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  • “Toi seul tu es fidèle”
    La Tour de Garde 1982 | 15 juin
    • “Toi seul tu es fidèle”

      Le présent article et les deux suivants reprennent le texte de deux discours qui figuraient au programme du premier jour des assemblées de district “La fidélité au Royaume”. Pendant l’année écoulée, ces assemblées chrétiennes organisées par les Témoins de Jéhovah se sont tenues un peu partout dans les deux hémisphères. On a enregistré au total 3 028 796 assistants et 33 627 baptêmes. Maintenant qu’un nouveau “festin” est en cours avec les assemblées de district “La vérité du Royaume”, il est opportun que nous reparlions de l’excellente nourriture spirituelle que nous avons reçue l’année dernière.

      QUI, dans l’univers, saurait montrer plus de fidélité que le Créateur lui-​même? C’est de lui que toutes ses créatures intelligentes tiennent cette qualité. Quiconque a une haute opinion de la fidélité peut donc demander à Dieu d’en faire preuve dans les moments difficiles. C’est pourquoi, sans présomption aucune, le serviteur du patriarche Abraham, l’ancêtre de rois, invoqua Jéhovah pour qu’il use d’amour fidèle en tant que Dieu de son maître (Genèse 24:14). David, un descendant d’Abraham, parlant par expérience personnelle à l’époque où il attendait encore de devenir roi sur Israël, déclara ceci dans un psaume adressé à Jéhovah: “Avec celui qui est fidèle tu agiras avec fidélité.” (II Samuel 22:26; Psaume 18:25). Le prophète Moïse, qui représentait le Roi céleste Jéhovah devant la nation d’Israël, exalta, lui aussi, la fidélité envers Dieu. Il déclara, en bénissant la tribu sacerdotale de Lévi:

      “Ton Thummim et ton Urim appartiennent à l’homme [Lévi] qui t’est fidèle, que tu as mis à l’épreuve à Massah. Tu as commencé à contester avec lui aux eaux de Méribah, l’homme qui a dit à son père et à sa mère: ‘Je ne l’ai pas vu.’ Même ses frères, il ne les a pas reconnus, et ses fils, il ne les a pas connus. Car ils [les Lévites] ont gardé ta parole, et ils ont continué d’observer ton alliance.” — Deutéronome 33:4, 5, 8, 9.

      Le prophète Moïse aurait pu entonner sans hésitation le chant qui fut composé plus de 1 600 ans plus tard et qui s’intitulait “le chant de Moïse, l’esclave de Dieu, et le chant de l’Agneau [Jésus Christ] ”. Ce chant disait: “Grandes et étonnantes sont tes œuvres, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant. Justes et vraies sont tes voies, Roi d’éternité. Qui donc ne te craindra, Jéhovah, et ne glorifiera ton nom? car toi seul tu es fidèle. Car toutes les nations viendront et adoreront devant toi, parce que tes justes décrets ont été manifestés.” — Révélation 15:1-4.

      Le psalmiste David émit la même opinion sur ces qualités divines, puisqu’il écrivit: “Jéhovah est juste dans toutes ses voies et fidèle dans toutes ses œuvres.” (Psaume 145:17). En sa qualité de Juge suprême, Jéhovah prendra en main le procès de ceux qui l’adorent et qui le servent. D’où les paroles suivantes qu’un ange lui adresse: “Tu es juste, toi, Celui qui est et qui était, Celui qui est fidèle, parce que tu as rendu ces décisions.” — Révélation 16:4, 5.

      Dans la langue hébraïque, qui était celle du prophète Moïse et du psalmiste David, le mot qui désignait la fidélité dont nous parlons ici emportait également l’idée de bonté et d’amour. Certains traducteurs bibliques rendent ce terme hébreu (ḥèsèdh) par “bonté”. Quelle bienveillance chez celui qui considère la fidélité comme une preuve de bonté, comme le fait de prendre en considération certaines choses qu’il ne faut pas négliger! La fidélité n’est alors plus quelque chose de froid qui reposerait simplement sur la loi ou la justice. C’est une qualité profonde née de l’amour et de la reconnaissance.

