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  • Combien de temps aimeriez-vous vivre ?
    Réveillez-vous ! 1977 | 8 octobre
    • Combien de temps aimeriez-​vous vivre ?

      QUAND tout va bien, la vie est agréable ; l’idée de vivre toujours nous sourit. Même lorsque des épreuves, des difficultés ou des tragédies viennent assombrir notre existence, nous ne désirons pas vraiment mourir.

      Le fait est que généralement les gens s’accrochent à la vie, quoi qu’il leur en coûte. En 1974, rien qu’aux États-Unis, les cancéreux ont dépensé sept milliards de dollars dans l’espoir d’enrayer leur mal.

      Le New York Times du 22 juillet 1974 parlait d’un médecin qui souffrait du cancer. Malgré la lutte acharnée qu’il avait menée contre sa maladie, il mourut à l’âge de trente-neuf ans. Ce journal disait :

      “Il y a beaucoup d’autres patients qui, comme le docteur Leinbach, luttent jusqu’à la fin (...). Leur volonté de vivre vient d’un instinct inhérent à l’homme (...). La veuve de ce médecin a affirmé que chaque jour qu’il parvenait à gagner sur la mort, avait pour lui une grande valeur. ‘Tout ce que Gary souhaitait, dit-​elle, c’était vivre.’ (...) Juste avant sa mort, elle lui avait demandé si, à ses yeux, les efforts qu’il avait faits pour survivre en avaient valu la peine. Il avait nettement répondu par l’affirmative.”

      Quand nous avons la santé, nous avons tendance à accepter la vie comme un dû. Un journaliste qui a frôlé la mort au cours d’une grave maladie a écrit : “Jamais de petites choses ne m’avaient rendu aussi heureux, des choses que j’avais toujours trouvées normales. Parfois je ris tout seul. C’est comme si je revivais mon enfance. Je prends plaisir à boire un verre d’eau, à manger un fruit, à sentir la chaleur du soleil. Je vais dans le jardin et je contemple les arbres. Pendant toutes ces années où j’étais en bonne santé, je n’avais jamais vraiment regardé un arbre. J’aime aussi écouter le chant des oiseaux ; bref, tout m’est un sujet de joie.”

      Un professeur de philosophie a exprimé le sentiment de nombreuses personnes quand il a dit : “Il est révoltant qu’un phénomène aussi beau que la vie intelligente soit renfermé dans un corps aussi fragile.”

      Combien de temps pourrait-​on vivre ?

      On admettra volontiers que l’homme pourrait vivre plus longtemps, peut-être même toujours ; mais du point de vue scientifique, est-​ce possible ? Sous la rubrique “Mort”, à l’intertitre “Immortalité potentielle”, l’Encyclopédie britannique (éd. de 1959, tome VII, p. 112A), déclare :

      “Reconnaissons-​le franchement, il est parfaitement démontré que tous les éléments cellulaires indispensables à l’organisme pourraient ne pas mourir ou, selon toute vraisemblance, placées dans des conditions de culture adéquates, ces cellules se reproduiraient indéfiniment.”

      Naturellement, ce n’est que le résultat d’une expérience de laboratoire. Cette encyclopédie poursuit en disant qu’on ne connaît pas vraiment la cause de la mort (la mort par dégénérescence ou par vieillissement). Elle vient peut-être de la dégradation des cellules du corps, de l’altération progressive de leurs fonctions et de leur incapacité à “coopérer” au sein de l’organisme. En tout cas, elle ne vient pas de la mort des cellules individuelles, puisque les cellules détruites sont habituellement remplacées par de nouvelles, à l’exception des cellules nerveuses qui, une fois détruites, ne se renouvellent pas, quoiqu’une cellule nerveuse endommagée puisse guérir. Même un nerf sectionné, s’il est convenablement suturé, peut se régénérer, bien que le processus soit relativement lent.

      Gary Frykman est professeur adjoint de chirurgie orthopédique à l’École de médecine de Loma Linda, en Californie, où l’on procède une ou deux fois par mois à la chirurgie réparatrice sur des doigts sectionnés. Voici ce qu’il déclare : “Quand il lui manque plusieurs doigts, ou simplement le pouce, le patient peut vouloir l’opération pour pouvoir poursuivre sa carrière ou même pour des raisons d’esthétique.”

      Frykman continue en ces termes : “Dans ce cas, nous avertissons le patient qu’il a une chance sur deux que l’intervention réussisse, mais qu’il faudra peut-être plusieurs mois avant que ses doigts ne puissent de nouveau se mouvoir normalement.” Les nerfs possèdent donc bien le pouvoir de se régénérer.

      Quel espoir la science nous donne-​t-​elle ?

