BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Pourquoi cette différence ?
    Réveillez-vous ! 1971 | 8 avril
    • Pourquoi cette différence ?

      LES chiffres sur notre couverture ne sont pas fictifs : ils sont réels.

      Les arbres vivent souvent beaucoup plus longtemps que les hommes. Chez les hêtres, par exemple, des âges de 250 à 300 ans sont courants. Les chênes peuvent atteindre 500 ans. Le séquoia géant de Californie est encore jeune à 1 000 ans. Le nombre de cernes de certains séquoias révèle que ceux-ci vivent de 3 000 à 4 000 ans.

      Dans son ouvrage L’histoire des arbres (angl.), le Dr Ferdinand Lane, parlant des séquoias, dit qu’il n’a trouvé “aucune preuve que certains d’entre eux aient succombé simplement à la vieillesse. Sans doute si l’on pouvait supprimer les risques de foudre, d’incendie et de tempête, certains de ces énormes arbres résisteraient aux ravages du temps pendant 10 000 ans”.

      Et pourtant, des recherches récentes ont démontré qu’un certain pin (Pinus aristata) vit plus longtemps encore que les séquoias. Comparée à la vie de ces arbres, celle de l’homme semble très courte. Pourquoi cette différence ?

      Pourquoi l’homme a-​t-​il une vie plus courte que les tortues, et notamment que la tortue géante des îles Galápagos qui vit de 100 à 150 ans ? On sait que certains spécimens de ce reptile ont dépassé 200 ans. Cependant, chez l’homme, les centenaires sont rares.

      Même les perroquets atteignent parfois cent ans. Le record de longévité chez ces oiseaux est détenu par un individu qui est mort, dit-​on, à 140 ans.

      Il est vrai que la vie de l’homme moderne est plus longue que celle de la plupart des plantes et des animaux. Vous conviendrez néanmoins que le fait que certains d’entre eux vivent beaucoup plus longtemps (de deux à cinquante fois) que l’homme intrigue et donne à réfléchir.

      Vous semble-​t-​il raisonnable que de simples plantes sans intelligence, des reptiles et des oiseaux jouissent du bien précieux qu’est la vie plus longtemps que les humains dotés d’intelligence ? Ne pensez-​vous pas que c’est l’homme qui devrait vivre le plus longtemps ?

      Si nous admettons que l’homme a eu un Créateur, affirmer que celui-ci a voulu que les choses se passent ainsi revient à dire que Dieu attache plus de prix à certains arbres et animaux qu’à l’homme, sa création terrestre la plus élevée. Et pourtant, dans son Sermon sur la montagne, Jésus-Christ déclara à ses disciples qu’ils valaient plus aux yeux de leur Père céleste que les oiseaux et les plantes (Mat. 6:25-30). La Bible affirme en outre que Dieu ordonna à l’homme de dominer sur tout ce qui vit sur notre planète : les animaux et la végétation (Gen. 1:26-30). Celui qui exerce la domination ne devrait donc pas mourir avant les formes de vie qui lui sont inférieures.

      Renoncer à croire en Dieu et adopter la théorie de l’évolution ne résout pas le problème, mais suscite d’autres énigmes. Cette théorie dépeint l’homme comme le produit d’un processus évolutif, mais elle ne répond pas à cette question : Pourquoi un tel processus est-​il si généreux — en ce qui concerne une chose aussi importante que la durée de la vie — à l’égard des arbres et des tortues, et si parcimonieux à l’égard de l’homme ?

      Ce numéro de Réveillez-vous ! a été conçu pour vous donner une réponse satisfaisante à ces questions. Que vous soyez jeune ou vieux, vous avez intérêt à le lire. Vers la fin de sa vie, Andrew Carnegie déclara : “Je donnerais tous mes millions en échange de la jeunesse et de la santé. (...) Je vendrais volontiers n’importe quoi pour pouvoir recommencer ma vie.” Vous aussi sans doute vous aimez la vie et vous seriez disposé à payer cher pour qu’elle soit prolongée au-delà de la durée moyenne actuelle. Au prix d’un peu de temps et de quelques efforts, vous pouvez apprendre qu’il existe une espérance raisonnable et solide de voir s’accomplir ce désir.

  • La vie vous donne-t-elle tout ce qu’elle vous a promis ?
    Réveillez-vous ! 1971 | 8 avril
    • La vie vous donne-​t-​elle tout ce qu’elle vous a promis ?

      PARMI toute la création terrestre, seul l’homme fait des projets d’avenir. Les plantes sont sans intelligence et les animaux sont régis par l’instinct. S’ils construisent des nids ou creusent des terriers pour y mettre au monde leurs petits, c’est parce que leur instinct les pousse à le faire. Seul l’homme songe sérieusement à l’avenir, s’en soucie et le prépare.

      De plus, l’homme seul se fixe des buts. Il n’a pas pour unique objectif de subvenir à ses besoins et de procréer ; il a des idéals, des desseins, qu’il cherche à réaliser. Les capacités et les possibilités de l’homme sont au moins mille fois supérieures à celles des animaux. Pour réaliser son but l’homme a besoin de temps ; c’est pourquoi lui seul, parmi toute la création terrestre, possède la notion du temps. Les tortues et les arbres ne s’intéressent nullement aux montres et aux calendriers.

      Jusqu’où vos projets d’avenir portent-​ils ? Qu’espérez-​vous accomplir pendant votre vie ? Pensez-​vous que vous employez au maximum toutes vos capacités ? Y a-​t-​il beaucoup de choses que vous souhaiteriez faire, que vous vous sentez capable de faire, si seulement vous en aviez le temps ?

      Peut-être aimeriez-​vous développer vos dons dans le domaine musical, artistique, littéraire ou linguistique, apprendre la menuiserie, la mécanique, le dessin ou l’architecture, étudier l’histoire, la biologie, l’astronomie ou les mathématiques, ou encore vous adonner à la culture de certaines plantes ou à l’élevage de certains mammifères, oiseaux ou poissons. Probablement aussi vous aimeriez voyager, afin de voir d’autres pays, de connaître d’autres peuples, de vous faire de nouveaux amis et d’élargir votre horizon. Nombreux sont ceux qui voudraient se livrer non pas simplement à l’une de ces activités, mais à plusieurs d’entre elles. Cependant, la vie étant si courte, on ne fait qu’une petite partie de tout ce que l’on aimerait faire. Ce n’est pas le désir qui manque, mais le temps.

      Les facultés intellectuelles et créatrices résistent mieux que le corps

      Il existe de nombreuses raisons de désirer une vie plus longue. Et pourtant on pense généralement que la faculté d’accomplir des choses de valeur diminue automatiquement à partir d’un certain âge. Si tel était le cas, une vie plus longue serait inutile. Est-​il vrai toutefois que la faculté d’apprendre, de réfléchir, de créer, commence à diminuer à un moment donné ? Les faits connus répondent par la négative.

      À l’âge de 99 ans, Titien, célèbre peintre italien, produisait encore de magnifiques œuvres d’art avec “une sûreté de main incomparable”. Le juge Holmes de la Cour suprême des États-Unis, commença à étudier le grec à l’âge de 80 ans. À 85 ans, l’illustre chef d’orchestre Arturo Toscanini était capable d’apprendre par cœur la partition d’orchestre de tout un opéra. Ces hommes étaient-​ils “finis”, “prêts à mourir”, à cet âge avancé ? Si oui, ce n’était certes pas en ce qui concerne la capacité de produire des œuvres procurant du plaisir à eux-​mêmes et à autrui.

      Joseph Buckley, écrivant dans Le manuel du retraité (angl.), dit à propos de la faculté d’apprendre de l’homme : “La faculté d’apprendre diminue si lentement qu’à quatre-vingts ans elle est aussi vive qu’à douze ans.”

      Cette affirmation est confirmée par les résultats d’une étude des effets de l’âge sur les facultés mentales, résultats rapportés dans l’article intitulé “Les ans aiguisent nos facultés mentales”, condensé de The American Weekly et paru dans Sélection de mars 1959. On soumit un groupe de 126 sujets au même test de capacité intellectuelle que celui auquel ils avaient été soumis plus de trente ans auparavant en tant qu’étudiants de première année. Lors de la seconde épreuve, ils eurent un plus grand nombre de points, non seulement dans les tests de connaissances générales, mais également dans ceux qui faisaient appel au jugement pratique. Dans les tests dits d’aptitude à l’abstraction, des septuagénaires et des octogénaires de capacités intellectuelles moyennes n’avaient pas cessé d’améliorer leurs notes. Une étude effectuée à l’Université du Michigan a démontré que la mémoire et la faculté d’apprendre ne déclinent pas progressivement et uniformément avec l’âge, pas plus que l’intelligence d’ailleurs.

      Il est donc évident que l’homme pourrait accomplir beaucoup plus si la faiblesse physique et la maladie ne freinaient pas sa productivité, et si la mort n’y mettait pas fin. Beaucoup de personnes meurent au moment même où elles commencent à développer certains dons ou talents et à acquérir des connaissances profondes dans tel ou tel domaine.

      Même si vous ne désirez pas personnellement développer quelque don ou aptitude, vous vous intéressez sans doute à ceux que vous aimez, parents et amis, et même à vos semblables en général. Pensez-​vous que vous aurez accompli tout ce que vous souhaitez faire pour eux quand votre vie arrivera à son terme ?

      Qui choisirait volontairement le moment de dire adieu à son conjoint, à son fils ou à sa fille, et de l’embrasser pour la dernière fois ? Qui déciderait volontiers de goûter pour la dernière fois, en compagnie de ceux qui lui sont chers, la fraîcheur du printemps, la douce chaleur de l’été, l’air vif de l’automne, la beauté tranquille de l’hiver, ou d’admirer avec eux une ultime fois le lever ou le coucher du soleil ? On n’ose même pas penser à une telle séparation lorsqu’on aime sincèrement sa famille et ses amis. On n’envisage certes pas de gaieté de cœur la mort qui va mettre fin au privilège de contribuer à leur bonheur, de leur faire plaisir et de partager de bonnes choses avec eux. Ne serait-​ce pas magnifique si la vie pouvait être prolongée bien au-delà de sa durée actuelle ?

      L’avenir de l’humanité

      Vous avez vécu assez longtemps pour voir les fusées atteindre la Lune et les hommes fouler le sol lunaire. Et pourtant, la Terre elle-​même ne connaît pas la paix et la sécurité ; la criminalité et la violence y règnent en maîtres. Aimeriez-​vous vivre assez longtemps pour voir changer cet état de choses, pour connaître une époque où les gens seront honnêtes, prévenants, serviables et dévoués, s’intéressant sincèrement à leurs semblables ? Ce changement doit venir inévitablement, sans quoi l’humanité disparaîtrait, arrivée au bout de sa course actuelle vers le suicide collectif. Il est inconcevable que notre belle planète, pourvue de tout le nécessaire pour entretenir la vie, soit destinée à devenir à tout jamais un vaste cimetière.

      Vous vivez à l’ère de l’automobile, de l’avion à réaction et de la fabrication en grande série. Cependant, vous vivez aussi à l’ère des villes surpeuplées, asphyxiées et mourantes, à l’ère de la pollution de l’air, de la terre, des fleuves et des mers. Aimeriez-​vous vivre assez longtemps pour voir les ruisseaux, les rivières et les lacs redevenir limpides, les champs et les forêts retrouver leur beauté naturelle, pour respirer de nouveau un air frais, pur et sain ? Cela aussi doit venir, car étant donné le taux actuel de la contamination, pour que l’humanité continue d’exister il faut mettre sans tarder un terme au mauvais usage que l’homme moderne fait de sa demeure.

      Vous vivez à l’ère des transplantations cardiaques, des cœurs mécaniques, des reins artificiels et des antibiotiques. Et pourtant la maladie, depuis la simple migraine jusqu’au cancer et aux crises cardiaques, subsiste. Aimeriez-​vous vivre pour voir le jour où la maladie sera vaincue, le jour où non seulement les affections graves et mortelles disparaîtront, mais aussi la cause même du vieillissement et de la mort ?

