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Comment je poursuis le but de ma vieLa Tour de Garde 1956 | 1er mars
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puits de pétrole, les bûcherons et les cultivateurs nous aidaient chaque jour à sortir de la boue. Ils voulaient toujours savoir pourquoi deux jeunes filles désiraient se rendre dans telle ou telle maison par un temps et des chemins pareils. Ainsi, nous avions de nombreuses occasions de rendre témoignage pendant que nous étions assises sur un levier ou que nous placions des pierres sous les roues de l’auto pour la sortir de la boue. La voiture et nous-mêmes fûmes mis durement à contribution, cependant, à la fin d’une telle journée, nous jouissions du profond sommeil du contentement.
Au printemps ma partenaire se maria et la sœur de son époux devint ma collaboratrice. Nous travaillions ensemble à quatre. Comme, à ce moment-là, on ne faisait ni visites complémentaires ni études bibliques, en mai nous avions terminé le territoire qui nous avait été attribué et nous partîmes en direction de la Virginie occidentale pour travailler en route vers notre territoire d’été, l’État du Colorado, d’où je suis originaire. Un mois après notre arrivée mon ancienne partenaire et son mari abandonnèrent temporairement le service de pionnier, et les cinq années suivantes sa sœur et moi restâmes seules. Étant enfant elle avait eu la poliomyélite, ce qui l’empêchait d’exécuter certains travaux corporels, indispensables dans les territoires éloignés. Ma participation aux travaux manuels, tels que changer les roues, graisser la voiture, etc., était par conséquent plus grande. Toutefois, ma partenaire était excellente dans l’étude de la Bible, elle était très mûre spirituellement et fut pour moi une réelle aide. Son frère et sa femme nous construisirent une roulotte qui nous permettait de travailler également dans des territoires très difficiles. Nous apprîmes à connaître la différence entre les choses considérées comme nécessaires et celles qui le sont réellement.
Le corps débile de ma petite partenaire zélée était incapable de marcher de pair avec son esprit si bien disposé, et au printemps 1937 elle dut abandonner le service à temps complet.
Poursuivant le but de ma vie je continuai mon service avec une famille de l’Oregon. Grâce à leur générosité je pus me rendre avec eux au Kentucky pour y travailler et gagner assez pour pouvoir assister au congrès qui eut lieu cet été à Columbus, Ohio. Quelle fête ne fut-ce pas pour moi après avoir travaillé pendant des années dans des territoires éloignés ! Là je trouvai une sœur pionnier expérimentée qui voulut bien travailler avec moi. Les plantations de coton de l’Alabama s’avérèrent être un territoire beaucoup plus facile que les grands élevages de bétail du Texas. Nous placions beaucoup de publications, ce qui me permit de rendre visite à mon père invalide que je n’avais pas vu depuis bientôt huit ans. Une jeune sœur du groupe de ma localité natale, désirant devenir pionnier mais ayant besoin d’aide pour se libérer entièrement, se joignit à moi. Pendant plusieurs années nous travaillâmes ensemble dans le Sud. Elle alla ensuite à Galaad et sert maintenant en qualité de missionnaire au Salvador.
Lorsque, en 1941, nous travaillâmes des territoires éloignés du Kentucky occidental, nous assistâmes à l’assemblée de zone (maintenant appelée assemblée de circuit) à Cape Girardeau, Missouri. Là, je fus appelée au téléphone au moment où je préparais le souper au buffet. On me demandait si je serais disposée à soigner frère Rutherford, gravement malade dans un hôpital à Elkhart, Indiana. Consternée de cette nouvelle et accablée par la grande responsabilité que je devais assumer, je pensais refuser. Mais, après avoir prié, j’acceptai de peur qu’aucun service ne me fût plus offert. Je quittai l’assemblée sur-le-champ afin de me préparer à ma nouvelle tâche. Trente-six heures plus tard je pénétrais dans la chambre de notre frère souffrant. Une semaine plus tard j’eus le privilège d’accompagner frère Rutherford et sa suite en Californie. Pendant huit semaines, c’est-à-dire jusqu’à sa mort survenue le 8 janvier 1942, nous habitâmes Beth-Sarim, la “ maison des princes ”. Ce service particulier, précieux, ne m’aurait pas été confié si je n’avais pas été pionnier, car tous ses collaborateurs et auxiliaires étaient des proclamateurs à temps complet.