      Les chercheurs s’efforcent depuis longtemps de retarder la vieillesse et de prolonger la vie. Faut-​il se tourner vers eux ? Malgré quelques résultats, ils n’ont pas pu accroître la vie humaine de façon spectaculaire. Si l’espérance moyenne de vie s’est accrue au cours des cinquante dernières années, c’est principalement à cause de la régression de la mortalité infantile. Louis Stambovsky, docteur en pharmacie, écrivant dans le périodique Bestways, déplore que l’homme, après avoir atteint son plein développement à vingt et un ans, ne vive adulte que quarante ou cinquante ans. Il attire l’attention sur un fait intéressant, disant :

      “Il semble que tous les mammifères normaux vivent six ou sept fois le temps qu’a demandé leur croissance. Le cheval est adulte vers trois ans et il meurt entre 18 et 21 ans. Le chien atteint son plein développement en trois ans et vit à peu près aussi longtemps que le cheval. Cette règle s’applique au singe, au chat, à l’ours, etc. Puisque l’homme est adulte à 21 ans, il devrait donc vivre de 120 à 140 ans.”

      Quelles perspectives nous offrent la science et la médecine ? La revue Scientific American, résumant la question, dit :

      “Même si on éliminait les principales causes de décès dans la vieillesse, c’est-à-dire les maladies de cœur, les attaques d’apoplexie et le cancer, l’espérance moyenne de vie ne serait pas allongée de beaucoup plus de dix ans. Elle atteindrait environ 80 ans au lieu de 70 dans les pays évolués.”

      Ces déclarations sont en accord avec ce que déclara Moïse dans la Bible, à propos des gens qui atteignent un âge avancé : “En eux-​mêmes les jours de nos années sont de soixante-dix ans ; et si, grâce à une puissance exceptionnelle, ils sont de quatre-vingts ans, leur revendication toutefois, c’est le tourment et les choses nuisibles ; car cela doit passer vite, et nous nous envolons.” — Ps. 90:10.

      Aucune raison de se décourager

      Ces faits signifient-​ils que les jeunes gens ne doivent pas prendre soin d’eux-​mêmes pour prolonger leur vie au maximum ? Signifient-​ils qu’une personne âgée doit abandonner l’idée d’accomplir un travail utile et de contribuer au bien-être de ses semblables ? Pas du tout. Cette déclaration de Stambovsky est encourageante :

      “La longévité (...) peut être d’une valeur inestimable pour la communauté, la nation et le monde entier. Ces personnes [âgées] ont une expérience précieuse, acquise au cours de nombreuses années d’essais et d’erreurs, de succès et d’échecs. Témoin Edison dont le cerveau fécond était actif à plus de quatre-vingts ans ; Gladstone, choisi comme premier ministre d’Angleterre à 60 ans, âge très avancé pour l’époque, garda cette position jusqu’à 82 ans ; Walter Damrosch commença sa carrière de pianiste à l’âge de 78 ans.”

      Il est donc raisonnable d’essayer de tirer le meilleur parti de notre vie. Comment peut-​on la rendre plus agréable et plus utile ? En outre, peut-​on espérer mieux, la vie éternelle par exemple ? Examinons cette question.

  • Efforçons-nous d’améliorer la qualité de notre vie
    Réveillez-vous ! 1977 | 8 octobre
    • Efforçons-​nous d’améliorer la qualité de notre vie

      MÊME si les efforts des médecins pour prolonger la vie n’ont abouti qu’à des résultats limités, cela ne veut pas dire qu’individuellement nous ne devons pas essayer d’atteindre l’âge de soixante-dix ans ou plus et surtout d’améliorer la qualité de notre vie. En effet, quoi qu’une personne puisse faire pour vivre longtemps, cela ne servirait pas à grand-chose si elle ne menait pas une vie heureuse et utile.

      En ce qui concerne la prolongation de la vie, on a émis quantité de théories. Les uns recommandent les aliments “diététiques”, d’autres certains régimes, d’autres encore préconisent les exercices, à la fois physiques et mentaux. Il n’est pas rare de voir des gens faire du footing dans les rues et sur les routes de campagne. Les revues et les magasins de diététique abondent. Des milliers de personnes se font psychanalyser ou s’adonnent à diverses formes de méditation orientale. Les écologistes mènent une lutte acharnée contre la pollution qui frappe actuellement tous les pays.

      Certes, il est bien de se soucier de sa santé et de prendre des précautions raisonnables. Un régime judicieux et de l’exercice sont utiles. Éviter de polluer notre environnement ne peut que nous être profitable ainsi qu’aux autres. Il est également certain que l’alcoolisme, la toxicomanie, les excès de table, et d’ailleurs tous les excès, ne font qu’abréger la vie.