      Nous nous souvenons de ce chef du pays de Canaan, où Abraham séjournait, qui a vu que le vrai Dieu était avec Abraham et qui est venu dire au patriarche: “Jure-​moi ici, par Dieu, que tu ne te montreras déloyal ni envers moi, ni envers ma progéniture, ni envers ma postérité, que tu agiras avec moi et avec le pays où tu résides comme étranger selon l’amour fidèle avec lequel j’ai agi à ton égard.” (Genèse 21:22, 23). Nous nous souvenons aussi que plus tard Abraham envoya son serviteur Éliézer chercher une femme pour Isaac, son fils bien-aimé, et que le serviteur dit à Jéhovah Dieu dans une prière: “C’est elle [la femme dont je t’ai parlé] que tu dois assigner à ton serviteur, à Isaac, et par là fais-​moi savoir que tu as usé d’amour fidèle envers mon maître.” — Genèse 24:14.

      Fidèle à quoi?

      Le patriarche Abraham agit envers le chef cananéen comme il le lui avait juré, et Jéhovah Dieu exauça la prière d’Éliézer, le serviteur d’Abraham, en lui montrant la femme qui convenait à Isaac; mais à quoi le Dieu Très-Haut Jéhovah est-​il surtout fidèle? C’est à son royaume, à sa royauté, car il est le Souverain légitime de l’univers qu’il a créé. Il ne peut renier ce qu’il est. Aux termes de l’alliance immuable qu’il conclut avec Abraham, il devint Roi sur certains des descendants du patriarche, les Israélites, plus particulièrement lorsqu’il les délivra de l’esclavage égyptien et qu’il les fit entrer en Terre promise en 1467 avant notre ère. Pendant 350 ans, Jéhovah leur envoya alors des représentants visibles en la personne de juges, jusqu’aux jours de Samuel. Quand Hannah, la mère de Samuel, vint présenter son fils pour le service sacré de Dieu au saint tabernacle de Siloh, elle prononça une prophétie qui annonçait l’intronisation d’un roi visible sur la nation d’Israël. Elle déclara en effet: “Jéhovah lui-​même jugera les extrémités de la terre, pour qu’il donne de la vigueur à son roi, pour qu’il élève la corne de son oint.” — I Samuel 2:10.

      Effectivement, à l’époque du juge Samuel, les Israélites réclamèrent un changement de gouvernement. Ils dirent à Samuel: “Donne-​nous un roi pour nous juger.” Cela déplut à Samuel, mais aussi à Jéhovah Dieu. Il dit au prophète: “Ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté [en ta qualité de juge], mais c’est moi qu’ils ont rejeté pour que je ne sois pas roi sur eux.” (I Samuel 8:1-7). Dieu leur permit d’avoir un roi humain visible; ce fut Saül, fils de Kisch. Toutefois, il ne renonça pas à sa souveraineté sur Israël. Conformément au but de son alliance, il resta fidèle à sa royauté céleste et invisible sur son peuple élu. Le deuxième roi humain de la nation fut David, fils de Jessé, de Bethléhem de Judée, un ancien berger.

      Comment la question de la fidélité a-​t-​elle pris de l’importance durant le règne de David? De quoi était-​ce une préfiguration? En quoi la question de la fidélité nous intéresse-​t-​elle aujourd’hui? L’article suivant va répondre à ces questions.

  • La fidélité au “royaume de notre Seigneur et de son Christ”
    La Tour de Garde 1982 | 15 juin
    • La fidélité au “royaume de notre Seigneur et de son Christ”

      “J’aurai de l’affection pour toi, ô Jéhovah, ma force! Avec celui qui est fidèle tu agiras avec fidélité.” — Psaume 18:1, 25.

      1. a) Comment David a-​t-​il répondu à la fidélité de Jéhovah? b) Qu’a-​t-​il reconnu jusqu’à la fin de sa vie?

      CE FUT Jéhovah qui, par fidélité, installa David sur tout Israël en 1070 avant notre ère. Plein de gratitude pour cette bonté de cœur de la part de Dieu, le roi David reconnut toujours Dieu comme son Roi et, par conséquent, comme le Souverain suprême d’Israël. Jéhovah déclara, principalement au sujet du Messie, descendant lointain de David: “Moi oui, j’ai installé mon roi sur Sion, ma montagne sainte.” (Psaume 2:6). Reconnaissant le véritable chef céleste, David écrivit: “Prête attention au son de mon appel au secours, ô mon Roi et mon Dieu, car c’est toi que je prie. Ô Jéhovah, au matin tu entendras ma voix.” (Psaume 5:1-3). Quand, devenu vieux, il céda le trône à son fils Salomon, David pria Dieu devant toute l’assemblée d’Israël en disant: “À toi est le royaume, Ô Jéhovah, toi qui t’élèves aussi comme chef au-dessus de tout. La richesse et la gloire viennent de toi, et tu domines toutes choses.” — I Chroniques 29:11, 12.