De Californie je me rendis directement auprès de mon ancien groupe à Somerset, Kentucky. Là nous rencontrâmes une forte opposition, fûmes maintes fois arrêtées et passâmes un certain temps en prison. Mais le tribunal suprême du Kentucky se prononça en notre faveur, ce qui a permis d’y travailler librement jusqu’à ce jour.
1943 est une année particulière dans l’histoire théocratique, c’est celle de l’ouverture de l’école de Galaad. À ma très grande joie je fus invitée à faire partie de la deuxième classe ; l’immatriculation devait avoir lieu en septembre. Durant l’été de cette année je visitai ma mère devenue veuve et l’accompagnai à l’assemblée de district à Denver. Ma joie déborda lorsque j’assistai à son baptême. Puis j’allai à Galaad où, pendant cinq mois, j’éprouvai la joie la plus pure de ma vie.
L’année suivante je dus soutenir un vrai combat. Je soupirais si ardemment après l’atmosphère de Galaad, celle du monde nouveau, que je faillis devenir mécontente du territoire qui m’avait été attribué à Perth Amboy, New-Jersey. Mais, afin de poursuivre le but de ma vie, je me forçai à aller de l’avant, surmontai finalement les difficultés et eus de nouveau beaucoup de joie dans mon service.
Puis nous apprîmes que quatre d’entre nous devaient aller travailler au Panama. Dans les tropiques chauds et humides ! Je ne vivrai pas longtemps dans cette chaleur, pensai-je d’abord. Mais je m’encourageai en pensant aux personnes qui vécurent là depuis des générations. Pourquoi ne pourrais-je pas y travailler ? Neuf années d’activité missionnaire dans l’isthme de Panama ont prouvé l’inanité de mes craintes. Lors de mon arrivée, le 28 décembre 1945, j’eus conscience d’une autre vérité : Ma famille, mon peuple, se trouve dans le monde entier et, en qualité de missionnaire, je ne saurais avoir le mal du pays ni me sentir seule. Le lendemain de notre arrivée un proclamateur de la côte du Pacifique se tenait de bon matin devant la porte pour nous conduire en auto à Colón, notre territoire. Bien que sa peau fût beaucoup plus foncée que la nôtre, un sourire rayonnant éclairait son visage, et, comme nos frères du Béthel, il fit preuve du même tact et du même désir d’aider. Depuis le moment où nous fîmes connaissance, et pendant les quatre années au cours desquelles nous travaillâmes en commun, lui et les autres frères et sœurs ne refusèrent jamais, en objectant leurs occupations ou la fatigue, de nous aider à résoudre les problèmes qui se présentaient à nous dans notre nouvelle résidence. Leur désir de nous assister était si grand et leur coopération si bonne qu’avec joie nous constatâmes comment ce petit groupe d’environ 15 proclamateurs devint un groupe bien organisé de près de 100 proclamateurs. Après avoir travaillé pendant deux ans, la fondation d’un groupe espagnol fut jugée nécessaire et, bien que je parlasse insuffisamment l’espagnol, j’eus le privilège de collaborer avec ce groupe dès sa formation et d’y obtenir même un service.
Lorsque les groupes des villes des deux bouts du Canal fonctionnèrent bien, la Société résolut d’aider les hommes de bonne volonté au centre du Panama. Je me trouvai donc, en 1950, parmi les quatre missionnaires devant se rendre à Chitre. Quand nous essayâmes de présenter le précieux message du Royaume en un espagnol compréhensible, nous comprîmes, enfin, la portée du miracle opéré par Jéhovah à la tour de Babel. Après avoir reçu une instruction élémentaire à Galaad, nous avions continué d’étudier et pouvions déjà lire couramment. Mais nous comprîmes bientôt combien notre espagnol était insuffisant pour faire face aux nombreuses situations très différentes qui se succédaient. Environ un an plus tard un groupe fut organisé, dans lequel des services nous furent confiés, à nous les quatre sœurs. Lorsque, en décembre 1952, nous fûmes appelées à Panama City, nous laissâmes à Chitre un groupe de huit proclamateurs indigènes dont quelques-uns avaient été instruits pour devenir des serviteurs. Entre-temps, grâce à la bénédiction de Jéhovah, le groupe à Chitre a doublé.
