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  • L’amour indéfectible d’une jeune fille
    La Tour de Garde 1980 | 15 juillet
    • La Parole de Dieu est vivante

      L’amour indéfectible d’une jeune fille

      IL est merveilleux de voir un homme et une femme se témoigner un amour indéfectible, et quand cet amour triomphe des fortes pressions auxquelles il est en butte, la situation devient même émouvante.

      En voici un exemple: Une jeune fille de Sunem (ou Sulem), en Orient, s’éprend d’un berger à l’apparence agréable. Voulant mettre leur sœur à l’abri de toute tentation, ses frères l’empêchent d’aller retrouver son berger lorsque, par un beau jour de printemps, celui-ci invite la jeune fille à venir se promener. Ils la chargent au contraire de garder les vignes, à cause des petits renards qui les ravagent. — Cant. 1:6; 2:8-15.

      Pendant ce temps, le roi Salomon arrive en grand apparat et installe son campement près de chez la Sulamite. Tandis qu’elle vaque à ses occupations, le roi la remarque et, la jeune fille étant belle, il la fait amener dans le camp et la courtise. — Cant. 6:11, 12; 1:2-4.

      Les avances du roi font-​elles impression sur la Sulamite? Ébranlent-​elles l’amour qu’elle éprouve pour le berger? Nullement; elle est impatiente de retrouver son bien-aimé, et elle n’a pas honte de le dire. Salomon n’est cependant pas décidé à la laisser partir. Il continue à lui exprimer son amour et promet de lui faire faire de délicats ornements. Mais la Sulamite proclame toujours son amour indéfectible pour le berger. Un peu plus tard, ils arrivent d’ailleurs à se voir et échangent alors quelques paroles affectueuses. — Cant. 1:7-17; 2:1, 2.

      Salomon décide de repartir à Jérusalem et emmène la Sulamite. Même là, dans la ville, le berger trouve moyen de la rencontrer (Cant. 3:6-11; 4:1-5). Finalement, après avoir tenté en vain de gagner l’amour de la jeune fille, Salomon la laisse retourner chez elle (Cant. 8:5a). Quelle victoire pour la Sulamite!

      Elle nous donne un bel exemple d’amour fidèle que rien ne peut détourner. C’est un tel amour qui unit les membres de l’épouse spirituelle du Christ, ainsi que ses “autres brebis”, à leur “excellent berger”. — Voir Jean 10:14, 16; II Corinthiens 11:2; Éphésiens 5:25-32.

  • Un amour “fort comme la mort”
    La Tour de Garde 1980 | 15 juillet
    • Un amour “fort comme la mort”

      “L’amour est fort comme la mort (...). Ses flamboiements sont des flamboiements de feu, la flamme de Jah.” — Cant. 8:6.

      1, 2. Comment Dieu a-​t-​il préparé le premier mariage? Pourquoi l’homme et la femme devaient-​ils s’attacher l’un à l’autre?

      UN MARIAGE dans le paradis! Quel événement plus joyeux pourrait-​on imaginer? Jéhovah avait fait tomber Adam, le premier homme, dans un profond sommeil, puis il avait pris l’une de ses côtes, avait refermé la chair et, à partir de cette côte, il avait créé la première femme.

      2 Quand Dieu amena vers Adam cette créature belle et parfaite qui devait être son aide et son complément, le premier homme en fut émerveillé. Il ne resta quand même pas sans voix, car l’émotion le fit s’écrier sous forme poétique: “Celle-ci est enfin l’os de mes os et la chair de ma chair. Celle-ci sera appelée Femme, parce que de l’homme celle-ci a été prise. (Gen. 2:20-23). Le récit ne nous apprend pas quels furent les sentiments de la femme en ce jour de mariage, mais toujours est-​il qu’une fois devenue pécheresse et imparfaite, Dieu lui dit: “Ton désir sera vers ton mari.” (Gen. 3:16). À combien plus forte raison Ève a-​t-​elle dû apprécier la compagnie de son conjoint lorsqu’elle était parfaite! La femme ayant été tirée du corps de l’homme, tous deux s’attacheraient l’un à l’autre. Dieu formula d’ailleurs cette pensée en ces termes: “C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et il devra s’attacher à sa femme, et ils devront devenir une seule chair.” — Gen 2:24; Mat. 19:4, 5.

      3. Pourquoi ne peut-​on pas dire que le mariage est une institution vide de tout sentiment?

      3 En instituant le mariage dans le jardin d’Éden, le Créateur voulait en faire un lien permanent. Cette disposition permettait aux humains de trouver aide et compagnie, et son but principal, qui était la reproduction et l’éducation des enfants, offrait de douces perspectives (Gen. 1:27, 28; Mat. 19:6-9). Mais le mariage ne devait pas être une simple institution vide de tout sentiment. Dieu a créé les humains avec la faculté de manifester de l’amour, c’est-à-dire, dans le cadre du mariage, l’affection profonde qu’ils ressentent pour une personne de l’autre sexe et qui constitue l’aiguillon de l’union conjugale, ainsi que le chaud attachement qui cimente les liens familiaux.

      4. Quelle questions pourrions-​nous nous poser en voyant les problèmes conjugaux qui marquent notre époque?

      4 Le mariage qui fut contracté dans le paradis peut paraître idéaliste dans une société imparfaite où de nombreux foyers se disloquent. Bien souvent, l’affection naturelle semble décliner et les liens conjugaux se rompent. Est-​il vraiment possible qu’un amour profond et durable règne au sein d’un couple? Ou est-​on naïf de penser que l’amour et le respect mutuels peuvent durer?

