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Magie et sorcellerieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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monde entier on trouve des prêtres-magiciens, des sorciers et guérisseurs de toutes sortes, comme il en existait au dix-huitième siècle avant notre ère, au temps de Joseph (Gen. 41:8, 24). Plus de deux siècles après que Joseph eut été vendu en esclavage, les prêtres-magiciens de l’Égypte reproduisirent, en apparence et dans une certaine mesure, les deux premiers miracles opérés par Moïse (Ex. 7:11, 22; 8:7). Mais ils se révélèrent impuissants lorsqu’ils voulurent faire apparaître des moustiques; ils durent admettre que c’était “le doigt de Dieu”. Pareillement, ils furent incapables de se préserver de la plaie des furoncles. — Ex. 8:18, 19; 9:11.
CONDAMNÉS PAR LA BIBLE
La Bible se distingue tout particulièrement des autres récits des peuples de l’Antiquité par le fait que toutes ses références aux pouvoirs surnaturels et aux arts magiques sont, sans exception, condamnatoires. Nulle part il n’y est recommandé de recourir à la magie “blanche” pour conjurer les maléfices de la magie “noire”. Au contraire, la Bible exhorte à la foi, à la prière et à la confiance en Jéhovah pour se protéger contre les “forces spirituelles méchantes” qui sont invisibles et contre toutes les pratiques qui s’y rattachent, y compris les influences de la magie (Éph. 6:11-18). Selon les Psaumes, le juste prie pour être délivré du mal. Jésus aussi nous a enseigné à prier pour être ‘délivrés du méchant’. — Mat. 6:13.
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MagistratAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAGISTRAT
Fonctionnaire public ou officier civil investi d’une autorité juridictionnelle, administrative ou politique.
En Job 31:11, 28, l’expression traduite par “relevant des magistrats” et qui a valeur d’adjectif qualifie des fautes qui sont passibles d’un jugement. C’est pourquoi An American Translation la rend par “péché abominable” (v. 31:11) et “crime abominable” (v. 31:28) au lieu de “faute relevant des magistrats”. La “faute” mentionnée au verset 11 31:11 est l’adultère (vv. 31:9, 10), crime qui, aux jours de Job, était peut-être jugé par les anciens à la porte de la ville (voir Job 29:7). Cependant, au verset 28 31:28, la “faute” en question inclut le matérialisme et l’idolâtrie pratiquée en secret (vv. 31:24-27), de mauvaises attitudes du cœur et de l’esprit qui ne peuvent être confirmées par la bouche de témoins. Aucun magistrat humain n’était donc en mesure d’établir la culpabilité de celui qui avait de telles pensées. Toutefois, Job croyait sans doute que Dieu pouvait juger de telles transgressions et que celles-ci étaient suffisamment graves pour mériter un jugement de sa part.
Sous l’administration de Babylone, les officiers de police nommés dans les districts juridictionnels étaient des magistrats civils qui avaient étudié la loi et qui exerçaient un pouvoir judiciaire limité. Ils étaient au nombre des fonctionnaires que Nébucadnezzar convoqua pour qu’ils se prosternent devant la statue d’or qu’il avait fait dresser. — Dan. 3:2, 3.
Dans les colonies romaines, l’autorité était entre les mains de magistrats civils connus généralement sous le nom latin de duumviri. Ces magistrats pouvaient être au nombre de trois, quatre, plus généralement cinq, et même parfois jusqu’à dix ou douze. Ils avaient pour devoirs de maintenir l’ordre, de gérer les finances, de juger les transgresseurs de la loi et d’ordonner l’exécution des sentences. Leurs noms et titres figuraient parfois sur les pièces de monnaie frappées par une ville. Les appariteurs ou licteurs étaient attachés à leur service et devaient exécuter leurs ordres. — Voir APPARITEUR.
