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Notre toit merveilleux : le cielRéveillez-vous ! 1970 | 8 août
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car les ondes longues de la lumière parviennent directement à la terre sans être déviées, tandis que les ondes courtes (bleues) sont réfléchies et diffusées par les molécules de l’air. C’est pourquoi, par temps clair, lorsqu’il y a peu de poussière dans l’air, le ciel est d’azur.
D’autres phénomènes célestes
Quand, après plusieurs jours de beau temps hivernal, des nuages à haute altitude, légers et fragiles, donnent au ciel une opalescence laiteuse, un cercle brillant apparaît autour du soleil ou de la lune. Le halo autour de la lune est évidemment d’une luminosité plus faible et ses couleurs à peine perceptibles. Dans de nombreuses régions, il est visible en moyenne tous les quatre jours. Même certaines étoiles très brillantes sont entourées d’un cercle lumineux quand de minces nuages passent lentement devant elles. Cette auréole consiste parfois en plusieurs anneaux concentriques dont la teinte bleuâtre du côté intérieur passe au blanc jaunâtre puis au brun rougeâtre à l’extérieur. Elle ressemble parfois à un arc-en-ciel circulaire. Ce phénomène est dû aux cristaux de glace se trouvant dans les nuages à haute altitude. Ces cristaux, de forme régulière, réfractent les rayons de lumière.
L’arc-en-ciel, qui ne cesse de susciter notre admiration, est formé par le jeu des rayons lumineux sur les gouttelettes d’eau qui tombent. Chaque goutte de pluie fait fonction de minuscule prisme et décompose la lumière blanche dans toutes les couleurs du spectre. Il arrive que les gouttelettes de la brume provoquent également ce phénomène, mais le plus souvent il est dû aux gouttes de pluie, plus grosses.
Jamais deux personnes ne voient le même arc-en-ciel, étant donné que celui-ci n’est que de la lumière venant d’une direction déterminée et que chaque observateur la voit de son propre point de vue. Puisque les gouttes d’eau qui réfléchissent et réfractent la lumière sont en train de tomber, l’arc-en-ciel se renouvelle constamment à mesure que de nouvelles gouttes arrivent. Quel don merveilleux de Dieu que ce phénomène !
Il arrive qu’un second arc-en-ciel, moins brillant, se forme à l’extérieur du premier. Dans ce cas, l’ordre des couleurs est inversé, le violet étant à l’extérieur et le rouge à l’intérieur. Ce second arc est produit par une double réflexion de la lumière dans les gouttes ; ainsi les rayons sont inversés de la même manière qu’une image dans un miroir : le côté gauche de l’objet est à droite et le côté droit à gauche. Cependant, cette deuxième réflexion provoque une diminution de l’intensité des rayons. C’est pourquoi le second arc est toujours moins éclatant.
L’aurore polaire
Ni l’arc-en-ciel ni les nuages (si ce n’est au lever et au coucher du soleil) ne sont comparables à l’aurore polaire. Les paroles et même les photographies ne peuvent donner une idée juste de la magnificence de ce spectacle lumineux changeant, souvent d’une coloration très vive. Certaines aurores sont si brillantes qu’on peut lire à leur lumière.
Généralement, l’aurore luit par intermittence comme si la lumière venait des flammes d’un feu caché derrière une colline. De temps à autre la lueur augmente d’intensité et revêt la forme d’un énorme arc ou d’un faisceau de rayons lumineux comme ceux du soleil qui traversent une trouée dans les nuages. Ces faisceaux de lumière peuvent être blancs, vert, émeraude, violets ou roses. Parfois, l’aurore polaire ressemble aux plis d’un immense rideau de théâtre. À d’autres moments, elle miroite comme un énorme écran suspendu dans le ciel et agité par un vent doux et silencieux. Ou encore, elle s’anime brusquement. Les coloris changent : le jaune se teinte de rouge et de vert pendant que des rayons colorés jaillissent vers le haut, retombent puis rejaillissent.
Il n’existe rien de comparable à la beauté délicate et aux couleurs de l’aurore polaire. Ce phénomène est provoqué par des jets de particules électrisées émis par le soleil et qui pénètrent dans le champ magnétique de la terre. Ces particules entrent en collision avec des molécules de l’air qu’elles accélèrent de telle sorte qu’elles dégagent de la lumière rouge, blanche, bleue ou verte. L’aurore polaire est un autre don merveilleux de Dieu.
Le miracle de la foudre
On estime que 9 000 000 de coups de foudre frappent la terre chaque jour. La moitié des éclairs que nous voyons au ciel sont composés en réalité de plusieurs décharges (jusqu’à dix) qui se suivent rapidement le long d’un même trajet, un sillon de gaz ionisé. On peut compter jusqu’à quarante pulsations en une seconde, temps moyen pendant lequel le sillon ionisé reste ouvert. L’augmentation de la température sur le trajet de la décharge est si brutale que l’air ambiant se déplace en franchissant la barrière sonique. Ce phénomène n’est autre que le tonnerre. À de tels moments, le ciel est rempli de feu et de bruit.
Il existe différentes sortes d’éclairs. Les éclairs de chaleur se voient à l’horizon. On pense qu’il s’agit de reflets d’éclairs trop éloignés pour qu’on puisse les voir directement ou que l’on puisse entendre le tonnerre. Les éclairs en nappes se produisent à l’intérieur des nuages, les inondant d’une lumière vacillante diffuse. Les éclairs en sillons apparaissent quand un vent très fort fait dévier le sillon conducteur d’un éclair multiple. Les éclairs s’élancent alors vers le ciel, parallèles les uns aux autres mais séparés de quelques mètres.
La foudre est d’une grande utilité pour l’homme, car on sait à présent qu’elle contribue grandement à la fertilisation du sol. L’azote, aliment indispensable aux plantes, constitue 80 pour cent de l’atmosphère terrestre. Au-dessus de chaque kilomètre carré du globe, il flotte environ huit millions et demi de tonnes d’azote, mais la végétation ne peut l’utiliser sous sa forme atmosphérique. Pour être absorbé par elle, il doit subir une transformation chimique semblable à celle de nos aliments lors de la digestion. C’est la foudre qui amorce la série de réactions chimiques nécessaires à cette transformation. Les éclairs chauffent à blanc les molécules de l’air, car ils sont capables de porter une colonne d’air de cinq à vingt-cinq centimètres de largeur, à une température plus élevée que celle de la surface du soleil. À cette température, l’azote se combine avec l’oxygène de l’air pour former de l’oxyde d’azote, soluble dans l’eau. La pluie dissout cet oxyde et l’entraîne jusqu’au sol sous forme d’acide nitrique dilué. Celui-ci se combine avec les minéraux contenus dans le sol pour produire des nitrates assimilables par les plantes. Ces plantes entretiennent la vie des animaux et de l’homme.
La foudre est donc un autre don divin merveilleux qui fait plus qu’éclairer le ciel. Les météorologues estiment que la foudre bombarde la terre à la cadence de plus de cent coups à la seconde. Ce phénomène remarquable transforme l’azote de l’atmosphère en engrais pour la végétation.
Dieu nous a donc donné non seulement un “toit” utile, mais une merveilleuse voûte céleste pleine de beauté et de miracles majestueux et sans cesse changeants. En la contemplant, les hommes fidèles ne peuvent s’empêcher de louer Jéhovah, “celui qui seul fait de grands prodiges”. — Ps. 136:4.
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La densité de la population urbaineRéveillez-vous ! 1970 | 8 août
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La densité de la population urbaine
Une question posée dans le Brooklyn Public Library News Bulletin d’avril 1969, demande quel pourcentage de la superficie des États-Unis est occupée par les populations urbaines. Voici la réponse :
“Selon le Census of Population de 1960, ‘la population urbaine qui constitue près de 70 pour cent de la population totale, est concentrée sur un peu plus de un pour cent de la superficie du pays’.”
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