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Paître le troupeau de DieuLa Tour de Garde 1958 | 1er août
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de notre Père céleste et de son Fils Jésus-Christ (Ps. 96:2). Les brebis ont été formées pour qu’elles puissent faire ces choses elles-mêmes. On leur a aussi montré comment elles pouvaient à leur tour en former d’autres. Les brebis ont été unies et celles qui étaient perdues ont été amenées dans le troupeau. Que ces brebis sont bénies ! Que vous êtes privilégié d’être une brebis de Dieu et de recevoir les soins des fidèles bergers, de savoir que ce sont des hommes éprouvés et fidèles ! Troupeau de Dieu, tu es protégé contre le mal, parce que les fidèles bergers terrestres doivent rendre compte à ton sujet à Jéhovah Dieu et à Jésus-Christ.
29 Le moment est venu d’accroître le troupeau. Toutes les brebis doivent être rassemblées et Jéhovah a ordonné à son peuple de les faire venir du nord et du sud, de l’est et de l’ouest (És. 43:1-7). Aujourd’hui la voix du Vrai Berger se fait entendre dans plus de 160 pays, apportant la consolation à un nombre toujours plus grand de brebis perdues. Elles viendront en foules. Le jour est venu de les rassembler. La prospérité du troupeau ne manquera pas de grandir si les bergers sont conscients de leurs responsabilités envers Jéhovah Dieu et Jésus-Christ. Les membres de l’organisation, les brebis du Seigneur, facilitent l’accomplissement de ces devoirs par leur obéissance et leur soumission.
30. Pour rester sous la protection, que doivent faire les brebis ?
30 Le troupeau de Dieu reste ensemble. Les brebis ne s’égarent pas hors de la société d’un monde nouveau. Dans le présent monde il y a de nombreux pièges. Les dangers sont multiples. Les hommes et les organisations profiteront de vous et vous n’aurez pas de protection. Restez au sein de l’organisation. Pour cela il est nécessaire d’apprendre quelle est la volonté de Dieu. Il vous faut obéir aux exigences théocratiques. Il faut suivre la paix et obéir à la justice. Il faut se laisser guider par ceux qui ont été établis bergers. En faisant ces choses, vous serez formé à la justice et vous pourrez offrir des louanges au Dieu tout-puissant, dont le nom est Jéhovah. Réjouissez-vous d’avoir été délivré de ce monde et d’avoir pris rang dans la société d’un monde nouveau. Réjouissez-vous de tout ce que Jéhovah a fait et fait pour vous et de toutes les choses merveilleuses qu’il vous réserve dans le monde nouveau qui suivra la bataille d’Harmaguédon. Vous faites partie de ce troupeau heureux ; réjouissez-vous dans le Grand Pasteur de l’Israël spirituel et dans son Vrai Berger. Sachez qu’aucun mal ne vous arrivera mais qu’Il vous conduira pour toujours dans de verts pâturages et vers les lieux paisibles à cause de son nom.
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Comment je poursuis le but de ma vieLa Tour de Garde 1958 | 1er août
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Comment je poursuis le but de ma vie
Raconté par Donald E. Baxter
ICI AU Venezuela, la radio diffuse chaque soir un programme de musique et de nouvelles mondiales, en anglais. Récemment, j’écoutai une chanson appelée : “ Comptez vos bénédictions au lieu des brebis. ” Plus tard, je me suis mis à y penser. Voyez-vous, dans l’œuvre missionnaire, on peut compter les deux — ses bénédictions et les brebis. En allant dans de nouveaux champs pour trouver les “ autres brebis ” du Seigneur, on reçoit beaucoup de bénédictions, et on fait beaucoup d’expériences dans cette grande campagne d’instruction.
Quand je repense à la manière dont j’ai poursuivi le but de ma vie, je me rends compte que j’ai reçu beaucoup de bénédictions, et j’ai eu la joie de connaître beaucoup de privilèges de service. Mon père et ma mère commencèrent à étudier la vérité lorsque j’avais dix ans environ. À l’âge de seize ans, lors d’une assemblée de zone, je fus immergé pour symboliser que je me vouais à Jéhovah. À cette époque, je savais ce que je faisais, mais je dois reconnaître que je ne me rendais pas pleinement compte de ce que l’on demande d’un bon ministre. Cela, je l’appris plus tard lorsque j’entrai dans les rangs des pionniers, en mai 1942. Quand je sortis de l’école secondaire, la situation internationale n’était pas rose. Les États-Unis se préparaient à la deuxième guerre mondiale. Que devrais-je faire ? Aller à une école supérieure ou chercher un emploi ? Mon frère et ma sœur aînés étaient pionniers à Chicago, et ils m’écrivaient régulièrement des lettres pour m’encourager à devenir pionnier et à les rejoindre à Chicago.
