois en Jérémie 51:1 dans une déclaration qui annonçait ce que Jéhovah allait faire à Babylone et aux Chaldéens. Ce nom est écrit selon le procédé dit athbash, lequel consiste à remplacer la première lettre de l’alphabet hébreu (ʼaleph) par la dernière (taw), la seconde (béth) par l’avant-dernière (shin), etc. Ainsi, en Jérémie 51:1, le nom véritable (Kasdim) est déguisé sous la forme hébraïque Lév qâmây (Leb-Camaï). La Septante met “les Chaldéens”, et les targums “le pays des Chaldéens”.
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LébonahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LÉBONAH
{Article non traduit.}
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