      “L’AMOUR EST FORT COMME LA MORT”

      5. Quel est en résumé le contenu du Cantiques des cantiques? Que nous apprend la Bible à propos de l’amour entre un homme et une femme?

      5 Quand il est véritable, l’amour entre un homme et une femme peut être extraordinairement fort et ferme. C’est ce qu’a montré de façon poétique un livre des Saintes Écritures que le sage roi Salomon composa il y a quelque trois mille ans. Ce livre connu sous le nom de Cantique des cantiques nous raconte l’amour inébranlable entre un berger et une jeune fille qui habitait dans le village de Sunem (ou Sulem). Ce “chant par excellence” nous apprend entre autres qu’avec tout son faste et ses richesses, le roi n’a pu conquérir le cœur de la belle Sulamite. — Cant. 1:1-14; 8:4.

      6. Pourquoi les membres de l’“épouse” du Christ peuvent-​ils voir dans le Cantique des cantiques un encouragement à leur intention?

      6 Ce “chant par excellence” illustre le charme de l’amour fidèle, amour que l’on retrouve dans les relations qui unissent Jésus Christ à son “épouse” ou congrégation engendrée de l’esprit (Éph. 5:25-32; Rév. 21:2, 9). Ceux qui disent faire partie de cette “épouse” peuvent donc voir dans le Cantique des cantiques un encouragement à la fidélité envers leur Époux céleste (II Cor. 11:2). Cependant, ce livre divinement inspiré en dit également très long sur la chaste affection qui peut exister entre deux humains qui servent Dieu.

      7. Quels facteurs ceux qui servent Jéhovah devraient-​ils prendre en considération dans la recherche d’un conjoint?

      7 Par exemple, le Cantique des cantiques montre clairement qu’il n’est pas possible d’éprouver un amour romanesque pour n’importe qui. La Sulamite ne ressentit aucune attirance pour le roi Salomon et dit: “Je vous ai imposé le serment, ô filles de Jérusalem, par les gazelles et par les biches des champs, pour que vous n’essayiez pas d’éveiller ni de réveiller en moi l’amour, jusqu’à ce qu’il s’y sente enclin.” (Cant. 2:7; 3:5). Ceux qui ne sont pas mariés feront donc preuve de sagesse en attendant patiemment de rencontrer celui ou celle qu’ils pourront vraiment aimer. S’ils servent Jéhovah, ce futur conjoint devrait être une personne vouée et fidèle à Dieu (Deut. 7:3, 4; Esdras 9:1-15; I Cor. 7:39). Dès lors, les deux conjoints accordant la plus haute importance au culte de Jéhovah, ils pourront affronter la vie ensemble, unis par des liens conjugaux et spirituels qui, s’ils sont absents, laissent un vide attristant au sein du couple.

      8. Comment la Sulamite a-​t-​elle montré qu’elle ressemblait à une muraille, et non à une porte?

      8 En attendant d’épouser un autre croyant, celui qui désire garder l’approbation divine doit rester chaste. Les frères de la Sulamite s’inquiétèrent très tôt de sa vertu. Alors qu’elle était encore très jeune, l’un de ses frères avait dit: “Nous avons une petite sœur qui n’a pas de seins. Que ferons-​nous pour notre sœur le jour où elle sera demandée [en mariage]?” Un autre de ses frères avait alors répondu: “Si elle est une muraille, nous construirons sur elle des créneaux d’argent, mais si elle est une porte, nous la barricaderons avec une planche de cèdre.” Le roi Salomon avait bien cherché à gagner l’affection de la jeune fille, mais elle montra qu’elle n’était pas une femme facile comparable à une porte qu’il faut barricader si l’on ne veut pas qu’elle s’ouvre toute grande devant un visiteur indésirable ou à l’esprit malsain. Loin de céder aux offres du roi, la Sulamite avait résisté, ferme comme une muraille, à toutes les tentations d’ordre matériel. Elle avait démontré sa force d’âme, et l’on pouvait désormais reconnaître en elle une femme mûre aux principes élevés (Cant. 8:8-10). Quel bel exemple pour les jeunes filles pieuses de notre époque!

      9. Comment le berger considérait-​il la Sulamite?

      9 L’humble Sulamite était effacée, et, cependant, le berger qui l’aimait lui trouvait un charme particulier. “Je suis un simple safran de la plaine côtière, un lis des basses plaines”, dit-​elle. Mais le berger la reprit en disant: “Comme un lis parmi l’herbe épineuse, telle est ma compagne parmi les filles.” (Cant. 2:1, 2). Ces deux êtres ne parlaient pas ainsi simplement parce qu’ils s’étaient engoués l’un de l’autre. La jeune fille servait Jéhovah, elle était capable, avenante et se recommandait par bien des qualités. Cela n’indique-​t-​il pas que les jeunes chrétiennes devraient apprendre à assumer leurs responsabilités de femmes tout en s’efforçant d’augmenter leur spiritualité?

      10. Quelle opinion la Sulamite avait-​elle du berger?

      10 Mais voyez aussi quelle estime la Sulamite avait pour son berger. Elle s’exprima ainsi: “Comme un pommier parmi les arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé parmi les fils.” (Cant. 2:3). Son berger n’était pas simplement un arbre parmi tant d’autres. Il servait Jéhovah, avait des qualités et des dons appréciables, et il était sans aucun doute un jeune “homme spirituel”. (voir I Corinthiens 2:6-16.) Oui, pour la belle Sulamite, il était “comme un pommier parmi les arbres de la forêt”. Un jeune chrétien ne devrait-​il pas faire de son mieux pour qu’un jour sa fiancée puisse penser la même chose de lui?