      Si vous pouviez vivre en bonne santé, dans un cadre agréable et paisible, parmi des gens cultivés et dévoués, et si vous pouviez vous livrer à un travail intéressant, satisfaisant, tout en ayant du temps pour approfondir vos connaissances, souhaiteriez-​vous mourir ?

      Comme nous allons le voir, il existe de bonnes raisons de croire que nos contemporains connaîtront un jour ces conditions, qu’ils peuvent espérer vivre non seulement quelques années de plus, mais beaucoup plus longtemps que la durée actuelle de la vie humaine. Pareille espérance est-​elle raisonnable, conforme aux faits connus, scientifiquement établis ?

      [Illustration, page 5]

      Il y a tant de choses que vous aimeriez faire pour ceux qui vous sont chers ! Ne serait-​ce pas magnifique si la vie durait plus longtemps ?

  • Que savons-nous sur la durée de la vie humaine ?
    Réveillez-vous ! 1971 | 8 avril
    • Que savons-​nous sur la durée de la vie humaine ?

      POUR la plupart des gens, la durée de la vie humaine est simplement un fait reconnu. Ils n’y voient rien d’étrange et ne songent nullement que cela pourrait changer un jour. “Les choses ont toujours été ainsi et le seront toujours”, disent-​ils. Ils ne prétendent pas connaître la cause du vieillissement, de son cortège de maux et de la mort, mais ils sont persuadés que l’on ne peut rien y changer.

      Et vous ? Avez-​vous déjà étudié cette question ? La durée de la vie humaine a-​t-​elle toujours été aussi courte ? Êtes-​vous certain qu’elle ne pourra jamais être plus longue ? Est-​ce “peu scientifique” de le croire ?

      Saviez-​vous, par exemple, que les experts en matière de science médicale sont loin de savoir au juste pourquoi l’homme vieillit et meurt ? Le livre Science Year de 1967 dit que lors d’un colloque de quatre jours sur la gérontologie, les spécialistes en la matière étaient d’accord pour dire que “le vieillissement demeure toujours, en grande partie, un mystère. ‘Nous n’avons pas la moindre idée de la cause du vieillissement’, déclara le Dr Nathan Shock de l’hôpital de Baltimore”.

      Évidemment, les théories ne manquent pas à ce sujet. La plupart d’entre elles concernent la mort des cellules. Selon les hypothèses les plus courantes, durant les années de croissance, l’organisme produit plus de cellules qu’il n’en meurt. Chez l’adulte, estime-​t-​on, il meurt quelque trois milliards de cellules par minute. Elles sont presque toutes remplacées. Peu à peu, cependant, un déséquilibre s’installe entre la mort des vieilles cellules et la formation de nouvelles. On pense que la diminution de la production de cellules provoque la détérioration du corps — perte du tonus musculaire, ralentissement des réactions, affaiblissement des sens, fragilité des os, rides et, plus grave que tout le reste, altération des fonctions organiques — que nous désignons par le terme “vieillissement”.

      Un article paru dans Science Digest de février 1969, dit à ce propos : “Selon le Dr Howard Curtis du Laboratoire national de Brookhaven, la défaillance collective des cellules se manifeste par des maladies de dégénérescence et des ravages dus au vieillissement.”

      À quel moment commence le vieillissement ? Le même article dit que le Dr Shock, au bout de dix ans de recherches, est arrivé à la conclusion que “le vieillissement commence dès que la croissance cesse”, c’est-à-dire vers l’âge de 18 à 20 ans. L’article poursuit en ces termes : “Alors, presque toutes les fonctions commencent à décliner lentement. À partir de trente ans, elles se détériorent à un rythme plus rapide mais encore modéré qui reste constant jusqu’à la mort. Autrement dit, à vingt ans nous commençons à descendre la pente, et celle-ci devient plus raide à partir de trente ans.” En se basant sur ses études, le Dr Shock pense, lui aussi, que la cause du vieillissement est la mort des cellules.

      Le grand problème pour les savants consiste toujours à savoir pourquoi les cellules, après un certain nombre d’années, cessent de se reproduire et de maintenir ainsi le nombre dont l’organisme a besoin.

      Combien de temps l’homme pourrait-​il vivre ?

      Comme tout le monde le sait, de nos jours certaines personnes deviennent centenaires. Selon l’Encyclopédie britannique (édition de 1968, article sur la durée de la vie humaine), l’âge le plus avancé enregistré depuis quelques siècles est celui de Pierre Joubert, né le 15 juillet 1701 et mort le 16 novembre 1814. Cet homme avait donc 113 ans et 124 jours.

      Vous pensez peut-être qu’il s’agit là d’un âge maximum. Or, la Bible dit que “Moïse était âgé de cent vingt ans lorsqu’il mourut ; sa vue n’était point affaiblie, et sa vigueur n’était point passée”. (Deut. 34:7.) Sans doute accepterez-​vous cet âge comme possible, puisque la différence avec celui de Pierre Joubert n’est que de six ans et environ huit mois.

      Que dire alors de l’ancêtre de Moïse, Abraham, qui, selon le récit biblique “vécut cent soixante-quinze ans” ? (Gen. 25:7, 8.) Que dire aussi de Sem, ancêtre d’Abraham, qui, d’après Genèse 11:10 et 11, était âgé de six cents ans à sa mort, ou de Metuschélah, arrière-grand-père de Sem, dont les jours (avant le déluge) “furent de neuf cent soixante-neuf ans” ? (Gen. 5:25-27.) Seriez-​vous tenté de tracer une ligne de démarcation quelque part entre certains de ces hommes et de qualifier les âges les plus avancés mentionnés par la Bible de “peu scientifiques” ou “peu raisonnables” ?

      Avant de répondre, considérez ceci :

      Dans le même article que nous avons déjà cité, l’Encyclopédie britannique montre que la durée moyenne actuelle de la vie et le nombre d’années que l’homme pourrait vivre sont deux choses bien distinctes. Cet article dit que la durée possible de la vie est “un chiffre théorique dont la valeur exacte ne peut être déterminée sur la base des connaissances actuelles. Il y a lieu de croire qu’il existe une durée de vie maximale pour le genre humain, mais aussi longtemps que l’on ne découvre pas au protoplasme une propriété qui limite à n’en pas douter la durée possible de la vie de l’homme, la durée exacte de la vie humaine demeurera inconnue”.

      Cela vous étonne-​t-​il ? L’article poursuit en disant : “À première vue, cette affirmation semble déraisonnable ; un être humain ne peut tout de même pas vivre mille ans. Même si tout le monde convient que la possibilité de voir un homme vivre mille ans est infinitésimale, il n’existe aucune preuve scientifique que l’affirmation ci-dessus est vraie ou fausse.”

      Certains refuseront peut-être de croire à l’âge de Metuschélah et même en feront un sujet de plaisanteries. Cependant, ils ne possèdent aucune raison vraiment scientifique d’agir ainsi, car la vraie science avoue qu’elle ne connaît aucune limite certaine ou absolue à la vie humaine.

      Quelle pourrait être, selon vous, la durée maximale de la vie humaine ? Supposons que vous fixiez le maximum absolu à 120 ans ; refuseriez-​vous obstinément de croire que l’homme pourrait vivre 120 ans et une minute ? Si vous êtes disposé à accepter une prolongation d’une minute, pourquoi pas une prolongation d’un jour ou encore d’une semaine, d’un mois, d’un an et ainsi de suite ?

      Le Dr Harold Dorn qui, de 1960 à 1963, était chef du service des Recherches en biométrie de l’Institut américain de cardiologie, se sert d’un exemple analogue dans l’article précité de l’Encyclopédie britannique. Devant les témoignages examinés, il conclut : “Ainsi, si nous nous fondons sur les connaissances actuelles en matière de longévité, nous ne pouvons déterminer de façon précise la durée possible de la vie humaine.”

      La médecine nous permet-​elle d’espérer une vie plus longue ?

      Quelle espérance les médecins et les chercheurs en matière de longévité nous offrent-​ils ? S’attendent-​ils à voir l’homme rivaliser bientôt avec la tortue et dépasser le cap des cent ans ? Vous offrent-​ils à vous l’espérance certaine d’une vie plus longue ? Sinon, une telle espérance existe-​t-​elle ?

      Science Year de 1967 dit : “Les médecins optimistes espèrent que de nombreux problèmes actuels seront résolus au cours du vingt et unième siècle. Et pourtant, la plupart des spécialistes doutent que la durée moyenne de la vie se prolonge beaucoup au-delà du chiffre proverbial de ‘soixante et dix ans’.”

      Il est vrai que certains savants font de temps à autre, dans les journaux et les revues, des prédictions sensationnelles. Il n’existe toutefois aucun indice sérieux de progrès quelconques vers une prolongation spectaculaire de la durée de la vie humaine. Dans son numéro de mars 1968, Scientific American dit :

      “Même si les principales causes de la mort — maladies cardiaques, congestion cérébrale et cancer — disparaissaient, la durée moyenne de la vie ne serait pas prolongée de beaucoup plus de dix ans. Elle serait alors de quatre-vingts ans au lieu de soixante-dix ans dans les pays les plus développés.”

      Cela signifie-​t-​il que nous ne pourrons jamais espérer une vie plus longue, que des générations d’hommes et de femmes continueront de mourir pendant que des hêtres, des chênes et des séquoias continueront de vivre ? Existe-​t-​il une source de renseignements capable de nous fournir de solides raisons de penser autrement ?

      Une espérance certaine

      Effectivement, cette source de renseignements existe. De plus, elle explique non seulement la cause fondamentale du vieillissement et de la mort, mais elle montre que la durée de la vie humaine pourra dépasser et dépassera celle de n’importe quel animal ou plante. Il s’agit de la même source de renseignements qui donne le chiffre “proverbial” de l’espérance de vie cité par les savants. Nous parlons de la Bible qui déclare, dans le Psaume 90, verset 10: “Les jours de nos années s’élèvent à soixante et dix ans, et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, car il passe vite, et nous nous envolons.”

      “Mais, direz-​vous peut-être, cela confirme simplement que la vie est de courte durée.” En effet, ce psaume, écrit il y a quelques millénaires, révèle que les choses n’ont guère changé en ce qui concerne l’espérance de vie. Il ne dit pas toutefois que les hommes n’ont jamais vécu plus de soixante-dix ou quatre-vingts ans ou qu’ils ne vivront jamais plus longtemps. Au contraire, la Bible parle de neuf hommes qui ont vécu avant le déluge et dont la durée de vie moyenne a été de 847 ans. — Gen. 5:1-31.

      Les savants en général reconnaissent qu’ils ignorent pourquoi l’homme vieillit. Or, la Bible en donne l’explication en termes simples. Elle montre que l’homme vieillit et meurt à cause du péché et de l’imperfection hérités de ses premiers parents, Adam et Ève. C’est pourquoi l’apôtre Paul écrivit : “Par un seul homme [Adam] le péché est entré dans le monde et la mort par le péché, et (...) ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes, parce qu’ils ont tous péché.” — Rom. 5:12.

      Le Créateur de l’homme conçut l’organisme de ce dernier de telle sorte qu’il dépend notamment de l’air, de l’eau et des aliments. Sans ces choses, il mourrait. La vie de l’homme dépend aussi de ses relations avec son Créateur. Citant les Écritures hébraïques, le Fils de Dieu déclara : “L’homme doit vivre, non seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Jéhovah.” (Mat. 4:4). Le premier homme transgressa la loi que son Créateur lui avait donnée, portant ainsi atteinte aux relations entre l’humanité et Dieu. Cette mauvaise action eut pour conséquence l’imperfection et la mort. Lorsque le premier couple humain commença à procréer, en raison de la loi de l’hérédité ses enfants héritèrent sa nature pécheresse et l’imperfection qui en découlait. — Ps. 51:5.

