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  • Honorez Jéhovah
    La Tour de Garde 1961 | 1er décembre
    • refusent de renoncer à l’intégrité, même devant l’attaque de la société du monde nouveau (Ézéch. 38:14-16). Ce sont ceux qui comprennent que, quoi qui soit impliqué dans l’honneur, il y a un devoir qui passe avant toutes les obligations terrestres : c’est le devoir d’honorer le grand Auteur de la vie, Celui qui fait tourner notre planète dans l’espace et qui est le créateur de l’homme (Actes 17:24-28 ; Ps. 36:10 36:9, NW). Heureux celui qui recherche en premier lieu la gloire de Jéhovah, qui se réjouit de connaître son dessein glorieux, de savoir qu’à notre époque, par des œuvres admirables dont seul Dieu est capable, Jéhovah va justifier pour toujours son grand nom. Que vienne rapidement le jour où ce nom sans pareil sera élevé au-dessus des cieux et où la terre entière sera remplie de la connaissance de la gloire de Jéhovah ! — Ps. 57:6 57:5, NW ; Hab. 2:14, NW.

  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde 1961 | 1er décembre
    • Comment je poursuis le but de ma vie

      Raconté par Eva Barney

      QUE POUVAIT-​ON vouloir d’autre ? Que pouvait-​on désirer de plus dans la vie ? J’avais le bonheur de posséder une maison confortable, un bon emploi, les plus beaux vêtements, de l’argent en banque, des actions dans une firme solide ; l’auto de la famille était à ma disposition à tout moment ; et j’avais des parents merveilleux. Je songeais en moi-​même : “ Est-​ce là poursuivre le but de ma vie ? ” Comme je m’étais vouée à Jéhovah en 1923, il me fallait faire la volonté divine. Désormais ma vie devait être dirigée par la Parole de Dieu comme Son saint esprit et Son organisation me l’avaient fait clairement comprendre.

      Une étude diligente de la Bible eut pour résultat de me convaincre que, du point de vue matériel, je devais abandonner mes aises si je voulais poursuivre le but de ma vie, me préparant ainsi à consacrer tout mon temps, toutes mes forces et mes ressources à la prédication de “ cette bonne nouvelle du royaume ”. Être convaincue mentalement, c’était une chose, mais agir en harmonie avec ces convictions en était une autre que je trouvais extrêmement pénible. Comment pourrais-​je quitter maman, père, la maison, mon emploi et ma famille ? Et l’argent ? Et que diraient les amis et la famille ? Le fait de savoir que père serait très en colère soulevait d’autres questions encore. Pourrais-​je le faire ?

      J’ENTRE DANS LE SERVICE DE PIONNIER

      Ignorant totalement le combat qui se livrait dans mon esprit, mon excellente amie Bessie How, témoin de Jéhovah fort zélée, m’écrivit pour m’inviter à passer mes vacances avec elle dans le service de pionnier. Par bonheur, j’acceptai son offre aimable et délicate, me rendant peu compte du changement que ces deux semaines de travail de porte en porte allaient apporter dans ma vie. Vous voyez, j’étais vraiment un pionnier de vacances. Aujourd’hui, j’apprécie pourquoi la Société a inauguré ce service de pionnier de vacances, cette disposition m’ayant révélé la façon dont je devais poursuivre le but de ma vie.

      La première chose à faire, c’était de quitter mon emploi. Là encore, ma brave amie Bessie vint à mon secours ; elle m’aida à rédiger ma lettre de démission. Le lendemain matin, je me trouvai dans le bureau de mon chef, avec ma lettre de démission et le livre Deliverance que je voulais lui remettre à elle, en personne. Elle n’était pas là. Tremblant de changer subitement d’idée, je me hâtai de les poser sur son bureau et de sortir. Cet après-midi-​là, à quatre heures, un coup de téléphone m’invitait à me présenter à son bureau. Après avoir lu ma lettre de démission, elle voulait avoir de plus amples renseignements sur les raisons de mon départ. C’était vraiment là une occasion que j’exploitai à fond. En réponse à mon témoignage, elle m’avoua n’avoir encore jamais reçu de démission de ce genre depuis qu’elle se trouvait dans cette société commerciale. D’ordinaire, les employés donnaient leur démission parce qu’ils se mariaient ou acceptaient une situation plus rémunératrice. Du reste, sa religion “ ne communiquait pas cette sorte de foi — quitter un bon emploi pour un travail n’offrant aucun avantage pécuniaire ”. Délicatement, elle proposa de m’accorder une autorisation d’absence pour six mois “ afin d’essayer votre nouveau travail ”, dit-​elle. Déclinant son offre pour la raison qu’il fallait rompre tous les ponts, je la quittai non sans avoir reçu sa bénédiction et ses meilleurs vœux de réussite. L’accomplissement de cette première étape vers le but final m’apporta une grande paix de l’esprit. J’exprimai ma gratitude à Jéhovah pour la force qu’il m’avait donnée.