      11. En quoi l’amour peut-​il être comparé au Schéol?

      11 À n’en pas douter, la Sulamite et son berger éprouvaient l’un pour l’autre un amour sans partage. La jeune fille décrivit bien ses sentiments lorsque, s’adressant à celui qu’elle aimait, elle lui dit: “Place-​moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras, car l’amour est fort comme la mort, la revendication d’attachement exclusif est aussi inflexible que le Schéol. Ses flamboiements sont des flamboiements de feu, la flamme de Jah [Jéhovah]. De nombreuses eaux ne peuvent éteindre l’amour, et les fleuves ne sauraient l’emporter. Si un homme [comme Salomon] donnait toutes les choses de valeur de sa maison pour l’amour, assurément on les mépriserait.” (Cant. 8:6, 7). Comme c’est bien vrai! Nul ne peut acheter l’amour avec des biens matériels. L’amour véritable est fort comme la mort, qui réclame inexorablement la vie des humains condamnés. Oui, il est aussi inflexible dans sa revendication d’attachement exclusif que le Schéol ou la tombe peut l’être lorsqu’il réclame les morts. Mais que faut-​il entendre par l’expression “la flamme de Jah”? Pour un bibliste, “la flamme qui jaillit dans le cœur de ceux qui aiment vient de Jéhovah”, le Dieu d’amour qui a implanté dans l’homme cette merveilleuse faculté (I Jean 4:8). L’amour authentique est fidèle et ne se dément jamais (voir I Corinthiens 13:8). Qu’il est sage, pour ceux qui envisagent le mariage, d’attendre et de se préparer à manifester ‘un amour fort comme la mort’!

      COMMENT L’AMOUR GRANDIT

      12. Qu’est-​ce qui peut faire croître l’amour entre un homme et une femme?

      12 Cependant, cet amour pourra croître au fur et à mesure que les conjoints uniront plus étroitement leur vie. Quand Isaac épousa Rébecca, alors une jeune femme et non une enfant, il était âgé de quarante ans et n’était donc pas un adolescent aveuglé par la passion, mais un homme mûr. Alors, nous est-​il dit, “il tomba amoureux d’elle”. (Gen. 24:57-67.) Au fil des ans, les conjoints qui servent Dieu partagent de nombreux bienfaits spirituels. Ils affrontent les épreuves et les difficultés de la vie dans l’unité. Leurs efforts mutuels constituent avec le temps de tendres souvenirs qui les rapprochent l’un de l’autre. Même des joies toutes simples, telles que des propos agréables échangés lors d’une promenade à travers champs, laisseront de bons souvenirs. La belle Sulamite rêvait elle aussi de flâner dans la campagne en compagnie de son berger (Cant. 2:8-14), et sans doute ont-​ils dû le faire souvent après leur mariage.

      13. Quelles raisons un mari peut-​il avoir d’aimer une “femme capable”?

      13 Mais, bien sûr, l’amour a d’autres bonnes raisons de grandir. “Une épouse capable est une couronne pour son propriétaire”, c’est-à-dire pour son mari, et celui-ci a des raisons de l’aimer (Prov. 12:4). Pour reprendre les paroles du roi Lémuel (qui sont peut-être celles de Salomon), “une épouse capable” est plus précieuse que n’importe quel ornement de prix fabriqué avec des coraux aux couleurs vives. Elle est digne de confiance et récompense son mari “en lui faisant du bien, et non du mal, tous les jours de sa vie”. (Prov. 31:1, 10-12.) Elle s’occupe de confectionner des vêtements chauds pour les membres de sa famille (Prov. 31:13, 19, 21-24) et elle veille tout aussi consciencieusement à leur procurer une nourriture saine (Pr 31 vv. 14, 15). On peut lui confier sans crainte différentes responsabilités dans l’organisation du foyer, car elle est courageuse et très capable (Pr 31 vv. 16-18, 27). Une telle femme parle avec bonté, se comporte avec générosité et fait du bien même à ceux qui ne sont pas de sa maisonnée ( Pr 31 vv. 20, 26). Les années faneront peut-être un peu sa beauté physique, mais sa personnalité sera de jour en jour plus belle et la rendra chère au cœur de ceux qu’elle aime. “Le charme peut être mensonger, et la beauté peut être vaine, mais la femme qui craint Jéhovah, voilà celle qui se procure des louanges.” — Prov. 31:30; I Pierre 3:3, 4.

      14. Quelles qualités d’un mari pieux inciteront la femme chrétienne à lui témoigner un profond respect?

      14 D’un autre côté, un mari pieux assume pleinement ses responsabilités de chef de famille, sans se comporter pour cela en tyran (Gen. 3:16; Mal. 2:14-16; I Cor. 11:3). Il garde son amour pour sa femme et le lui montre de diverses manières, notamment en ne s’aigrissant pas contre elle (Col. 3:19). Il travaille dur pour pourvoir aux besoins physiques et spirituels de sa femme et de ses proches (I Tim. 5:8). Le mari pieux traite sa femme avec la même sollicitude que Jésus Christ traite sa congrégation (Éph. 5:25-32). Quelle femme chrétienne ne respecterait pas profondément un tel mari?