      Les savants reconnaissent qu’ils ne peuvent fixer “scientifiquement” une limite certaine au nombre d’années que l’homme pourrait vivre. La Bible montre qu’à l’origine la durée de la vie humaine était illimitée, que Dieu fit savoir au premier couple humain qu’aussi longtemps qu’il resterait obéissant il ne mourrait pas (Gen. 2:16, 17). Ce fut la rupture, par la désobéissance, de ses bonnes relations avec Dieu, qui apporta à tous les hommes (et nous sommes du nombre) la maladie, la souffrance, le vieillissement et la mort. Depuis lors, l’humanité n’a cessé de s’affaiblir, si bien que la durée de la vie est passée de plusieurs centaines d’années avant le déluge aux soixante-dix ou quatre-vingts ans de nos jours.

      Il ressort donc du récit biblique que sans le péché l’homme ne vieillirait pas, ne s’affaiblirait pas et ne souffrirait pas de maladies mortelles. Par conséquent, la disparition du péché et le rétablissement de bonnes relations entre Dieu et les hommes assureront à ces derniers une vie sans fin. C’est d’ailleurs ce que promet la Bible, l’“espérance de la vie éternelle que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps de longue durée”, comme le disait l’apôtre Paul en écrivant à Tite (Tite 1:2). Lors de son séjour terrestre, Jésus-Christ déclara : “Je suis venu pour qu’elles aient la vie et l’aient en abondance.” (Jean 10:10). Il ne limitait pas cette espérance à une vie céleste, car il enseigna à ses disciples à demander à son Père : “Que ton royaume vienne. Que ta volonté se fasse, comme au ciel, aussi sur la terre.” — Mat. 6:10.

      Cette perspective d’une vie sans fin sur la terre vous semble-​t-​elle chimérique ? Et pourtant, votre propre corps renferme des preuves que l’homme a été créé pour vivre sans subir le processus du vieillissement et de la mort. Examinons un peu ces preuves et voyons comment elles confirment le caractère raisonnable de l’espérance que donne la Bible.

      [Illustration, page 9]

      Les savants en général reconnaissent qu’ils ignorent pourquoi l’homme vieillit, et pourtant, la Bible en donne la raison en termes simples.

  • Conçu pour durer éternellement
    Réveillez-vous ! 1971 | 8 avril
    • Conçu pour durer éternellement

      SI L’HOMME a été créé pour vivre éternellement, nous devrions en trouver les preuves dans son corps et particulièrement dans son cerveau. Possède-​t-​il des capacités mentales et physiques indiquant qu’il a été conçu pour vivre, avec l’aide de Dieu, non seulement pendant des centaines ou des milliers d’années, mais éternellement ?

      Pour que la vie éternelle en vaille la peine, pour qu’elle soit désirable, l’homme aurait besoin d’un cerveau capable de travailler toujours, d’absorber des quantités pour ainsi dire illimitées de connaissances. Il lui faudrait un cerveau qui lui permette de tirer sans cesse profit des connaissances déjà acquises, afin de réaliser des progrès constants.

      L’homme possède effectivement ce genre de cerveau, et il est la seule créature terrestre à avoir ce privilège. Parmi la création terrestre, son cerveau est unique en son genre. The World Book Encyclopedia de 1970 (tome II, page 459) dit à ce propos : “Le cerveau humain est plus perfectionné que le cerveau de n’importe quel animal.”

      En fait, il existe un abîme profond entre le cerveau humain et celui des animaux. De toute évidence ils ont été conçus à des fins différentes. Aucun animal ne possède la faculté de tirer sans cesse profit des connaissances déjà acquises. Il est vrai que l’on peut dresser un animal dans une certaine mesure, mais il est incapable de transmettre ce qu’il a appris à ses descendants. Chaque génération de chiens de berger ou de chiens pour aveugles doit être dressée par l’homme comme les générations précédentes. Les animaux sont régis principalement par les instincts dont le Créateur les a dotés. C’est pourquoi, année après année, siècle après siècle, les oiseaux continuent de construire des nids, les castors des barrages et les abeilles des ruches. Ils ne progressent jamais.

      L’homme seul possède un cerveau lui permettant de tirer profit des connaissances déjà acquises. C’est pourquoi lui seul sait dompter et asservir le feu, l’électricité et l’énergie atomique. Lui seul est capable de construire et d’utiliser des machines, des ordinateurs, d’atteindre la Lune au moyen de ses fusées et de ses vaisseaux spatiaux. Il n’est pas régi essentiellement par l’instinct, mais par la raison.

      L’homme seul possède un cerveau capable de lui permettre d’apprendre et de progresser indéfiniment. En effet, le dessein de Dieu était que l’homme vive éternellement, mais il ne réservait pas une telle destinée aux animaux. Le Créateur dota donc l’homme et les animaux d’un cerveau convenant à leurs besoins particuliers : celui de l’homme devait fonctionner éternellement ; celui des animaux ne leur serait nécessaire que pendant un temps très court, la durée de leur vie.

      Une capacité étonnante

      La capacité du cerveau humain est prodigieuse. L’article précité du World Book Encyclopedia affirme que si les savants pouvaient concevoir un ordinateur électronique susceptible d’égaler le cerveau humain, cette machine devrait être aussi grande que l’Empire State Building, célèbre gratte-ciel new-yorkais !

      L’élément clé du cerveau est la cellule nerveuse ou neurone. On estime que le cerveau humain renferme quelque dix milliards de neurones. Dans son numéro du 28 juin 1963, Life dit à ce propos :

      “Les neurones du cerveau établissent des milliers d’associations entre eux. Mais les innombrables associations supplémentaires rendues possibles par le volume supérieur de la substance corticale du cerveau humain multiplient presque à l’infini la capacité qu’a ce dernier de recevoir et d’analyser des informations. Et cette faculté extraordinaire d’analyser des informations situe l’homme dans une classe incomparablement supérieure à tout autre être vivant.”

      La capacité de chacun de ces neurones est stupéfiante. Isaac Asimov, éminent biochimiste, déclara à ce sujet :

      “Un être humain sain et d’âge mûr, doué d’une intelligence normale, peut posséder plus de 20 millions de molécules d’ARN [lesquelles, pense-​t-​on, servent de ‘système de classement’ pour la mémoire] dans chaque neurone. (...) Une molécule d’ARN ne comportant que 25 unités de montage pourrait produire un million de milliards de combinaisons différentes (...). En fait, chaque molécule d’ARN contient, non seulement 25, mais plusieurs centaines d’unités.” — New York Times Magazine, 9 octobre 1966.

      Concernant les possibilités du cerveau humain grâce à cette structure du neurone, Asimov ajouta :

      “Il est donc évident que l’ARN constitue un système de classement parfaitement capable d’emmagasiner toutes les informations et tous les souvenirs que l’être humain est susceptible de vouloir conserver, — voire un milliard de fois plus qu’il ne lui est actuellement demandé d’en emmagasiner.”

      Pensez un peu ! Le cerveau humain est capable d’emmagasiner non seulement toutes les informations et tous les souvenirs que l’homme peut accumuler pendant une vie de soixante-dix à quatre-vingts ans, mais un milliard de fois plus. Il pourrait donc continuer de fonctionner pendant un milliard de vies, c’est-à-dire, avec l’aide de Dieu, éternellement.

      Est-​il raisonnable de penser que Dieu aurait doté l’homme d’un cerveau aussi prodigieux si celui-ci ne devait jamais être utilisé pleinement ? Pourquoi créer un cerveau dont une petite partie seulement serait employée, et cela durant une courte période de soixante-dix à quatre-vingts ans ? Il est beaucoup plus raisonnable de croire, comme la Bible le dit, que Jéhovah Dieu conçut l’organisme de l’homme pour que celui-ci vive éternellement sur la terre. Son cerveau est donc parfaitement adapté à ce dessein.

      Cependant, un cerveau conçu pour fonctionner éternellement a besoin d’un corps également capable de fonctionner à jamais. Le corps humain remplit-​il cette condition ?

      La reproduction des cellules

      Le corps humain est dans un état constant de changement. Comme nous l’avons déjà vu, les vieilles cellules meurent et sont éliminées. De nouvelles cellules se forment pour les remplacer. C’est grâce à ce processus que l’organisme se reconstitue sans cesse.

      On en voit un exemple dans les cheveux et les ongles. Vous pouvez les couper aujourd’hui, mais bientôt il sera nécessaire de les couper de nouveau, car ils ne cessent de pousser. Les cellules des autres parties du corps se multiplient de la même façon. Walter Sullivan, rédacteur scientifique du New York Times, écrivit à ce sujet :

      “Les cellules de notre corps (à part quelques exceptions comme les cellules du cerveau) se renouvellent constamment. Il semble que, sauf accident ou maladie, ce processus devrait se poursuivre indéfiniment, mais en raison de quelque influence subtile il est imparfait.” — We Are Not Alone, 1964, page 282.

      La longévité des diverses cellules est variable. Les globules blancs du sang, par exemple, vivent environ treize jours, et les globules rouges quelque 120 jours.

      Dans son ouvrage Le cerveau humain (angl., 1955, page 3), John Pfeiffer déclare : “Des changements continus ont lieu même dans les os, qui paraissent être les tissus les moins actifs de l’organisme. On estime que tous les sept ans environ, la substance tout entière du corps se renouvelle complètement. Autrement dit, votre corps ne contient pas une seule molécule de la personne que vous étiez il y a sept ans.”

      Par conséquent, le processus destiné à maintenir le corps en vie indéfiniment est inhérent à l’homme. Il s’agit du renouvellement des cellules. Parlant de ce processus, M. Sonneborn de l’Université de l’Indiana, section zoologie, déclara : “Il est évident que les cellules qui croissent et se multiplient normalement dans l’organisme, sont capables d’une croissance et d’une reproduction apparemment illimitées. (...) Par conséquent, l’immortalité virtuelle existe au niveau cellulaire.” Le processus est donc dans l’organisme, mais il faut davantage : l’imperfection due au péché doit être enlevée, afin que les cellules ne cessent pas de se reproduire au bout d’un certain nombre d’années. Dieu peut ôter la malédiction du péché et de la mort qui pèse actuellement sur nous et, comme nous allons le voir, il a déjà pris des dispositions en vue de le faire.

      Le renouvellement du cerveau

      La plupart des savants ont toujours pensé que les principales cellules du cerveau, les neurones, ne se renouvellent pas, qu’elles doivent durer pendant toute notre vie et que celles qui sont détruites ne sont pas remplacées. Cependant, dans le livre Votre cerveau — ordinateur par excellence (angl., 1962, page 52), on peut lire ce qui suit :

      “Pendant des années on a pensé que les cellules nerveuses, à la différence de toutes les autres cellules du corps, ne pouvaient se diviser. Un neurone détruit, croyait-​on, était perdu pour toujours, aussi les lésions du cerveau étaient-​elles irréparables. Dernièrement, lors des études du cerveau des rats, on a découvert de nouvelles cellules nerveuses dans les régions endommagées. (...)

      “Cette découverte laisse supposer que le cerveau humain est peut-être capable de réparer certaines lésions.”

      En outre, si la reproduction ou la réparation de cellules cérébrales n’a pas lieu sur une grande échelle actuellement, pendant que l’homme est encore imparfait, rien ne dit qu’elle ne se produira pas au moment fixé par Dieu.

      Même si nous admettons que les cellules du cerveau ne se divisent pas et ne se reproduisent pas de la même manière que les autres cellules et qu’elles ne le feront jamais, cela veut-​il dire qu’elles ne se renouvellent pas du tout ? Nullement, s’il faut en croire le numéro d’automne 1969 de la publication American Scientist (page 288) où Paul Weiss, illustre neurologue, écrivit :

      “J’ai fait, tout à fait par hasard, une constatation qui a complètement bouleversé cette image sereine [que l’on se faisait autrefois] de nos nerfs. Ce que nous avions toujours considéré comme quelque chose de statique se révéla tout à coup à moi comme un système en évolution continuelle, ne cessant de croître pendant toute la vie, croissant même à un rythme qui égale celui des cellules de l’organisme adulte qui prolifèrent le plus rapidement.”

