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  • Le Dieu de justice va agir
    La Tour de Garde 1973 | 15 mars
    • mains devront retomber, et tout esprit devra se décourager, et tous les genoux dégoutteront d’eau. ‘Voici qu’elle viendra et se réalisera, à coup sûr’, telle est la déclaration du Souverain Seigneur Jéhovah.” — Ézéch. 21:6, 7, NW.

      La nouvelle prophétique de la terrible destruction qui allait s’abattre sur Jérusalem était une raison suffisante pour qu’Ézéchiel soupire et tremble. Quand ces paroles furent accomplies et que la nouvelle de la destruction de Jérusalem parvint en Babylonie, les exilés juifs incrédules ont dû alors laisser éclater leur frayeur. Leurs genoux ont dû dégoutter d’autre chose que de sueur. Ils furent si effrayés que leurs muscles se relâchèrent et qu’ils urinèrent sur leurs genoux.

      La destruction qui s’abattra bientôt sur la chrétienté sera encore plus effrayante. La “nouvelle” prophétique de cette catastrophe, consignée dans la Parole de Dieu, touche profondément les témoins chrétiens de Jéhovah. Se souciant de la vie de leurs semblables, ils proclament avec zèle cette “nouvelle”, afin que d’autres puissent faire les pas nécessaires pour échapper à la destruction. Comment réagissez-​vous à cette “nouvelle” ? Vous incite-​t-​elle à adopter une attitude positive et à rechercher la justice de Dieu avant qu’il n’agisse ?

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1973 | 15 mars
    • Questions de lecteurs

      ● Pourquoi, selon le récit de Matthieu, Jésus a-​t-​il utilisé deux mots différents — “fornication” et “adultère” — pour parler des motifs valables de divorce ? Le seul motif biblique de divorce n’est-​il pas l’“adultère”, au sens où on l’entend généralement ?

      Selon Matthieu 5:32, Jésus déclara : “Mais moi je vous dis que celui qui divorce d’avec sa femme, excepté pour cause de fornication [en grec pornéïa], fait qu’elle est exposée à l’adultère [en grec moïkhéïa], étant donné que quiconque épouse une femme divorcée commet un adultère.” De même, dans Matthieu 19:9 nous lisons : “Je vous dis que quiconque divorce d’avec sa femme, excepté pour le motif de fornication [pornéïa], et en épouse une autre commet un adultère [moïkhéïa].”

      Le rédacteur utilise donc deux mots différents. Voyons d’abord quelle est leur signification et considérons ensuite dans quel sens ils sont utilisés.

      Moïkhéïa, l’un des deux termes utilisés dans le récit de Matthieu, est traduit de façon appropriée par “adultère”. Le mot français “adultère” vient du latin adulterare, qui signifie étymologiquement “altérer” et, par extension, “corrompre ou rendre impur comme par l’addition d’une substance étrangère ou plus commune”. Ainsi peut-​on parler d’‘adultérer’ la nourriture, c’est-à-dire la rendre impure en y ajoutant des substances étrangères. Un mariage est ‘adultère’ quand l’un des conjoints souille les relations conjugales en ayant des rapports intimes avec une autre personne que son conjoint. Le mot grec moïkhéïa emporte, lui aussi, l’idée d’adultère, de corruption et d’infidélité à des relations saintes. Ainsi, que ce soit en grec ou en français, l’accent est mis sur les conséquences des relations sexuelles illégitimes sur les liens du mariage ; le conjoint adultère se rend coupable en introduisant une autre personne dans ces liens, corrompant ainsi l’intimité qui ne devrait exister qu’entre le mari et la femme.

      Que dire de l’autre terme utilisé ? Le mot “fornication” n’attire pas l’attention sur les conséquences de l’impureté sexuelle sur les liens conjugaux, mais sur la nature ou la qualité de l’acte sexuel lui-​même. Cela est vrai non seulement du mot français “fornication”, mais aussi du mot grec pornéïa utilisé par Matthieu. Bien sûr, nous nous intéressons surtout au mot grec utilisé par le rédacteur de l’Évangile. En effet, quelle que soit la signification que les personnes parlant le français accordent au mot “fornication”, ce qui compte réellement et ce qui est déterminant c’est la signification accordée au terme utilisé dans la Bible par le rédacteur et les gens de cette époque.