      2. a) De l’existence de quelle controverse séculaire devons-​nous prendre conscience aujourd’hui? b) À quelle grande question chacun de nous doit-​il répondre?

      2 Ce fait éminemment important que le roi David reconnut en public il y a si longtemps, nous qui ne sommes pas rois, nous devrions aussi le reconnaître sans honte. C’est justement l’exercice de la domination ou souveraineté universelle de Jéhovah Dieu qui fait l’objet de la controverse séculaire dont parle la Sainte Bible. C’est le litige que Dieu présente aujourd’hui à toutes les nations pour qu’il soit définitivement tranché. Nous vivons les derniers jours au cours desquels cette question doit être réglée devant les cieux et la terre. La victoire et la justification reviennent à Jéhovah, qui établira ainsi de façon éclatante qu’il est bien le Souverain ou Roi de l’univers. Pour nous tous, la grande question est donc celle-ci: Qui restera fidèle au royaume de Jéhovah? De notre position présente dépendra notre vie éternelle ou notre destruction éternelle.

      3. Quelle catastrophe est survenue en l’an 607 avant notre ère? Pourquoi n’était-​ce pas une marque d’infidélité de la part de Jéhovah?

      3 Mais Jéhovah Dieu n’a-​t-​il pas renoncé à son royaume en l’an 607 avant notre ère? Si nous soulevons cette question, c’est parce que, en cette année-​là, il permit à l’Empire babylonien gouverné par Nébucadnezzar de détruire Jérusalem et son temple, et de renverser le royaume des Juifs, royaume qui ne s’est jamais relevé depuis. Pourtant, cet événement ne signifie pas que Dieu renonçait à sa royauté ou domination. En fait, c’est lui-​même qui décréta la destruction de la cité royale de Jérusalem. N’était-​ce pas une infidélité envers la royauté typique, la royauté secondaire, qu’il avait établie sur son peuple élu? Non; il ne fit que se conformer aux termes de l’alliance qu’il avait conclue avec Israël et qui venait s’ajouter à l’ancienne alliance abrahamique. En cette année funeste de 607 avant notre ère, Juda et ceux qui restaient d’Israël ayant violé l’alliance de manière flagrante, Dieu agit envers eux conformément à l’alliance de la Loi qu’il avait fait transmettre par Moïse sur le mont Sinaï.

      Le Roi qui a le “droit légal”

      4. Comment la fidélité de Jéhovah ressort-​elle du texte divinement inspiré d’Ézéchiel 21:25-27?

      4 À propos du dernier roi judéen de Jérusalem, voici quelles paroles Dieu inspira à son prophète Ézéchiel (qui était parti en déportation à Babylone): “Quant à toi, ô blessé à mort, méchant chef d’Israël, dont le jour est venu au temps de la faute de la fin, voici ce qu’a dit le Souverain Seigneur Jéhovah: ‘Ôte le turban, et enlève la couronne. Cela ne sera pas la même chose. Mets en haut ce qui est bas, et abaisse celui qui est élevé. J’en ferai une ruine, une ruine, une ruine. Quant à cela aussi, assurément ce ne sera à personne jusqu’à ce que vienne celui qui a le droit légal, et je devrai le lui donner.’” — Ézéchiel 21:25-27.

      5 a) Pourquoi la ruine du royaume davidique ne serait-​elle que temporaire? b) Comment ce fait a-​t-​il été confirmé plus de 600 ans plus tard?

      5 Ces paroles montrent que le Seigneur Dieu Jéhovah avait toujours la haute main sur les affaires de son Royaume. La ruine de son royaume secondaire sur la terre ne devait être que temporaire. En temps voulu, quelqu’un viendrait qui aurait le droit légal à la royauté messianique, et le Seigneur Dieu Jéhovah la lui donnerait. En attendant, l’exercice de ce droit légal à la royauté était suspendu. Puisque le droit par alliance avait appartenu à la maison royale de David, le personnage qui allait venir et recevoir la royauté devait être un descendant du roi fidèle. En effet, si Jéhovah fit une alliance avec David pour l’établissement d’un royaume éternel dans sa lignée, ce fut à cause de la fidélité de cet homme à la royauté éternelle de son Dieu (II Samuel 7:8-16). Plus de 600 ans plus tard, soit en l’an 2 avant notre ère, un ange de Dieu apparut à une descendante du roi David et lui annonça qu’elle allait devenir la mère de l’héritier promis de David. L’ange ajouta: “Jéhovah Dieu lui donnera le trône de David, son père, et il régnera sur la maison de Jacob à jamais, et son royaume n’aura pas de fin.” Son nom serait Jésus. — Luc 1:32, 33; Matthieu 1:18-23.