      Ce neurologue expliquait que les cellules du cerveau ne se renouvellent pas par division et multiplication comme les autres cellules du corps. Elles produisent sans cesse de nouvelles matières pour remplacer celles qu’elles perdent en dirigeant les opérations des autres cellules. C’est comme si on possédait toutes les pièces nécessaires pour fabriquer une nouvelle machine et qu’on les utilise comme pièces de rechange pour une machine déjà existante.

      Au sujet de ce processus exceptionnel qui, selon lui, se poursuivrait dans le cerveau, Weiss dit : “La semaine prochaine, les cellules de notre cerveau ne seront pas identiques à ce qu’elles sont aujourd’hui.” Ainsi, les cellules du cerveau pourraient renouveler sans cesse leur substance tout en gardant intacts les “circuits” ou “chaînes” formés par l’éducation et le milieu de chaque individu.

      Que cette hypothèse soit exacte ou non, nous pouvons être certains que le Créateur fournira aux cellules du cerveau ce dont elles auront besoin pour s’entretenir et se réparer éternellement.

      L’humanité retrouvera son état originel

      Dieu créa l’homme et la femme avec la possibilité et la perspective de vivre éternellement. Leur esprit et leur corps étaient sans défaut, capables de fonctionner indéfiniment. L’homme devait dominer avec amour sur toutes les formes de vie terrestres. C’était là son état originel. Lorsqu’il se rebella contre Dieu, le processus de la dégénérescence commença.

      Néanmoins, au début de l’histoire humaine les gens vivaient beaucoup plus longtemps que nous, car ils étaient plus près de la perfection. Voici l’âge de certains hommes de l’époque antédiluvienne :

      Nom Âge à la mort

      Adam 930

      Seth 912

      Énosch 905

      Kénan 910

      Mahalaléel 895

      Jéred 962

      Metuschélah 969

      À mesure que les siècles passaient, la durée de la vie diminuait, particulièrement après le déluge. Sem vécut 600 ans, mais Abraham est mort à 175 ans. Aux jours de Moïse, la durée moyenne de la vie n’était plus que de 70 ou 80 ans. — Ps. 90:10 ; Gen. 5:3-27 ; 11:10, 11 ; 25:7.

      Ces chiffres nous révèlent que certains hommes du passé ont vécu plus de dix fois plus longtemps que nos contemporains qui meurent à 70 ou 80 ans. Puisque l’esprit et le corps d’hommes déjà imparfaits ont pu fonctionner près de 1 000 ans, lorsque l’humanité sera affranchie du péché et soumise à la direction et à la bénédiction de Dieu, elle jouira certainement d’un esprit et d’un corps capables de fonctionner éternellement.

      Le psalmiste de la Bible dit à Dieu : “Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse.” (Ps. 139:14). En effet, Dieu a doté l’homme d’un corps et d’un cerveau merveilleux, de façon qu’il puisse vivre éternellement sur la terre.

      Cependant, certains pensent peut-être que vivre éternellement dans la perfection serait ennuyeux, lassant. En est-​il ainsi toutefois ?

      [Illustration, page 12]

      Le cerveau humain est conçu de telle sorte qu’il pourrait fonctionner pendant un milliard de vies, c’est-à-dire éternellement.

  • Que feriez-vous si vous viviez éternellement ?
    Réveillez-vous ! 1971 | 8 avril
    • Que feriez-​vous si vous viviez éternellement ?

      DEPUIS des dizaines d’années, les savants essaient de prolonger la vie humaine. Ils se fixent souvent comme but une espérance de vie de cent ans.

      Beaucoup de gens aimeraient voir ce but atteint, et pourtant, certains ne trouvent guère séduisante la perspective de vivre éternellement. Pourquoi ?

      Parce que, selon ces personnes, vivre éternellement serait monotone ; on ne saurait quoi faire. Qui dit vie éternelle dit perfection, et la perfection, affirment-​elles, serait ennuyeuse. Sans la maladie, les difficultés et le mal, comment apprécier le bien ? Pareil raisonnement est-​il réellement valable ?

      Nombre de ceux qui s’expriment ainsi se font simplement l’écho des dires d’autrui. Ils ne se sont pas donné la peine de réfléchir personnellement à cette question.

      Le mal n’est pas nécessaire pour pouvoir apprécier le bien

      La maladie, par exemple, est-​elle vraiment nécessaire pour pouvoir apprécier la bonne santé ? Quel serait l’avis, pensez-​vous, d’un homme qui a vu sa femme, victime d’un cancer, dépérir et mourir ? Les gens en bonne santé se lassent-​ils de la vie ? S’en fatiguent-​ils parce qu’ils vivent dans un cadre agréable et ont une bonne nourriture ? Souhaitent-​ils mourir parce qu’ils font un travail sain ou parce que la paix et la justice règnent ?

      N’est-​ce pas l’état de choses opposé, c’est-à-dire la maladie, les difficultés et les conflits, qui rend la vie pénible, un fardeau ?

      En outre, nous savons tous que la maladie et l’effet débilitant de la vieillesse émoussent les sens. Dès lors, la nourriture, la boisson et l’activité procurent beaucoup moins de plaisir.

      La perfection n’a rien d’ennuyeux

      Pourquoi le fait de vivre éternellement dans la perfection engendrerait-​il la lassitude ? Réfléchissez un peu ! Au cours d’une année, l’homme moyen prend plus de mille repas. Un homme de 30 ans a donc absorbé plus de 30 000 repas. Cependant, manger lui semble-​t-​il moins agréable pour autant ? Si vous jeûnez pendant une seule journée, trouvez-​vous le repas suivant ennuyeux ? Vous n’avez pas besoin de souffrir de sous-alimentation ou de la faim pour prendre plaisir à la nourriture, pas plus que vous ne devez faire amputer l’un de vos doigts pour apprécier pleinement les neuf autres.

      Mais, demanderont peut-être certains, un homme ou une femme parfait pourrait-​il souffrir de la faim ou de la soif, ou se sentir fatigué ? Certainement. Jésus-Christ, le Fils de Dieu, homme parfait pendant son séjour terrestre, a eu faim et soif et s’est senti fatigué. Le récit biblique de sa vie le prouve. — Voir Jean 4:6, 7 ; Matthieu 4:2 ; Luc 8:22-24.

      Ne nous faisons pas une fausse idée de la perfection. La perfection de toutes les créatures est relative ; il n’y a que celle de Dieu qui est absolue. Une chose est parfaite en fonction du but auquel elle est destinée. Un marteau parfait, par exemple, convient admirablement pour planter des clous. Songeriez-​vous toutefois à l’utiliser pour scier du bois ? De même, une scie parfaite ne serait guère utile pour frapper sur des clous. La perfection de chacun de ces objets est relative : elle a un rapport avec l’usage auquel il est destiné.

      Il en va de même de l’homme. Les sensations physiques de la faim, de la soif et de la fatigue sont choses normales. Dieu a créé l’homme avec la faculté de ressentir ces sensations physiques.

      Que signifie alors la merveilleuse promesse de Dieu selon laquelle il “essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur” ? — Rév. 21:3, 4.

      La Bible décrit ici la disparition des “choses anciennes” qui ont fait leur apparition lors de la rébellion du premier couple humain en Éden. Ces “choses anciennes” sont les douleurs, les souffrances et la mort que le péché apporta à tous les descendants de ce couple, à l’humanité tout entière. — Rom. 5:12.

      Évidemment, la Bible ne veut pas dire que si un grain de poussière entre dans l’œil d’un homme parfait, son appareil lacrymal ne sécrétera pas des larmes pour l’éliminer. Le même principe s’applique aux réactions du système nerveux qui provoquent les sensations de pression, de douleur, etc. L’homme parfait qui mettra le pied sur une épine cachée dans l’herbe ressentira une douleur, car son système nerveux parfait réagira à cette piqûre. Alors, l’appareil de défense renfermé dans son sang enverra vers la blessure des globules blancs en vue de sa guérison. L’homme parfait ne contractera pas la gangrène. Il ne souffrira pas non plus d’hyperacidité ou d’ulcères gastriques, de migraines, d’arthrite, d’affections cardiaques ou de cancer. Être affranchi de ces maladies gâchera-​t-​il notre bonheur ? Bien au contraire !

      De quoi s’occuper éternellement !

      Cependant, si nous vivions éternellement, trouverions-​nous toujours des occupations susceptibles de satisfaire nos facultés mentales et physiques, de nouveaux défis pour notre intelligence et nos talents ? Les conversations continueraient-​elles à être intéressantes et édifiantes, ou finirait-​on par arriver au point où tout le monde posséderait les mêmes connaissances ?

      Si nous craignons d’être un jour à court de choses à faire et à apprendre, rappelons-​nous que le Créateur a fait de notre planète un vaste laboratoire-atelier, équipé de façon prodigieuse. L’homme a de nombreuses inventions complexes à son actif : ordinateurs, postes de télévision, avions, fusées, etc. Ces objets ne sont pas faits de matières amenées d’un endroit de l’univers éloigné, mais du sol même que nous foulons. La Terre possède en effet d’énormes richesses : produits chimiques, minéraux et métaux. Les possibilités ne sont-​elles donc pas infinies ?

      De nos jours, les connaissances acquises grâce aux recherches augmentent à un rythme si accéléré que ni les individus ni les organisations ne peuvent en suivre l’allure. La durée de la vie humaine est si courte que nous devons presque toujours nous contenter de connaissances superficielles sur beaucoup de sujets, ou de connaissances plus profondes sur quelques uns seulement. Nombreux sont ceux qui se spécialisent dans un domaine très limité, afin d’“arriver” avant que la vie ne prenne fin. Les savants reconnaissent que chaque fois qu’ils trouvent la “clé” qui leur ouvre une porte dans quelque domaine scientifique, ils découvrent derrière elle une dizaine d’autres portes fermées. Il n’y a donc aucun danger que la terre soit un jour peuplée d’“experts” n’ayant plus aucun sujet de conversation parce qu’ils posséderaient tous les mêmes connaissances.

      Connaissez-​vous bien votre demeure, ses moindres coins et recoins ? Nous ne parlons pas de votre maison, mais de notre planète, cet immense satellite du Soleil que les astronautes ont qualifié de “joyau dans l’espace” ?

      Même les touristes qui courent le monde ne connaissent qu’une petite partie de la Terre, souvent les villes principales et ce qu’on appelle “les lieux d’un intérêt particulier”. Certains d’entre eux ont vu le Grand Cañon du Colorado, les fjords de Norvège, les plaines Serengeti d’Afrique, les Alpes néo-zélandaises enneigées et les paysages tropicaux de Tahiti.

      Cependant, pour toute montagne élevée, tout cañon profond, toute chute d’eau impressionnante, toute vallée fertile, tout fleuve sinueux, tout plateau étendu, toute forêt mystérieuse, toute côte rocheuse et toute plage dorée bordée de palmiers qu’ils ont vus, il en existe des milliers d’autres, chacun avec sa beauté particulière et ses attraits propres.

      Les plantes, les animaux et les hommes

      Selon les botanistes, il existe quelque 335 000 espèces de plantes. À eux seuls, les États-Unis possèdent 1 035 variétés d’arbres, depuis le yucca, qui pousse dans le désert, jusqu’au séquoia géant, en passant par l’érable à sucre, le frêne et le sapin.

      La terre produit tant de fleurs que l’on pourrait composer un bouquet différent tous les jours pendant cent ans. Même alors on commencerait à peine à utiliser les innombrables variétés, depuis les ipomées jusqu’au mirabilis, depuis le dicentra et le muguet délicats jusqu’au Rafflesia Arnoldi de l’Indonésie dont la fleur peut atteindre un mètre de diamètre et peser jusqu’à sept kilos.

      Que dire aussi de la faune de notre planète ? Les zoologues ont dressé une liste de quelque 5 000 espèces de mammifères, 3 000 espèces de batraciens, 6 000 espèces de reptiles, 9 000 espèces d’oiseaux et 30 000 espèces de poissons, sans parler d’environ 800 000 espèces d’insectes.