À Philippes, colonie romaine, les magistrats civils avaient fait mettre aux ceps Paul et Silas sans les avoir jugés (Actes 16:12). Le lendemain, apprenant que les deux hommes étaient citoyens romains, ils envoyèrent des appariteurs pour les faire libérer. Mais Paul, qui voulait défendre publiquement et légalement la bonne nouvelle qu’il prêchait, exigea que les magistrats viennent eux-mêmes les libérer. Craignant des ennuis avec Rome parce qu’ils avaient fait flageller des citoyens romains, les magistrats supplièrent Paul et Silas et les relâchèrent. — Actes 16:19-39.
Dans le gouvernement municipal des villes libres d’Asie Mineure soumises à la domination de l’Empire romain, le premier magistrat (gr. grammateus, “scribe, homme de lettres”) était le fonctionnaire public le plus important. Il était, semble-t-il, élu par le peuple et c’était le membre le plus influent du gouvernement municipal. Nous pourrions le comparer à certains égards au maire d’une ville à notre époque; il est d’ailleurs appelé chef ou chancelier de la ville dans plusieurs traductions. Il avait donc un rôle très influent dans les affaires de la ville, et le peuple accordait à cette fonction très honorable une considération autrement plus grande que ne le laissent entendre des termes comme “scribe” ou “secrétaire” utilisés dans certaines traductions en Actes 19:35. En effet, le mot grammateus figure ici dans un sens et un contexte différents de ceux où il apparaît habituellement lorsqu’il est question de scribes juifs. L’influence du premier magistrat de la ville se voit quand on considère de quelle façon celui d’Éphèse calma la foule qui s’était assemblée pour s’opposer à Paul et à ses compagnons. — Actes 19:35-41.
Dans les villes d’Asie, le premier magistrat était en effet responsable devant le pouvoir romain du respect de la loi et du maintien de l’ordre dans sa juridiction. Cela explique, du moins en partie, l’inquiétude du premier magistrat d’Éphèse lorsque les orfèvres soulevèrent les habitants de la ville contre la prédication effectuée par l’apôtre Paul. Il s’agissait d’un attroupement tumultueux, d’une réunion illégale dans le théâtre. Comme le magistrat l’expliqua à la foule, une telle action pouvait justifier une accusation de sédition. Il craignait que les Romains le tiennent personnellement pour responsable de cette situation.
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Magistrat, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAGISTRAT, II
{Voir MAGISTRAT (entrées “City Recorder”, “Justices” et “Magistrate” regroupées).}
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Magistrat, IIIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAGISTRAT, III
{Voir MAGISTRAT (entrées “City Recorder”, “Justices” et “Magistrate” regroupées).}
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MagogAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAGOG
Fils de Japhet et petit-fils de Noé. Il figure parmi les patriarches dont sont issus les premiers groupements nationaux qui furent disséminés sur la surface de la terre après le déluge. — Gen. 10:1, 2, 5; I Chron. 1:5.
Ce nom réapparaît dans la prophétie d’Ézéchiel qui décrit l’attaque impétueuse de “Gog du pays de Magog” contre le peuple rassemblé par Jéhovah. Il semble que le prophète veuille désigner ainsi un pays ou une région “des parties les plus reculées du nord”, d’où sortent les armées de Gog, des bandes de pillards “montés sur des chevaux, une grande congrégation, oui, des forces militaires nombreuses” maniant l’épée et l’arc. — Ézéch. 38:2-4, 8, 9, 13-16; 39:1-3, 6; voir aussi Révélation 20:8.
SYMBOLISME
L’incertitude dans laquelle la Bible (et l’histoire profane) nous laisse quant à l’emplacement exact du “pays de Magog”, le fait qu’Ézéchiel parle de “la période finale des années” (Ézéch. 38:8) ainsi que l’absence de tout indice qu’Israël ait réellement subi une telle invasion, tout cela permet de croire que la prophétie concerne l’avenir, le ‘temps de la fin’ au sens biblique. Aussi de nombreux commentateurs voient-ils dans cette prophétie une image de l’attaque finale que les puissances mondiales lanceront contre le Royaume de Dieu; le pays de Magog représenterait alors “le monde hostile au peuple et au Royaume de Dieu”. — A New Standard Bible Dictionary de Jacobus, Lane et Zenos, p. 307; voir GOG.
