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  • Quel prix attachez-vous à votre solitude?
    La Tour de Garde 1978 | 15 mai
    • DÉVELOPPONS NOS CAPACITÉS DE RÉFLEXION

      La solitude est le moment approprié pour penser, étudier, méditer et développer nos capacités de réflexion. Peut-être sommes-​nous nés avec des capacités dans le domaine musical ou sportif. Mais que sont-​elles devenues si nous ne les avons jamais exercées? À vrai dire, c’est comme si nous ne les avions jamais eues. Il en va de même des capacités de réflexion. Elles ne se développent que dans la mesure où nous acquérons de la connaissance et de l’expérience.

      Développer la faculté de réfléchir n’est pas facile. C’est un véritable travail mental. Imaginons que nous décidons de développer une faculté particulière, par exemple celle d’apprécier les gens à leur juste valeur. Nous commençons donc par fixer notre esprit sur une personne que nous connaissons. Cette personne, nous pouvons la voir, l’entendre, la toucher, tout cela avec nos sens physiques. Mais faisons-​nous là appel à notre réflexion? Non.

      D’ailleurs, quand nous nous mettons à penser à cette personne, nos sentiments à son égard ne commencent-​ils pas à intervenir? Avant de vraiment réfléchir, n’avons-​nous pas commencé par ressentir certains sentiments, tels que la sympathie ou l’antipathie, le respect ou l’indifférence, la confiance ou la défiance? N’avons-​nous pas réagi avec nos émotions avant de commencer à apprécier cette personne avec notre raison?

      RÉFLÉCHISSONS plutôt à ses points de vue, à ses attitudes, à sa conduite, à ses capacités, à ce qu’elle a déjà fait, etc. Discernons-​nous bien ces éléments chez une personne? Pourrions-​nous, par déduction, prévoir comment telle personne réagira en telle circonstance? Pour apprécier ainsi les qualités mentales, émotives et spirituelles de quelqu’un, la capacité de réflexion est indispensable. Nous nous trouvons en effet face à des qualités abstraites qui échappent à nos sens, tels que la vue, l’ouïe et le toucher. Nous devons par conséquent nous assurer que nos sentiments ne sont pas venus, déguisés en raisonnements, faire dévier notre réflexion.

      RÉCONCILIONS NOTRE CŒUR ET NOTRE ESPRIT

      Le cœur, ou siège des émotions, tend à prendre le pas sur l’esprit, ou siège de l’intelligence. Par exemple, l’attrait sexuel peut égarer complètement la raison et même la conscience. L’esprit peut se voir assigné un surplus de travail pour préméditer et pour justifier la satisfaction d’un désir sensuel. C’est pourquoi la Bible donne ce conseil: “Plus que toutes les autres choses qu’on doit garder, sauvegarde ton cœur, car de lui sont les sources de la vie.” (Prov. 4:23). Le cœur, plus que toute autre chose, doit être discipliné et éduqué afin d’obéir aux principes bibliques. Il faut lui apprendre à apprécier les qualités spirituelles. Celles-ci émanent du cœur même de Dieu, et puisque l’homme a été fait à l’image de son Créateur, son cœur devrait être lui aussi porté à manifester ces qualités (Gen. 1:26). “L’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi”: toutes ces qualités sont appelées, en Galates 5:22, 23, le fruit de l’esprit de Dieu.

      À l’aide d’une concordance, recherchez dans les Écritures les passages qui parlent de l’amour, de la joie, de la paix, etc. C’est alors que vous vous rendrez compte combien l’étude et la méditation peuvent être utiles pour acquérir le discernement. Si vous cherchez à comprendre les qualités de votre Créateur afin de les faire vôtres, vous avez besoin de son aide. Voilà pourquoi, outre l’étude, la prière est également indispensable pour acquérir le discernement spirituel. Mais tout cela demande une certaine solitude.