      Mesures à prendre

      Conduire prudemment et rester vigilant, en particulier aux intersections, épargnerait des dizaines de milliers de vies. Dans un autre domaine, les personnes âgées devraient éviter le surmenage et toute activité demandant de gros efforts, comme déblayer la neige par exemple. L’anxiété et la tension qui règnent dans le monde des affaires et dans la société en général font du tort à tout le monde, jeunes ou vieux. L’hypertension, rançon de la vie moderne, est une des principales causes de la mortalité.

      La longévité dépend aussi des soins reçus dans les premières années de la vie. Louis Stambovsky a déclaré :

      “Quand devrait-​on prendre des mesures pour éviter les maladies dites de la vieillesse ? Aussitôt que possible, même dès la conception. On ne peut pas construire une machine solide avec des matériaux insuffisants ou de mauvaise qualité. Un régime approprié peut donner des résultats étonnants. Des études ont révélé les conséquences spectaculaires de cette préparation prénatale : l’enfant est supérieur à tous égards, l’accouchement est plus facile et il y a moins de complications postnatales. Une fois que l’enfant est né en bonne santé, il faut préserver celle-ci par une alimentation riche en nutriments plastiques et énergétiques qui le garderont longtemps à l’abri de la maladie. (...) La plupart des états pathologiques du troisième âge ont pris naissance pendant l’enfance et au début de l’âge adulte.”

      Parlant des causes de l’obésité dont on sait l’influence sur la longévité, cet auteur fit l’observation suivante :

      “La troisième cause d’obésité a son origine dans l’enfance et même dans la première enfance. À cet âge, la suralimentation produit un nombre anormal de cellules graisseuses qui ne disparaissent jamais complètement, (...) Les personnes restent grosses, même quand la suralimentation a cessé, et elles le resteront peut-être toute leur vie.”

      Un meilleur moyen

      Même si tout a été dit et fait dans le domaine de la santé, qui sait exactement ce qui est bon pour le corps humain ? Il appartient essentiellement à chacun de découvrir les aliments, les exercices, etc., qui lui conviennent. Même alors, on ne connaît pas les proportions exactes de vitamines, de sels minéraux, de protides et d’autres substances essentielles qu’il faut absorber. La nourriture, l’air, l’eau, les légumes, la viande et les fruits sont tellement pollués qu’on ne peut éviter complètement de faire du tort à sa santé.

      Il est donc sage de prendre au sérieux cette déclaration de la Bible : “L’exercice corporel, en effet, est utile à peu de choses, mais la piété est utile à tout, puisqu’elle possède la promesse de la vie présente et de la vie qui est à venir.” La Bible ajoute ce conseil : “Exerce-​toi en ayant pour but la piété.” — I Tim. 4:7, 8.

      Qu’entend-​on par “piété” ? D’après la Bible, c’est faire ce qui est bien aux yeux du Créateur. Dieu déclare en effet à ceux qui disent le servir : “Il t’a fait connaître, ô homme terrestre, ce qui est bon. Et qu’est-​ce que Jéhovah demande de toi en retour, si ce n’est d’exercer la justice, et d’aimer la bonté, et de marcher modestement avec ton Dieu ?” — Michée 6:8.

      En quoi la piété se révèle-​t-​elle utile ? Tout d’abord, par votre loyauté et votre honnêteté vous éliminerez bien des difficultés dans votre foyer et vous aurez de meilleurs rapports avec vos amis et vos collègues. L’honnêteté vous évitera aussi les remords de conscience, et les autres auront confiance en vous. Parfois, il est vrai, elle vous causera une perte financière du fait que vous aurez refusé de mentir ou de vous prêter à des pratiques frauduleuses, mais à long terme, même dans le présent monde malhonnête, vous verrez que cette qualité est rentable.

      Pour pouvoir rester vraiment honnête il faut un guide. Or, la Bible est le guide le plus digne de foi. De plus, il est encourageant de savoir que non seulement nos semblables nous observent, mais également le Créateur qui nous récompensera de la meilleure manière qui soit. Jésus Christ a parlé de la réaction des gens devant la sincérité, l’honnêteté et la générosité, en ces termes : “Appliquez-​vous à donner, et l’on vous donnera. On versera dans votre giron une belle mesure, pressée, secouée et débordante. Car de la mesure dont vous mesurez on mesurera pour vous en retour.” — Luc 6:38.

      La Bible expose aussi l’attitude de Dieu envers celui qui fait le bien par amour pour son Créateur, pour la vérité et pour la justice. Nous lisons : “En ce qui concerne Jéhovah, ses yeux parcourent toute la terre, pour qu’il montre sa force en faveur de ceux dont le cœur est complet à son égard.” — II Chron. 16:9 ; Ps. 34:15.