      6. a) De quelle façon Jésus a-​t-​il pu devenir l’héritier légitime du royaume de David? b) Pourquoi peut-​on dire que ce royaume est devenu plus qu’un simple gouvernement terrestre?

      6 Par sa naissance à Bethléhem, la ville natale de David, Jésus, le Fils de Dieu descendu du ciel, devint l’héritier naturel de l’alliance du royaume que Dieu avait conclue avec David. Tant du point de vue légal que naturel, le droit au royaume lui appartenait. Cependant, quand Jésus fut baptisé et oint de l’esprit saint de Dieu, son Père céleste, ce royaume devint plus qu’un simple gouvernement terrestre établi sur la maison de Jacob ou d’Israël. À ce moment-​là, Jésus fut engendré de l’esprit de son Père céleste et devint donc un fils de Dieu spirituel appelé à vivre au ciel. En cette qualité, il fut oint de l’esprit de Dieu et devint le Messie, titre qui signifie Oint. — Actes 4:27; 10:38; Ésaïe 61:1-3.

      7. a) Pourquoi Jésus n’a-​t-​il pas reçu le Royaume messianique sur-le-champ? b) En attendant, quelle royauté ses disciples oints devaient-​ils reconnaître?

      7 Puisque le royaume était désormais céleste, Jésus ne le reçut pas pendant son séjour sur la terre ni aussitôt après son retour dans les cieux. Bien que sa royauté sur la congrégation spirituelle composée de ses disciples oints sur la terre fût reconnue, il ne recevrait pas le Royaume messianique avant la fin de ce qu’il appela lui-​même les “temps des Gentils” ou “temps fixés des nations”. — Colossiens 1:13; Luc 21:24, Bible de Crampon.

      8. a) Quelle période les “temps fixés des nations” devaient-​ils couvrir? Quels événements significatifs ont marqué leur fin? b) Ce signe est-​il frappant? Quel a été l’un de ses éléments caractéristiques?

      8 Ces “temps fixés” avaient déjà commencé en 607 avant notre ère, avec la première destruction de Jérusalem par les Babyloniens et la dévastation complète de la Judée. D’après le livre prophétique de Daniel, au chapitre 4 Da 4, ces “temps” étaient au nombre de 7 et totalisaient 2 520 années. Ayant commencé avec la dévastation complète de Jérusalem et des pays de Juda et de Benjamin au début de l’automne 607 avant notre ère, ils devaient donc prendre fin en automne 1914 de notre ère. Fait significatif, dans la deuxième moitié de cette année-​là, la Première Guerre mondiale éclatait, et la prophétie de Jésus sur le “signe” de la “conclusion du système de choses” commençait à se réaliser (Matthieu, chapitres 24 et 25; Marc, chapitre 13; Luc, chapitre 21). Depuis, le “signe” annoncé est devenu de plus en plus clair et de plus en plus frappant. L’un de ses éléments caractéristiques fut annoncé par Jésus en ces termes: “Et cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par toute la terre habitée, en témoignage pour toutes les nations; et alors viendra la fin.” — Matthieu 24:14.

      9, 10. a) En 1914, le temps était venu de quoi faire? b) Qu’a-​t-​on fait des créatures infidèles qui se trouvaient dans les cieux? Quel en a été le résultat pour la terre?

      9 Oui, le temps était enfin venu de donner le royaume davidique au Fils de Dieu glorifié dans les cieux, à celui qui, au regard de la loi suprême de Dieu, était le seul détenteur du “droit légal” à ce royaume. Mais voilà qui allait déclencher une guerre dans les cieux. Pourquoi?