      Combien de ces animaux connaissez-​vous bien ? Peut-être en avez-​vous vu quelques-uns dans un jardin zoologique ou en photo dans un livre. Mais combien d’entre eux avez-​vous eu l’occasion d’observer dans leur milieu naturel de manière à étudier leurs mœurs et leurs caractéristiques ? Combien des 400 variétés de colibris ou oiseaux-mouches connaissez-​vous vraiment bien, tels que le colibri topaze, le colibri à gorge de rubis et l’oiseau-mouche hélène qui ne mesure que cinq centimètres de long ? Ce sont de véritables joyaux vivants aux teintes irisées : rouge ardent, violet foncé, orange lumineux ou vert émeraude. Avez-​vous jamais contemplé les évolutions gracieuses du condor majestueux ou de l’albatros qui mesure plus de trois mètres d’envergure ?

      Il faudrait longtemps pour se familiariser avec tous les animaux qui peuplent la terre, les mers et l’air, beaucoup plus de temps que ne vous en accorde la vie actuelle.

      Plus intéressants encore cependant sont les peuples du globe. Par leur physique, leur habillement, leur nourriture, leurs arts, leur architecture et d’autres traits distinctifs, ils sont presque aussi variés que les fleurs. La perfection ne nécessiterait pas la disparition de cette variété et des différentes personnalités. Les hommes et les femmes parfaits ne doivent pas être coulés dans le même moule, pas plus que toutes les roses parfaites ne doivent être rouges.

      De nos jours, il n’est pas facile d’apprendre à connaître les nombreuses races ; dans maints cas c’est même dangereux. Toutefois, la promesse biblique de la vie éternelle s’applique uniquement à ceux qui aiment leur Créateur, sa vérité, sa justice, ses principes élevés, et qui aiment leur prochain comme eux-​mêmes. En produisant les fruits de l’esprit de Dieu — l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur et la maîtrise de soi — de telles personnes feront de notre planète un jardin spirituel peuplé de gens aimables, prévenants, généreux et sincères. — Gal. 5:22, 23.

      Ces habitants de la terre mettront leurs capacités et leurs talents artistiques et artisanaux — travail sur métaux, architecture, architecture des jardins, peinture, musique, littérature, etc. — au service de leurs semblables avec de bons mobiles qui leur permettront d’atteindre de nouveaux sommets d’expression et de beauté. Connaître de telles personnes et admirer les fruits de leur activité ne serait-​il pas une source continuelle de plaisir ?

      La joie de mieux connaître Dieu

      Par-dessus tout, la vie éternelle nous donnerait l’occasion de mieux connaître Jéhovah Dieu, le Souverain universel. Rien de ce que la vie puisse nous offrir n’est plus satisfaisant, plus enrichissant, rien ne relève et n’ennoblit davantage.

      Pendant toute l’éternité les hommes pourront continuer d’apprendre à mieux connaître Dieu, leur Créateur, car ils n’arriveront jamais à tout savoir à son sujet. Paul, apôtre du Christ, écrivit : “Ô profondeur de la richesse et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont insondables et que ses voies sont impénétrables ! Car ‘qui a pu connaître l’esprit de Jéhovah’ ?” — Rom. 11:33, 34 ; Eccl. 3:11.

      Le même apôtre écrivit encore au sujet de Jéhovah Dieu : “Ses qualités invisibles se voient clairement depuis la création du monde, parce qu’on les perçoit par les choses qui ont été faites, oui sa puissance éternelle et sa Divinité.” — Rom. 1:20.

      L’univers, avec ses planètes, ses étoiles et ses galaxies, ne laisse aucun doute concernant la puissance illimitée et la sagesse incomparable de Dieu. Il est le Physicien, le Chimiste, le Mathématicien, l’Architecte et le Constructeur suprême. Le psalmiste de l’Antiquité, rempli d’admiration, écrivit : “Jéhovah, notre souverain Maître, que ton nom est glorieux sur toute la terre, toi qui as revêtu les cieux de ta majesté ! Quand je contemple tes cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as créées, je m’écrie : Qu’est-​ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ; et le fils de l’homme, pour que tu en prennes soin ?” — Ps. 8:2, 4, 5, Crampon 1905 8:1, 3, 4, NW.

      La création visible témoigne de son Créateur, mais c’est surtout grâce à sa Parole, la Bible, que nous pouvons le connaître réellement, étudier sa personnalité, ses desseins, ses voies et ses principes. C’est cette Parole qui nous informe qu’il n’a pas oublié l’homme, simple mortel, qu’il l’aime et prend soin de lui.

      Il est donc impossible de penser que la vie éternelle dans la perfection sera ennuyeuse. Au contraire, elle sera intéressante au plus haut degré, sans cesse remplie de joies et de plaisirs.

      Cependant, si tous les hommes possédaient la vie éternelle, où habiteraient-​ils ? La terre pourrait-​elle entretenir une telle population ?

      [Illustration, page 16]

      La vie vous a-​t-​elle accordé le temps de connaître tous les endroits pittoresques de la terre...

      [Illustration, page 17]

      ... ou la variété infinie d’oiseaux et de gens ?

  • La terre pourrait-elle accueillir tout ce monde ?
    Réveillez-vous ! 1971 | 8 avril
    • La terre pourrait-​elle accueillir tout ce monde ?

      QUEL homme au cœur honnête ne se réjouirait devant la perspective de vivre éternellement sur une terre où régneraient la paix et la justice, où la santé et les forces ne s’altéreraient jamais ? C’est ce que la Bible nous promet sous le règne du Royaume de Dieu, après la destruction de tous les régimes injustes et corrompus et de tous ceux qui les soutiennent. La terre sera alors soumise à l’administration juste de Jésus-Christ, le Fils de Dieu. — Dan. 2:44.

      “Mais, demanderez-​vous peut-être, si les hommes, affranchis de la vieillesse et de la mort, continuent de procréer, la terre pourra-​t-​elle entretenir tout ce monde ?”

      De plus, la Bible promet que les morts ressusciteront. Jésus lui-​même déclara : “Ne vous étonnez pas de cela, parce que l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombes commémoratives entendront sa voix et en sortiront.” (Jean 5:28, 29 ; voir aussi Actes 24:15). Sans aucun doute, il est conforme à l’amour de Dieu que les morts ne soient pas oubliés, qu’ils aient, eux aussi, l’occasion de vivre éternellement dans le nouvel ordre de choses divin. Mais où vivront tous ces ressuscités ?

      C’est là une question logique. Même aujourd’hui certains considèrent que la population actuelle de la terre (quelque 3 600 000 000 d’âmes) est trop nombreuse. Ils prédisent que l’explosion démographique en cours risque de donner lieu à des famines étendues et à de grands troubles. Qu’arrivera-​t-​il donc si, dans le nouvel ordre de choses divin, les hommes ne meurent plus ?

      Il convient tout d’abord de tenir compte de certains facteurs. Premièrement, la terre est capable d’entretenir une population bien plus importante que sa population actuelle. Deuxièmement, le nombre de gens qui sont morts au cours des millénaires écoulés est beaucoup moins élevé qu’on pourrait le croire. Enfin, la Bible ne dit pas que la volonté de Dieu est que la procréation continue éternellement. Il ordonna au premier couple, humain de ‘remplir la terre’, et non de la surpeupler (Gen. 1:27, 28). Examinons ces facteurs plus en détail.

      La terre est capable d’entretenir une population très nombreuse

      De quel espace disposeront ceux qui obtiendront la vie dans le nouvel ordre de choses divin ? Notre planète sera-​t-​elle assez grande pour les accueillir tous ? Le globe a une superficie de 510 101 000 kilomètres carrés, dont près de 71 pour cent consistent en eaux. La superficie des terres est donc de 149 042 000 kilomètres carrés, c’est-à-dire près de 15 000 000 000 d’hectares. L’ouvrage The World Book Encyclopedia de 1970 dit au sujet de la population mondiale actuelle : “Si tous les habitants du globe étaient répartis sur sa surface d’une manière régulière, il y aurait environ 63 personnes pour 260 hectares de terre.” Cela revient à quatre hectares par personne. Sans conteste, la terre pourrait accueillir une population bien plus nombreuse que celle qui s’y trouve actuellement.

      Au cours de l’Histoire, des millions de gens ont vécu sur notre planète. Combien au juste ? Selon la chronologie biblique, l’homme existe sur la terre depuis près de six mille ans. Il ne faut pas oublier toutefois qu’au bout de 1 656 années d’histoire humaine, le nombre d’habitants tomba à huit personnes seulement, à cause du déluge de l’époque de Noé (I Pierre 3:20). Ensuite, au cours des 2 370 années qui suivirent, jusqu’au début de notre ère, la population augmenta considérablement. Cependant, selon certaines estimations, lorsque Jésus-Christ était sur la terre, elle était probablement d’environ 250 millions d’âmes. The World Book Encyclopedia l’estime toutefois à 133 millions seulement.

      Ce n’est que depuis quelques siècles que la population mondiale s’est beaucoup accrue. À ce propos, le Dr Albert L. Elder, président de la Société américaine de produits chimiques, déclara lors d’une réunion de cette société tenue en 1960 :

      “Il a fallu plus de 5 000 ans d’histoire humaine (c’est-à-dire jusque vers 1820) pour atteindre une population de 1 100 000 000 d’âmes. Au cours du siècle suivant, la population doubla. Aujourd’hui, elle s’élève à 2 800 000 000 de personnes et elle pourrait bien atteindre trois milliards au début des années 60 [comme d’ailleurs elle l’a fait]. C’est ainsi qu’en moins de 50 années il y a eu un accroissement de la population égal à celui qui s’est produit durant les cinquante premiers siècles.”

      Par conséquent les habitants actuels de notre planète représentent un pourcentage considérable des hommes qui ont vécu sur la terre depuis le début de l’histoire humaine. En 1966, un orateur au congrès de l’Association pharmaceutique de Floride, déclara : “On estime que nos contemporains représentent 25 pour cent de tous les hommes qui ont jamais vécu.” — Journal de Jacksonville, 18 mai 1966.

      Sur la base de cette estimation, la population totale du globe au cours de toute l’histoire humaine ne serait que d’environ 14 000 000 000 de personnes. Supposons toutefois qu’en réalité le nombre soit plus élevé. Ajoutons 10 000 000 000 de plus, ce qui nous donnerait un total de 24 000 000 000. La terre pourrait-​elle accueillir tant de monde ? Puisque notre planète compte près de 15 000 000 000 d’hectares de terre, chaque habitant disposerait d’une soixantaine d’ares. Soixante ares suffiraient-​ils pour produire la nourriture nécessaire ? Il existe de bonnes raisons de croire qu’une petite partie seulement de cette superficie serait suffisante pour la production de nourriture, ce qui laisserait de la place pour des lieux de récréation ainsi que pour la flore et la faune.

      La terre est capable de produire assez de nourriture

      Selon le livre Le monde aujourd’hui : son organisation et ses cultures (angl., 1966, p. 76), moins du huitième de la superficie des terres convient pour la culture. De plus, le rendement d’une grande partie des terres cultivées est faible et les méthodes de culture ne sont pas toujours des meilleures. Et pourtant, on reconnaît que malgré ces conditions défavorables, notre planète pourrait entretenir une population bien plus nombreuse que sa population actuelle. Dans son numéro du 13 juillet 1970, Time, parlant de nouvelles variétés de riz et de blé à grand rendement, dit que l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture de l’ONU “affirme aujourd’hui que la terre pourrait produire assez de nourriture pour 157 milliards de personnes”. Il est donc bien évident qu’elle pourrait nourrir 24 000 000 000 d’habitants.

