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  • La vérité sur le Royaume pénètre la “Gibraltar du Nord”
    La Tour de Garde 1978 | 1er septembre
    • La vérité sur le Royaume pénètre la “Gibraltar du Nord”

      BEAUCOUP de gens ne savent pas où se trouve le grand-duché de Luxembourg. Mais Jéhovah Dieu, lui, le sait. Il n’existe aucun pays, aucune ville, aucune île ni aucun autre endroit qui soit si petit qu’il échapperait à notre Créateur. Il fait prêcher la “bonne nouvelle du royaume” sous la direction de Jésus Christ “par toute la terre habitée”. (Mat. 24:14.) Oui, Jéhovah veut que sa parole concernant notre époque soit prêchée au Luxembourg aussi, et ce message s’y répand remarquablement.

      Le Luxembourg est un pays d’Europe occidentale enclavé entre la Belgique, la France et la République fédérale d’Allemagne. Le grand-duché est célèbre pour n’avoir pas moins de 130 châteaux. En fait, il tire son existence de l’achat de la petite forteresse de Lucilinburhuc par Sigefroi, comte de Moselle. Cela se passait au dixième siècle. Après cela, le Luxembourg ne cessa de prendre de l’importance et de s’affermir comme une imprenable “Gibraltar du Nord”, jusqu’à ce que les fortifications de la capitale fussent rasées en 1867.

      UNE VAINE TENTATIVE DE MAINMISE RELIGIEUSE

      Les adeptes du catholicisme ont fait pendant longtemps de grands efforts pour que le Luxembourg devienne aussi invulnérable vis-à-vis des autres enseignements religieux que ses fortifications militaires l’étaient en face des armées ennemies. Le docteur Joseph Meyers écrit dans son livre Histoire du Luxembourg (all.): “Les Habsbourg d’Espagne accordèrent à l’Église toute leur protection et s’efforcèrent par tous les moyens de renforcer le naturel religieux du peuple. Libéraux et dissidents étaient persécutés.” (C’est nous qui soulignons.)

      Parmi ces “moyens” ont figuré au moins 30 000 “procès en sorcellerie” entre le quinzième et le dix-septième siècle. Les deux tiers d’entre eux environ aboutirent à la mort de l’accusé. Le docteur Meyers ajoute: “Le Conseil provincial faisait contrôler ceux qui fabriquaient et vendaient des livres, de sorte qu’aucune littérature interdite ne pouvait atteindre le peuple.”

      Depuis ces temps d’épaisses ténèbres spirituelles, les événements de politique intérieure au Luxembourg comme la progression de sa politique extérieure européenne ont été de moins en moins favorables à ces tentatives d’aveuglement religieux. Le gouvernement s’est montré de plus en plus impartial et libéral vis-à-vis des groupements religieux non catholiques. De plus, les rapports internationaux, qu’ils soient politiques, financiers, commerciaux, touristiques ou favorisés par les organes d’information, ont élargi l’optique du Luxembourgeois moyen.

      Cependant, même dans ces conditions, le clergé catholique a encore fait des efforts pour freiner la distribution des écrits d’autres religions. Le 4 octobre 1958, le Luxemburger Wort, journal contrôlé par le clergé, a mis en garde ses lecteurs contre les “Étudiants de la Bible ou je ne sais plus trop quoi”, voulant parler en réalité des Témoins de Jéhovah. “Leurs publications figurent à l’Index des écrits dont la lecture est interdite par autorité pontificale, disait l’article. On ne doit ni les lire, ni les avoir en sa possession, ni les diffuser.”

      La population luxembourgeoise est constituée à 95 pour cent environ de catholiques. C’est pourquoi on ne s’attendrait pas du tout à ce qu’une religion “étrangère” (c’est-à-dire une religion qui n’a pas été historiquement imposée au peuple, comme le catholicisme) ait ici beaucoup de succès. Cependant Dieu a décidé que la “bonne nouvelle du royaume” serait prêchée “par toute la terre habitée, en témoignage pour toutes les nations”, y compris le Luxembourg, et Jéhovah est sûrement assez fort pour accomplir son dessein (És. 55:11). C’est pourquoi l’œuvre qui consiste à proclamer le Royaume comme la seule espérance de l’humanité a connu ici un grand essor dans le passé et continue à progresser.