      15. Quelles relations régneront entre les conjoints s’ils se conforment aux exigences bibliques relatives au mariage?

      15 Pour toujours vivre en accord avec les principes que nous venons d’examiner, il faudra faire des efforts constants, appliquer les Écritures et se reposer sur Jéhovah dans la prière. Mais cela créera au sein du couple une atmosphère où l’amour s’épanouira à coup sûr. Le mari n’aura pas à exiger le respect, car sa femme, étant bien traitée et spirituelle, se sentira naturellement encline à le respecter. De son côté, elle ne pourra lui reprocher de ne pas l’aimer, car quel chrétien pourrait faire autrement que d’aimer une femme capable et pieuse (comparer Juges 14:15-17 et Ruth 3:11)? Dans un tel foyer où chacun des conjoints joue le rôle que les Écritures lui assignent, il n’est pas difficile de mettre en pratique le conseil apostolique que voici: “Que chacun de vous [maris], pour sa part, aime ainsi sa femme, comme soi-​même; de son côté, la femme doit avoir un profond respect pour son mari.” — Éph. 5:33.

      “RÉJOUIS-​TOI AVEC L’ÉPOUSE DE TA JEUNESSE”

      16. En quels termes le chapitre 5 des Proverbes encourage-​t-​il à la fidélité?

      16 Le mariage devait procurer de la joie aux humains. Mais les conjoints qui veulent connaître cette joie et voir l’amour régner entre eux doivent rester fidèles l’un à l’autre. Les Écritures prennent l’image d’une “source d’eau” pour parler de la source de la satisfaction sexuelle et disent qu’il ne faut pas la rechercher en dehors des liens du mariage. L’amour entre un homme et une femme inclut naturellement les relations conjugales, mais celles-ci sont réservées aux conjoints à l’exclusion de toute tierce personne. La Bible dit fort justement au mari: “Bois l’eau de ta propre citerne (...). Tes fontaines se disperseraient-​elles au-dehors, et sur les places publiques, tes ruisseaux d’eau? Qu’ils soient pour toi seul, et non pour des étrangers avec toi! Que ta source d’eau soit bénie, et réjouis-​toi avec l’épouse de ta jeunesse, biche aimable et charmante chèvre des montagnes [sans doute sous le rapport de la grâce]. (...) Sois constamment grisé par son amour.” — Prov. 5:15-23; 7:6-23.

      17. Quel effet une tendre prévenance mutuelle aura-​t-​elle sur les conjoints?

      17 Aux termes des Écritures, ceux qui sont unis par les liens du mariage sont tenus de se rendre mutuellement leur dû. C’est là un moyen d’exprimer son amour, et, lorsque cet acte est l’aboutissement naturel d’une profonde affection, on peut le comparer à un magnifique tableau. Comme il importe que les conjoints ne détruisent pas ce tableau et qu’ils rejettent les pratiques qui souilleraient le lit conjugal (Héb. 13:4)! Dans ce domaine intime, une tendre prévenance évitera une pénible rupture et constituera une protection contre l’immoralité sexuelle. — I Cor. 7:1-5.

      18. De quoi le mari devrait-​il tenir compte tout en cherchant à satisfaire les besoins affectifs et autres de sa femme?

      18 Le mari cherchera donc à satisfaire avec beaucoup d’égards les besoins affectifs et autres de sa femme, mais toujours avec la retenue qui sied à un individu qui possède l’esprit de Dieu et qui manifeste le fruit de cet esprit, en l’occurrence la maîtrise de soi (Gal. 5:22, 23). En tenant compte des limites physiques et biologiques de la femme, comme Jéhovah le fit dans la Loi qu’il donna aux Israélites, le mari chrétien agira envers sa compagne “selon la connaissance” et lui assignera “de l’honneur comme à un vase plus faible, le vase féminin”. — Lév 18:19; 20:18; I Pierre 3:7.

      19. a) À quelle condition est-​ce une bénédiction d’élever des enfants? b) De quel genre de discipline les enfants ont-​ils besoin?

      19 Un jour, peut-être, des enfants naîtront de cette union, tels “un héritage de Jéhovah”. (Ps. 127:3.) Quelle bénédiction lorsqu’ils grandissent dans le cadre d’un foyer où les parents s’aiment profondément et tiennent les choses spirituelles en haute estime! Certes, le jeune enfant aura besoin d’être conseillé et corrigé, mais “c’est celui qui l’aime qui le cherche avec discipline”. (Prov. 13:24.) Une discipline administrée avec amour par les parents sur la base de la Bible produira d’excellents résultats.

      IMITEZ L’ATTACHEMENT EXCLUSIF DE LA SULAMITE

      20. Quel amour et quel attachement surpassent ceux qui existent entre un homme et une femme?

      20 L’amour de la Sulamite pour son berger était “fort comme la mort”, et il peut en être de même de l’amour qui unit aujourd’hui deux personnes pieuses. Mais la jeune fille du Cantique des cantiques ajouta: “La revendication d’attachement exclusif est aussi inflexible que le Schéol.” (Cant. 8:6). L’amour de Jésus pour le corps de ses disciples oints surpasse celui qui existe entre un homme et une femme, et l’attachement que la congrégation voue au Christ est aussi inflexible que le Schéol. Cependant, Jésus est mort non seulement par amour pour ceux qui devaient constituer son “épouse” céleste, mais aussi pour les “autres brebis” qui sont aujourd’hui représentées par une “grande foule” devant laquelle s’ouvre la perspective bénie de la vie éternelle sur la terre. — Jean 10:16; Rév. 7:9.

      21. a) Quel exemple remarquable la Sulamite nous donne-​t-​elle? b) Pourquoi est-​il profitable de méditer sur ce que Jésus a fait pour nous?

      21 La Sulamite a donné à tous ces serviteurs de Jéhovah un remarquable exemple d’attachement exclusif. Le fait de méditer sur le sacrifice rédempteur que Jésus a offert en notre faveur ainsi que sur ses déclarations et ses promesses empreintes d’amour fera croître notre amour pour lui. De son côté, cet amour nous évitera de nous lancer à la poursuite d’objectifs égoïstes et matérialistes, et il renforcera les liens qui nous unissent à Jéhovah, le Dieu qui a donné aux humains la faculté d’éprouver un amour “fort comme la mort”.

