-
ParcheminAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
PARCHEMIN
Peau de mouton, de chèvre ou de veau préparée pour servir de support d’écriture (II Tim. 4:13). Dans l’Antiquité, le cuir a été longtemps utilisé pour l’écriture. Le rouleau d’Ésaïe des manuscrits dits de la mer Morte, qui date du Ier ou du IIe siècle avant notre ère, est en cuir. Le papyrus d’Égypte était le matériau le plus couramment utilisé pour écrire, mais, d’après ce que dit Pline, lorsque le souverain d’Égypte en a interdit l’exportation vers 190 avant notre ère, on a utilisé pour la première fois des parchemins de cuir à Pergame (le mot “parchemin” vient du latin pergamena). Il s’agissait peut-être simplement de la vulgarisation d’une méthode de traitement des peaux qui existait déjà et qui permettait d’écrire sur les deux côtés de celles-ci. Les rouleaux de parchemin étaient beaucoup plus durables que les rouleaux de papyrus, mais ces derniers étaient moins coûteux.
-
-
PardonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
PARDON
Action de pardonner à celui qui nous a offensés; ne plus lui garder rancune et renoncer à tout dédommagement.
D’après la loi que Dieu avait donnée à la nation d’Israël, celui qui avait péché contre Dieu ou contre son prochain devait d’abord, pour obtenir le pardon, réparer le mal qu’il avait fait, en se conformant aux exigences de la Loi, et, dans la plupart des cas, présenter ensuite un sacrifice sanglant à Jéhovah (Lév. 5:5 à 6:7). C’est pourquoi Paul a pu énoncer le principe suivant: “D’ailleurs, selon la Loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon.” (Héb. 9:22). Cependant, le sang des sacrifices d’animaux ne pouvait pas réellement ôter les péchés ni donner une conscience parfaitement pure (Héb. 10:1-4; 9:9, 13, 14). Par contre, la nouvelle alliance annoncée a rendu possible le véritable pardon, grâce au sacrifice rédempteur de Jésus Christ (Jér. 31:33, 34; Mat. 26:28; I Cor. 11:25; Éph. 1:7). Même pendant son séjour sur la terre, Jésus avait le pouvoir de pardonner les péchés et il en a fourni la preuve en guérissant un paralytique. — Mat. 9:2-7.
Jéhovah pardonne “largement”, comme le montrent les illustrations de Jésus au sujet du fils prodigue et au sujet du roi qui remit à l’un de ses esclaves une dette de dix mille talents (60 000 000 deniers), alors que celui-ci refusa de remettre à l’un de ses compagnons d’esclavage une dette qui ne s’élevait pas à plus de cent deniers (És. 55:7; Luc 15:11-32; Mat. 18:23-35). Cependant, ce n’est pas par sentimentalité que Jéhovah accorde son pardon, car il ne tolère pas que des actions scandaleuses restent impunies (Ps. 99:8). Josué a prévenu les Israélites que Jéhovah ne leur pardonnerait pas l’apostasie. — Josué 24:19, 20; voir Ésaïe 2:6-9.
Pour obtenir le pardon de Jéhovah, il faut faire les pas qu’il a lui-même définis. Le pécheur doit avouer son péché, reconnaître qu’il s’agit d’une offense faite à Dieu, le confesser sans réserve, être profondément attristé dans son cœur du mal qu’il a commis et être déterminé à abandonner une telle voie ou pratique (Ps. 32:5; 51:4; I Jean 1:8, 9; II Cor. 7:8-11). Il doit faire ce qui est en son pouvoir pour réparer le mal ou le tort qu’il a causé (Mat. 5:23, 24). Puis il doit prier Dieu et lui demander pardon sur la base du sacrifice rédempteur du Christ. — Éph. 1:7.
D’autre part, le christianisme exige que l’on pardonne à son prochain les offenses personnelles qu’il nous fait subir, quel que soit leur nombre (Luc 17:3, 4; Éph. 4:32; Col. 3:13). Ceux qui refusent de pardonner aux autres ne peuvent espérer bénéficier du pardon de Jéhovah (Mat. 6:14, 15). Même dans le cas d’un péché grave, lorsqu’il s’avère nécessaire d’‘ôter le méchant’ de la congrégation, le pécheur peut, au bout d’un certain temps, obtenir le pardon s’il prouve qu’il est réellement repentant. À ce moment-là, tous les membres de la congrégation peuvent confirmer leur amour pour lui (I Cor. 5:13; II Cor. 2:6-11). Par contre, il n’est pas demandé aux chrétiens de pardonner à ceux qui pratiquent le péché volontairement, avec malice, sans manifester le moindre repentir. De telles personnes se font ennemies de Dieu. — Héb. 10:26-31; Ps. 139:21, 22.