      DES TRAVAILLEURS À PLEIN TEMPS CONTRIBUENT À L’ACCROISSEMENT

      Des missionnaires envoyés par la Société Watchtower et formés à son École biblique de Galaad ont pris une part inestimable dans cette expansion. Par exemple, deux d’entre eux sont entrés en relations avec un homme qui était auparavant attiré par la pensée communiste et athée. Voici ce qu’il raconte:

      “Dieu n’existait pas pour moi. Mais je pensais que les Témoins de Jéhovah, qui venaient me voir lorsqu’ils prêchaient de porte en porte, étaient des gens très gentils. C’est pourquoi je les laissais me parler de tout ce qu’ils voulaient — mais surtout pas de Dieu! Je leur demandais de déposer leurs serviettes pleines de livres à l’extérieur de ma maison. Mais voici qu’un jour d’été, un couple se présenta à ma porte. Ma maison se trouvait dans une région boisée où l’on pouvait respirer du bon air pur. Aussi ce couple me parla-​t-​il du remarquable emplacement de mon habitation. À leur accent, je reconnus qu’ils étaient étrangers. L’homme était Américain et la femme Canadienne. Du fait que j’ai un fils qui vit au Canada, nous engageâmes une intéressante discussion, et j’invitai ce couple à entrer chez moi.

      “Dès que j’appris que l’homme était un missionnaire Témoin de Jéhovah, j’ai regretté de les avoir fait entrer. Mais, par politesse, je n’ai rien dit. Et puis, il fallait bien admettre que ce qu’ils me racontaient était la vérité. Ils me rendirent d’autres visites et commencèrent à étudier la Bible avec moi. Cela changea radicalement mon attitude. Je m’arrêtai de fumer et de boire à l’excès, et je me mis à fréquenter les réunions des Témoins de Jéhovah. Personne ne se réjouit plus que ma femme des changements que j’opérais dans ma vie, et elle se joignit à moi dans ma nouvelle forme de culte.”

      Sur les 775 proclamateurs du Luxembourg, plus de 30 sont missionnaires ou “pionniers spéciaux”. La filiale de la Société Watch Tower établie ici s’occupe aussi de la partie de la Belgique qui est d’expression allemande. Dans cette région, on compte 10 pionniers spéciaux, sur un total de quelque 60 proclamateurs.

      Ces travailleurs à plein temps, ou pionniers, aiment leur activité de témoignage et les gens de leur territoire. Bien souvent, cependant, des difficultés les incitent à se poser la question suivante: Est-​ce que je vais être obligé maintenant d’abandonner mon service de pionnier? Par exemple, une femme engagée dans l’œuvre de pionnier spécial souffrait d’une fracture multiple à la jambe. Son médecin lui dit qu’elle ne serait pas en état de marcher convenablement pendant six mois environ. Qu’allait-​elle faire? Voici sa réponse:

      “Je fis part de mon problème à Jéhovah dans la prière, puis je décidai de commencer moi-​même à le résoudre. Je me mis à écrire des lettres aux personnes que d’autres frères et sœurs de la congrégation n’avaient pas trouvées chez elles dans leur activité de porte à porte. Je recherchai aussi dans les journaux l’adresse de personnes qui désiraient correspondre avec d’autres. Dans tout l’hôpital la rumeur se répandit que j’écrivais ces lettres, et on parlait aussi de leur contenu. J’eus donc l’occasion de donner un bon témoignage aux médecins qui me dirent quelques mots à ce sujet.

      “Le médecin-chef demanda à lire une ou deux de mes lettres, et un autre docteur, qui travaillait en laboratoire, me dit de venir le voir dès que je serais en mesure d’utiliser une chaise roulante, car il voulait me poser quelques questions. C’est ce que je fis par la suite un certain nombre de fois. Beaucoup de malades venaient des autres chambres, et je répondais à leurs questions en utilisant la Bible. J’ai pu distribuer de nombreuses publications à l’hôpital et chaque jour j’atteignais le nombre d’heures que je m’étais fixé pour mon activité de témoignage. De cette manière je pus rester pionnier spécial pendant la totalité des six mois de ma convalescence.”

      LES INTÉRÊTS DU ROYAUME PROGRESSENT DANS UN MILIEU MATÉRIEL PROSPÈRE

      Grâce à un tel zèle, et surtout parce que Jéhovah soutient l’œuvre qui consiste à prêcher le Royaume, on compte maintenant un Témoin de Jéhovah pour 461 personnes dans le grand-duché de Luxembourg, et un pour 967 dans la Belgique d’expression allemande. De plus, en 1977, un total de 1 709 personnes ont assisté à la célébration du Souper du Seigneur — soit une proportion de un pour 248 parmi les personnes résidant sur le territoire de la filiale. On ne peut donc pas dire qu’au Luxembourg tout le monde suit la devise nationale: “Nous voulons rester ce que nous sommes.” Dans l’esprit d’un nombre croissant de ces gens amicaux et hospitaliers, on est en train de renverser ‘des raisonnements solides comme des forteresses et tout ce qui est altier et se dresse contre la connaissance de Dieu’. — II Cor. 10:4, 5.