      [Illustration, page 18]

      Le Créateur voulait faire du mariage un lien permanent

      [Illustration, page 20]

      Quand il est véritable, l’amour entre un homme et une femme peut être extraordinairement fort

      [Illustration, page 21]

      “Et il tomba amoureux d’elle”

  • La “voie extraordinaire” de l’amour
    La Tour de Garde 1980 | 15 juillet
    • La “voie extraordinaire” de l’amour

      “Je vais vous montrer une voie extraordinaire.” — I Cor. 12:31.

      1. Par quel conseil un historien a-​t-​il résumé son étude de l’Histoire?

      “AIMEZ-​VOUS les uns les autres.” C’est par ce bref conseil que Will Durant résuma sa longue étude de l’histoire humaine. L’historien de 92 ans déclara: “Je tire de l’Histoire la même leçon que Jésus. (...) essayez-​la simplement. L’amour est ce qu’il y a de plus positif au monde.”

      2. Qu’a dit Jésus au sujet d’un “commandement nouveau”?

      2 La dernière nuit de sa vie terrestre, Jésus Christ dit à ses disciples: “Je vous donne un commandement nouveau: que vous vous aimiez les uns les autres, et que, comme je vous ai aimés, vous aussi vous vous aimiez les uns les autres. À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples: si vous avez de l’amour entre vous.” (Jean 13:34, 35). Par quelle qualité principale les vrais disciples de Jésus se distingueraient-​ils donc? De toute évidence, ils s’aimeraient les uns les autres d’un amour peu ordinaire. Mais en quoi ce commandement était-​il “nouveau”? Comment les disciples pourraient-​ils s’aimer les uns les autres comme Jésus les avait aimés?

      LA FAÇON DONT JÉSUS A AIMÉ SES DISCIPLES

      3. En quel sens le commandement de Jésus était-​il “nouveau”?

      3 Peu de temps avant de donner ce “commandement nouveau”, Jésus avait lavé humblement les pieds de ses apôtres. Par ce geste, il montra aux chrétiens qu’ils doivent servir leurs frères avec amour, même lorsqu’il s’agit d’accomplir des tâches humbles (Jean 13:1-16). Mais ce n’est pas tout. Le commandement de Jésus était “nouveau” en ce qu’il renchérissait sur la Loi que les Israélites avaient reçue par l’intermédiaire de Moïse, Loi sous laquelle Jésus et ses disciples se trouvaient toujours. Cette Loi spécifiait: “Tu devras aimer ton prochain comme toi-​même.” (Lév. 19:18; Mat. 22:39). C’était là une incitation à aimer son prochain, mais pas à manifester l’amour empreint d’abnégation qui pousse jusqu’à sacrifier sa vie.

      4. Comment Jésus a-​t-​il illustré le genre d’amour dont il voulait parler dans son “commandement nouveau”?

      4 Jésus déclara: “Personne n’a de plus grand amour que celui-ci: que quelqu’un se dessaisisse de son âme pour ses amis.” (Jean 15:13). Pourtant, c’est ce que Jésus a fait en donnant sa vie comme rançon pour l’humanité imparfaite, pécheresse et mortelle (Mat. 20:28; Jean 3:16; 10:14-18; Rom. 5:12; 6:23). En fait, Jésus illustra le genre d’amour mentionné dans son “commandement nouveau” tant par sa vie que par sa mort. Le chrétien qui se soumet à la direction du Christ ne doit donc pas faire le bien seulement lorsque l’occasion se présente, mais il doit prendre l’initiative d’aider autrui sur les plans spirituel et autres.

      5. Quelle est l’une des plus grandes expressions d’amour?

      5 Le disciple de Jésus Christ doit véritablement travailler au bien de ses semblables. Et quelle est l’une des plus grandes preuves d’amour qu’il puisse leur donner? C’est de leur prêcher et de leur enseigner la “bonne nouvelle”, car il leur donne ainsi la possibilité d’obtenir la vie éternelle. Aussi le chrétien doit-​il ‘communiquer non seulement la bonne nouvelle de Dieu, mais encore sa propre âme’, en aidant ceux qui acceptent le message et en coopérant avec eux (I Thess. 2:8). Il doit même être prêt à se dessaisir de son âme ou vie en leur faveur — I Jean 3:16.

      6. À quel point les disciples devaient-​ils aimer Jésus?

      6 Mû par l’amour, Jésus n’a pas choisi la voie du moindre effort. Au contraire, ‘les outrages de ceux qui outrageaient Dieu sont tombés sur lui’, et il a suivi fermement une voie où il a dû faire face à l’opposition on ne peut plus acharnée de Satan et de ses suppôts (Rom. 15:3) Ses vrais disciples devaient donc s’attendre à des difficultés, et c’est la raison pour laquelle Jésus leur a dit de l’aimer plus que leurs plus proches parents et même plus que leur propre âme (Luc 14:25-27). Même en face de violentes persécutions, ils devraient en effet porter du fruit au sens spirituel et aimer leurs compagnons qui travaillent avec eux au service de Jéhovah. — Marc 10:29, 30; Jean 15:8.

      PAUL INDIQUE “UNE VOIE EXTRAORDINAIRE”

      7, 8. Quelle est la voie extraordinaire dont l’apôtre Paul a parlé en I Corinthiens 12:31? Par rapport à quelles œuvres cette voie était-​elle extraordinaire?