Il est tout à fait approprié de demander le pardon à Jéhovah quand on prie pour quelqu’un d’autre, voire pour toute la congrégation. C’est ce qu’a fait Moïse lorsqu’il a confessé le péché collectif de la nation d’Israël et a demandé pardon à Jéhovah, qui a écouté favorablement sa prière (Nomb. 14:19, 20). De même, lors de l’inauguration du temple, Salomon a prié Jéhovah de bien vouloir pardonner à son peuple lorsque, après avoir péché, celui-ci se détournerait de sa mauvaise voie (I Rois 8:30, 33-40, 46-52). Esdras a été le porte-parole des Juifs rapatriés pour confesser publiquement leurs péchés. Sa prière et son exhortation sincères ont poussé le peuple à prendre des mesures en vue d’obtenir le pardon de Jéhovah (Esdras 9:13 à 10:4, 10-19, 44). Jacques encourage celui qui est spirituellement malade à appeler les anciens de la congrégation pour qu’ils prient sur lui et, “s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné”. (Jacq. 5:14-16.) Néanmoins, il existe un “péché qui fait encourir la mort”; c’est le péché contre l’esprit, la pratique délibérée du mal. Pour ce péché-là, il n’y a pas de pardon. Nous ne devrions pas prier pour ceux qui pèchent contre l’esprit. — I Jean 5:16; Mat. 12:31; Héb. 10:26, 27.
-
-
Parent, parentéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
PARENT, PARENTÉ
{Article non traduit.}
-
-
ParentéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
PARENTÉ
{Article non traduit.}
-
-
ParesseAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
PARESSE
Répugnance ou aversion pour l’effort ou le travail; indolence; fainéantise; apathie. La racine hébraïque de ce mot, ʽatsal, peut signifier “s’appuyer sur, s’étendre, se reposer”. L’idée principale semble en être celle du relâchement, de la langueur. Certaines formes de ce mot sont rendues par “paresseux”, “paresse”, “indolent”. Le mot grec oknêros signifie “lent, hésitant, paresseux ou indolent” lorsqu’il s’agit de personnes. Il existe un autre mot, nôthros, qui veut dire “lent, indolent”.
Jéhovah et son Fils, les deux plus grands travailleurs, détestent la paresse. Jésus déclara: “Mon père a travaillé sans relâche jusqu’à présent, et moi aussi je travaille sans relâche.” (Jean 5:17). La Parole de Dieu contient de nombreux avertissements à l’endroit du paresseux et condamne la paresse. Le paresseux ne ressemble pas à celui qui, selon les paroles de Paul, ‘se suffit à lui-même’ ou se contente de ‘la nourriture et du vêtement’. (I Tim. 6:6-8.) Au contraire, il désire beaucoup de choses, généralement bien plus que la nourriture et le vêtement. “Le paresseux se montre rempli de désirs, mais son âme n’a rien.” (Prov. 13:4). De plus, il n’a ni considération ni respect pour son prochain, mais il voudrait que quelqu’un d’autre fasse son travail ou même lui procure tout ce qu’il désire. — Prov. 20:4.
CE QUE PENSE LE PARESSEUX
Nous trouvons une description du paresseux dans le livre des Proverbes. Tout d’abord, il s’invente mentalement des obstacles pour se justifier de ne rien entreprendre. “Le chemin du paresseux est comme une haie de ronce.” (Prov. 15:19). La tâche qu’il doit accomplir lui semble être un chemin plein de ronces, où il est très difficile de passer. Puis il trouve des excuses ridicules à sa fainéantise, en disant: “Il y a un lion dehors! Je serai assassiné au milieu des places publiques”, comme si le travail à effectuer comportait un danger qui, en fait, n’existe pas (Prov. 22:13). La paresse va souvent de pair avec la lâcheté, la tendance à toujours reporter à plus tard ce qu’on a à faire, par manque de courage (Mat. 25:26, NW, éd. 1984, note en bas de page; II Tim. 1:7). Même s’il est conseillé et encouragé par les autres, le paresseux se tourne dans son lit ‘comme une porte sur son pivot’, comme quelqu’un qui ne peut pas se lever. Il est même trop paresseux pour se nourrir. Il “a enfoui sa main dans le bol de banquet; il est devenu trop las pour la ramener à sa bouche”. (Prov. 26:14, 15; 19:24.) Mais il se trompe lui-même de sorte que, dans son cœur, il croit avoir raison.
Un tel individu se laisse aller à un raisonnement trompeur qui ne repose que sur son imagination. Il pense que le travail est mauvais pour sa santé ou qu’il est lui-même trop fatigué. Ou peut-être a-t-il le sentiment qu’il est en droit de se faire entretenir par la Société. Ou bien remettra-t-il son travail au lendemain (Prov. 20:4). La moindre petite tâche qu’il a effectuée peut lui laisser penser qu’il a fait sa part, comme tout le monde. Tous ceux qui sont courageux pourraient réfuter avec bon sens n’importe lequel de ses arguments, mais il est “plus sage à ses propres yeux” et il pense que ce sont eux qui sont insensés de se donner du mal et de l’inciter à faire de même. — Prov. 26:13-16.