En mai 1954 un groupe fut organisé dans la zone du canal. Au début huit proclamateurs remettaient des rapports, un an plus tard ils étaient vingt. Les bénédictions de Jéhovah nous enrichissent tous et nous fortifient spirituellement. Dans de nombreux territoires nous travaillons toute la journée dans la crasse et la saleté des maisons locatives bondées. Mais le soir, nous trouvons en rentrant un home missionnaire propre et confortable, entretenu par la Société, nos frères. Ainsi donc, les vingt-trois dernières années se sont fort bien écoulées en poursuivant le but de ma vie. J’espère rester dans le service à temps complet quel que soit le travail que, dans sa bonté, Jéhovah me confiera.
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Le chemin du véritable bonheurLa Tour de Garde 1956 | 1er mars
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Le chemin du véritable bonheur
Chacun le désire, chacun fait tous ses efforts pour l’atteindre, cependant, rares sont ceux qui le trouvent. Quelle est donc, en réalité, la source du vrai bonheur ?
DANS votre vie, combien de temps avez-vous passé à chercher le véritable bonheur ? Et, dans quelle mesure, en réalité, avez-vous réussi à atteindre ce but ? La recherche du bonheur nécessite, de notre part, du temps, des peines, de l’argent ; elle remplit notre vie personnelle et absorbe la majeure partie de notre activité journalière. Les hommes essaient d’atteindre au bonheur par la richesse ou la position, l’amour de leur famille, ou des occupations favorites, la musique, l’art ou quelque autre activité les intéressant particulièrement. Certaines personnes même essaient d’obtenir le bonheur aux dépens des autres et, ce faisant, ou perdent la paix de l’esprit ou endurcissent leur cœur. Bien que les hommes recherchent le bonheur, peu nombreux sont ceux qui peuvent se dire vraiment heureux aujourd’hui.
Il y a un livre qui montre pourquoi ces hommes ne sont pas heureux et qui révèle la conduite menant au vrai bonheur, même aujourd’hui. Ce livre, la Bible, donne des exemples remarquables d’hommes qui connurent divers degrés de bonheur et d’autres qui furent des plus malheureux. Elle explique aussi la réelle source du vrai bonheur. Que peuvent vous apprendre ces exemples ?
La Bible montre comment le premier homme possédait le vrai bonheur et le perdit. Un splendide arrangement familial lui avait été offert, car il avait reçu l’ordre suivant : “ Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez. ” Il avait, pour demeure, un lieu magnifique, un jardin que Jéhovah Dieu avait planté. Il n’aurait jamais à craindre la disette, car Jéhovah dit : “ Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture. ” Il ne s’ennuierait jamais, car l’occasion lui avait été donnée d’occuper son esprit et d’employer ses mains à cultiver et à soigner le magnifique jardin qui était sa demeure. Un homme pouvait-il désirer davantage ? Oui, il restait encore une chose, et cet homme la possédait également. Il avait la bénédiction de son Créateur qui déclara, à propos de l’homme et de la création dans laquelle il était placé, que cela était “ très bon ”. — Gen. 1:28, 29, 31 ; 2:15.
Bien qu’ils eussent les bénédictions, la sécurité, le contentement et le plus grand bonheur qu’un homme pût espérer, nos premiers parents humains désobéirent aux ordres simples que leur avait donnés leur Créateur et c’est ainsi que leur bonheur s’enfuit. Ils découvrirent que leur paradis avait disparu, que le sol était maudit, et cette famille qui avait reçu de si glorieuses perspectives vit même son fils premier-né devenir, par un crime terrible, le meurtrier d’un de ses frères plus jeunes. Quelle triste fin leur désobéissance valut à cette famille ! Depuis lors, les hommes ont connu divers degrés de bonheur, mais aucun homme imparfait ne l’a possédé dans une aussi grande mesure que ce premier couple humain. Leur expérience souligne toutefois l’importance de l’obéissance à Dieu de la part de tous ceux qui veulent le réel bonheur. — Gen. 3:17-19.
La vie des autres hommes a démontré le même fait. Même Abel, le fils d’Adam assassiné, qui servait Dieu sincèrement, fut plus heureux que son frère meurtrier, Caïn, lequel déclara : “ Mon châtiment est trop grand pour être supporté. L’homme juste qu’était Noé était certainement plus heureux que les hommes débauchés de son temps et que Dieu fit périr. Considérez aussi l’exemple d’Abraham. À cause de sa foi en Dieu, il reçut l’insigne privilège d’être un ancêtre terrestre du Messie. Cet homme fidèle mourut après une vie longue et bénie. Nous lisons : “ Abraham expira et mourut, âgé et satisfait. ” Qu’est-ce qui apporta à ces hommes un bonheur exceptionnel ? Il est clair qu’il en fut ainsi grâce à leur obéissance aux instructions de Jéhovah. — Gen. 4:13 ; 6:9 ; 25:8, NW.
L’expérience de toute la nation d’Israël illustre encore ce point. Lorsqu’ils servaient convenablement leur Dieu, Jéhovah, ils étaient le plus heureux des peuples. Mais quand ils rejetaient la véritable adoration, c’était exactement le contraire ! Dans les livres bibliques des Juges, de Samuel, des Rois, des Chroniques et dans la plupart des écrits prophétiques, vous pouvez lire comment le fait de se livrer à l’adoration du Diable leur attirait des malheurs de la part de Dieu, tandis qu’un sincère retour à la vraie adoration leur apportait d’abondantes bénédictions. La leçon enseignée ici montre encore que le véritable bonheur dépend de l’obéissance au Souverain suprême de l’univers.
Les Psaumes et les Proverbes expriment bien des choses au sujet de la source du vrai bonheur. “ Heureux le peuple dont Jéhovah est le Dieu ! ” “ Heureux celui qui a pour secours le Dieu de Jacob, qui met son espoir en Jéhovah, son Dieu ! ” “ Celui qui prend garde à la parole trouvera le bien, et qui se confie en (Jéhovah, Cr 1905) est bienheureux. ” Mais de telles déclarations peuvent-elles s’appliquer au monde troublé actuel ? Certainement ! En réalité, il y a plus de raisons aujourd’hui d’être heureux qu’au temps où ces déclarations furent écrites. — Ps. 144:15 ; 146:5, Cr 1905 ; Prov. 16:20, Da.
UN PLUS GRAND BONHEUR MAINTENANT
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles les véritables chrétiens peuvent être plus heureux que les hommes fidèles des temps préchrétiens. La première raison, c’est que Jésus apporta une plus grande connaissance spirituelle et réconfortante que les hommes de foi du passé. De plus, Jésus pourvut à la rançon, rachetant en faveur de la race humaine ce qu’Adam avait perdu et ouvrant ainsi à l’homme le chemin des bénédictions de Dieu et de la vie éternelle. Ensuite, nous avons l’exemple donné par Jésus et les apôtres en ce qui concerne la conduite qui mène au véritable bonheur, la voie de l’obéissance aux instructions divines et celle qui consiste à se donner comme but principal de la vie l’aide à apporter aux autres pour qu’ils les comprennent. Jésus déclara : “ Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez. ” Il dit encore : “ Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. ” — Jean 13:17 ; Actes 20:35.
Par conséquent, le vrai bonheur découle d’un travail constructif et fécond que Dieu nous a assigné. Adam était heureux dans le travail que Dieu lui avait donné. Jésus aussi. Et, bien que cela surprenne le monde, ses disciples le sont aussi aujourd’hui ! L’œuvre qu’il est ordonné de faire à notre époque exige de ceux qui l’accomplissent la possession d’une saine connaissance de la Parole de Dieu et leur procure la grande récompense d’être en mesure de donner à d’autres se trouvant dans le besoin. C’est l’œuvre dont Jésus parla quand il dit concernant notre temps : “ Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans la terre habitée tout entière, pour servir de témoignage à toutes les nations, et alors viendra la fin accomplie. ” — Mat. 24:14, NW.