      7 L’apôtre Paul souligna l’importance de l’amour dans une lettre qu’il écrivit à ses frères de Corinthe. À cette époque-​là, les copies des Écritures étaient peu nombreuses, et c’est surtout oralement que l’on se communiquait leur contenu. C’est dire le rôle important que les dons miraculeux de l’esprit (une connaissance particulière, le don des langues, etc.) jouaient dans la congrégation. “Mais, écrivit Paul, je vais vous montrer une voie extraordinaire.” (I Cor. 12:4-11, 27-31). De quelle voie s’agissait-​il?

      8 C’était la voie de l’amour, et l’apôtre en souligna l’importance en ces termes: “Si je parle dans les langues des hommes et des anges [car les esprits ont leur propre langage], mais que je n’aie pas l’amour, je suis devenu un morceau d’airain qui résonne ou une cymbale qui retentit [avec un son creux]. Et si j’ai le don de prophétie, et que je connaisse tous les saints secrets et toute connaissance, et si j’ai toute la foi de manière à transporter des montagnes [qu’il s’agisse de montagnes à proprement parler, si telle est la volonté de Dieu, ou d’obstacles comparables à des montagnes], mais que je n’aie pas l’amour, je ne suis rien. Et si je donne tout mon avoir pour nourrir autrui, et si je livre mon corps pour me glorifier, mais que je n’aie pas l’amour, cela ne me sert à rien.” — I Cor. 13:1-3; Marc 11:23.

      9. Que pourra-​t-​on dire de nos efforts si nous ne suivons pas la “voie extraordinaire”?

      9 Oui, même des actions qui pourraient être louables deviennent des “œuvres mortes” si elles ne sont pas motivées par l’amour de Dieu et du prochain (Mat. 22:37-39; Héb. 6:1). Il faut faire un “travail d’amour”. (I Thess. 1:2, 3.) Tous les efforts que nous faisons et tous les sacrifices que nous consentons au service de Dieu n’ont aucune valeur si nous ne suivons pas la “voie extraordinaire” de l’amour. Les premiers chrétiens n’étaient pas tous capables d’accomplir des œuvres de puissance, de guérir des malades, de parler en langues et de traduire sous l’opération de l’esprit de Dieu (I Cor. 12:29, 30). En revanche, tous pouvaient manifester l’amour, ce fruit de l’esprit saint de Jéhovah que chaque chrétien devrait cultiver. — Gal. 5:22; I Jean 4:16.

      DES EXEMPLES D’AMOUR À IMITER

      10. Comment Jéhovah nous a-​t-​il montré l’exemple pour ce qui est de manifester l’amour?

      10 Jéhovah Dieu et Jésus Christ nous ont donné tous deux l’exemple pour ce qui est de faire preuve d’amour. Réfléchissez. La création matérielle est déjà une manifestation de l’amour de Dieu, car elle recèle d’abondantes preuves qu’il se soucie de la santé, du plaisir et du bien-être des humains. Ces derniers n’ont pas été créés simplement pour exister. En général, ils sont capables de savourer la nourriture, de sentir le parfum des fleurs, de percevoir les couleurs et les beautés de la création, d’apprécier la compagnie de leurs semblables et de rire devant les ébats de quelque animal folâtre, sans parler des nombreuses autres joies que la vie nous procure (Ps. 139:14). Jéhovah a notamment témoigné sa générosité pleine d’amour en faisant l’homme à son image et à sa ressemblance, et en lui donnant ainsi la faculté d’aimer et d’avoir une vie spirituelle (Gen. 1:26, 27). Dieu a encore montré son amour en créant sur la terre une demeure paradisiaque et en promettant de la rétablir sans faute, puis en se révélant à l’humanité par le moyen de sa Parole inspirée et de son esprit saint (Luc 23:43; I Cor. 2:10-13). Bien sûr, il a donné une preuve supplémentaire de cet amour en veillant à ce que l’humanité soit rachetée du péché et de son issue fatale — Rom. 5:7, 8.

      11, 12. Comment le Fils de Dieu a-​t-​il manifesté son amour pour l’humanité?

      11 Le Fils de Dieu avait de l’affection pour le genre humain, et ce déjà pendant son existence préhumaine. D’après la Bible, qui le présente comme la sagesse personnifiée, comme une joyeuse et “habile ouvrière” de Dieu, il déclara: “Les choses que j’affectionnais étaient avec les fils des hommes.” (Prov. 8:30, 31; Jean 1:1, 14). Aussi, conscient que l’humanité avait besoin d’un rédempteur, Jéhovah choisit quelqu’un qui affectionnait particulièrement les hommes, savoir son Fils unique, qui “s’est vidé, et a pris la forme d’un esclave, et a paru dans la ressemblance des hommes”. (Phil. 2:5-7.) Le Fils de Dieu a donc vraiment fait preuve d’un amour empreint d’abnégation en devenant homme.

      12 L’amour transparaît également dans l’enseignement et la compassion de Jésus Christ. Lorsque celui-ci vit une grande foule, “il en eut pitié, et il guérit leurs malades”. “Parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger, Jésus fut ému de pitié et “il commença à leur enseigner beaucoup de choses”. (Mat. 14:14; Marc 6:34.) Bien sûr, Jésus manifesta un amour extraordinaire en mourant sur un poteau afin de fournir une “rançon en échange de beaucoup”. (Mat. 20:28; Phil. 2:8.) Ainsi, de différentes façons, que nous n’avons pas toutes énumérées, Jéhovah et Jésus Christ offrent tous deux aux chrétiens des modèles d’amour. — Jean 13:34: I Jean 4:10.