J’étais un proclamateur bien faible lorsqu’au printemps de 1942 je commençai le service de pionnier. Chicago et ses faubourgs étaient bien différents des fermes et des secteurs ruraux que nous avions travaillés, dans le Dakota du Sud. Je n’oublierai jamais la première semaine passée à Chicago. Chaque matin, sur le chemin qui me conduisait dans mon territoire, je sentais des tiraillements dans l’estomac. Mais ce sentiment me quitta au bout de quelques semaines, au fur et à mesure que j’acquis plus d’expérience.
En rentrant du service, par une froide journée d’hiver, je trouvai chez moi une grande enveloppe qui venait de la Société. Je fus bien surpris, mais très heureux, d’y trouver le bulletin d’inscription pour Galaad. À la lecture de la lettre et du bulletin, une quantité de questions me vinrent à l’esprit. Puis-je la faire, cette école ? Est-ce que ce ne sera pas trop difficile ? D’autres l’avaient faite ; alors, je me dis que moi aussi, je pourrais la faire. Je remplis le bulletin et le retournai à la Société.
En février 1945, j’allai à Galaad comme élève de la cinquième classe. Le temps y passa vite — jamais il n’y en avait assez pour bien étudier ou tout préparer. Ce fut un événement plein de joies, et chaque jour se chargeait de nous apprendre quelque chose de nouveau ou de nous le rappeler.
Les cours à Galaad terminés, je fus nommé serviteur de circuit. À l’époque, le serviteur restait dans certains groupes pendant deux ou trois jours et dans d’autres pendant une semaine, selon le nombre de proclamateurs. C’est pourquoi il devait se préparer à faire tous les huit discours publics. Pendant que j’étais en route, je me demandais tout le temps où j’allais être envoyé. J’avais alors oublié presque tout mon espagnol que je m’étais efforcé d’apprendre à Galaad. En février 1946, je reçus une lettre de la Société me disant qu’on m’enverrait au Venezuela et qu’à la fin de février, il me faudrait aller au Béthel et y rester jusqu’à la réception du visa d’entrée pour le Venezuela. Le 2 juin 1946, j’atterris à Maiquetía, l’aéroport de Caracas, la capitale du pays ; il n’y avait personne pour nous accueillir ou nous aider dans la langue espagnole. Mais nous trouvâmes bientôt quatre proclamateurs qui se réunissaient dans une maison pour l’étude de La Tour de Garde et pour l’étude du livre. Une famille de bonne volonté, demeurant à proximité, assistait également à ces réunions ; il y avait donc douze personnes à cette première réunion que je visitai à Caracas.
En avril 1946, frère Knorr et frère Franz avaient visité le Venezuela et organisé les réunions et le service dans le champ. Les quatre proclamateurs désiraient ardemment avoir des écrits et être aidés dans le champ. Nous apprîmes par ces frères qu’il y en avait d’autres qui, à l’intérieur du pays, étaient un peu actifs dans le service. La première chose à faire, c’était de les organiser et de les amener à remettre leurs rapports que nous pourrions ensuite envoyer à Brooklyn. Cela était difficile parce que nous ne savions pas l’espagnol. Mais deux jeunes garçons qui venaient de commencer le service de pionnier savaient un peu d’anglais ; nous leur disions donc ce que nous attendions des frères et eux, à leur tour, le dirent au groupe. Peu à peu, le groupe de Caracas se mit à grandir. Une filiale fut ouverte en septembre 1946, et le premier rapport que nous fîmes parvenir à la Société mentionnait dix-neuf proclamateurs.
Caracas était certainement une ville étrange pour nous. Les prix étaient exorbitants ; et il était pour ainsi dire impossible de trouver des maisons. Nous parcourûmes des kilomètres ne sachant quel bus prendre, car nous ne pouvions comprendre ce que les gens nous disaient. Finalement, nous trouvâmes une petite maison aux abords de la ville, dans un chemin de terre battue, sans eau courante. C’est là que nous installâmes le premier home missionnaire, au Venezuela. Par la suite, la Société nous envoya plus de missionnaires, pour nous aider ; et les choses devinrent plus faciles. Pendant trois ans, nous cherchâmes un meilleur home missionnaire, sans succès, en raison des loyers élevés. Plusieurs d’entre nous retournèrent aux États-Unis, les uns étaient malades et les autres décidèrent de se marier ; je restai donc seul pendant plusieurs mois, jusqu’au jour où la Société envoya de nouveaux missionnaires. En juillet 1949, nous trouvâmes un meilleur home à Caracas, et la famille fut portée à dix membres. C’était pour moi une joie, en effet, que d’avoir poursuivi le but de ma vie. Un autre groupe de missionnaires fut envoyé à Maracaïbo, où il établit un home en décembre 1948.
