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  • Œuvres utiles des rassemblés
    La Tour de Garde 1958 | 1er mai
    • de leur cœur le chagrin et ne passeront-​ils pas leur jeunesse en vain ? L’assembleur fait cette réponse : “ Mais souviens-​toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent et que les années s’approchent où tu diras : Je n’y prends point de plaisir (...) avant que le cordon d’argent se détache, que le vase d’or se brise, que le seau se rompe sur la source, et que la roue se casse sur la citerne ; avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné. ” (Eccl. 12:3-9 12:1-7, NW). C’est un fait malheureux que la plupart des garçons et des filles de notre époque n’auront pas l’occasion de gaspiller leur jeunesse et d’arriver aux jours sombres de la vieillesse où la vie est pour eux une chose vaine. Selon le temps fixé par Dieu, le malheur qu’est la guerre universelle d’Harmaguédon les frappera alors qu’ils seront encore dans leur jeunesse, parce qu’ils ne se seront pas souvenus de leur Créateur et ne l’auront pas servi par des œuvres utiles.

      15. Pourquoi n’est-​il pas nécessaire de faire des expériences ? En écoutant les paroles inspirées de Salomon, qu’éviterons-​nous ?

      15 Nous venons de considérer quelques propos de l’assembleur. Nous savons ce qu’est la plus grande “ vanité ” et ce qu’est l’“ occupation malheureuse ”. Inutile d’en faire l’expérience. L’assembleur, avec toutes ses ressources et ses occasions comme roi, a fait l’expérience nécessaire et il nous en livre les résultats. Nous éviterons la plus grande des vanités et nous nous garderons du malheur en écoutant ses sages paroles inspirées.

      16. a) Quelle sera notre conclusion ? b) Quel jugement recevront nos œuvres utiles ?

      16 Après avoir considéré les choses utiles, quelle sera notre conclusion ? Elle est exprimée en ces termes : “ Écoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit tout homme. Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. ” (Eccl. 12:15, 16 12:13, 14, NW). Rien de ce que nous faisons n’échappe à son jugement. Dans notre vie privée comme dans notre vie publique, montrons que nous craignons Dieu en observant ses commandements. Nos œuvres seront alors utiles et recevront le jugement favorable de Dieu. Nous obtiendrons la vie éternelle avec son assemblée bénie dans le monde nouveau de la droiture. — Eccl. 8:12, 13.

  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde 1958 | 1er mai
    • Comment je poursuis le but de ma vie

      Raconté par Shirley Hendrickson

      DANS une ferme de deux pièces, près de Frederick, Oklahoma, je vis le jour le 13 novembre 1913. Bien entendu, je ne me rappelle pas cet événement, et je peux mentionner seulement ce que d’autres m’ont raconté. Papa et maman n’étaient pas très religieux, quoique maman ait toujours lu la Bible sans la comprendre. Un voisin lui prêta quelques livres du Pasteur Russell vers 1924 ; nous habitions alors depuis plusieurs années une ferme que papa avait achetée dans le Texas. Plus ma mère lisait ces livres, plus elle les appréciait ; et c’est ainsi que nous apprîmes la vérité. Environ quatre familles de chez nous se réunissaient pour l’étude. Ayant appris, par la suite, que nous étions des “ autres brebis ”, nous nous vouâmes à Jéhovah et fûmes baptisés.

      Déjà dans mon enfance j’aimais la vérité biblique, et bientôt je me mis à travailler pendant des heures dans le service, poursuivant ainsi le but de ma vie. Avec une amie, je me rendis à Big Spring, Texas, pour écouter quelques discours diffusés par une voiture équipée de haut-parleurs. Là, je fis la connaissance du frère, de la sœur et de leurs deux fils qui se rendaient en Californie. En décembre, l’année suivante, ils repassèrent par notre ville. Ils me permirent de les accompagner dans plusieurs villes, où nous travaillâmes les quartiers commerçants en y diffusant des discours avec notre voiture à haut-parleurs. Le premier jour, je plaçai quarante brochures. La division du centre du Texas (il y avait alors de nombreux groupes dans ce territoire) avait pris des dispositions pour acheter une voiture à haut-parleurs. J’avais décidé de devenir pionnier ; ils m’invitèrent donc à travailler avec eux. Au début de l’année 1936, nous nous rendîmes à Los Angeles pour participer au congrès qui devait y avoir lieu en février. Cet été, nous travaillâmes les quartiers commerçants de plusieurs villes du Texas ; en automne, nous allâmes à Atlanta, Géorgie, puis à l’assemblée de Newark, New Jersey, et revînmes à Atlanta.

      À cette époque, nous étions harcelés par les persécutions, et je fus arrêtée pour la première fois parce que je prêchais la bonne nouvelle du royaume de Dieu, dans une petite ville avoisinante. Mais grâce à l’aide bienveillante du groupe d’Atlanta, notre service de pionnier s’améliora continuellement.

      Puis je travaillai de nouveau avec des frères qui avaient une voiture munie de haut-parleurs. Nous passâmes l’été de 1937 dans les quartiers commerçants de Chattanooga, Tennessee ; Louisville, Kentucky ; et Indianapolis, Indiana ; mais notre but était le congrès de Columbus, Ohio. C’est là que je rencontrai la gentille partenaire qu’il me fallait : Rosa May Dreyer. Depuis, nous sommes toujours restées ensemble.

      Pendant quelques mois, nous fûmes rattachées à un home de missionnaires, avant d’être déléguées à Waterbury, Connecticut, en qualité de pionniers spéciaux. Le premier jour que nous y passâmes était notre anniversaire, pour toutes les deux. Il plut pendant toute la journée, mais nous travaillâmes huit heures. L’hiver y était neigeux et beau. En temps voulu, nous commençâmes à voir venir aux réunions ceux à qui nous avions prêché.

      Ensuite, nous partîmes pour Torrington, Connecticut, où, en 1938, nous participâmes à la première campagne avec le périodique Consolation et fîmes plus de cent abonnements. Une jeune sœur que nous aidâmes à entrer dans le service devint plus tard pionnier, puis diplômée de Galaad ; maintenant, elle est missionnaire en Italie.

      Après Torrington, nous allâmes dans l’État de Massachusetts, dans les villes de Pittsfield, Leominster, Fitchburg et finalement Boston. Rosa May fut alors chargée par la Société d’enseigner dans une École du Royaume pour enfants, qui avaient été expulsés des écoles publiques pour avoir refusé de saluer le drapeau. Aussi je continuai de travailler avec d’autres pionniers spéciaux et, plus tard, avec mes deux frères cadets, dans les États d’Oregon et de Washington. Ensuite, après le congrès de Détroit de 1940, par un été extrêmement chaud et alors que des persécutions sévissaient dans tout le pays, on m’envoya travailler à San Diego, Californie, dans les quartiers commerçants, et, par la suite, à San-Antonio, Texas, où Rosa May me rejoignit.

      Nous assistâmes à la grande assemblée à Saint-Louis, en 1941, la dernière assemblée où nous entendîmes frère Rutherford prononcer son magnifique discours “ Les enfants du Roi ”. Peu après, le service des pionniers spéciaux fut rouvert et on nous envoya à Alice, Texas. Nous rencontrâmes beaucoup d’intérêt dans la partie mexicaine de la ville, où nous apprîmes un peu d’espagnol pendant les quelques mois que nous y passâmes. Dans la partie américaine de la ville, des patriotes fanatiques excitèrent la plèbe contre nous. Je fus arrêtée, emprisonnée, libérée sous caution, puis le jugement fut cassé par la cour. Je fus arrêtée de nouveau pendant mon service de périodiques dans les rues, après avoir été jetée par terre par une femme renégate, qui en m’attaquant avait abîmé et sali mon grand chapeau blanc et ma belle robe blanche. Le journal local donna à cette femme des entrées gratuites au cinéma !