      “AYEZ UN PROFOND AMOUR” POUR VOS FRÈRES

      13. a) Quel genre d’amour Pierre a-​t-​il encouragé ses frères à se témoigner? Avons-​nous lieu de croire qu’un tel amour existait à l’époque? b) Quel effet l’amour produit-​il aujourd’hui sur le chrétien?

      13 Notre amour se voit dans notre empressement à donner de nous-​mêmes, et il est à la base d’une vie pieuse (Ps. 110:3). L’apôtre Pierre encouragea ceux qui adoraient Jéhovah comme lui à avoir “un profond amour les uns pour les autres”. (I Pierre 4:8.) Qu’un tel amour existait parmi les premiers chrétiens, cela ressort des expressions affectueuses par lesquelles ils s’appelaient, telles que “mes enfants bien-aimés” ou “le bien-aimé, que j’aime en vérité”. (I Cor. 4:14; III Jean 1.) Chez les vrais chrétiens de notre époque, ce même amour s’avère encourageant et soutient ceux qui traversent des épreuves. En un mot, il “édifie”. (I Cor. 8:1.) Malgré l’adversité et les persécutions que nous rencontrons, nous ne nous retrouvons pas sans ami dans un monde sans amour. Les chrétiens savent que leurs frères et sœurs spirituels leur portent un amour véritable, et ce “parfait lien d’union” les aide à affronter l’avenir avec confiance. — Col. 3:14.

      14. a) En quels termes Paul décrit-​il l’amour en I Corinthiens 13:4-8? b) Quelles questions peuvent aider un chrétien à manifester le genre d’amour dont parle Paul?

      14 Mais la question est la suivante: Comment montrons-​nous, personnellement, que nous aimons nos frères dans la foi? La description succincte de l’amour, que l’apôtre Paul rédigea sous l’inspiration de Dieu, nous aide à tester la qualité de notre amour les uns pour les autres. Lisez I Corinthiens 13:4-8, puis prenez le temps de réfléchir sur ce texte à la lumière des questions ci-dessous:

      Suis-​je “longanime et bon” et est-​ce que je supporte patiemment des conditions défavorables?

      Est-​ce que je veille à ne pas être jaloux lorsque, par exemple, on choisit de confier certains privilèges à un autre frère?

      Suis-​je humble, ou bien ai-​je l’habitude de me vanter de ce que Jéhovah m’a permis d’accomplir à son service?

      Est-​ce que je me ‘conduis avec indécence’, dans mes manières ou, peut-être, dans ma façon de traiter certains de mes frères chrétiens?

      Est-​ce que je ‘cherche mes propres intérêts’, parfois de façon relativement anodine, comme en bousculant d’autres personnes lors des assemblées chrétiennes? En tant qu’ancien, m’arrive-​t-​il de ‘m’irriter’ simplement parce que certains frères n’appliquent pas aussitôt les conseils des Écritures?

      Est-​ce que je ‘tiens compte du mal subi’, d’offenses qui datent de plusieurs années, ou est-​ce que je pardonne à mes frères et sœurs dans la foi, tout comme je désire qu’eux pardonnent mes fautes?

      Mes conversations montrent-​elles que je n’aime pas l’injustice du présent monde, mais que je me réjouis plutôt avec la vérité?

      Est-​ce que je “supporte tout”, sans m’attendre à trouver la perfection chez des chrétiens imparfaits?

      Ai-​je l’habitude de ‘croire tout’, sans prêter injustement de mauvais mobiles à mes frères?

      Peut-​on dire que j’“espère tout” ce que la Parole de Dieu promet et que mes espérances sont solidement fondées sur elle?

      Est-​ce que j’éprouve pour Dieu le genre d’amour qui me permettra d’‘endurer tout’, y compris les persécutions?

      De telles questions peuvent aider le chrétien dans les efforts qu’il fait pour manifester l’amour.

      15. Qu’ont fait les serviteurs de Jéhovah par amour pour leurs frères dans le besoin?

      15 Finalement, il y a quantité de façons de témoigner de l’amour à nos frères dans la foi. L’une d’elles consiste à les aider matériellement lorsqu’ils en ont besoin (Jacq. 2:14-17). C’est pourquoi, après la Seconde Guerre mondiale, les serviteurs de Jéhovah ont aidé ceux de leurs compagnons qui habitaient dans des pays où le conflit avait causé de grands ravages. Au cours d’une campagne de secours qui a duré deux ans et demi, les témoins de Jéhovah des États-Unis, du Canada, de Suisse, de Suède et d’autres pays ont montré leur amour en donnant des vêtements et l’argent nécessaire à l’achat de denrées alimentaires pour les chrétiens d’Allemagne, d’Angleterre, d’Autriche, de Belgique, de Bulgarie, de Chine, du Danemark, de Finlande, de France, de Grèce, de Hongrie, d’Italie, de Norvège, des Pays-Bas, de la république des Philippines, de Pologne, de Roumanie et de Tchécoslovaquie. En outre, au fil des ans, ils ont pourvu avec joie aux besoins matériels de leurs frères qui ont été victimes de catastrophes naturelles.

      16. Quel effet l’amour chrétien devrait-​il avoir sur les anciens de la congrégation?

      16 L’amour chrétien permet aussi aux anciens de la congrégation d’être abordables et compréhensifs. Du moins devrait-​il en être ainsi si les anciens imitent les façons d’agir de Jéhovah, au sujet duquel nous lisons: “Comme les cieux sont plus hauts que la terre, sa bonté de cœur est supérieure à l’égard de ceux qui le craignent.” (Ps. 103:10-14). Une attitude humble et pleine d’amour incitera les surveillants chrétiens à faire des efforts soutenus pour aider leurs frères sur le plan spirituel.