L’expérience suivante est caractéristique : Trois pionniers vénézuéliens et moi travaillâmes dans un faubourg de Caracas. Il y avait à peine quelques mois que j’étais ici, mon espagnol était donc très pauvre. Le prochain commerce était celui d’un tailleur de langue anglaise. Les pionniers me dirent de m’en charger, et j’eus l’occasion de parler en anglais. Je me rendis compte que ce tailleur était humble et doux. Il me dit qu’il avait une Bible et qu’il s’y intéressait beaucoup ; qu’il était catholique, mais qu’un autre tailleur qui était adventiste cherchait à le convertir. Il accepta le livre “ Le Royaume s’est approché ”, en anglais, et je lui dis que je reviendrais le voir plus tard. Ensuite, je commençai une étude avec lui, et il accepta la vérité. Plus tard, il demanda à faire l’étude en espagnol parce qu’il se rendait compte qu’il aurait à participer à l’œuvre de prédication, qu’il lui faudrait améliorer son espagnol et apprendre à le lire. Peu après, il nous accompagna dans le champ et fut baptisé. Le dimanche, lui et moi travaillâmes ensemble ; il m’emmena avec lui pour quelques visites complémentaires, et nous commençâmes trois études. Un jour, alors que nous nous rendions à l’une de ces études, il me dit : “ Je prie Dieu pour que je puisse trouver une brebis là, dans ce territoire. ”
Un Italien, avec qui nous venions de commencer une étude, saisit la vérité très vite et nous accompagna bientôt après dans le service. Cet Italien entra dans le service de pionnier malgré le fait qu’il avait à subvenir aux besoins de sa femme et de trois enfants. Il continue à faire du très bon travail.
Après une série de conférences, nous établîmes un centre de service dans l’une des maisons et, plus tard, cette étude fut confiée à un frère mûr qui vivait à proximité. À présent, nous avons un groupe de soixante-dix proclamateurs dans ce faubourg. Le mois dernier, lorsque le serviteur de circuit donna un discours public dans ce groupe, quatre-vingt et une personnes y assistèrent.
En juin dernier, il y avait onze ans que j’étais au Venezuela. Il me semble avoir passé ici la plus grande partie de ma vie, du moins, la partie la plus importante. Au cours de ces années, les choses ont bien changé dans ce pays. La capitale, Caracas, qui compte maintenant un million d’habitants, a été transformée en une ville moderne avec des bâtiments neufs et des rues neuves.
Au Venezuela, le nombre de proclamateurs du Royaume a également augmenté d’année en année. La moyenne, qui était de treize en 1946, dépasse maintenant 1 233 proclamateurs. L’année passée, la pointe de proclamateurs fut de 1 364. Nous avons huit homes missionnaires et vingt-deux groupes dans le pays. Ici à Caracas, nous avons commencé avec quatre proclamateurs, et maintenant nous avons cinq unités qui en comptent plus de 550. Dans tout le pays, les proclamateurs travaillent avec zèle, et nous avons toujours une moyenne de douze heures ou davantage par proclamateur. Mais il nous faut encore plus de pionniers et de missionnaires, car notre territoire est grand.
C’est ainsi qu’en poursuivant le but de ma vie, j’ai appris que c’est un grand privilège et une bénédiction que d’être missionnaire dans un champ étranger. Et quand je revois le passé, je suis très reconnaissant à Jéhovah d’avoir commencé le service de pionnier au moment voulu et d’avoir accepté l’invitation à Galaad. Le travail de pionnier, suivi de l’entraînement à Galaad et le service de missionnaire, ne peuvent être comparés à rien d’autre dans ce vieux monde. La joie et les privilèges de servir compensent entièrement les privations et les inconvénients que l’on rencontre le long de la route. J’ai quinze ans de service à plein temps, dont la plus grande partie dans le champ étranger. Je n’échangerais mes expériences avec personne. Si j’étais de nouveau un jeune homme de dix-sept ans, je tournerais mon cœur et mon esprit vers Galaad et le service missionnaire.
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Les merveilleuses mœurs des poissonsLa Tour de Garde 1958 | 1er août
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Les merveilleuses mœurs des poissons
Des hommes de science apportent toujours de nouvelles preuves des singulières et merveilleuses mœurs des poissons. En Écosse, W. M. Shearer a prouvé que la truite de lac retourne non seulement dans la rivière d’eau douce, dans laquelle elle était à l’époque du frai, mais dans la même baie, sur la même rive sablonneuse. Shearer fit cette découverte après avoir pêché des truites qu’il marqua et rejeta dans les nombreuses baies de la rivière Dee. Un an plus tard il repêcha six de ces poissons, chacun dans la baie où ils avaient été pris la première fois. Aux États-Unis, John Briggs de l’université de Floride fit aussi une nouvelle découverte. Il acquit des preuves appuyant l’affirmation selon laquelle le premier poisson qui cherche un emplacement pour le frai nage jusqu’à l’extrémité des baies. Pourquoi ? Pour laisser la place à ceux qui arriveront plus tard. Quelle intelligence ! Mais on ne saurait en rendre gloire au poisson, car le pieux Job écrivit : “ Mais, de grâce, interroge les bêtes, et elles t’instruiront, les oiseaux du ciel, et ils te l’apprendront ; demande à la terre, et elle t’enseignera ; les poissons même de la mer te le raconteront. Qui ne sait, parmi tous ces êtres, que la main de Jéhovah a fait toutes choses, qu’il tient dans sa main l’âme de tout ce qui vit. ” — Job 12:7-10, AC.
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