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LibanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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La prophétie de Zacharie (10:10) indiquait que le temps viendrait où Jéhovah ramènerait son peuple au pays de Galaad et au Liban. Par Liban il faut peut-être entendre ici le territoire à l’ouest du Jourdain, puisque Galaad désigne le pays à l’est de ce fleuve.
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LibationAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LIBATION
Voir OFFRANDES.
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LibertéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LIBERTÉ
Jéhovah Dieu étant le Tout-Puissant, le Chef souverain de l’univers et le Créateur de toutes choses, lui seul possède la liberté absolue, sans limite (Gen. 17:1; Jér. 10:7, 10; Dan. 4:34, 35; Rév. 4:11). Toutes les autres personnes doivent se mouvoir et agir dans les limites qui leur ont été fixées et se soumettre aux lois divines universelles (És. 45:9; Rom. 9:20, 21). Citons, par exemple, les lois qui gouvernent la création, telles que la gravitation, les réactions chimiques, l’influence du soleil, la croissance, etc., ou encore les lois morales, les droits et les actions de nos semblables qui influent sur notre liberté. La liberté de toutes les créatures divines est par conséquent une liberté relative.
LE DIEU DE LIBERTÉ
Jéhovah est le Dieu de liberté. Il délivra la nation d’Israël de l’esclavage en Égypte. Il dit aux Israélites qu’aussi longtemps qu’ils obéiraient à ses commandements, ils seraient affranchis du besoin. — Deut. 15:4, 5; voir JUBILÉ.
LA LIBERTÉ QUI VIENT PAR CHRIST
L’apôtre parla de la nécessité pour l’humanité d’être libérée de “l’esclavage de la corruption”. (Rom. 8:21.) Jésus fit cette déclaration aux Juifs qui avaient cru en lui: “Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous libérera.” Et à ceux qui se croyaient libres parce qu’ils étaient de la descendance d’Abraham, il fit comprendre qu’ils étaient esclaves du péché et il leur dit: “Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres.” — Jean 8:31-36; voir Romains 6:18, 22.
Les Écritures grecques chrétiennes parlent des disciples du Christ comme étant des personnes libres. Paul montra qu’ils étaient “enfants, non pas d’une servante, mais de la femme libre” (Gal. 4:31), qu’il appelle “la Jérusalem d’en haut”. (Gal. 4:26.) Puis il donna cette exhortation: “C’est pour une telle liberté [ou “avec sa liberté à elle”, NW, éd. 1950, note en bas de page] que Christ nous a libérés. Tenez donc ferme et ne vous laissez pas remettre sous le joug de l’esclavage.” (Gal. 5:1). À l’époque, certains hommes qui se prétendaient chrétiens s’étaient associés aux congrégations de Galatie. Leur intention était d’amener les chrétiens de cette province à renoncer à la liberté acquise grâce au Christ en essayant d’obtenir la justice par les œuvres de la Loi plutôt que par la foi en Christ. Paul les avertit, disant qu’en agissant ainsi ils seraient déchus de la faveur imméritée du Christ. — Gal. 5:2-6; 6:12, 13.
La liberté dont jouissaient les premiers chrétiens, laquelle les affranchissait de l’esclavage du péché et de la mort ainsi que de la crainte (“car Dieu ne nous a pas donné un esprit de lâcheté, mais un esprit de puissance, d’amour et de bon sens”), cette liberté-là fut rendue manifeste par la franchise et le franc-parler avec lesquels les apôtres proclamaient la bonne nouvelle (II Tim. 1:7; Actes 4:13; Phil. 1:18-20). Ils reconnurent que cette franchise relative au Christ était un bien précieux, une qualité qu’il faut développer, préserver et garder en vue de recevoir l’approbation de Dieu. Il convenait aussi d’en faire l’objet de ses prières. — I Tim. 3:13; Héb. 3:6; Éph. 6:18-20.
LE BON USAGE DE LA LIBERTÉ CHRÉTIENNE
Les rédacteurs chrétiens inspirés par Dieu savaient pertinemment dans quel dessein Dieu accordait sa faveur imméritée par l’entremise de Christ (“vous, frères, vous avez naturellement été appelés pour la liberté”), aussi recommandaient-ils sans cesse à leurs frères de garder cette liberté et de ne pas en user comme d’une occasion pour s’adonner aux œuvres de la chair (Gal. 5:13) ou comme d’un voile pour la malice. — I Pierre 2:16; Jacq. 1:25.