      LE BESOIN DE SOLITUDE

      Quand Jéhovah ordonna à Josué de conduire la nation d’Israël en Terre promise, il lui recommanda de rester très attaché au “livre de la loi” qui avait été rédigé par Moïse. “Il faudra, lui dit-​il, que tu lises à voix basse en lui jour et nuit.” (Josué 1:8). Josué devait donc passer du temps seul, à étudier et à prier. D’autres traductions rendent ainsi ce passage: “Garde-​le à l’esprit jour et nuit”, “Étudie-​le jour et nuit”.

      Le psalmiste Asaph prit cette décision: “Avec mon cœur je me montrerai préoccupé, et mon esprit fouillera soigneusement.” Ou, selon d’autres traductions: “Je médite dans mon cœur”, “Je m’interroge pendant la nuit”, “Mon esprit fouillera soigneusement”, “Je réfléchis et mon esprit s’enquiert”, “Dans la réflexion mon esprit s’interroge”. — Ps. 77:6.

      “Médite sur ces choses; sois-​y tout entier”, tel est le conseil que donna l’apôtre Paul à Timothée (I Tim. 4:15). Plus tard, il écrivit encore: “Pense en tout temps à ce que je dis.” — II Tim. 2:7.

      Pour mettre en pratique ces conseils vitaux, pour pouvoir penser, étudier, prier et méditer, nous ferons bien de réserver une place raisonnable dans notre vie à la solitude, comme le fit Jésus.

  • Questions des lecteurs
    La Tour de Garde 1978 | 15 mai
    • Questions des lecteurs

      ● La Bible définit-​elle avec précision ce qui est moral ou immoral dans le domaine des relations sexuelles entre mari et femme? Les anciens ont-​ils la responsabilité de dicter aux membres de la congrégation quelle doit être leur conduite dans l’intimité conjugale?

      Il faut reconnaître que la Bible n’établit pas de règles précises ni de restrictions dans le domaine des relations sexuelles entre mari et femme. Les Écritures nous rapportent brièvement quelques saines marques d’amour, comme en Proverbes 5:15-20 et dans différents versets du Cantique des cantiques (1:13; 2:6; 7:6-8). Ces textes et d’autres encore, tels que Job 31:9, 10, nous indiquent ce qui était courant ou normal en matière de jeux amoureux et de relations sexuelles. Cela correspond d’ailleurs à ce qui, aujourd’hui encore, est généralement considéré comme courant et normal.

      Le conseil le plus puissant que contiennent les Écritures est celui d’aimer Dieu de tout son cœur et son prochain comme soi-​même. Un mari doit aimer sa femme comme son propre corps; il doit en prendre soin et lui assigner de l’honneur (Mat. 22:37-40; Éph. 5:25-31; I Pierre 3:7). Comme le déclara l’apôtre Paul, l’amour “ne se conduit pas avec indécence, ne cherche pas son propre intérêt, ne s’irrite pas”. (I Cor. 13:4, 5.) Ces principes devraient à coup sûr retenir un chrétien d’imposer à son conjoint des pratiques particulières que ce dernier considère comme désagréables, voire même comme répugnantes et perverties.

      Les Écritures ne vont pas au delà de ces principes de base, et nous devons par conséquent nous contenter de conseiller uniquement d’après ce que la Bible dit. Dans le passé, notre périodique a fait paraître plusieurs commentaires à propos de certaines pratiques sexuelles particulières, telles que la copulation orale, et cela dans le cadre du mariage. Ces pratiques furent mises au même rang que les actes de la plus grave immoralité. On en a conclu que ceux qui se livraient à de telles pratiques étaient passibles d’exclusion, à moins de se repentir. On considérait en effet qu’il entrait dans les attributions des anciens de la congrégation de s’informer de telles pratiques conjugales et d’utiliser leur pouvoir judiciaire dans ces cas.

      Cependant, un réexamen attentif de la question nous apporte la conviction qu’en l’absence d’instructions bibliques précises, c’est au couple lui-​même d’assumer sa responsabilité devant Dieu dans ce domaine, et qu’il ne revient pas aux anciens de la congrégation d’essayer de régenter les pratiques sexuelles entre conjoints ni de prendre des mesures d’exclusion pour ce seul motifa. Bien sûr, chacun

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