      Comme nous l’avons vu, le nombre de gens ayant vécu sur la terre jusqu’à maintenant est peut-être loin d’atteindre 24 000 000 000. La Bible ne dit pas non plus que tous les ressuscités vivront éternellement. Le principe consigné dans Ésaïe 26:10 se confirmera sans doute pour beaucoup d’entre eux. Ce passage dit : “Si l’on fait grâce au méchant, il n’apprend pas la justice, dans le pays de la droiture il agit en pervers, et il ne voit pas la majesté de Jéhovah.” (Crampon 1905). De telles personnes périront définitivement (Rév. 20:11-15). La Bible révèle aussi que tous nos contemporains ne survivront pas à la fin du présent ordre de choses pour habiter la terre sous l’administration du Royaume de Dieu. Elle montre, au contraire, que beaucoup d’entre eux, voire la majorité, repousseront volontairement l’occasion qui leur est offerte de prendre position pour Dieu et de manifester leur foi dans les dispositions divines. Ils choisiront ainsi la destruction au lieu de la vie éternelle. — II Thess. 1:9, 10 ; II Pierre 3:5-7.

      De plus, la terre serait bien plus productive si des conditions idéales y régnaient et si elle jouissait de la bénédiction divine. Elle pourrait alors nourrir une population plus nombreuse comprenant les ressuscités, même s’il y en avait 10 à 20 milliards ou même davantage.

      Dieu, qui créa la terre, sait comment la rendre productive. Sous la sage administration de son Royaume, elle produira comme jamais auparavant. Les paroles suivantes, qui s’appliquaient à la nation d’Israël pendant qu’elle était fidèle à Dieu, se réaliseront de nouveau : “La terre donne ses produits ; Dieu, notre Dieu, nous bénit.” — Ps. 67:7 67:6, NW.

      Sans aucun doute, on mettra sur pied un vaste programme pour la mise en valeur de notre planète, afin de la transformer, tout entière, en un paradis productif. De nombreuses régions stériles à l’heure actuelle produiront des denrées en abondance. C’est pourquoi, bien qu’environ le quart des terres soient arides ou semi-arides de nos jours, il n’en sera pas toujours ainsi.

      Parlant des régions désertiques, Chambers’ Encyclopedia dit : “Une averse, même sur le sol le plus aride, fait germer les graines desséchées et sommeillant depuis longtemps dans le sable. (...) La fertilité est latente dans les régions où il existe des nappes d’eau souterraines ou des rivières ; elle n’attend, pour se manifester, que la magie soudaine de l’eau.” De son côté, l’Encyclopédie américaine déclare : “De nombreuses régions désertiques verdoient dès qu’elles sont irriguées.”

      Même de nos jours, l’eau et les bons soins ont rendu fertiles certains déserts, en Égypte et en Israël notamment. Une grande partie de la Californie serait un désert sans l’irrigation et les soins qui assurent sa productivité.

      Si déjà maintenant on peut arriver à de telles réalisations pour nourrir la nombreuse population de la terre, que ne fera-​t-​on pas sous l’administration du Royaume de Dieu, sa bénédiction aidant ? Jéhovah Dieu prouva qu’il est capable de fournir à l’homme l’eau et la nourriture, quand il subvint aux besoins des 600 000 hommes d’Israël et de leurs familles pendant leur séjour de 40 ans dans l’aride péninsule du Sinaï (Ex. 12:37 ; 15:22-25 ; Deut. 8:3, 4). Il le prouva encore des siècles plus tard lorsqu’il fournit de l’eau aux 50 000 exilés juifs et à leurs compagnons qui sortirent de Babylone pour retourner à Jérusalem en passant par le désert de Syrie. C’est ainsi que la prophétie suivante d’Ésaïe eut un accomplissement : “Des eaux jailliront dans le désert, et des ruisseaux dans la solitude ; le mirage se changera en étang et la terre desséchée en sources d’eaux.” (És. 35:1, 6, 7 ; Esdras 2:64-70). Dieu pourra réaliser cette prophétie à une échelle beaucoup plus grande pendant le règne de son Fils.

      La terre sera remplie, mais non surpeuplée

      En ce qui concerne le nombre de personnes qui peupleront finalement la terre, la Bible ne le précise pas.

      Nous pouvons être certains toutefois que tous les vivants prendront plaisir à la vie. La promesse faite au peuple de Dieu au temps de David se réalisera pleinement, car les habitants de la terre “feront leurs délices d’une abondance de paix”. (Ps. 37:11, Darby.) Jésus montra que ces paroles annonçaient des conditions qui régneront à l’échelle mondiale, car il les cita dans son Sermon sur la montagne (Mat. 5:5). Il est certain que les sujets de son Royaume ne pourraient faire leurs délices d’une abondance de paix s’ils vivaient dans la promiscuité sur une planète surpeuplée.

      N’oublions pas que Jéhovah ordonna à l’homme de ‘remplir la terre’. (Gen. 1:28.) Il ne lui dit pas de la surpeupler. Il semble donc que pour éviter le surpeuplement, la procréation cessera un jour.

      Nous ignorons comment cela s’opérera, mais nous savons que Jéhovah Dieu, le Créateur de l’homme et de la femme, les dota de la faculté de se multiplier. Il est donc capable de mettre fin à la procréation. Cependant, sa Parole ne précise pas comment et à quel moment il le fera. Ce n’est pas parce que nous ignorons ces choses que nous devons douter que Jéhovah se montrera à la hauteur de la situation le moment venu.

      Dieu s’est engagé à transformer la terre en un paradis productif, un paradis qui pourra entretenir tous les humains qui obtiendront la vie éternelle. Il nous le garantit en ces termes : “Et celui qui était assis sur le trône dit : ‘Voici, je fais toutes choses nouvelles.’ Il dit encore : ‘Écris, parce que ces paroles sont certaines et vraies.’” (Rév. 21:5). La nouvelle administration divine veillera à ce que tous les humains aient assez de place pour vivre à l’aise et dans la joie.

  • Comment acquerra-t-on la vie éternelle ?
    Réveillez-vous ! 1971 | 8 avril
    • Comment acquerra-​t-​on la vie éternelle ?

      COMMENT acquerra-​t-​on la vie éternelle ?”, demanderont sans doute certains. Et ils ajouteront avec raison : “Cela nécessitera de très grands changements.” Qui donc est capable d’opérer de tels changements ?

      Depuis longtemps, les médecins s’évertuent à prolonger la durée de la vie. Ils ont réussi à prolonger sa durée moyenne grâce aux antiseptiques et à une meilleure hygiène. La diminution de la mortalité est surtout considérable chez les enfants en bas âge, les nouveau-nés particulièrement.

      Par suite des efforts humains, de combien d’années pouvez-​vous espérer personnellement prolonger votre vie ? L’Encyclopédie américaine (édition de 1968, sous la rubrique “Longévité”) déclare :

      “Tandis que l’espérance de vie à la naissance a presque doublé dans les pays [les plus ‘avancés’] depuis le milieu du dix-neuvième siècle, pour l’homme de soixante ans elle n’a augmenté que d’un an.”

      Dans son ouvrage La biologie de la mort (angl.), Raymond Pearl dit que l’hérédité est un facteur important dans la longévité. Cet auteur énonce cette vérité de façon humoristique en ces termes : “Le meilleur moyen de s’assurer une longue vie consiste (...) à bien choisir ses parents et ses grands-parents.”

      On ne peut nier qu’aujourd’hui les efforts des médecins visant à prolonger la vie humaine sont pour ainsi dire stationnaires. Par ailleurs, la pollution de l’air, de l’eau et de la nourriture, qui risque de raccourcir notre vie, augmente tous les jours. Pour trouver une solution à ce problème, vers qui faut-​il se tourner ?

      Il faut se tourner vers la Source de la vie

      Pour avoir une longue vie, n’est-​il pas raisonnable de se tourner vers le Créateur de la vie ? Lui seul connaît tous nos besoins et est capable de les satisfaire. La Bible dit à son sujet : “Auprès de toi est la source de la vie.” (Ps. 36:10 36:9, NW). Et l’apôtre Paul, parlant aux Athéniens, déclara : “Par lui nous avons la vie et nous nous mouvons et nous existons.” — Actes 17:28.

      N’est-​il donc pas logique de prêter attention à ce que Dieu fit écrire au sujet de la vie ? Sa Parole, la Bible, est le seul livre qui nous promet la vie éternelle sur la terre et qui contient une réelle espérance pour les morts.

      Certains penseront peut-être : “Nous possédons la Bible depuis des siècles, mais elle n’a pas prolongé la vie des hommes.” N’oublions pas toutefois que la Bible elle-​même dit : “Il y a un temps pour tout.” (Eccl. 3:1). De plus, elle identifie le temps prévu par Dieu pour dispenser aux hommes obéissants des bienfaits vivifiants, et montre que ce temps est très proche.

      Le premier homme, Adam, notre ancêtre, se rebella contre Dieu. Il voulait être indépendant ; il désirait “savoir”, décider, déterminer par lui-​même ce qui était bien et ce qui était mal (Gen. 3:5, 22). Dieu a fait preuve de patience et a permis aux hommes d’essayer la voie de l’indépendance. De nos jours, alors que les difficultés de l’humanité sont à leur comble, le moment prévu par Dieu pour mettre fin à la méchanceté est arrivé. C’est pourquoi, au cours de notre génération, il agira et établira sur la terre des conditions qui permettront à ceux qui le désirent de vivre éternellement. — Rév. 11:18.

      Comment Dieu accomplira-​t-​il ce prodige ? Sa Parole nous fait connaître les dispositions qu’il a prises pour accorder à l’homme la vie éternelle.

      Une “rançon correspondante”

      Jésus-Christ déclara qu’il était venu parmi les hommes afin que ceux-ci aient la vie éternelle (Jean 3:16, 17). Expliquant comment cela pourrait se faire, bien que toute l’humanité ait hérité d’Adam le péché et la mort, Jésus dit : “Le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner son âme comme rançon en échange de beaucoup.” (Mat. 20:28). Paul, apôtre de Jésus, déclara que le Fils de Dieu “s’est donné lui-​même en rançon correspondante pour tous”. (I Tim. 2:5, 6.) Comme on le sait, une rançon est le prix versé pour racheter quelqu’un de la captivité ou de l’esclavage. Jésus-Christ donna sa vie humaine comme rançon pour délivrer les hommes de l’esclavage du péché et de la mort (Rom. 5:21). Ce sacrifice constitue la base du rétablissement de bonnes relations avec Dieu, le Dispensateur de la vie. On peut se demander toutefois pourquoi le sacrifice de Jésus est appelé “une rançon correspondante” et comment il apporte à l’humanité la délivrance dont elle a tant besoin.

      Dans le cas des descendants d’Adam, n’importe quelle rançon ne pouvait suffire ; il fallait une “rançon correspondante”. En effet, Adam a perdu pour lui-​même et pour tous ses descendants un bien de grande valeur : la perfection humaine. Aussi la rançon requise devait-​elle être de valeur égale et par conséquent posséder la perfection humaine. C’est seulement ainsi qu’elle pourrait satisfaire la justice parfaite de Dieu qui exige un prix correspondant, c’est-à-dire “vie pour vie”. — Ex. 21:23-25 ; Deut. 19:21.

      Aucun animal ne pouvait suffire comme prix de rachat, car les animaux sont inférieurs à l’homme. Ils n’ont pas la même valeur que lui ; c’est pourquoi, dit la Bible, il était impossible “que le sang des taureaux et des boucs enlève les péchés”. (Héb. 10:1-4.) Aucun descendant d’Adam ne pouvait, lui non plus, être une “rançon correspondante”, car tous les hommes sont imparfaits. Ils ont tous hérité le péché et la mort. — Rom. 5:12-14 ; Ps. 49:6-9 49:5-8, NW.

      Il fallait un homme parfait et Dieu lui-​même a pourvu à ce besoin au prix d’un énorme sacrifice de sa part. Jésus déclara : “Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique (...). Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde (...) pour que le monde soit sauvé par lui.” (Jean 3:16, 17). Quel immense amour de sa part ! Il donna la vie de son Fils, le “Fils de son amour”, son “Fils unique”, comme prix de rachat. — Col. 1:13 ; Rom. 5:6-8.