      D’Alice, nous nous rendîmes à Aransas-Pass, une paisible petite ville, située sur les rives du golfe du Texas. Mais une grande partie de cette ville fut bientôt emportée par un ouragan. Pendant la reconstruction de la ville, nous assistâmes à l’assemblée de 1942, à Cleveland. Pour y aller, nous fîmes de l’auto-stop. Là, nous entendîmes parler pour la première fois de Galaad et nous dîmes, en plaisantant : “ Nous voulons aller au Mexique comme pionniers. ”

      Après notre retour à Aransas-Pass et avoir terminé notre travail dans cette ville, on nous envoya à Sinton. C’est là que nous reçûmes nos invitations pour Galaad. En janvier 1943, nous partîmes pour le nord en autocar. Nous quittâmes le Texas par une matinée très chaude, mais avant d’avoir atteint Galaad, il nous fallut faire bien des kilomètres de route verglacée. Je me souviens très bien de notre première journée à Galaad. Emmitouflées dans nos manteaux et nos galoches, on nous fit visiter la propriété et voir les vaches, les poules et les bâtiments. Frère Knorr nous servit de guide. Ce qui, aujourd’hui, est la belle entrée principale n’était alors qu’une rampe de chargement avec un escalier d’un côté. Mais comme tout cela m’enchantait ! Jamais de ma vie je n’ai étudié autant. Là, mon appréciation pour l’organisation et l’immense champ d’activité dont elle doit prendre soin augmenta au centuple. J’appris tant de choses. Chacun y était si gentil envers nous que le jour de la remise des diplômes arriva beaucoup trop tôt.

      Le Mexique était bien le pays où nous fûmes envoyées, Rosa May et moi ! Mais d’abord, nous travaillâmes avec deux autres diplômées pendant deux ans le long de la frontière entre le Texas et le Mexique, en attendant nos visas pour entrer dans le pays ; entre-temps, nous apprîmes plus d’espagnol.

      Au printemps de 1945, un grand congrès eut lieu à Mexico. Les frères de Monterrey organisèrent un train spécial. Le billet d’aller et retour : dix dollars ! Nous nous procurâmes des laissez-passer pour touristes et, bien entendu, nous prîmes le train. Nous voyageâmes en deuxième classe, assises sur des chaises en bois ; le train était plein de témoins de Jéhovah, nos frères. Ils pensèrent que nous, gringas (étrangères), ne pourrions pas supporter le voyage, mais avant d’arriver à la capitál, c’est nous qui portions du café chaud à certains d’entre eux. Quelle ne fut pas notre surprise en voyant frère Knorr et frère Franz à notre arrivée en gare de Mexico !

      Ce fut un congrès très impressionnant. Nous travaillâmes à la table des publications où nous apprîmes à compter l’argent mexicain ; nous visitâmes aussi Xochimilco, les célèbres jardins de fleurs de Mexico. Un jour, Rosa May cassa ses lunettes, et nous allâmes seules au centre pour les faire réparer. On entendait parler l’espagnol partout ! Je me demandai involontairement si je pourrais entendre cela constamment, toujours. Deux semaines après le congrès et notre retour au Texas, nos visas arrivèrent. Le 21 mai 1945, à Laredo, nous traversâmes la frontière avec toutes nos affaires. À notre arrivée à la filiale, à Mexico, frère Bourgeois nous aida à commencer notre activité dans notre territoire. Tremblante, et avec mon espagnol boiteux, j’entrai dans la première maison locative, plaçai quatre livres et fixai une étude de livre, le tout en moins d’une heure ! Les frères étaient enthousiastes et heureux de nous avoir parmi eux ; leurs réunions étaient tellement vivantes. Bientôt, nous nous sentîmes chez nous. Maintenant, cela fait douze ans que nous sommes ici. Nous avons vu les deux groupes locaux augmenter pour devenir trente-quatre unités. Beaucoup de ceux avec qui nous étudiâmes, ainsi que ceux avec qui ils firent des études plus tard, se trouvent parmi ce nombre. Nous avons vu des frères, qui savaient à peine lire et écrire, devenir des serviteurs mûrs, nous procurant ainsi une joie débordante pour y avoir contribué.

