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  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde 1956 | 15 octobre
    • des restrictions à l’emploi que pourrait faire de moi l’organisation. Si je me faisais inscrire et que je n’étais pas appelé, alors, il n’y avait plus rien à dire. Mais il est certainement préférable de laisser Jéhovah nous diriger dans nos attributions de service et, puisque j’ai voué ma vie à faire sa volonté, je ne pouvais imaginer aucune raison valable de cesser de poursuivre le but de ma vie.

      Après le don de ma personne et mon entrée dans le service à plein temps, Galaad fut le pas le plus important de ma vie. On a dit tant de choses à propos de la formation à Galaad que je ne puis ajouter grand-chose. Mais, à mon avis, ce ne fut pas le fait d’apprendre beaucoup de choses nouvelles qui m’impressionna le plus (bien que j’apprisse beaucoup de nouvelles choses), mais plutôt le fait que Galaad reprenait et remaniait pour ainsi dire la vérité, rassemblant les nombreuses choses apprises (et très obscurcies, faute d’emploi) et les ajustant ensemble pour former une image brillante, claire, approfondissant ainsi, plus que jamais auparavant, notre appréciation et notre compréhension de la vérité.

      Après Galaad, je fus envoyé en Rhodésie du Nord et j’y suis depuis près de huit ans. Et quelles années mémorables ! En arrivant, j’entrepris une œuvre de pionnier spécial, connaissant des mois très heureux en voyant de nombreux Européens accepter la vérité. Ce fut un privilège d’aider à créer de nouveaux groupes. Cependant, tout d’abord, j’eus l’impression que le climat s’opposait à ce que je persévérasse dans ce service. Pour la plupart des gens, c’est un climat uniforme, mais je le trouvai très débilitant. Je commençai à avoir des accès de fièvre qui m’épuisaient. Une fois, tandis que je parlais dans une assemblée, je m’effondrai au milieu du discours. Bien que je fusse tenté de demander mon changement d’affectation, je suis bien heureux de n’avoir pas demandé finalement à être déplacé. Cela s’est arrangé mieux que je ne l’avais imaginé. Une fois de plus, ce furent les bénédictions spirituelles dans mon service qui m’encouragèrent à persévérer. S’il n’y avait eu cela et l’aide de Jéhovah par son esprit et son organisation, j’aurais pu abandonner, car la chair est faible ; je sais que la mienne l’est. Mais le seul fait d’être à l’une des assemblées des frères africains, ici, d’écouter leur chant, d’avoir le privilège de leur parler et de voir avec quel empressement et quelle attention ils suivaient chaque point particulier des conseils et des instructions au fur et à mesure que le programme se développait, cela en valait la peine.

      Après six ans de séjour là-bas, j’épousai une sœur diplômée de Galaad, de la même classe que moi. Nous travaillâmes tous deux à la filiale. Ce furent les mois les plus heureux de ma vie, car j’avais le bonheur d’avoir comme compagne une charmante fille entièrement dévouée à Jéhovah et une collaboratrice idéale. Nous avions attendu longtemps, tous les deux, pour vivre un tel bonheur, et nous étions résolus, avec l’aide de Jéhovah, à employer cette nouvelle bénédiction à sa louange. Puis, cinq mois après notre mariage, ma femme fut tuée dans un accident d’auto. C’était il y a un peu moins d’un an, aussi l’événement est encore facile à rappeler. J’étais moi-​même victime de l’accident, mais m’en sortis sans blessure grave. Je fus capable de me remettre au travail à la filiale en l’espace d’un jour ou deux. Mais, pendant un moment, je fus assommé par le drame. C’est alors que j’appris à apprécier quel bienfait merveilleux constitue la vérité, et surtout le privilège du service à plein temps. Il n’y a pas de doute que la véritable guérison spirituelle vient de Jéhovah, et plus près nous sommes de lui et de son organisation, plus nous participons activement aux choses de la société du Monde Nouveau, plus la guérison est efficace.