      L’intérêt de l’honnêteté

      Y a-​t-​il vraiment intérêt à rester honnête ? De nombreux exemples sont là pour le prouver et sans doute avez-​vous pu le constater vous-​même, comme l’ont fait les Témoins de Jéhovah. Beaucoup de gens reconnaissent que ces derniers suivent scrupuleusement les enseignements de la Bible. Ils viennent de tous les milieux sociaux, mais ils ont transformé leur vie pour la conformer, du mieux qu’ils peuvent, aux principes bibliques. Relatons brièvement quelques faits qui montrent que la droiture et l’honnêteté permettent d’avoir une bonne conscience, améliorent les relations avec autrui et sont profitables à celui qui manifeste ces qualités.

      En Suède, où le chômage est un problème croissant, un Témoin de Jéhovah qui sollicitait un emploi était longuement interrogé par le directeur du personnel et par ses adjoints. Après une pause, celui-ci demanda : “Appartenez-​vous à une organisation religieuse ?” “Oui, dit le candidat, je suis Témoin de Jéhovah.” “Parfait, dit l’homme, nous avons déjà trois Témoins dans l’usine, ce sont vraiment de braves gens. Vous devez avoir un niveau moral élevé, n’est-​ce pas ?” Il se trouvait que ce directeur avait fait autrefois un stage aux États-Unis dans une société qui employait quelques Témoins. En racontant cette anecdote, le Témoin ajouta : “J’avais là une preuve de la véracité des paroles de Jésus qui a dit : ‘Continuez donc à chercher d’abord le royaume [de Dieu] et Sa justice, et toutes ces autres choses vous seront ajoutées.’” — Mat. 6:33.

      En Espagne, un pompiste servait un client, mais avant que ce dernier eût payé, un second pompiste, distrait, servit une autre personne en employant la même pompe, ce qui fit disparaître du compteur la quantité versée et le prix. Le client fut très ennuyé quand il découvrit ce qui s’était passé. “Si vous étiez Témoin de Jéhovah, dit-​il, alors là je croirais votre explication.” “Je suis Témoin”, répondit le pompiste, qui l’était effectivement. “Dans ce cas, dit encore le client, c’est bon ; si vous dites quarante litres, c’est que c’était quarante litres. Je suis inspecteur de police à Grenade et je connais suffisamment les Témoins pour savoir qu’ils ne mentent pas.” Et il paya son essence.

      Bien des souffrances peuvent être évitées

      En réglant sa vie, on s’évite bien des maladies et des chagrins et on ne fait pas de tort aux autres. La morale est le fondement même de la vie de famille. Ceux qui ont méconnu ce principe ont dû se rendre compte que l’immoralité, même commise au vu et au su de l’autre conjoint, finit par briser le ménage. Quand l’un des partenaires est volage, que l’union soit consensuelle ou légitime, la jalousie et les tourments sont pareils. En outre, l’immoralité des parents exerce une mauvaise influence sur les enfants.

      Tous les problèmes causés par la malhonnêteté et l’immoralité engendrent un sentiment de déception, de désarroi et d’angoisse, sans parler de la mauvaise conscience qu’entraînent ces fautes. On perd alors la joie de vivre et on se rend malade, physiquement et mentalement.

      Nul doute qu’il existe des troubles psychosomatiques chez l’être humain. Ce qui touche notre physique se répercute sur notre condition mentale qui, en retour, influence notre santé physique. Si vous êtes malheureux ou mécontent, vous ne vous sentez pas bien physiquement. Le chagrin engendre des tensions, du découragement, de la mélancolie et de l’abattement, aussi bien que de la colère, de l’apitoiement sur soi-​même ou un sentiment de culpabilité qui peuvent, à leur tour, engendrer les maladies les plus graves.

      Le bonheur perdu peut être retrouvé

      Peut-être ne vivez-​vous pas de la bonne manière et êtes-​vous malheureux. Il n’est jamais trop tard pour remédier à la situation et retrouver le bonheur. Voyons l’exemple de cet homme du Niger qui était ivrogne et dépensier et ne s’occupait guère de sa famille. Sa femme l’avait quitté pour se rendre au Togo où elle avait obtenu un emploi d’enseignante, emploi bien rémunéré. Dans son malheur, cet homme rechercha l’aide de la Bible. Peu après qu’il eut commencé à étudier sérieusement les Écritures, il se mit à modifier ses habitudes. Il cessa de s’adonner au vin et employa son argent pour subvenir aux besoins de sa famille. Il envoyait même chaque mois la moitié de son salaire à sa femme. Finalement, celle-ci vint lui rendre visite. Stupéfaite des changements que son mari avait opérés dans sa vie, elle décida de rester avec lui et de quitter son emploi au Togo. Elle voulut, elle aussi, étudier la Bible. À présent cette famille est heureuse d’être de nouveau réunie.