      17. Comment pouvons-​nous témoigner de l’amour aux chrétiens qui sont infirmes ou âgés?

      17 Cependant, l’amour chrétien poussera toutes les personnes pieuses, et pas seulement les anciens, à se montrer coopératives et serviables avec les autres adorateurs de Jéhovah. Par exemple, l’amour peut nous inciter à faire quelques courses pour un chrétien qui est âgé ou infirme, à lui lire la Bible ou d’autres publications, si besoin est, à faire un peu de ménage chez lui, à l’accompagner dans le service de Dieu ou à passer quelques moments agréables avec lui. Ainsi, de multiples façons, l’amour nous poussera à faire du bien à nos semblables, jeunes ou vieux, sans que l’on nous le demande.

      L’AMOUR POUR VOTRE FAMILLE ET POUR VOTRE PROCHAIN

      18. Pour agir avec amour, avons-​nous besoin de règles qui régiraient chaque aspect de notre vie?

      18 L’apôtre Paul écrivit: “Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres.” (Rom. 13:8). Effectivement, les chrétiens doivent l’amour à leur prochain. Mais point n’est besoin, pour exercer cette qualité, de règles qui régiraient chaque aspect de notre vie. Les manifestations d’amour, que ce soit en paroles ou en actes, doivent être le fruit de notre conscience humaine et de la sagesse divine basée sur les Saintes Écritures (Rom. 2:14, 15). En tant que chrétiens, nous savons généralement si, oui ou non, nous avons fait preuve d’amour dans telle ou telle situation. Mais une chose est de savoir qu’il faut agir avec amour, et autre chose est de le faire.

      19. Qu’est-​ce qui nous aidera à faire preuve d’amour au sein de la famille? Comment pouvons-​nous témoigner cet amour?

      19 Au sein de la famille, nous pourrions parfois avoir tendance à nous emporter facilement et à manquer d’amour. La raison en est que nous connaissons bien les membres de notre famille et que nous sommes peut-être moins patients avec eux qu’avec les autres. Pourtant, les principes bibliques fondamentaux que nous appliquons à l’extérieur du foyer — dans la congrégation, par exemple — doivent aussi prévaloir à l’intérieur. Nous pouvons et nous devons donc prier Jéhovah de nous aider à exercer l’amour envers les membres de notre famille. Nous y parviendrons plus facilement si nous nous souvenons que Jéhovah Dieu se réjouit de voir les maris aimer leur femme “comme leur propre corps”, de voir les femmes aimer leur mari et leurs enfants, et de voir les enfants aimer leurs parents et leur obéir (Éph. 5:28; 6:1-3; Tite 2:4). Même parvenu à l’âge adulte, il est possible de témoigner de l’amour à ses parents en ne les ignorant pas, mais en prenant soin d’eux sur les plans spirituel et matériel quand cela s’avère nécessaire. Assumer cette responsabilité fait partie de la piété. Il va de soi que c’est aussi une preuve d’amour lorsqu’un mari chrétien s’assure que sa famille ne manque de rien dans les domaines spirituel et matériel. — Voir Proverbes 19:26; I Timothée 5:4, 8.

      20. Comment peut-​on témoigner de l’amour à ses semblables surtout lorsqu’on est chrétien?

      20 L’amour du prochain peut se traduire, selon les circonstances, par différents actes d’humanité. Les habitants de l’île de Malte, par exemple, accueillirent l’apôtre Paul et les autres victimes d’un naufrage avec “une humanité peu ordinaire”. (Actes 28:1, 2.) C’est leur conscience qui a incité ces païens à agir de la sorte. À combien plus forte raison la conscience des chrétiens, éduquée par les Saintes Écritures, devrait-​elle les pousser à faire preuve d’amour envers leurs semblables! C’est ce sentiment qui nous pousse notamment à leur communiquer la “bonne nouvelle”. En effet, nous ne saurions mieux leur témoigner notre amour qu’en les aidant à trouver la faveur de Jéhovah. — I Tim. 1:8-11.

      AIMEZ DIEU PAR-DESSUS TOUT

      21, 22. a) Quel est l’un des meilleurs témoignages d’amour que nous puissions donner à Jéhovah? b) Quelles questions pouvons-​nous nous poser? Quelle devrait être notre détermination?

      21 Il ne fait aucun doute que l’une des plus grandes expressions d’amour pour notre prochain est de lui enseigner la “bonne nouvelle” et de l’aider à trouver la faveur de Jéhovah Dieu. De plus, cette activité est, pour le chrétien, l’un des meilleurs témoignages d’amour qu’il puisse donner à celui qui en est le plus digne, savoir notre Dieu aimant, Jéhovah. Son Fils déclara: “Tu dois aimer Jéhovah, ton Dieu, de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force, et de tout ton esprit.” — Luc 10:27.

      22 Demeurons-​nous ‘fermes comme si nous voyions Celui qui est invisible’? (Héb. 11:27.) Portons-​nous le nom incomparable de Jéhovah comme de fidèles témoins? Trouvons-​nous une joie profonde à parler de lui et de ses desseins? N’est-​ce pas là une des raisons d’être de la congrégation dont nous faisons partie? Assurément! Et avec l’aide de l’esprit saint de Dieu, nous pourrons continuer à suivre la “voie extraordinaire” de l’amour envers notre prochain. Mais, par-dessus tout, aimez le bien, proclamez sans crainte les louanges de notre Dieu, réjouissez-​vous en lui et restez intègres, “vous qui aimez Jéhovah”. — Ps. 97:10-12.

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