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MagpiaschAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAGPIASCH
{Article non traduit.}
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MahalalelAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHALALEL
{Article non traduit.}
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Mahalath, IAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHALATH, I
{Article non traduit.}
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Mahalath, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHALATH, II
{Article non traduit.}
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MahanaïmAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHANAÏM
(“deux camps”).
Lieu à l’est du Jourdain où Jacob, après avoir quitté Laban, rencontra des anges. Le nom “Mahanaïm” que Jacob donna à ce lieu signifie “deux camps”. (Gen. 32:1, 2.) C’était peut-être une allusion au fait qu’il y divisa ses gens et ses troupeaux en deux camps, ou bien les deux camps auxquels il pensait étaient celui des anges et le sien (Gen. 32:7, 10). Apparemment, on fonda plus tard une ville à cet endroit. Au quinzième siècle avant notre ère, Mahanaïm fut d’abord assignée aux Gadites, puis aux Lévites mérarites. — Josué 13:24, 26; 21:34, 38.
À l’époque où David régnait à Hébron, Mahanaïm était la capitale du royaume rival d’Isch-Boscheth, fils et successeur de Saül. On peut donc penser que cette ville était fortifiée et qu’elle occupait une position stratégique (II Sam. 2:8-11, 29). C’est certainement à Mahanaïm qu’Isch-Boscheth fut assassiné (II Sam. 4:5-7). Plus tard, quand David dut s’enfuir en Galaad à cause de la rébellion de son fils Absalom, les habitants de Mahanaïm le reçurent avec bonté. À la demande de ses partisans, David demeura dans cette ville sans participer à la bataille qui fit échouer la tentative d’Absalom pour s’emparer du trône (II Sam. 17:24 à 18:16; 19:32; I Rois 2:8). Durant le règne de Salomon, fils de David, Mahanaïm était sous la juridiction du mandataire Ahinadab. — I Rois 4:7, 14.
L’expression “la danse de deux camps” que l’on trouve dans le Cantique des cantiques 6:13 pourrait aussi se traduire par “une danse de Machanaïm”. (7:1, AC.) C’était peut-être une allusion à une danse qu’on exécutait à l’occasion d’une certaine fête qui se déroulait à Mahanaïm. — Voir Juges 21:19, 21.
L’emplacement exact de Mahanaïm ne peut être déterminé de façon certaine. Khirbet Mahnéh, qui se trouve au nord du Jabboc et à l’est du Jourdain, à une vingtaine de kilomètres de ces deux cours d’eau, semble avoir gardé le nom biblique. Mais certains biblistes estiment que ce site ne correspond pas aux indications fournies par les Écritures. Ils préfèrent Tell el-Hajjaj, ville située à trois kilomètres environ au sud du Jabboc et à une quinzaine de kilomètres du confluent de ce ouadi et du Jourdain.
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Mahanéh-DanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHANÉH-DAN
{Article non traduit.}
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MaharaïAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHARAÏ
{Article non traduit.}
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MahathAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHATH
{Article non traduit.}
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MahaviteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHAVITE
{Article non traduit.}
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MahaziothAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHAZIOTH
{Article non traduit.}
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Maher-Schalal-Hasch-BazAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHER-SCHALAL-HASCH-BAZ
(“hâte-toi, ô butin! Il a couru au pillage”, ou “se hâtant vers le butin, il a couru au pillage”).