      Oui, même dans ce monde égoïste, il vaut la peine de se tourner vers le bien. Cela rend la vie digne d’être vécue. Mais est-​ce tout ? Ne peut-​on espérer mieux qu’une satisfaction temporaire ?

      [Illustration, page 6]

      Une conduite imprudente peut soudain mettre fin à votre vie.

      [Illustration, page 7]

      L’honnêteté et la loyauté sont appréciées par autrui.

      [Illustration, page 8]

      La Bible est le seul guide sûr pouvant améliorer la qualité de votre vie.

      [Illustration, page 9]

      Le mensonge et la malhonnêteté peuvent briser un mariage.

  • La vie actuelle n’est pas ce qui compte le plus
    Réveillez-vous ! 1977 | 8 octobre
    • La vie actuelle n’est pas ce qui compte le plus

      MÊME si notre vie est aussi longue et aussi heureuse que possible, elle a néanmoins des limites. C’est une erreur de faire de la vie présente ce qui compte le plus et de s’occuper uniquement de la prolonger. Il n’est pas sage non plus de poursuivre des buts avec une ardeur telle qu’on en oublie les principes justes, qu’on laisse Dieu de côté et qu’on exclut tout espoir de vie future.

      Pour certaines personnes, par exemple, ce qui compte le plus c’est de rester en vie. Elles iront à l’encontre de tous les principes reçus, elles violeront même leur conscience par peur de la mort, comme cela a été démontré pendant le procès des criminels de guerre nazis qui essayèrent de se disculper de leur cruauté et même des génocides dont on les accusait en disant “qu’ils avaient agi ainsi par crainte de leurs supérieurs”. La déclaration biblique suivante s’applique particulièrement à eux : “Par crainte de la mort, [ils] étaient tenus en esclavage.” (Héb. 2:15). Prolonger sa vie de quelques années, mais dans l’esclavage, n’est certes pas souhaitable.

      On ne peut pas non plus être heureux si l’on consacre tout son temps à se faire un nom. Certains se sont efforcés de laisser un souvenir d’eux-​mêmes pour que leur nom devienne “immortel”. D’autres se sont rendus esclaves d’une carrière au point de n’avoir plus le temps de profiter de la vie, ou bien ils ont négligé l’aspect spirituel de l’existence. D’autres encore, qui ont fait du plaisir leur seul but, sont arrivés au terme de leur vie avec un sentiment d’inanité.

      L’aboutissement de la réflexion et de l’expérience

      Le roi Salomon, un des hommes les plus sages et les plus riches que le monde ait connus, a réfléchi sur les objectifs que poursuivent les hommes et sur leurs conséquences. Il possédait la richesse, le pouvoir et les moyens d’entreprendre une étude sur ce sujet. Il évita l’immoralité et les bassesses qui donnent peut-être du plaisir sur le moment mais n’apportent aucune satisfaction réelle, aucun bonheur durable. Néanmoins, il se livra aux occupations agréables que sa richesse et sa puissance lui permettaient. Il dit :

      “J’ai entrepris des œuvres plus grandes. Je me suis bâti des maisons ; je me suis planté des vignes. Je me suis fait des jardins et des parcs, et j’y ai planté des arbres fruitiers de toutes sortes. (...) J’ai acquis des serviteurs et des servantes (...). De plus, j’ai eu du bétail, des bovins et du petit bétail en grande quantité (...). Je me suis accumulé aussi de l’argent et de l’or et les biens réservés aux rois (...). Je me suis fait des chanteurs et des chanteuses, et les délices des fils des humains, une dame, oui, des dames. (...) Et tout ce que mes yeux ont demandé, je ne les en ai point privés. Je n’ai refusé à mon cœur aucune sorte d’allégresse, car mon cœur était joyeux à cause de tout mon dur travail.”

      Cependant, quel en fut le résultat ? Salomon nous le décrit en ces termes :

      “Et moi, je me suis tourné vers toutes mes œuvres qu’avaient faites mes mains et vers le dur travail auquel j’avais travaillé dur pour l’exécuter, et voici, tout était vanité et poursuite de vent, et il n’y avait rien d’avantageux sous le soleil.” — Eccl. 2:4-11.

      Voyant que le plaisir et les ouvrages grandioses n’étaient que vanité, Salomon regarda vers ceux qui avaient la sagesse humaine, y compris lui-​même. Il fit alors la constatation suivante :

      “Et moi, j’ai dit en mon cœur : ‘Un hasard pareil à celui du stupide m’arrivera, oui, à moi.’ Pourquoi donc étais-​je devenu sage à l’excès en ce temps-​là ? Et j’ai parlé dans mon cœur : ‘Cela aussi est vanité.’ Car il n’y a pas plus de souvenir du sage que du stupide, jusqu’à des temps indéfinis. Dans les jours qui déjà viennent, tous sont assurément oubliés ; et comment mourra le sage ? Avec le stupide.” — Eccl. 2:15, 16.