      Naturellement, père s’emporta lorsqu’il apprit ce que j’avais fait, et, dans sa colère, il m’avertit que si je quittais la maison pour sortir dans “ cette œuvre de prédication ”, il serait inutile d’y revenir un jour. Bien entendu, son attitude me fit mal mais ne modifia en rien ma résolution de partir.

      JE TROUVE LE CONTENTEMENT DANS LE MINISTÈRE

      Ayant dit au revoir aux parents et aux amis, ma partenaire et moi fûmes bientôt en route pour le premier territoire qui nous fut attribué, Iroquois, Ontario. Notre chambre une fois choisie et notre installation terminée, soudain je me sentis envahie par le mal du pays. La seule chose à faire, c’était de téléphoner à la maison. La voix de maman résonna à mes oreilles de si agréable façon que la nostalgie se dissipa et que je me sentis tout heureuse. Une merveilleuse sensation de liberté s’empara de moi. Quel enchantement ! J’étais affranchie des soucis de ce monde ! J’étais libre ! Le service à plein temps pour Jéhovah nous conduisit près de Cardinal, Ontario, et de là on nous envoya à Montréal, Québec. Quel délassement de travailler avec sept autres jeunes pionniers de mon âge, complètement voués à Jéhovah. Bien sûr, nous eûmes des problèmes à résoudre : le mauvais temps, les dépenses imprévues, la maladie, l’opposition religieuse et l’intervention presque continuelle de la police, avec quelques arrestations. Les expériences désagréables furent plus que compensées car nous trouvâmes des personnes de bonne volonté semblables à des brebis. Au fur et à mesure que leur appréciation du message augmentait, notre joie ne cessait de croître.

      Régulièrement, j’écrivais à la maison, racontant mes expériences heureuses les plus marquantes. Maman les appréciait mais père ne s’intéressait qu’à une chose : la date de mon retour.

      À sa mort, je dus prendre une nouvelle décision. Allais-​je continuer à poursuivre le but de ma vie à Montréal, obtenir un territoire près de la maison où j’accomplirai le service de pionnier, ou bien trouver un emploi et devenir proclamatrice d’assemblée afin de tenir compagnie à maman ? Celle-ci, témoin vouée, insistait pour que je reste dans le service de pionnier. Comme je me sentais obligée de rester avec elle, j’obtins un territoire autour de la ville et j’exerçai mon service à partir de la maison.

      Soudain, ma position m’apparut critique. Des doutes et des craintes m’envahirent. Mon compte en banque était complètement épuisé, mes titres vendus. Ma façon de comprendre les choses m’amena à penser qu’il était nécessaire de reconstituer mes fonds. Un matin, de bonne heure, comme j’étais sur le point de sortir à la recherche d’un emploi, ma mère me tendit une lettre. À 7 h 30 du matin, qu’est-​ce que cela pouvait bien être ? L’ayant ouverte, j’y trouvai de l’argent et une petite note : “ Dans l’espoir que cela vous aidera dans l’œuvre de pionnier. ” Cela m’aida effectivement ! Depuis, plus jamais, je n’ai douté de la promesse par laquelle Jésus nous assurait que les dispositions nécessaires seraient prises si nous cherchions d’abord le royaume de Dieu et sa justice (Mat. 6:33, Jé). Au cours de mes trente années de service comme pionnier, cette promesse n’a jamais manqué de se réaliser !

      TEMPS DE PERSÉCUTION

      En 1933, une œuvre spéciale fut organisée en vue de la distribution de brochures en français dans la ville de Québec. En dépit des possibilités d’arrestation et d’emprisonnement, deux cents volontaires se présentèrent. Trente hommes et femmes

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