      Quand je pense à ces plus de vingt années de service de pionnier, je peux vraiment dire que je n’ai jamais regretté une seule fois d’avoir dit à Jéhovah : “ Me voici, envoie-​moi. ” Nous n’apercevons que de loin les crève-cœur et les soucis de ce monde. Bien sûr, je ne veux pas dire qu’il n’y a pas de “ hauts et de bas ”. Mais les joies du service compensent largement toutes les difficultés et les peines passagères. Jéhovah manifeste continuellement sa justice et sa bonté. De plus, il pourvoit sans cesse abondamment à nos besoins journaliers ; il y a aussi les magnifiques congrès que nous manquons rarement, de beaux voyages pour visiter notre parenté, des pique-niques avec nos frères et, comme événements marquants, les visites encourageantes du président de la Société dont nous nous réjouissons toujours d’avance. C’est ainsi que, tout en poursuivant le but de ma vie, je prie Jéhovah de me permettre de persévérer dans mon attribution avec la société du monde nouveau, pour voir tous ses ennemis écrasés à Harmaguédon, et de vivre ensuite éternellement dans son monde nouveau.

      (Dimanche, le 28 juillet 1957, Shirley Hendrickson a été interviewée sur son activité au Mexique pendant quatre minutes pour le programme télévisé, présenté entre 11 h et 12 h, à Wrigley Baseball Field, lors de l’assemblée de district à Los Angeles, Californie.)

  • Six ans d’attente vaine
    La Tour de Garde 1958 | 1er mai
    • Six ans d’attente vaine

      À Boston, Massachusetts, une veuve de quatre-vingt-trois ans, infirme et clouée au lit, mettait de côté dix cents par semaine sur les secours qu’on lui donnait en raison de son âge, pour les remettre à son pasteur lorsqu’il viendrait la visiter. Après qu’elle eut attendu pendant six ans, un témoin de Jéhovah lui rendit visite et commença à étudier la Bible avec elle. Huit mois plus tard environ, cette veuve insista pour que le témoin acceptât l’“ obole de la veuve ” qu’elle avait amassée pendant tout ce temps. Cependant, le témoin l’envoya à la Watch Tower Society pour aider à l’envoi de missionnaires dans les pays étrangers.

  • Leur véritable religion
    La Tour de Garde 1958 | 1er mai
    • Leur véritable religion

      Dans le Tarbell’s Teachers’ Guide, on peut lire certains commentaires de Frank S. Mead, sur ce que le soi-disant chrétien moyen adore : “ Un célèbre gentleman chinois se trouvait dans la bourse de New-​York, il n’y a pas très longtemps (...) Il fut si vivement impressionné par la frénésie et le mouvement intense de la bourse qu’il s’écria : “ Ah ! Voici leur véritable religion ! C’est ce qui les intéresse ! ” Eh bien ! est-​ce cela ? Refuseriez-​vous de dire que nous adorons Mars, le dieu de la guerre, autant que nous adorons Jésus-Christ ? On peut forcer tous les garçons vigoureux du pays à consacrer deux ans de leur vie à l’art de la guerre ; combien d’entre eux donneraient deux ans pour Jésus-Christ ? D’autres adorent Bacchus, ils vivent pour s’amuser. D’autres adorent le dieu de la machine, ou le dieu de la caisse enregistreuse, ou celui des athlètes, ou (...) Combien d’autres encore pouvez-​vous nommer ? ”

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