      Salomon dit finalement :

      “Conclusion de la chose, tout ayant été entendu : Crains le vrai Dieu et garde ses commandements. Car c’est là toute l’obligation de l’homme. Car le vrai Dieu lui-​même fera venir en jugement toute sorte d’œuvres, concernant toute chose cachée, pour voir si elle est bonne ou mauvaise.” — Eccl. 12:13, 14.

      Un but peut être parfaitement louable en soi, mais il n’est que vanité si, pour l’atteindre, on néglige les choses réellement importantes et si on ne prend pas le temps de méditer sur les desseins de Dieu envers l’humanité. Le monde est ingrat et oublieux. De plus, tout homme finit par mourir. Mais y a-​t-​il, en dehors de la mort, un avenir vers lequel nous tourner ?

      [Illustration, page 10]

      PROCÈS DE NUREMBERG

      Au procès des criminels de guerre nazis, les accusés ont reconnu avoir violé leur conscience par crainte de la mort.

      [Illustrations, page 11]

      Une vie entièrement vouée aux plaisirs a pour conséquence un sentiment d’inanité.

      Après avoir observé le monde autour de lui et riche de sa propre expérience, le célèbre roi Salomon a donné ce conseil : “Crains le vrai Dieu et garde ses commandements.” C’est la voie de la sagesse.

  • Quand la vie sera aussi longue que vous le souhaitez
    Réveillez-vous ! 1977 | 8 octobre
    • Quand la vie sera aussi longue que vous le souhaitez

      LA FAÇON dont nous prenons soin de notre santé influe sur la durée de notre vie. À ce propos, Jésus Christ a posé cette question : “Qui d’entre vous, en s’inquiétant, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ?” (Luc 12:25). L’honnêteté, la moralité, la pratique de la maîtrise de soi et de l’amour peuvent nous aider à sauvegarder notre vie, mais ne nous permettent pas de la prolonger.

      Quand il parla de notre impuissance à augmenter la durée de notre existence, Jésus faisait allusion au présent monde, dans lequel l’humanité tout entière, condamnée à l’imperfection, n’a d’autre perspective que la mort. Cette imperfection est une conséquence du péché. Comme “le péché est le mépris de la loi”, il incite les gens à transgresser plus ou moins gravement les lois (I Jean 3:4). Et ce mépris de la loi s’exerce non seulement à l’encontre de nos semblables ou des gouvernements, mais également à l’encontre de Dieu, le Législateur et l’Auteur de notre vie. C’est pourquoi le péché poursuit en nous-​mêmes son œuvre destructrice, et tant que nous sommes sous sa domination, ce que révèle notre imperfection, nous ne pouvons pas accroître la durée de notre courte vie.

      Mais Dieu a prévu une époque où chacun d’entre nous pourra vivre aussi longtemps qu’il le souhaitera. Nous n’atteindrons cet objectif que grâce aux dispositions qu’il a prises, et non par nos efforts personnels.

      Conditions requises pour vivre longtemps

      Les hommes de science ferment les yeux sur la cause de la mort et ils veulent ignorer les conditions requises pour obtenir la vie éternelle. En effet, pour rester en vie, il ne suffit pas de manger, il faut également absorber une nourriture spirituelle. Le Dieu Tout-Puissant a fait consigner cette exigence vitale dans sa Parole, la Bible : “L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute déclaration de la bouche de Jéhovah.” (Deut. 8:3). Aussi, quand le Fils de Dieu, Jésus Christ, est venu sur la terre, il a rappelé ce principe, puis il a ajouté : “De même que le Père vivant m’a envoyé et que je vis à cause du Père, de même celui qui se nourrit de moi, celui-là aussi vivra à cause de moi.” “Moi je suis venu pour qu’elles aient la vie et l’aient en abondance.” — Jean 6:57 ; 10:10 ; Mat. 4:4.

      Ainsi, seuls Jéhovah Dieu et la nourriture spirituelle qu’il dispense par l’entremise de Jésus Christ peuvent entretenir la vie indéfiniment. Nous devons donc absorber cette nourriture ou connaissance spirituelle pour obtenir la vie. En effet, lorsqu’il évoqua la perspective de la vie éternelle, Jésus affirma : “Ceci signifie la vie éternelle : qu’ils apprennent à te connaître, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.” — Jean 17:3.