      10 Parce que, pour le Roi messianique maintenant en place, le temps était venu de chasser des cieux tous les adversaires du nouveau gouvernement, à savoir Satan le Diable et ses légions de démons. Il les précipita sur la terre, où le système de choses gouverné par les démons existait toujours. Ces forces angéliques méchantes n’auront plus jamais accès aux sphères divines où résident les anges fidèles. Les anges rebelles resteront confinés au voisinage de la terre jusqu’à ce qu’ils soient liés pour mille ans dans un abîme de captivité totale. Révélation, au chapitre 12 Rév 12, décrit prophétiquement cette “guerre dans le ciel” et son issue. Après que Satan et ses démons ont été chassés des cieux, un chœur angélique chante victorieusement: “Maintenant sont arrivés le salut et la puissance et le royaume de notre Dieu et l’autorité de son Christ [Messie], car il a été précipité l’accusateur de nos frères, celui qui les accuse jour et nuit devant notre Dieu!” (Révélation 12:10). Qu’est-​ce que cela signifiait pour les habitants de notre globe? Davantage de malheurs!

      Le jugement des fidèles

      11, 12. a) Qu’est-​ce qui est aujourd’hui mis à l’épreuve? b) Quel rapport y a-​t-​il avec la prédication du Royaume? c) Pourquoi pouvons-​nous comparer notre époque à une moisson? Quel est sans doute le rôle des anges?

      11 Cette période de “malheur à la terre et à la mer, car le Diable est descendu vers vous, ayant une grande colère, sachant qu’il a une courte période de temps” a aussi été une période de mise à l’épreuve de la fidélité — fidélité au système de choses condamné et dirigé par le Diable, ou au Royaume de Dieu désormais établi dans les cieux avec Jésus Christ comme Chef (Révélation 12:12). C’est une période où tous ceux qui se prétendent disciples du Christ doivent passer en jugement pour que l’on voie jusqu’où va leur fidélité au Royaume établi. Prêcheront-​ils avec zèle la bonne nouvelle de ce Royaume “par toute la terre habitée, en témoignage pour toutes les nations”? Cette période de transition est aussi comparée à une moisson durant laquelle les vrais chrétiens doivent être séparés des faux. En effet, Jésus annonça dans sa parabole du blé et de la mauvaise herbe (ou ivraie): “La moisson, c’est la conclusion d’un système de choses, et les moissonneurs, ce sont des anges.” (Matthieu 13:39). Ces anges sont sans doute ceux que le Souverain Seigneur Jéhovah utilise pour exécuter l’ordre rapporté en Psaume 50:5, savoir: “Rassemblez auprès de moi mes fidèles, ceux qui concluent mon alliance sur sacrifice [en hébreu, ceux qui coupent mon alliance] .”

      12 Au soi-disant chrétien qui ne passe pas avec succès l’épreuve de sa fidélité au Royaume, Dieu dit: “De quel droit énumères-​tu mes prescriptions, et portes-​tu mon alliance dans ta bouche?” — Psaume 50:16.

      13, 14. a) Quelle est l’“alliance” dont il est question en Psaume 50:5, 16? b) À quelles deux alliances les chrétiens oints doivent-​ils être “fidèles”?

      13 L’“alliance” dont il est question dans les versets précités (Ps 50:5 et 16) n’est pas une alliance individuelle que chaque fidèle conclurait sur la base d’un sacrifice personnel. Il s’agit d’une alliance nationale. L’alliance de la Loi mosaïque que Dieu conclut avec la nation d’Israël au mont Sinaï, en Arabie, fut une image prophétique de la nouvelle alliance qu’il a conclue avec la “nation sainte” de l’Israël spirituel par la médiation du Grand Moïse, Jésus Christ (Jérémie 31:31-34). La nuit de Pâque de l’an 33 de notre ère, Jésus institua le Repas du Seigneur et dit: “Cette coupe représente la nouvelle alliance en vertu de mon sang, qui doit être répandu pour vous.” (Luc 22:20). La nouvelle alliance fut donc validée par son sang sacrificiel qui fut répandu lors de sa mort. Mais les “fidèles” que Jésus admet dans cette nouvelle alliance entrent aussi dans l’“alliance (...) pour un royaume”. (Luc 22:28-30; Matthieu 26:29; Marc 14:25; Psaume 116:15.) Que faut-​il en déduire?

      14 Les chrétiens qui sont admis dans la nouvelle alliance, qui est une “alliance sur sacrifice”, ne doivent pas seulement rester fidèles à cette alliance-​là, mais aussi à celle “pour un royaume”. Ils sont des Israélites spirituels, l’“Israël de Dieu”. — Galates 6:16.