      Me voici donc en Rhodésie du Nord depuis près de huit ans d’expériences variées, qui toutes ont fortifié mon espérance et ma confiance en Jéhovah. Je sais que ce n’est pas par ma propre force que j’ai persévéré dans le service à plein temps. Il y a la tentation (et j’y succombe parfois) d’être indépendant, au lieu de se reposer entièrement sur Jéhovah. D’un autre côté, il y a le danger de se laisser abattre, de se sentir incapable de s’occuper d’une attribution de service, encore une fois de ne pas compter sur Jéhovah. Aussi j’ai été spécialement reconnaissant, au cours des années passées, des conseils incessants de “ l’esclave fidèle et prudent ”, qui nous aident toujours à compter sur Jéhovah, à faire de notre mieux et à le laisser prendre soin des résultats ; car il est Celui qui peut nous garder dans son service. Me réjouissant maintenant, avec reconnaissance, dans mon privilège en qualité de serviteur de filiale, mon désir est de continuer dans le service à plein temps jusqu’à Harmaguédon, et naturellement au delà, dans le monde nouveau, par la bonté imméritée de Jéhovah, et de le faire, dans quelque fonction que ce soit où l’organisation de Jéhovah voudra m’employer. J’espère que j’aurai la santé et la force nécessaires pour faire cela et, par-dessus tout, que je garderai la bonne condition de cœur et d’esprit, allant partout où Jéhovah par son Roi régnant, Jésus-Christ, mène son peuple. Je suis heureux d’avoir entrepris le service de pionnier et poursuivi le but de ma vie. Jéhovah a certainement ajouté sa bénédiction.

  • Luther combat, puis fait des compromis
    La Tour de Garde 1956 | 15 octobre
    • Luther combat, puis fait des compromis

      MARTIN LUTHER ne traduisit pas seulement la Bible en allemand, mais c’est avec succès qu’il lança courageusement un défi à la domination toute-puissante des papes de Rome. Sans le vouloir, Luther déclencha l’étincelle qui finalement mit le feu aux poudres de l’opposition croissante contre le catholicisme.

      Martin Luther naquit en 1483 à Eisleben, dans la Saxe prussienne. Après une carrière religieuse orageuse, et sans avoir été touché par les mains meurtrières des agents de Rome, Luther mourut de mort naturelle, le 18 février 1546. Fils d’un mineur, il avait eu une éducation sévère. Le père de Luther avait l’argent pour l’envoyer à la célèbre université d’Erfurt en 1501 ; en 1505, Luther fit sa licence ès lettres. Sur le désir de son père, qui était quelque peu anticlérical, Luther entra à la faculté de droit à Erfurt, en mai 1505. Deux mois plus tard, il renonça tout à coup au monde et entra dans le monastère des Augustins, à Erfurt.

      En 1507, Luther fut consacré prêtre catholique romain et, plus tard, il fit partie du corps enseignant de l’université de Wittenberg. Comme moine augustin et prêtre, il fit un pèlerinage à Rome en 1510. La corruption, l’irréligion et le vice dont Luther fut témoin parmi les prêtres à Rome le troublèrent fortement. Des années plus tard, il dit qu’il n’aurait pas voulu manquer de “ voir Rome pour cent mille florins ; car j’aurais pu éprouver une certaine crainte d’avoir fait injustice au pape ; mais nous parlons selon ce que nous voyons. ”⁠1

      Après son retour de Rome en Allemagne, il poursuivit ses études dans la Bible latine et continua aussi à enseigner la théologie à l’université de Wittenberg. Au cours de l’hiver 1512-​513, sa conscience, qui était en lutte, le poussa à faire une étude indépendante des enseignements catholiques fondamentaux. Finalement, le 31 octobre 1517, furieux de voir l’Église catholique vendre des indulgences pour le pardon des péchés, ce qui à ses yeux revenait à tromper Dieu, Luther cloua sur la porte de l’église de Wittenberg sa protestation de 95 points devenue célèbre. Ce geste donna naissance à

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