      Pour vivre éternellement, l’homme n’a pas seulement besoin de nourriture spirituelle. Il faut encore qu’il soit délivré du péché et de la mort. Mais comment est-​ce possible ? Dieu, dans son amour, a pris des dispositions pour que son Fils offre sa vie humaine parfaite en rançon. Jésus a dit qu’il était venu “pour donner son âme comme rançon en échange de beaucoup”. (Mat. 20:28.) Ainsi, il a donné sa vie humaine parfaite en rançon pour affranchir l’humanité de l’esclavage du péché et de la mort (Rom. 5:21). Ce sacrifice nous permet de renouer de bonnes relations avec Dieu, le Dispensateur de la vie.

      Toutefois, pour recevoir le bénéfice de ce sacrifice, nous devons avoir foi dans le Fils de Dieu et dans ce qu’il a accompli en faveur des hommes, selon ce que Jésus a dit : “Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque exerce la foi en lui ne soit pas détruit, mais ait la vie éternelle.” — Jean 3:16.

      La souveraineté de Dieu : une nécessité

      Dès à présent les hommes peuvent manifester leur foi envers cette disposition divine, mais s’il en est qui saisissent cette possibilité, leur vie ne s’en trouve pas sensiblement allongée pour autant. Pourquoi ? Les promesses que Dieu nous a faites par l’intermédiaire de Jésus Christ seraient-​elles fallacieuses ? Non, bien sûr, mais il manque encore aux hommes le gouvernement qui fera appliquer la loi de Dieu, le Royaume de Dieu attendu depuis si longtemps, qui balaiera de la terre le mépris de la loi, abolira toutes les formes de gouvernement d’origine humaine et instaurera un système de choses entièrement nouveau. Ainsi seulement s’établira un cadre qui permettra à ceux qui le désirent de vivre pleinement en accord avec la loi. Autrement, ne verrions-​nous pas l’histoire du monde se répéter indéfiniment, et les gens avides et sans scrupules ne continueraient-​ils pas à exploiter les hommes droits et honnêtes ?

      Mais quand les lois droites et justes de Dieu seront appliquées sur la terre, les personnes au cœur honnête seront protégées. Et dans ces conditions, la plupart des gens s’apercevront des avantages qu’il y a à vivre sous un tel gouvernement et ils seront heureux d’agir avec droiture. En effet, la Bible énonce ce principe : “Lorsqu’il y aura tes jugements [ceux de Dieu] pour la terre, c’est la justice qu’apprendront assurément les habitants du sol productif. — És. 26:9.

      Lorsque Dieu balaiera de la terre le présent système inique, les gens qui pratiquent la justice en accord avec les commandements de Dieu disparaîtront-​ils en même temps ? En d’autres termes, leur vie prendra-​t-​elle fin, ou bien continueront-​ils à vivre indéfiniment ? Les Écritures nous permettent de répondre à cette question, car le prophète Daniel nous décrit les événements qui se dérouleront à ce moment-​là : “Et dans les jours de ces rois-​là [au temps de la fin], le Dieu du ciel établira un royaume qui ne sera jamais supprimé. Et ce royaume ne passera à aucun autre peuple. Il écrasera et mettra fin à tous ces royaumes, et lui-​même subsistera jusqu’à des temps indéfinis.” (Dan. 2:44). Le gouvernement que Dieu établira sur la terre ne sera donc jamais renversé et ne prendra jamais fin. Par conséquent, le Royaume assurera la protection et la survie de tous ceux qui auront pris position pour lui. Ils n’auront pas à mourir. S’ils recherchent le Royaume de Dieu et Sa justice, ils vivront aussi longtemps que Dieu gouvernera la terre, autrement dit à perpétuité.

      Une espérance pour les vivants et pour les morts

      Jésus Christ a donné une autre prophétie très réconfortante à l’apôtre Jean. Ce dernier a reçu une vision du peuple qui allait obtenir la protection de ce Royaume, savoir une grande foule qu’il ne pouvait dénombrer ; elle lui fut présentée ainsi : “Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation [l’écrasement et l’anéantissement des gouvernements du présent monde].” Puis Jean apprit que la tente (de protection) de Dieu s’étendrait sur eux et qu’ils seraient conduits “vers des fontaines d’eaux de la vie”. — Rév. 7:9, 14-17 ; comparez avec Psaume 145:20.

      Comment une personne pourra-​t-​elle vivre aussi longtemps qu’elle le désire sous le règne de Jésus Christ, le Roi promu par Dieu ? Il faudra qu’elle se soumette volontairement aux lois édictées par ce Royaume ou gouvernement. Tous les ressuscités pourront montrer s’ils acceptent, sous ce règne juste, les dispositions prises par Dieu. Voici comment l’apôtre Jean continue la description de sa vision :

      “Et j’ai vu les morts, les grands et les petits, debout devant le trône, et des rouleaux ont été ouverts. Mais un autre rouleau a été ouvert ; c’est le rouleau de vie. Et les morts ont été jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les rouleaux, selon leurs actions. Et la mer a rendu les morts qui se trouvaient en elle, et la mort et l’Hadès ont rendu les morts qui étaient en eux, et ils ont été jugés chacun selon ses actions.” — Rév. 20:12, 13.