LES CONSÉQUENCES DE LA PARESSE
Le paresseux pense peut-être se mettre au travail ultérieurement, mais les conséquences de sa paresse se manifestent très vite. Il est déjà trop tard, car on lui dit: “Encore un peu de sommeil, encore un peu d’assoupissement, encore un peu croiser les mains en se couchant, et ta pauvreté viendra assurément comme un rôdeur, et ton indigence comme un homme armé.” — Prov. 6:9-11; voir aussi Proverbes 24:30, 31; Ecclésiaste 10:18.
Quiconque emploie le paresseux ou se fait représenter par lui sera assurément déçu, contrarié et subira une perte; en effet, “comme le vinaigre pour les dents et comme la fumée pour les yeux, ainsi est le paresseux pour ceux qui l’envoient”. — Prov. 10:26.
Un jour ou l’autre, la paresse du fainéant aura de funestes conséquences pour lui, car “le désir du paresseux le fera mourir”. Son désir porte sur des choses qu’il ne mérite pas ou qui sont mauvaises. En essayant de les obtenir, il peut aller à sa perte. De toute façon, ses désirs associés à la paresse l’éloignent de Dieu, la Source de vie. — Prov. 21:25.
Le chrétien qui se montre paresseux ne cultive pas les fruits de l’esprit qui incitent à être actif et zélé (Actes 18:25), mais il s’attire plutôt des ennuis. Il cherche à satisfaire ses désirs charnels. Il risque sous peu de ‘marcher dans l’indiscipline, ne travaillant pas du tout, mais se mêlant de ce qui ne le regarde pas’. — II Thess. 3:11.
COMMENT LA PARESSE EST CONSIDÉRÉE DANS LA CONGRÉGATION CHRÉTIENNE
Dans la congrégation chrétienne primitive, des dispositions furent prises pour fournir une aide matérielle aux nécessiteux, aux veuves en particulier. Il semble que certaines jeunes veuves se soient montrées disposées à profiter de leur liberté pour participer avec zèle au ministère chrétien (voir I Corinthiens 7:34). De toute évidence, certaines de ces veuves qui recevaient une aide matérielle, ce qui leur permettait d’être encore plus disponibles et d’avoir plus de temps, n’en profitèrent pas d’une manière convenable, mais devinrent oisives, désœuvrées et se mirent à baguenauder. Elles commencèrent à bavarder et à se mêler des affaires d’autrui, parlant de ce qu’il ne fallait pas. C’est la raison pour laquelle l’apôtre Paul ordonna à Timothée, un surveillant chrétien, de ne pas inscrire de telles personnes sur la liste des nécessiteux, mais conseilla qu’elles se marient pour pouvoir utiliser leur énergie et leur désir de diriger en élevant des enfants et en s’occupant d’une maisonnée. — I Tim. 5:9-16.
Pour ce qui est de l’aide matérielle au sein de la congrégation, il convient d’appliquer la règle suivante: “Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus!” (II Thess. 3:10). Le chef de famille doit subvenir aux besoins de sa famille, et sa femme ne doit pas manger “le pain de la paresse”. — Prov. 31:27; I Tim. 5:8.
IL FAUT ÉVITER LA PARESSE DANS L’ÉTUDE ET DANS LE MINISTÈRE
La Bible nous donne des conseils afin d’éviter de devenir paresseux pour ce qui est d’étudier la Bible et d’acquérir une connaissance plus approfondie des desseins de Dieu, et de participer au ministère chrétien. L’apôtre Paul reprit certains chrétiens qui ne progressaient pas. Il leur fit cette remarque: “Vous êtes devenus lents [paresseux] à écouter. En effet, alors que vous devriez être, depuis le temps, des enseignants, vous avez de nouveau besoin que quelqu’un vous enseigne depuis le commencement les choses élémentaires des déclarations sacrées de Dieu; et vous en êtes arrivés au point d’avoir besoin de lait, non de nourriture solide.” (Héb. 5:11, 12). Il les exhorta encore ainsi: “Faites votre besogne sans traîner [être paresseux]. Soyez enflammés de l’esprit.” — Rom. 12:11.
Jésus annonça qu’il y aurait une classe d’individus qui prétendraient être ses serviteurs, mais qui deviendraient paresseux et méchants, et ne travailleraient pas à faire fructifier les intérêts terrestres du Maître. À son retour, le Maître leur retirerait les intérêts qu’il leur avait confiés et les ferait jeter ‘comme des esclaves bons à rien’ “dans les ténèbres du dehors”. — Mat. 25:18, 24-30.
-
-
ParfumAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
PARFUM
Voir ONGUENTS ET PARFUMS.
-
-
ParmaschtaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
PARMASCHTA
{Article non traduit.}
-
-
ParménasAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
PARMÉNAS
{Article non traduit.}
-
-
ParnachAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
PARNACH
{Article non traduit.}
-