      15. Dans quels domaines les Israélites spirituels doivent-​ils montrer qu’ils sont “fidèles”?

      15 À l’heure actuelle, pendant la “conclusion du système de choses”, il y a encore sur terre un reste de ces Israélites spirituels. C’est à eux en particulier qu’il incombe de se conformer à cette prophétie de Jésus: “Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par toute la terre habitée, en témoignage pour toutes les nations.” (Matthieu 24:14). S’ils veulent demeurer fidèles au “royaume de notre Seigneur [Jéhovah] et de son Christ”, ils ne peuvent écarter cette obligation (Révélation 11:15). Ils ne peuvent pas non plus faire partie du présent système de choses condamné, avec sa politique, son mercantilisme avide et sa fausse religion. Les chrétiens oints adressent plutôt à Dieu cette prière sincère que leur Maître leur a apprise: “Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié! Que ton royaume vienne! Que ta volonté se fasse, comme dans le ciel, aussi sur la terre!” (Matthieu 6:9, 10). Au lieu de prendre part à la politique de ce système démembré, ils doivent observer scrupuleusement ce conseil de leur Maître, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs: “Continuez donc à chercher d’abord le royaume et Sa justice, et toutes ces autres choses vous seront ajoutées.” (Révélation 19:16; Matthieu 6:33). C’est le seul moyen pour eux de prouver qu’ils sont bien les “fidèles” membres de l’Israël spirituel qui a ‘conclu avec Jéhovah Dieu une alliance sur sacrifice’, sur le sacrifice de Jésus, le Médiateur de la nouvelle alliance.

      D’“autres brebis” fidèles

      16. D’après les textes bibliques cités dans le paragraphe, existe-​t-​il une autre classe composée de nombreuses personnes fidèles?

      16 La même fidélité est exigée de la classe de personnes vouées et baptisées qui fut préfigurée par le “vaste mélange de gens” qui quitta l’Égypte avec les Israélites et qui était présent lors de la conclusion de l’alliance de la Loi au mont Sinaï (Exode 12:38; Nombres 11:4). Cette classe correspond à la “grande foule” que l’apôtre Jean a décrite en Révélation 7:9-17. Dans la parabole des brebis et des chèvres, Jésus a comparé ces personnes aux “brebis” qui se montrent bonnes envers les frères spirituels du Roi Jésus Christ depuis que celui-ci a commencé à régner en 1914. — Matthieu 24:3; 25:31-46.

      17. a) De quelle classe la “grande foule” fait-​elle partie? Avec qui forme-​t-​elle “un seul troupeau”? b) Comment les membres de cette “grande foule” peuvent-​ils ‘se bénir assurément’? (Genèse 22:15-18.)

      17 Ces fidèles font partie des “autres brebis” qui, selon Jésus, n’étaient pas de “cet enclos [abrahamique]”, c’est-à-dire de l’enclos où se trouve le “petit troupeau” des 144 000. Néanmoins, cette “grande foule” de fidèles vient à former “un seul troupeau” avec ceux de l’“enclos”, grâce aux rapports étroits que son Père céleste lui donne d’entretenir avec les héritiers du Royaume (Jean 10:16; Luc 12:32). Si ces chrétiens veulent continuer à former “un seul troupeau” avec les “fidèles” qui sont dans la nouvelle alliance conclue avec Jéhovah Dieu sur le sacrifice de Jésus, ils doivent démontrer leur fidélité au Royaume de notre Seigneur Dieu Jéhovah et de son Christ.

      18. a) Quelle récompense reçoivent dès à présent ceux qui se montrent fidèles? b) Comment pouvons-​nous manifester notre reconnaissance pour la fidélité de Jéhovah à notre égard?

      18 Tous ceux qui se montrent fidèles reçoivent dès à présent une grande récompense. Plein de reconnaissance envers Jéhovah Dieu, le Roi céleste, l’ancien roi David lui a dit: “Avec celui qui est fidèle tu agiras avec fidélité.” (Psaume 18:25; II Samuel 22:26). Il a dit aussi: “Jéhovah aime la justice, et il ne quittera pas ses fidèles.” (Psaume 37:28). Proverbes 2:8 nous donne cette assurance: “Il gardera la voie de ses fidèles.” Oui, Jéhovah manifeste la fidélité au plus haut degré, et son Christ l’imite parfaitement. Mûs par notre reconnaissance pour la fidélité que Dieu nous a témoignée par Christ, puissions-​nous, en ce jour de jugement, montrer une fidélité indéfectible à Jéhovah et à son Royaume établi, Royaume qu’il a remis entre les mains de Jésus Christ, son Fils qui lui est si fidèle!

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