      Tous les hommes obéissants seront progressivement guéris de leur imperfection. En effet, la vision dépeint comme un fleuve les bienfaits vivifiants du sacrifice du Christ et se poursuit ainsi :

      “Et de part et d’autre du fleuve il y avait des arbres de vie produisant douze récoltes de fruits, donnant chaque mois leurs fruits. Et les feuilles des arbres étaient pour la guérison des nations.” — Rév. 22:1, 2.

      La guérison apportée par les “feuilles” symboliques se poursuivra pendant le règne millénaire du Christ jusqu’à ce que les hommes qui auront gardé la foi dans le sacrifice propitiatoire du Christ et qui auront continué à faire sa volonté aient atteint la perfection mentale, affective et physique (Rév. 20:4). La mort, rançon du péché, ne les atteindra plus, puisque “l’aiguillon qui produit la mort, c’est le péché”. Alors, la mort héritée d’Adam aura disparu, et nous pourrons dire : “En tant que dernier ennemi, la mort doit être réduite à néant.” — I Cor. 15:26, 56.

      Ainsi, pendant les mille ans de la domination absolue du Royaume de Dieu, chaque humain choisira soit de vivre indéfiniment, soit de mettre un terme à son existence au moment où il le souhaitera. S’il déteste faire ce qui est droit, s’il n’a ni amour, ni respect, ni considération pour ses semblables, et surtout s’il n’apprécie pas la bonté de cœur de Dieu et choisit d’être désobéissant, il ne pourra continuer à vivre, car, pendant cette période de temps, ceux que leurs œuvres auront disqualifiés ne seront pas inscrits dans le “livre de vie” et seront condamnés à une mort définitive. Ils seront “lancés dans le lac de feu [symbolique]”, la “seconde mort”, d’où il n’y aura pas de résurrection. — Rév. 20:14, 15.

      Leur sort sera alors tout à fait comparable à celui des Israélites qui se préparaient à entrer en Terre promise pour y vivre sous la direction du gouvernement de Dieu et auxquels Moïse a adressé ces paroles : “Tu devras choisir la vie, afin que tu vives.” Aujourd’hui, nous avons à choisir, non pas de prolonger simplement notre vie actuelle, perspective qui s’offrait à ces Israélites d’autrefois, mais de nous assurer une vie permanente dans une “nouvelle terre”, une vie sans fin. — Deut. 30:19 ; II Pierre 3:13.

      N’est-​ce pas là un avenir désirable ? Tous ceux qui apprécient la vie le pensent certainement. Par contre, si quelqu’un n’accepte pas de vivre sous des conditions justes et continue à avoir un comportement qui nuit non seulement à lui-​même, mais également à son semblable, il n’aura pas sa place au sein de la société de la “nouvelle terre”.

      La connaissance de la Bible vous aidera à choisir la vie

      La question suivante résume très bien la situation : Souhaitez-​vous vivre éternellement ? Il est vrai que, pour l’instant, vous n’êtes guère capable d’améliorer votre existence, bien que vous puissiez la rendre plus utile et plus heureuse, tout en nourrissant une espérance pour l’avenir. Mais, si vous décidez de vous attacher fermement aux instructions et aux dispositions de Dieu dès maintenant, vous pouvez figurer parmi les membres de la “grande foule” qui doit survivre à la destruction du présent système de choses, aujourd’hui très proche, ou encore rejoindre ces survivants en ressuscitant dans la “nouvelle terre” où régnera la justice.

      Comment allez-​vous trouver la force de continuer à faire la volonté de Dieu dans ce monde décevant, rempli de confusion et de corruption ? Pour y parvenir, cultivez le désir de faire partie de la “maison de Dieu, qui est la congrégation du Dieu vivant, colonne et soutien de la vérité” sur la terre (I Tim. 3:15). Les personnes qui aspirent à la domination de la terre par le Royaume du Christ s’efforcent de vivre de manière à hériter la vie, et elles seront heureuses de vous aider à examiner sincèrement la Bible pour y découvrir, vous aussi, la vérité qui conduit à la vie et le moyen d’identifier la vraie congrégation de Dieu. Les Témoins de Jéhovah consacrent volontiers leur temps et leurs forces à tous ceux qui recherchent la vérité contenue dans la Bible, afin qu’ils puissent découvrir le chemin qui conduit à la “vie éternelle”. — Jean 3:16.

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