L’apôtre Paul jouissait de la liberté qu’il avait acquise par Christ, mais il n’en profitait pas pour se plaire à lui-même ou pour blesser autrui. Dans sa lettre à la congrégation de Corinthe, il montra qu’il n’irait pas jusqu’à nuire à la conscience de son semblable par une action que la Bible l’autorisait à faire, mais qui pourrait choquer une personne ayant moins de connaissance et dont la conscience risquerait d’être blessée par son attitude. À titre d’exemple, il parle de la consommation d’une viande qui a été offerte à une idole avant d’être mise en vente au marché. Celui qui avait une conscience faible et qui voyait Paul manger une telle viande aurait pu critiquer sa liberté d’agir, liberté légitime, et par là même le juger, ce qui serait mal. — I Cor. 10:23-33.
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Liberté, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LIBERTÉ, II
{Article non traduit.}
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LibnahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LIBNAH
(“blancheur”).
Ville royale cananéenne prise par Josué avant la conquête de Lachis (Josué 10:29-32, 39; 12:15). Libnah était l’une des villes du territoire de Juda qui furent attribuées “aux fils d’Aaron”. (Josué 15:21, 42; 21:13; I Chron. 6:57.) Des siècles plus tard, c’est à Libnah que vécut le beau-père du roi Josias. — II Rois 23:31; 24:18; Jér. 52:1.
Quand Édom se rebella au dixième siècle avant notre ère, Libnah aussi se révolta contre le roi judéen Joram (II Rois 8:22; II Chron. 21:10). En 732, l’armée du roi assyrien Sennachérib se déplaça de Lachis à Libnah. Ce monarque avait envoyé de Lachis un détachement pour menacer Jérusalem. Cantonnés à Libnah, les Assyriens apprirent que Tirhacah, roi d’Éthiopie, s’apprêtait à les combattre. Aussi Sennachérib tenta-t-il d’amener Jérusalem à la reddition; pour la seconde fois donc, il envoya des messagers porteurs de lettres d’intimidation à Ézéchias, roi de Juda. Par la suite, l’ange de Jéhovah abattit 185 000 soldats assyriens qui, apparemment, campaient toujours aux alentours de Libnah. — II Rois 19:8-35; És. 37:8-36.
Tell es-Safi, situé à moins d’une dizaine de kilomètres à l’ouest de l’emplacement supposé d’Azékah, est généralement retenu comme site probable de l’ancienne Libnah. Cette butte en forme de croissant avec ses escarpements de pierre calcaire est une forteresse naturelle.
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LibniAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LIBNI
{Article non traduit.}
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LibnitesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LIBNITES
{Article non traduit.}
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LibyeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LIBYE
LIBYENS
L’ancienne Libye occupait une région située dans la partie septentrionale de l’Afrique, à l’ouest de l’Égypte. On pense généralement que ses habitants étaient désignés par le terme Louvim (II Chron. 12:3; “Libyens”, LXX; MN; RS). Si Louvim est une variante de Lehâvim (Lehabim), cela peut indiquer qu’une partie au moins des Libyens descendaient de Cham par Mizraïm (Gen. 10:13). La pensée traditionnelle juive, telle qu’on la trouve dans les écrits de Josèphe (Histoire ancienne des Juifs, liv. I, chap. VI, par. 2), fait descendre les Libyens de Cham par Put (Gen. 10:6). En outre, la Septante grecque et la Vulgate latine mettent à quatre reprises “Libye” ou “Libyens” là où le texte hébreu se lit “Put”. (Jér. 46:9; Ézéch. 27:10; 30:5; 38:5.) Il est évidemment possible que les descendants de Put et de Mizraïm se soient établis dans la même région septentrionale de l’Afrique qui en vint à être appelée Libye. Cela signifierait que l’appellation “Libyens” est plus large que le terme hébreu Louvim.
Une peinture murale de l’Égypte antique représente un groupe d’hommes à la peau claire qui, pense-t-on, seraient des Libyens. Les Berbères, que l’on croit issus des Libyens, sont fondamentalement “blancs” et, en général, ils ont les yeux et les cheveux sombres. On ne peut déterminer aujourd’hui si les Libyens avaient ou non la peau brune. D’autre part, des mariages avec des individus à la peau claire ont pu évidemment modifier leurs caractères particuliers.
Le roi égyptien Schischac, considéré comme le fondateur de la “dynastie libyenne”, s’empara d’un grand nombre de villes quand il envahit Juda dans la cinquième année du roi Roboam (993/992 av. n. è.). Sa puissante armée de chars et de cavaliers comprenait des Libyens. Bien que Schischac ait épargné Jérusalem, il n’en a pas moins dépouillé la ville de ses trésors (I Rois 14:25, 26; II Chron. 12:2-9). Environ vingt-six ans plus tard (967/966 av. n. è.), les Libyens étaient de nouveau représentés dans l’armée de Zérah l’Éthiopien, qui pénétra en Juda, mais essuya une défaite humiliante (II Chron. 14:9-13; 16:8). Au septième siècle avant notre ère, l’aide que les Libyens et d’autres peuples apportèrent à la ville égyptienne de No-Amon ne semble pas l’avoir sauvée, car l’Assyrie la plongea dans le malheur (Nahum 3:7-10). Il a également été annoncé que les Libyens et les Éthiopiens suivraient les “pas” du “roi du nord”, autrement dit, ces anciens alliés de l’Égypte tomberaient sous la coupe de ce roi. — Dan. 11:43.