Oui, la raison majeure pour laquelle on peut goûter un plus grand bonheur maintenant qu’au cours des longs siècles du passé, c’est que notre temps est celui qu’attendaient les hommes fidèles de Dieu. C’est maintenant l’époque où le royaume de Dieu établi est prêché dans la terre habitée tout entière, et où la fin définitive de la mauvaise domination de Satan est proche. Aujourd’hui, le monde craint l’avenir, et, à moins qu’il ne change sa voie et se conforme à la Parole de Dieu, il a de bonnes raisons de le craindre.
Mais les personnes qui, à l’heure présente, ont une saine connaissance de la Parole de Dieu, qui, par elle, connaissent la raison des troubles actuels de la terre, la façon dont ils prendront fin, ne sont pas accablées par les craintes du monde. Elles sont vraiment heureuses de savoir que nous vivons dans les jours dont parle la Bible quand elle dit que Satan saurait qu’il n’a que “ peu de temps ”. Plutôt que d’être troublées par les malheureuses conditions du monde, ces personnes qui ont une connaissance exacte de la Parole de Dieu voient dans ces conditions le signe de la fin imminente de la méchante domination de Satan et de l’établissement de conditions justes sur toute la terre. — Apoc. 12:12 ; Matthieu 24.
La preuve que cette bonne nouvelle est vraie vous rendrait-elle heureux ? L’occasion de dire à d’autres cette bonne nouvelle ajouterait-elle à votre joie ? Les témoins de Jéhovah en ont fait l’expérience. Ils possèdent ce bonheur. Et ils considèrent comme un privilège leur procurant une joie inexprimable le fait d’être capables d’annoncer à d’autres cette bonne nouvelle. Leur bonheur suscite de fréquents commentaires de la part des étrangers, comme le souligne un article paru dans le World Telegram and Sun de New-York qui dit à leur sujet : “ Ils sont frères et sœurs dans une gigantesque famille de la foi. ” Ce bonheur exceptionnel vient de leur connaissance de la Parole de Dieu, de leur obéissance à ses instructions et de leur activité à prêcher les bonnes choses qu’ils ont apprises.
Ils savent que, bien que la réalisation du dessein de Jéhovah ait été différée en apparence par suite de la rébellion d’Adam, ce dessein d’avoir cette terre peuplée de créatures justes, paisibles et heureuses, n’a pas été contrecarré. Semble-t-il impossible qu’ici, sur cette terre, vous puissiez encore avoir l’occasion de jouir des bienfaits qu’Adam perdit ? Les témoins de Jéhovah, dont le nombre ne cesse de croître, reconnaissent la preuve positive, scripturale, que ces conditions doivent bientôt être restaurées.
Voulez-vous savoir pourquoi ils en sont si convaincus et pourquoi cette connaissance leur procure une telle joie et un tel contentement, aujourd’hui ? Cela vaut certainement la peine d’employer un peu de votre temps pour voir comment, vous aussi, vous pouvez acquérir ce bonheur véritable maintenant et la promesse d’une joie éternelle dans l’avenir. Voulez-vous examiner les preuves relatives à ce sujet des plus importants ? Les témoins de Jéhovah vous encouragent vivement à le faire.
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Les Églises se compromettent avec le mondeLa Tour de Garde 1956 | 1er mars
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Les Églises se compromettent avec le monde
Les premiers chrétiens ne se sont jamais compromis avec l’ancien monde païen. Mais, dès le temps de Constantin en particulier, les prétendus chrétiens ne tardèrent pas à sanctionner ou à adopter les pratiques païennes en vue des avantages qu’ils pouvaient retirer de pareille manière d’agir. C’est ainsi que Henry Dwight Sedgwick, écrivant dans In Praise of Gentlemen, fait le commentaire suivant : “ Le christianisme, tel que nous le possédons, n’a pas triomphé du monde, mais s’est compromis en le laissant continuer comme auparavant, à condition qu’il s’appelle chrétien, transforme les temples en églises, mette les saints dans les niches à la place des demi-dieux, et revête une soutane par-dessus la tunique païenne. ”
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