      Ce Fils devait donc devenir un homme, afin de correspondre à Adam lorsque celui-ci était parfait. C’est pourquoi Dieu transféra la vie de son Fils céleste dans le sein de Marie, une vierge juive (Luc 1:26-37 ; Jean 1:14). Puisque Jésus ne devait pas sa vie à un père terrestre descendu d’Adam, il était exempt du péché héréditaire. Il était en quelque sorte “un agneau sans défaut et sans tâche” dont le sang pouvait fournir le sacrifice requis. — I Pierre 1:18, 19.

      Un patrimoine de vie grâce à Jésus-Christ

      Nous appartenons à une famille imparfaite dont le patrimoine est la mort. La règle suivante a été vérifiée scientifiquement : des parents faibles et maladifs ne transmettent pas à leurs enfants la même vitalité que des parents forts et bien portants. Nous avons besoin d’un patrimoine de vie, d’une régénération. C’est pour nous l’accorder que Jésus est venu sur terre. Comment pouvons-​nous bénéficier de son sacrifice ?

      L’explication donnée par la Bible à ce sujet est à la fois simple et profonde. De même, le problème que constitue l’état actuel de l’humanité soumise à la mort est facile à décrire, mais difficile à résoudre. Il convient de nous rappeler tout d’abord qu’au moment du péché d’Adam et de sa condamnation à mort, tous ses descendants — le genre humain — se trouvaient dans ses reins ; c’est pourquoi ils sont tous morts avec lui (voir Hébreux 7:4-19 ; Romains 7:9). En tant qu’homme parfait, Jésus, le “dernier Adam”, avait lui aussi la possibilité d’engendrer de nombreux descendants, une nouvelle race en quelque sorte. Lorsqu’il mourut, sacrifice humain parfait, cette possibilité est morte avec lui. Jésus s’est abstenu volontairement de se marier et de procréer. Puisqu’il est mort sans enfants, les descendants humains qu’il aurait pu avoir sont la contrepartie de tous les descendants d’Adam jusqu’à nos jours. — I Cor. 15:45 ; voir aussi Romains 5:15-17.

      Par conséquent, en renonçant à sa vie humaine ainsi qu’à la possibilité d’avoir des enfants, Jésus-Christ racheta les droits “paternels” qu’Adam avait perdus. C’est comme s’il dispose à présent d’un “crédit” qu’il met à la disposition de tous les membres de la famille d’Adam qui désirent en bénéficier.

      Pour montrer comment une telle disposition satisfait la justice, prenons le cas d’un homme qui est mort en laissant un domaine lourdement hypothéqué. Ses enfants sont incapables de rembourser l’hypothèque, mais un ami qui possède assez d’argent le fait à leur place, rachetant ainsi le domaine qu’il partage ensuite comme héritage entre les enfants qui en sont dignes. Jésus ne rachète pas, bien sûr, une propriété ou d’autres biens matériels, mais la vie, la vie humaine parfaite qu’il accordera à tous ceux qui s’en montreront dignes.

      En fournissant la “rançon correspondante”, Jésus racheta tous les descendants d’Adam, afin qu’ils deviennent sa famille, cela en présentant la valeur de son sacrifice rédempteur au Dieu de la justice absolue dans le ciel. Il “est entré (...) dans le ciel lui-​même, afin de paraître maintenant, pour nous, devant la personne de Dieu”. — Héb. 9:24.

      C’est ainsi que Jésus-Christ peut avoir des enfants sur la terre, non pas au moyen de la procréation naturelle, mais par la rédemption des descendants d’Adam. Les prophéties messianiques de la Bible annonçaient cette disposition et montraient que Jésus aurait “une postérité”, qu’il serait le “Père éternel”. (És. 53:10-12 ; 9:5, 6 9:6, 7, NW.) Jésus ne pourrait être un “Père éternel” pour ses enfants terrestres si ceux-ci mouraient. Par conséquent, pour que ce titre soit approprié, il accordera aux enfants dont il deviendra le père au moyen de la rançon, l’occasion de vivre éternellement sur la terre.

      C’est ainsi que grâce à la foi en Jésus-Christ les enfants mourants d’un père mort (Adam), peuvent devenir membres de la famille d’un Père qui vit éternellement. Ce “Père éternel” est capable de régénérer leur esprit et leur corps, et de les maintenir ensuite en vie (Rom. 6:23). C’est pourquoi, par la foi en Jésus-Christ, vous pouvez bénéficier d’un patrimoine de vie. Toutes les dispositions prises en vue d’accorder ce don merveilleux manifestent la sagesse et la justice divines. En effet, par elles Dieu satisfait parfaitement sa justice tout en faisant preuve de bonté imméritée et en nous pardonnant nos péchés. — Rom. 3:21-26.

      Un gouvernement juste également par l’intermédiaire de Jésus-Christ

      Pour jouir de la vie éternelle sur la terre dans le bonheur, l’homme a cependant besoin d’autre chose encore : un nouveau gouvernement. Dieu a pourvu à un tel gouvernement également par l’intermédiaire de Jésus-Christ. Il s’agit du Royaume de Dieu pour lequel Jésus enseigna à ses disciples à prier en ces termes : “Que ton royaume vienne. Que ta volonté se fasse, comme au ciel, aussi sur la terre.” — Mat. 6:10.

      Pour que la volonté divine se fasse sur la terre, le présent ordre de choses doit prendre fin. La Bible montre que bientôt le Royaume de Dieu anéantira tous les régimes humains qui causent une si grande détresse sur la terre (Dan. 2:44). Jésus appela cette destruction une “grande tribulation, telle qu’il n’y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, non, et qu’il n’y en aura jamais plus”. (Mat. 24:21.) Après la destruction du présent ordre de choses inique, le Royaume de Dieu administrera, depuis le ciel, la terre tout entière.

      Ce Royaume céleste sera l’unique gouvernement de la terre après la fin du présent ordre de choses. Son administration sera de loin supérieure à toutes celles que la terre a connues. Fondée sur la justice et la droiture, elle apportera des bienfaits à tous ses sujets et non à quelques privilégiés seulement.

      Nous savons que le souverain, Jésus-Christ, ne tolérera jamais la corruption en haut lieu, car il a déjà démontré sa soumission au Créateur. Il règne non pour sa propre gloire, mais pour celle de Dieu, et pour le bonheur de tous les hommes. Il est écrit à son sujet qu’il a “aimé la justice, et (...) haï l’iniquité”. (Héb. 1:9.) La Bible parle en ces termes de sa fidélité et de la position élevée qu’il occupe à présent :

      “Christ Jésus qui, bien qu’existant en forme de Dieu, ne songea pas à une usurpation, à savoir qu’il fût égal à Dieu. (...) De plus, quand il se trouva en figure d’homme, il s’humilia lui-​même et devint obéissant jusqu’à la mort, oui la mort sur un poteau de torture. C’est pour cette raison aussi que Dieu l’a élevé à une position supérieure et lui a donné avec bonté le nom qui est au-dessus de tout autre nom.” — Phil. 2:5-11.

      Une œuvre recréatrice sous l’administration du Royaume

      Même après la fin du présent ordre de choses, les survivants de la “grande tribulation” auront toujours un corps imparfait. Dans certains cas, la régénération d’organes malades ou manquants sera nécessaire. La guérison de toute l’humanité se poursuivra pendant le règne millénaire de Jésus-Christ qui parla lui-​même de “la recréation, quand le Fils de l’homme sera assis sur son glorieux trône”. — Mat. 19:28 ; Rév. 20:1-6.

      Jésus accomplira cette œuvre recréatrice depuis le ciel. Pendant son séjour terrestre il a guéri toutes sortes de maladies, il a rétabli des fonctions physiologiques et redonné la santé à des membres et à des organes malades, tels qu’une main sèche et des yeux aveugles depuis la naissance. Il ressuscita même un homme mort depuis quatre jours. Il accomplit certains de ses miracles à distance. C’est pourquoi, depuis le ciel même, Jésus pourra accomplir sur la terre de façon complète une œuvre de régénération. — Marc 3:1-5 ; Jean 9:1-7 ; 11:38-44.

      Peu à peu, les hommes seront ramenés à la perfection, du moins tous ceux qui auront le désir d’y parvenir. Bien sûr, ce rétablissement demandera du temps. Simultanément s’accomplira l’œuvre consistant à faire de notre planète une demeure convenant à des humains parfaits, un lieu de délices.

      Alors, la tente de Dieu sera “avec le genre humain, et il résidera avec eux, et ils seront ses peuples. Et Dieu lui-​même sera avec eux. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. Les choses anciennes ont disparu”. Les choses anciennes avec toutes leurs difficultés paraîtront alors aussi irréelles que peuvent le paraître aujourd’hui les conditions futures décrites dans la Parole de Dieu. — Rév. 21:3, 4.

      La vie éternelle est donc une chose accessible, mais on ne pourra l’obtenir qu’en opérant un changement, c’est-à-dire en quittant la famille mourante d’Adam pour devenir enfant de Jésus-Christ qui est appelé dans la Bible “Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix”. — És. 9:5 9:6, NW.

      Il vous est donc possible de suivre le conseil de cet auteur scientifique concernant “le meilleur moyen de s’assurer une longue vie”, et de choisir un nouveau parent : le Père éternel, Jésus-Christ. Il est capable de vous accorder la vie réelle. Préparez-​vous dès à présent pour une vie sans fin sous son règne.

      [Illustration, page 24]

      L’idée de la vie éternelle dans les conditions actuelles ne semble peut-être pas attrayante. Mais dans un paradis la vie éternelle ne serait-​elle pas une joie sans fin ?

      [Illustration, page 25]

      Ne serait-​ce pas merveilleux d’accueillir les ressuscités ?

  • Préparez-vous dès à présent pour une vie sans fin
    Réveillez-vous ! 1971 | 8 avril
    • Préparez-​vous dès à présent pour une vie sans fin

      AIMERIEZ-​VOUS vivre sur la terre dans des conditions favorables au vrai bonheur ? Désirez-​vous vraiment la vie éternelle dans un tel monde ? Si oui, vous devez vous y préparer dès à présent.

      Pourquoi dès à présent ? Pourquoi ne pas attendre le moment venu ?

      Le temps est limité

      C’est que le temps se fait court et ne nous permet pas de temporiser. Nous ne parlons pas seulement de la brièveté de la vie, mais du risque que courent la plupart de nos contemporains d’être brusquement anéantis par un cataclysme universel.

      Vous n’êtes pas sans savoir que les dirigeants du monde reconnaissent publiquement le danger croissant d’une guerre nucléaire qui rendrait notre planète inhabitable. Sans doute avez-​vous lu aussi les mises en garde des savants concernant la pollution de l’air, de l’eau et de la terre, qui constitue une menace tout aussi grande que la guerre nucléaire. Cependant, s’il est urgent d’agir à notre époque, c’est surtout parce que le moment fixé par Dieu pour son intervention est arrivé.

      Selon la chronologie de la Bible et la réalisation des prophéties de ce Livre, le temps qui reste encore au présent ordre de choses inique arrive rapidement à son terme. Il sera impossible d’éviter la guerre divine d’Harmaguédon et la grande tribulation imminente dont elle fait partie. Elles sont inévitables, car les hommes et les nations, endurcis, s’obstinent à préférer l’iniquité (Mat. 24:14, 21, 37-39 ; Rév. 16:16). Cependant, la Bible vous offre à vous personnellement l’occasion de prendre fermement position pour Dieu et ainsi d’espérer survivre au cataclysme proche. Les hommes au cœur honnête entreront en effet dans un nouvel ordre de choses fondé sur les dispositions que Dieu a prises pour accorder la vie par l’intermédiaire de son Fils, Jésus-Christ, qu’il a nommé Roi. Le respect de Jéhovah, la fidélité et l’obéissance à ses lois régiront cet ordre de choses. — II Pierre 3:8-13.