En l’an 33 de notre ère, il y avait parmi les Juifs et les prosélytes réunis à Jérusalem pour la fête de la Pentecôte des gens venus “de la région de la Libye qui est du côté de Cyrène”, c’est-à-dire l’ouest de la Libye. Certains d’entre eux furent probablement baptisés après avoir écouté le discours de Pierre, puis, de retour dans leur pays, ils diffusèrent le message chrétien. — Actes 2:10.
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LieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LIE
Ce terme apparaît cinq fois dans les Écritures, toujours au pluriel (héb. shemârim). Il est rendu par “lie” dans la plupart des traductions et désigne les particules en suspension qui se précipitent et se déposent quand le vin est au repos. Un bon vin qu’on laisse vieillir “sur la lie” se clarifie et gagne en force et en velouté (És. 25:6). En revanche, si un vin est déjà médiocre par suite de la piètre qualité du raisin utilisé et qu’en plus il se fige sur la lie, alors son goût et son arôme ne s’améliorent pas; c’est à cette particularité que les prophètes font allusion dans leurs illustrations (Jér. 48:11; Soph. 1:12). Usant d’une figure de rhétorique, le psalmiste annonce par ailleurs que “tous les méchants de la terre” seront contraints de boire la coupe de la colère de Jéhovah, y compris la lie, et jusqu’à la dernière goutte amère. — Ps. 75:8; voir Ézéchiel 23:32-34.
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LienAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LIEN
Objet qui limite ou restreint la liberté, telles des entraves, des chaînes et des menottes; également (au pluriel) emprisonnement; force ou influence qui lie; ce qui unit; ce qui attache.
Dans les temps bibliques, divers moyens étaient utilisés pour garder les prisonniers; citons entre autres les entraves, les ceps, les chaînes, les menottes ainsi que les prisons. Des bas-reliefs égyptiens représentent des captifs dont les coudes sont attachés ensemble avec des cordes, soit devant, soit derrière ou au-dessus de la tête. Parfois, ce sont les poignets qui sont liés, et tous les prisonniers sont attachés par une même corde qui enserre le cou de chacun. D’autres portent des menottes en bois apparemment composées de deux pièces de bois fixées ensemble et comportant des trous rectangulaires pour les poignets. Les menottes étaient de formes différentes; on les suspendait en général au cou du prisonnier au moyen d’une corde. Sur certains reliefs égyptiens, les captifs sont liés différemment selon leur nationalité. Quant aux reliefs assyriens, ils représentent les prisonniers enchaînés par des anneaux ou des bandes fixés autour des chevilles et reliés les uns aux autres par une barre.
Dans les Écritures, le mot hébreu pour “cuivre” (en général au pluriel dans ces cas-là) est fréquemment traduit par “entraves”, selon le contexte, du fait que celles-ci étaient souvent en cuivre ou en bronze, bien que l’on utilisât aussi le bois et le fer. Au British Museum, il y a une paire d’entraves en bronze qui vient de Ninive; elle est constituée d’une barre avec un anneau à chaque extrémité. Les anneaux étaient conçus de telle façon qu’on pouvait les refermer sur les chevilles du captif en les rivant à coups de marteau. L’un des anneaux est détaché, mais lorsqu’elles étaient complètes les entraves pouvaient peser jusqu’à quatre kilogrammes.
Il était d’usage chez les Romains d’attacher par une chaîne la main droite du prisonnier à la main gauche du soldat qui le gardait ou, pour plus de sécurité, d’attacher par une chaîne chaque main du détenu à celles des soldats qui l’encadraient. C’était le cas non seulement pendant le trajet menant à la prison, mais aussi durant la détention.
Le mot hébreu mahpèkhèth, traduit par “ceps” (Jér. 20:2; 29:26; II Chron. 16:10), a le sens de “torsion”, “distorsion”. Ces ceps, qui maintenaient sans doute le captif dans une position courbée, donc anormale, enserraient peut-être le cou, les bras et les jambes. On ne dispose d’aucune description exacte de ces ceps. Une autre sorte de ceps (héb. sadh) était, semble-t-il, destinée à ne retenir que les pieds (Job 13:27; 33:11). Lorsqu’ils furent jetés dans la prison intérieure de Philippes, Paul et Silas eurent les pieds fixés dans des ceps (Actes 16:24). Les ceps romains étaient des appareils en bois percés de trous espacés de telle sorte qu’on pouvait écarter plus ou moins les jambes du supplicié. Eusèbe nous parle de martyrs dont on avait écarté de force les pieds “jusqu’au cinquième trou”. Le
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