Jéhovah ordonna à Ésaïe d’écrire ces paroles prophétiques sur une grande tablette et de les faire certifier par des témoins dignes de foi. Il dit ensuite au prophète de nommer ainsi son fils nouveau-né, car avant que l’enfant sache dire “Mon père!” et “Ma mère!” le roi d’Assyrie assujettirait Damas et Samarie, les ennemis de Juda (És. 8:1-4). La prophétie renfermée dans le nom du deuxième fils d’Ésaïe s’accomplit à l’époque prédite. Durant le règne de Pécah, roi d’Israël, le monarque assyrien Tiglath-Piléser (III) envahit Israël, prit beaucoup de villes, pilla le pays et emmena un grand nombre d’habitants en captivité. Peu après, Pécah fut assassiné (II Rois 15:29, 30). Le roi d’Assyrie s’empara également de Damas, la capitale de la Syrie, emmena ses habitants en exil et mit à mort le roi syrien Rezin (II Rois 16:9). Ainsi finirent les deux rois qui avaient conspiré contre Juda. Plus tard, en 740 avant notre ère, les Assyriens renversèrent Samarie et expulsèrent les Israélites apostats de cette ville ainsi que de tout le territoire du royaume septentrional d’Israël (II Rois 17:1-6). Par conséquent, le fils d’Ésaïe et de sa femme (qu’il appelle “la prophétesse”) fut pour Israël un ‘signe’ et un ‘miracle’ de Jéhovah qui se révélèrent véridiques et dignes de foi. — És. 8:3, 18.
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MahlahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHLAH
{Article non traduit.}
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MahliAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHLI
{Article non traduit.}
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MahlitesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHLITES
{Article non traduit.}
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MahlonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHLON
{Article non traduit.}
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MaholAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHOL
{Article non traduit.}
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MahséïahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAHSÉÏAH
{Article non traduit.}
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MainAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAIN
(héb. yâdh [mot le plus couramment utilisé]; kaph, également employé pour “paume” [ou “plante” du pied]; yâmin, “main droite”; semoʼl, “main gauche”; gr. khéir, “main”; déxia, “main droite”; aristéra, “main gauche”.)
Dans les Écritures le mot “main” a parfois un sens large qui inclut le poignet, comme en Genèse 24:22, 30, 47 et en Ézéchiel 16:11, où il est fait mention de bracelets portés aux “mains”, et en Juges 15:14 qui dit que les “mains” de Samson étaient liées par des entraves. C’est la main qui agit pour le bras et qui dirige la force de celui-ci. Aussi le mot “main” pris dans un sens figuré revêt-il souvent l’idée de “force agissante”. (Ex. 7:4; 13:3; Deut. 2:15.) Dans le corps humain, la main est un organe extrêmement agile, aux multiples possibilités; par elle on accomplit un travail. C’est pour toutes ces raisons que dans de nombreux textes de la Bible le mot “main” exprime symboliquement une large gamme d’actions.
LES GESTES ET LEUR SIGNIFICATION
Les gestes des mains traduisaient toutes sortes d’attitudes ou de sentiments: la supplication, par exemple, lorsque les deux mains étaient élevées pour la prière, les paumes généralement tournées vers le ciel (II Chron. 6:12; Néh. 8:6); pour un serment on levait une main (Gen. 14:22), tandis qu’on la portait aux lèvres pour saluer (Job 31:27); on l’agitait de façon menaçante (És. 10:32); on battait des mains en signe de joie, pour applaudir par exemple (II Rois 11:12), ou bien de colère ou de dérision (Nomb. 24:10; Job 27:23; Nahum 3:19); les mains sur la tête ou sur les reins marquaient la tristesse ou la détresse (II Sam. 13:19; Jér. 30:5, 6); on se lavait les mains dans le but de montrer sa pureté cérémonielle, son innocence, ou pour dégager sa responsabilité (Mat. 15:1, 2; 27:24; voir Psaumes 26:5, 6; 51:1, 2). Jéhovah assura Jacob que son fils Joseph ‘poserait sa main sur ses yeux’; autrement dit, ce dernier lui fermerait les yeux à sa mort (Gen. 46:4). Ce privilège revenant ordinairement
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