      Votre façon d’agir dépendra de votre foi dans les promesses divines. Vous reconnaissez probablement que si les arbres et les tortues vivent plus longtemps que l’homme, c’est là quelque chose d’illogique. Cela ne suffit pas toutefois. Il ne suffit pas non plus de reconnaître que la nature de l’homme comporte un côté spirituel et que l’explication que donne la Bible de la cause du vieillissement et de la mort — le péché et l’imperfection héréditaires — est la seule bonne. Il ne suffit même pas d’admettre que, selon la promesse biblique, la vie éternelle sous le juste gouvernement de Dieu administré par son Fils constitue le seul moyen possible de satisfaire les désirs des hommes au cœur honnête. Reconnaître ces choses mais en rester là ne vous apporterait aucun bienfait durable.

      Le disciple Jacques dit que “la foi sans les œuvres est morte”, tout comme le corps sans l’esprit ou force vitale est mort (Jacq. 2:26). Reconnaître simplement que la Bible est raisonnable et logique, ce n’est pas faire preuve d’une foi vivante. La foi doit se manifester par des actes. Il faut donc faire plus que d’accepter mentalement la promesse divine de la vie éternelle. Il vous faut montrer que cette promesse a atteint votre cœur, qu’elle vous pousse à agir.

      Si on vous prévenait de l’imminence d’un tremblement de terre comme celui qui ravagea récemment une vaste région du Pérou et qui mit fin en quelques minutes à des dizaines de milliers de vies, vous pourriez prendre les mesures voulues pour sauver votre vie. Aujourd’hui, un cataclysme pire qu’un séisme menace tous les habitants de la terre. Il s’agit de la “grande tribulation” annoncée par Jésus (Mat. 24:21). L’apôtre Paul écrivit à ce propos : “Le jour de Jéhovah vient exactement comme un voleur dans la nuit. (...) Alors une destruction soudaine doit immédiatement venir sur eux, comme les douleurs d’angoisse sur la femme enceinte ; et ils n’échapperont nullement.” (I Thess. 5:2, 3). La voie du salut est toujours ouverte. Vous pouvez donc vous y engager avant qu’elle ne soit définitivement fermée.

      Qui que vous soyez, vous n’êtes sûrement pas seul au monde. Vous avez probablement un conjoint et des enfants, des parents et des amis. Vous avez donc le devoir non seulement envers vous-​même, mais aussi envers ceux que vous aimez, de prendre connaissance dès maintenant des dispositions divines qui vous permettront d’obtenir la vie dans le nouvel ordre de choses de Dieu. Alors, plutôt que de songer à votre propre avenir immédiat, vous pourrez aider ces personnes à s’assurer un avenir sans fin dans le vrai bonheur. Sans aucun doute vous vous occupez déjà maintenant du bien-être des vôtres en leur procurant la nourriture, le vêtement, l’abri, les soins médicaux et les autres nécessités de la vie. Cependant, même dans des conditions normales, le mieux que vous puissiez faire c’est de les aider à vivre le plus longtemps possible et peut-être dans une certaine aisance. Le véritable amour exige que vous recherchiez pour eux un sort meilleur, car il en existe un.

      Peut-être éprouvez-​vous de la reconnaissance envers la Source de la vie, le désir d’honorer le Créateur de l’univers, comprenant notre planète et tout ce qu’elle renferme. Dans ce cas, vous serez désireux de connaître les justes exigences divines.

      Que devez-​vous donc faire pour mettre à profit le temps qui reste ?

      Absorbez la connaissance vivifiante

      Il vous faut étudier la Parole de Dieu, la Bible, afin d’apprendre quel est le dessein de Dieu à l’égard de la terre et de l’homme, particulièrement à notre époque. Le Fils de Dieu prononça les paroles suivantes dans une prière adressée à son Père : “Ceci signifie la vie éternelle, c’est qu’ils absorbent la connaissance de toi, le seul vrai Dieu, et de celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.” — Jean 17:3.

      On n’obtient pas la vie éternelle en buvant quelque potion magique, en accomplissant des rites mystérieux ou en se livrant à d’étranges exercices. On l’obtient grâce à l’instruction biblique. Aujourd’hui, les témoins de Jéhovah accomplissent une œuvre d’instruction biblique dans plus de deux cents pays et îles autour du globe. Ils donnent chaque semaine, dans plus d’un million deux cent mille foyers, des cours bibliques gratuits à des hommes, des femmes et des familles entières qui s’intéressent à la Bible. Entre autres questions étudiées, citons les suivantes : “Pourquoi nous vieillissons et mourons”, “Où sont les morts ?”, “Pourquoi Dieu a-​t-​il permis le mal jusqu’à nos jours ?”, “Les derniers jours du présent système de choses mauvais”, “Un gouvernement juste transformera la terre en paradis”, “Comment identifier la vraie religion”, “Comment prier de façon à être exaucé par Dieu”, “Comment s’assurer une vie de famille heureuse” et “Le vrai culte est un mode de vie”. À raison d’environ une heure par semaine, il est possible d’examiner ces questions fondamentales en six mois avec l’aide d’une personne compétente.

      Il vous suffit de demander ce cours biblique aux témoins de Jéhovah de votre localité ou d’écrire aux éditeurs de Réveillez-vous ! Il ne vous coûtera qu’un peu de temps et l’effort nécessaire pour préparer la leçon hebdomadaire. Après tout, votre vie et la vie de ceux que vous aimez sont en jeu. Or, la vie vaut bien quelques efforts sérieux. Le disciple Jacques parle de “l’implantation de la parole qui est capable de sauver vos âmes”. (Jacq. 1:21.) La parole ne peut s’implanter dans votre cœur si vous ne faites pas votre part. La Parole de Dieu ne peut vous apporter la vie si vous ne recevez pas ses vérités dans votre esprit et votre cœur, de sorte que vous soyez poussé à accomplir la volonté divine. Jésus déclara : “Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle.” (Jean 3:16). Exercer la foi en Jésus signifie davantage que dire simplement : “Je crois en Jésus.” Vos actes doivent être conformes à ces paroles.

      Recherchez l’“environnement” favorable à la vie

      Il est évident qu’un environnement contaminé — l’air, l’eau et la terre pollués, des sources de nourriture inadéquates ou souillées, des villes surpeuplées et sales, où pullulent les microbes — abrège la vie. Tout le monde l’admet. Et pourtant, peu de gens réfléchissent assez profondément pour se rendre compte qu’il en va de même de l’“environnement” spirituel. Pour nous préparer en vue d’un avenir sans fin, nous devons fournir régulièrement à notre esprit et à notre cœur une nourriture spirituelle pure et saine. Il nous faut fréquenter des personnes dont les conversations édifiantes et salutaires augmentent la foi, encouragent l’amour du bien et fortifient la détermination d’adhérer aux principes justes. Ce sont de telles personnes qui vivront dans le nouvel ordre de choses divin.

      Toutefois, déjà maintenant, nous avons besoin de fréquentations de ce genre. Où pouvons-​nous les trouver ?

      Les trouvons-​nous dans les Églises de la chrétienté ? Considérons ce qui se passe dans ces Églises. Leurs ecclésiastiques tendent de plus en plus à discréditer la Bible, à excuser l’immoralité sexuelle sous toutes ses formes, y compris l’homosexualité, et à soutenir les manifestations publiques contre l’Autorité. Peut-être avez-​vous personnellement constaté l’hypocrisie qui règne dans les milieux religieux, et vraisemblablement vous avez lu des articles parlant du déclin des Églises dans tous les pays. Cela montre bien qu’elles ne sont pas bénies par Dieu. Dieu en effet n’est pas responsable du triste état de ces Églises. Elles ont préféré la philosophie, la politique et les traditions humaines à la Parole de vie, et elles en subissent à présent les conséquences.

      L’état des religions non chrétiennes est-​il meilleur ? Non, car ces religions aussi perdent leur influence et leur force, et les peuples qui les pratiquent connaissent eux aussi l’agitation et la désunion.

      La fausse religion n’est pas seulement trompeuse et peu satisfaisante, mais encore elle conduit à la mort. Elle engendre un climat spirituel dangereux où manquent le véritable amour de Dieu et du prochain ainsi que l’attachement aux principes justes. C’est pourquoi la Bible donne à l’ensemble des fausses religions le nom symbolique de “Babylone la Grande”, une ville impériale remplie d’impuretés. Le livre de la Révélation (chapitre 18, verset 4) donne cet ordre. “Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas recevoir de ses fléaux.” Toutes les religions babyloniennes ainsi que ceux qui les soutiennent seront détruits au cours de la “grande tribulation” proche. Ainsi leurs pensées malsaines ne contamineront pas les survivants qui entreront dans le nouvel ordre de Dieu.

      Quelle voie voulez-​vous suivre ? Avec qui voulez-​vous vous associer ? La Bible dit : “Poursuis la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur.” (II Tim. 2:22). Les témoins de Jéhovah vous invitent à venir faire leur connaissance, à assister à leurs réunions dans leurs Salles du Royaume et à prendre part à leur étude de la Bible. Ils vous engagent à vous rendre compte par vous-​même de la spiritualité qui règne en leur sein. Ils sont persuadés que vous trouverez cette ambiance vivifiante, telle une bouffée d’air frais quand on sort d’un lieu insalubre. Acceptez cette invitation, afin de vous abreuver de l’eau pure et fraîche de la Parole de Dieu.

      Obéissez à la Parole de Dieu

      À mesure que vous connaîtrez mieux la Parole de Dieu, vous apprécierez davantage sa sagesse et vous verrez qu’elle peut rendre la vie beaucoup plus heureuse déjà maintenant. Vous apprendrez entre autres que Dieu exige que nous remplacions notre “ancienne personnalité” par une “nouvelle personnalité”. On pourrait se demander pourquoi. Mais parce que la paix universelle est l’une des choses qui rendront la vie si agréable dans le nouvel ordre de Dieu. Les cris, les querelles et les conflits portent atteinte à la santé mentale et physique. C’est pourquoi à ceux qui recherchent la vie dans la faveur de Dieu, la Bible ordonne :

      “Mais maintenant éloignez-​les réellement toutes de vous, le courroux, la colère, la malice, le langage injurieux et, de votre bouche, les propos obscènes. Ne vous mentez pas les uns aux autres. Dépouillez l’ancienne personnalité avec ses pratiques, et revêtez la nouvelle personnalité.” — Col. 3:8-10.

      Cela exigera du temps, bien sûr, mais à mesure qu’on progresse, la vie, et surtout la vie familiale, est beaucoup plus agréable. C’est pourquoi les chrétiens ont besoin d’obéir à la Parole de Dieu.

      Le mensonge, la tromperie, l’ivrognerie ainsi que d’autres pratiques immorales comme la fornication, l’adultère et l’homosexualité, font partie de l’“ancienne personnalité”. Ces pratiques sont corruptrices et font du tort sur les plans physique, mental et spirituel. Par contre, les conseils et les enseignements de Dieu sont “la vie pour ceux qui les trouvent, (...) la santé pour tout leur corps”. (Prov. 4:22.) Ils vous montreront comment employer votre temps et vos forces dans des activités constructives et utiles qui sont vraiment agréables et enrichissantes. Si vous obéissez à la Parole de Dieu, vous voudrez mettre en pratique cette recommandation : “Vous qui aimez Jéhovah, haïssez le mal !” (Ps. 97:10, Crampon 1905). Haïr le mal est certes la meilleure façon de l’éviter. Vous l’éviterez non seulement lorsque vous n’avez pas l’occasion de le faire, mais en tout temps, cela parce que vous aimez le bien. En combattant les pensées et les tendances mauvaises vous obéirez à cet autre ordre : “Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie.” (Prov. 4:23). C’est là quelque chose qu’il faut faire maintenant, afin de se préparer en vue de la vie éternelle.

      Votre Créateur vous donne cette invitation : “Prêtez l’oreille, et venez à moi, écoutez, et votre âme vivra.” (És. 55:3). Ne laissez pas passer cette occasion d’apprendre comment obtenir la vie éternelle. Employez maintenant vos forces physiques, mentales et affectives de la bonne manière, pour votre bonheur éternel et celui de vos parents et amis aimés. Préparez-​vous donc dès maintenant pour une vie sans fin dans le nouvel ordre de choses de Dieu, fondé sur la justice.

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager