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  • Le péché? — Mais qu’est-ce que c’est?
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 août
    • comportement, elle ne fait qu’escamoter le problème sans le résoudre. Dans cette perspective déculpabilisante, nul n’a tort, nul n’est responsable, nul n’est à blâmer, nul n’est coupable, nul ne pèche. Voilà exactement le galimatias psychologique que les champions de l’individualisme vont revendiquer, et à l’abri duquel ils demanderont, d’un air ingénu: “Le péché? mais qu’est-​ce que c’est?”

      Si l’on a un sain état d’esprit, on reconnaîtra l’existence du péché et l’on en tiendra compte. La clé qui permet d’y parvenir, c’est la Parole de Dieu. Elle montre que l’on doit s’intéresser non seulement à soi, mais aussi aux autres et, par-dessus tout, aimer Jéhovah Dieu, le Créateur, en acceptant de se laisser guider par ses principes. Ce sont d’ailleurs les aspects que va aborder l’article suivant.

  • Une prise de conscience nécessaire: Dieu, son prochain, soi-même
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 août
    • Une prise de conscience nécessaire: Dieu, son prochain, soi-​même

      “Tu dois aimer Jéhovah, ton Dieu (...). Tu dois aimer ton prochain comme toi-​même.” — Marc 12:30, 31.

      IL FAUT nous regarder tels que nous sommes, tels que la nature et la vie nous ont faits, et déterminer quel aspect de notre conduite s’est révélé pratique et utile.

      Ce n’est pas parce que nous sommes charnels que nous n’avons pas aussi un côté spirituel. Allons-​nous, comme les épicuriens, nous livrer aux plaisirs de la chair, ou bien, comme les ascètes, mortifier la chair pour que l’esprit s’élève?

      Sans prendre position en faveur de l’épicurisme, la Bible n’encourage pas non plus l’ascétisme, contrairement à ce qui se voit dans certaines religions. “Les prescriptions de ce genre ont, il est vrai, bonne réputation et paraissent renfermer une grande sagesse. Elles semblent dénoter de la part de ceux qui s’y soumettent beaucoup de dévotion spontanée, d’humilité et de mépris de ce corps que l’on ne craint pas de mortifier sévèrement. En réalité, aucune de ces règles n’a la moindre valeur devant Dieu. Elles n’aboutissent qu’à nourrir l’orgueil des gens qui veulent se mettre en valeur.” — Col. 2:23, Kuen.

      Au fanatisme, la Bible préfère l’équilibre et la raison. “Que votre comportement de personnes raisonnables, dit-​elle, soit connu de tous les hommes!” (Phil. 4:5). La satisfaction à outrance de la chair s’opère aux dépens de l’esprit. Inversement, lorsque la vie spirituelle tombe dans le fanatisme, c’est la chair qui en pâtit. Il faut donc s’occuper de la chair, mais sans tomber dans le matérialisme, comme il est écrit: “Si donc nous avons nourriture et vêtement, nous nous contenterons de cela.” La chair a son importance, mais pas autant que l’esprit. En effet, “l’esprit de l’homme peut endurer sa maladie; mais quant à l’esprit abattu, qui peut le supporter?”. Aussi est-​il indispensable de prendre conscience de ses besoins spirituels: “Heureux ceux qui sont conscients de leurs besoins spirituels.” — I Tim. 6:8; Prov. 18:14; Mat. 5:3.

      L’amour de soi

      “L’amour de soi”, voilà une formule qui sent son individualisme. Mais il ne s’agit pas ici du sentiment égocentrique qui animait le Narcisse de la mythologie, sentiment qui élimine tout amour sincère pour autrui. Si l’on veut aimer son prochain, il faut commencer par s’aimer soi-​même. C’est un fait reconnu aussi bien par la psychologie moderne que déjà, il y a 35 siècles, par Moïse, en Lévitique 19:18: “Tu devras aimer ton prochain comme toi-​même.” Ainsi, il faut s’aimer soi-​même et aimer son prochain comme soi-​même.

      S’aimer soi-​même, c’est prendre soin de soi, se respecter, savoir ce que l’on vaut. Cela exige que l’on se montre à la hauteur de ce que l’on sait être juste aux yeux de Dieu et que l’on respecte les impératifs d’une conscience scrupuleuse et convenablement éduquée. En cas d’échec, on n’est pas content de soi, on se sent coupable et répréhensible. Dans son dépit, on s’efforce de faire retomber la faute sur autrui, ce qui ne peut qu’envenimer les relations que l’on entretient avec son prochain.

      Le cas d’Adam et Ève en donne une bonne illustration. Au courant de la conduite qu’ils devaient tenir, ils se sont cachés après avoir fait tout le contraire, conscients qu’ils étaient coupables devant Dieu. Lorsqu’ils se retrouvèrent en sa présence, ils essayèrent tous deux de faire retomber leur faute sur un tiers: Adam s’en prit à sa femme et à Dieu qui lui avait donné un tel conjoint; quant à Ève, elle incrimina le serpent (Gen. 3:12, 13). Adam ne pouvait plus se regarder avec autant de sympathie et garder l’estime de lui-​même, et cela eut des répercussions aussi bien dans ses relations avec sa femme qu’avec son Créateur. Pour garder le respect d’elle-​même, Ève tenta de la même façon de se justifier. Mais, tant que la conscience fonctionne encore un peu chez quelqu’un, il n’est pas si facile d’étouffer tout sentiment de culpabilité. Même si l’on essaie, on ne saurait se tromper soi-​même, si bien que le sentiment de malaise intérieur qui s’ensuit nuit à l’amour que l’on a envers son prochain. C’est en ce sens qu’il est nécessaire de s’aimer soi-​même.

      L’amour de son prochain

      Là encore, c’est un besoin dont la psychologie moderne a pris conscience. Dans la revue Atlantic de janvier 1979, on lit ce qui suit sous la plume du psychiatre W. Gaylin:

      “La survie de l’individu à lui tout seul n’existe pas. Ce qui fait l’être humain, c’est l’intérêt que lui prodiguent les autres humains, intérêt sans lequel il ne survivrait pas. En l’absence de cet amour et de cet intérêt, l’homme peut survivre en tant qu’entité biologique, mais sans les caractéristiques humaines qui l’élèvent au-dessus du lot des animaux. Même une fois adulte, si l’on se trouve à un moment donné privé de contact avec d’autres humains et que l’on recrée par l’imagination un certain nombre de relations sociales, celles-ci sont de quelque secours pendant un temps, mais,

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