      Quand on parle aujourd’hui de “fornication” on pense généralement aux relations sexuelles entre personnes de sexe différent non mariées, mais à des relations “ordinaires” ou naturelles. C’est pourquoi beaucoup ont compris que lorsque Jésus déclara que la “fornication [pornéïa]” était le seul motif de divorce, il ne pensait qu’aux relations sexuelles ordinaires ou naturelles entre un homme et une femme non mariés. Mais en est-​il bien ainsi ? Le terme pornéïa, utilisé par Matthieu, ne concerne-​t-​il que les relations sexuelles naturelles ? Ou bien inclut-​il toutes les relations sexuelles impures, y compris les relations entre individus du même sexe et les relations sexuelles perverties entre personnes de sexe différent ? Que signifiait exactement le mot pornéïa pour les gens du premier siècle, quand Jésus s’adressa à eux ? Un examen sincère et minutieux de cette signification nous amène-​t-​il à reconsidérer les motifs bibliques de divorce ?

      Une étude attentive de cette question indique que le mot pornéïa concerne toutes les relations sexuelles impures. C’est un terme général, comme le mot français “pornographie” qui vient de pornéïa ou du verbe dérivé porneuo. Les lexiques grecs le démontrent clairement.

      Ils indiquent que pornéïa vient d’une racine qui signifie “vendre” et désigne les relations sexuelles immorales et non retenues (par exemple, par les liens restrictifs du mariage). À propos de l’emploi de ce mot dans les temps bibliques, Thayer (dans son Greek English Lexicon of the New Testament) déclare que pornéïa désigne les “relations sexuelles illégitimes en général”. Dans leur Vocabulaire du Nouveau Testament grec (angl.), Moulton et Milligan disent qu’il s’agit de “relations sexuelles illicites en général”. Dans le sixième volume du Dictionnaire théologique du Nouveau Testament (angl.), on lit que le mot pornéïa peut désigner les “‘relations sexuelles’ en général sans plus de précision”.

      C’est en raison même de sa signification très étendue (plus étendue que celle du mot “fornication” dans l’esprit de la plupart des gens parlant le français) que de nombreux traducteurs de la Bible utilisent des expressions telles que “acte impur très grave”, “impureté sexuelle”, “péchés sexuels” ou d’autres du même genre pour traduire le mot pornéïa.

      Cela signifie-​t-​il que les relations sexuelles contre nature et perverties, telles que celles des homosexuels, sont incluses dans le terme utilisé par l’apôtre pour rapporter les paroles de Jésus ? Oui, il en est bien ainsi. C’est ce que montre le fait que Jude, demi-frère de Jésus, utilisa le mot pornéïa pour parler des actes sexuels contre nature des hommes de Sodome et de Gomorrhe (Jude 7). À propos de l’emploi du mot pornéïa par les Juifs parlant le grec au début de notre ère, le sixième volume du Dictionnaire théologique du Nouveau Testament (angl.) déclare : “πορυεἰα [pornéïa] peut aussi être un ‘vice contre nature’, (...) un acte de sodomie.”

      Dans quel sens ces termes sont-​ils utilisés dans la Bible, et qu’est-​ce que cela indique quant aux motifs bibliques de divorce ? Cela montre que toute personne mariée qui, sortant du cadre du mariage, se livre à des actes sexuels impurs, naturels, contre nature ou pervertis avec une personne de l’autre sexe ou du même sexe, se rend coupable de pornéïa ou “fornication” selon le sens biblique du terme. Il n’est pas question ici d’écart de conduite de moindre importance, tel qu’un baiser ou une caresse, mais de l’utilisation impure des organes génitaux pour des relations sexuelles naturelles ou contre nature.

      Ce point de vue étendu est soutenu par les principes renfermés dans l’alliance de la Loi. Il ressort clairement que sous la Loi un mariage était annulé quand un des conjoints commettait un péché d’ordre sexuel très grave, y compris un acte contre nature, et ce conjoint était mis à mort conformément aux instructions divines. — Voir Exode 22:19 ; Lévitique 18:22, 23, 29 ; 20:10-16 ; Deutéronome 22:22 ; ainsi que les paroles de l’apôtre chrétien Paul consignées dans Romains 1:24-27, 32.

      En considérant la signification des paroles de Jésus, quand un conjoint se rend coupable d’un acte sexuel impur très grave, le conjoint innocent est donc autorisé par la Bible à divorcer s’il le désire. Le conjoint qui obtient un divorce pour ce motif biblique est également libre de se remarier. Il ne risque pas d’être accusé d’adultère.

      Il s’agit d’un changement très net par rapport au point de vue exprimé antérieurement dans les pages de ce périodique. Notre attachement fidèle aux Écritures rend ce changement nécessaire. Il y a encore beaucoup d’autres choses à considérer à ce sujet. C’est pourquoi il sera traité plus en détail dans une édition ultérieure.

      ● Est-​il convenable pour une femme mariée de quitter son mari si elle ne peut s’entendre avec lui ? Pourquoi la femme de C. T. Russell,

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