      Pour toute force vive, le Luxembourg ne compte que 357 000 habitants et c’est pourtant un pays très prospère. Le grand-duché occupe la première place au sein du Marché commun pour ce qui est du commerce extérieur. Selon un calcul effectué en 1973 c’est lui qui vient en deuxième position pour ce qui est du plus grand nombre de téléphones et de lits d’hôpitaux par habitant. Début 1974, c’est lui qui, dans le Marché commun, avait le plus d’automobiles compte tenu de sa population. Le logement et les revenus témoignent eux aussi d’un haut niveau de vie. Comme le fait remarquer Le guide américain du shopping et des services à l’étranger (angl.), “il y règne une agréable atmosphère de bien-être; il n’y a pas de contraste criant entre des intellectuels fortunés et des misérables. Chacun a suffisamment et chacun est content”. — 20e édition, p. 389.

      En raison d’une telle prospérité matérielle, les gens sont très occupés. Mais ici les Témoins de Jéhovah exploitent chaque occasion, aussi minime soit-​elle, afin de répandre le message du Royaume de Dieu. En particulier ils ont obtenu de bons résultats en prêchant, lorsque l’occasion s’en présentait, dans leur famille, parmi leurs amis, leurs connaissances et leurs collègues de travail. Nous en avons un bel exemple dans les remarques suivantes que fit un homme dont la femme était Témoin: “Un jour, ma femme me demanda si je voulais bien qu’elle invite à dîner un surveillant itinérant des Témoins de Jéhovah. Puisque je n’avais rien contre ce que j’appelais ses ‘drôles d’idées’, je lui dis que j’étais d’accord. Aussi le surveillant itinérant vint-​il.

      “Pendant le repas, nous discutâmes de divers sujets. Cependant, chaque fois que la conversation glissait vers la Bible, je m’arrêtais de parler. Finalement, nous en vînmes à discuter de passe-temps. Je m’intéressais à l’histoire et particulièrement à l’histoire ancienne. Le surveillant de circonscription me demanda de lui faire voir mon dictionnaire encyclopédique et il me lut les noms de quelques empereurs et de leurs empires. J’en parlais avec plaisir, mais chaque fois que l’on citait un nom, il prenait sa Bible et me donnait des informations supplémentaires sur la personne ou la nation en question. De cette manière il prouva qu’on pouvait faire confiance à la Parole de Dieu. Quand finalement notre conversation s’acheva et que le surveillant de circonscription nous quitta — à trois heures du matin — je compris toute la portée de ce que je venais d’entendre; je m’assis et je me mis à pleurer. J’avais commencé à avoir foi en la ‘bonne nouvelle’ et j’étais déterminé à continuer.

      “Plusieurs mois plus tard, je fus baptisé en tant que nouveau témoin du nom et du Royaume de Jéhovah et de son Fils, Jésus Christ. Grâce à ma foi nouvellement acquise, j’ai pu aussi me libérer de l’esclavage du tabac. J’avais fumé une moyenne de 50 cigarettes par jour, mais j’arrêtai complètement un mois avant mon baptême. J’éprouve un bonheur sans bornes maintenant que je suis dans la vérité.”

      LA VÉRITÉ ATTEINT “TOUTES SORTES D’HOMMES”

      Même à l’intérieur des frontières du Luxembourg on peut facilement observer l’accomplissement de la mission que Jésus confia à ses vrais disciples: “Allez (...) et faites des disciples des gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et de l’esprit saint.” (Mat. 28:19, 20). Comme le rapporte le livre intitulé Luxembourg, paysages du grand-duché, en 1975, le nombre de résidents étrangers représentait déjà plus de 23 pour cent de la population — c’est là le plus fort pourcentage de travailleurs émigrés de tous les pays du Marché commun. Ces travailleurs étrangers renforcent encore l’atmosphère cosmopolite qui règne dans le pays.

      Ici, au Luxembourg, trois langues sont parlées à peu près par tout le monde: le luxembourgeois, l’allemand et le français. Un assez grand nombre de gens savent aussi parler l’anglais. Les Témoins de souche luxembourgeoise sont donc bien placés pour aider les gens d’expression française, allemande ou anglaise qui viennent d’autres nations. C’est pourquoi l’œuvre du Royaume progresse bien parmi les divers groupes linguistiques. Combien y a-​t-​il de congrégations de Témoins de Jéhovah sur le territoire de notre filiale? Treize congrégations allemandes, trois italiennes, deux portugaises et une française. La vérité atteint vraiment “toutes sortes d’hommes” dans ce pays. — I Tim. 2:3, 4.

      Quelle que soit l’ampleur de nos efforts pour aider les hommes spirituellement, il faut reconnaître que nous sommes les “collaborateurs de Dieu”. Oui, nous plantons, nous arrosons et nous cultivons les graines de la vérité, mais c’est Jéhovah qui donne l’accroissement (I Cor. 3:6-9). Nous avons pu vérifier cela maintes fois. Par exemple, voici ce qu’écrit un frère:

      “Un jour, deux femmes âgées, Témoins de Jéhovah, me rendirent visite. J’avais depuis longtemps en moi le désir de trouver la vraie religion, et pourtant je me montrai vraiment peu coopératif. Après leur départ, je priai Dieu qu’il m’aide à trouver réellement la vérité. Bientôt, les deux femmes me rendirent une autre visite. Je rejetai de nouveau le message qu’elles m’apportaient. Je n’arrivai tout simplement pas à croire que, parmi tous les gens qu’on pouvait rencontrer, c’étaient les Témoins de Jéhovah qui possédaient la vérité. Mais voici que je reçus une nouvelle visite de ces deux femmes. J’étais abasourdi par leur ténacité. Pour moi il ne pouvait vraiment y avoir qu’une seule explication: ces femmes étaient envoyées par Dieu pour répondre à mes prières. Aussi me mis-​je cette fois-​ci à leur poser de nombreuses questions, et elles prirent des dispositions pour qu’un frère me rende visite et commence une étude biblique.”

      Oui, la facilité de parole n’est pas le facteur clé dans de tels cas. C’est Dieu qui donne l’accroissement. Et Jéhovah Dieu ne néglige pas l’appel à l’aide, même s’il vient du coin le plus reculé ou de la personne la plus humble. Il tend une oreille attentive vers tous ceux qui lui font des requêtes sincères et lui demandent la vérité. — Actes 10:34, 35.

      Malgré la réussite européenne du Luxembourg dans les domaines économique, financier et politique, ce pays demeure inconnu pour bien des habitants de la terre. Mais il est évident que Jéhovah Dieu le connaît. Il est certainement attentif et toujours prêt à répondre, ici aussi, à ceux qui aiment la vérité et la justice. Par l’intermédiaire de ses fidèles Témoins, Dieu fait déclarer la “bonne nouvelle” dans toutes les nations comme témoignage final et comme message de vie pour absolument tous ceux qui sont désireux de l’accepter. Rien — aucune forteresse érigée par des opposants, qu’elle soit physique ou religieuse — n’empêchera Jéhovah d’atteindre les personnes au cœur honnête et d’amener son œuvre à son glorieux point culminant. — Marc 13:10; Rom. 8:38, 39

  • “Ne jurez pas du tout”
    La Tour de Garde 1978 | 1er septembre
    • Le Sermon sur la montagne

      “Ne jurez pas du tout”

      POURSUIVANT son Sermon sur la montagne, Jésus passa de la question de l’adultère et du divorce à celle des serments, en disant: “Vous avez encore entendu qu’il a été dit à ceux des temps anciens: ‘Tu ne dois pas faire un serment pour ne point le tenir, mais tu dois t’acquitter de tes vœux envers Jéhovah.’” — Mat. 5:33.

      Les Juifs qui écoutaient Jésus se souvenaient que la Loi mosaïque donnée à leurs ancêtres parlait beaucoup des serments. Ceux-ci étaient parfois même obligatoires (Ex. 22:10, 11; Nomb. 5:21, 22). La Parole de Dieu insiste aussi sur l’importance d’accomplir ses veux. — Nomb. 30:2, 3; Deut. 23:21-23; Eccl. 5:4, 5.

      Mais Jésus ajouta: “Or moi je vous dis: ne jurez pas du tout, ni par le ciel, parce que c’est le trône de Dieu; ni par la terre, parce que c’est le marchepied de ses pieds; ni par Jérusalem, parce que c’est la ville du grand Roi. Tu ne dois pas non plus jurer par ta tête, parce que tu ne peux en rendre un seul cheveu blanc ou noir.” — Mat. 5:34-36.

      Jésus avait-​il donc l’intention d’abolir vœux et serments? Non, car la loi divine qui ordonnait de jurer en certaines occasions était toujours en vigueur (Gal. 4:4). Quand il comparut devant le grand prêtre, Jésus lui-​même ne refusa d’ailleurs pas de jurer (Mat. 26:63, 64). Quand il disait de ‘ne pas jurer du tout’, il faisait plutôt allusion au fait qu’on avait perverti et dégradé les serments. Comment cela?

      Les déclarations sous serment que la Bible mentionne favorablement étaient toujours faites en rapport avec des choses très importantes, telles que des décisions rattachées au vrai culte,

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