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  • Qu’est-ce qui rend un homme grand?
    Réveillez-vous ! 1982 | 8 juillet
    • Qu’est-​ce qui rend un homme grand?

      À VOS yeux, qui est réellement grand? Sans doute une personne qui a mené à bonne fin quelque chose de marquant. Mais vous en conviendrez sûrement, les qualités de la personne et son comportement à l’égard d’autrui entrent aussi en ligne de compte dans votre appréciation.

      De qui préférez-​vous la compagnie? De quelqu’un qui attend d’être servi, ou de celui qui prend plaisir à servir? Auprès de qui aimeriez-​vous vivre? Près d’une personne qui exige d’être aimée par les autres, ou de celle qui sait comment témoigner de l’amour?

      Des qualités comme le courage ou la détermination soulèvent certainement votre admiration. Mais ne sont-​elles pas encore plus désirables lorsqu’on y ajoute l’empressement à faire quelque chose qui procurera un avantage permanent à autrui?

      Un savoir et une sagesse hors du commun forcent l’admiration des observateurs. Il n’en est pas moins vrai qu’on sera encore plus sensible à ces qualités si la personne utilise son savoir pour aider les autres à mener une vie qui a un sens et qui procure le contentement.

      Certains dirigeants ont acquis de la notoriété et son devenus de grandes figures de l’Histoire. Mais sous quelle domination aimeriez-​vous vivre? Sous l’autorité d’un soldat renommé pour ses exploits guerriers, ou d’un dirigeant qui exerce l’autorité de façon que les gens le suivent et lui obéissent par amour?

      De nombreuses personnes ont un ou deux traits de caractère par lesquels elles se distinguent. Cependant, qui possède un ensemble de qualités marquantes?

      Qui se montre à la hauteur?

      On a dit d’Alexandre, appelé “le Grand”, qu’il fut l’“un des plus glorieux généraux que le monde ait jamais connus”. Habile stratège, il fit preuve d’héroïsme. Toutefois, il était habité par une trop haute ambition et par le désir égoïste de satisfaire ses appétits. Il réclama sa déification et il finit par l’obtenir. Dans un état de fureur éthylique, il tua un ami très proche. À la suite d’un banquet qui dégénéra en beuverie, Alexandre tomba malade et mourut dans sa trente-troisième année.

      Napoléon est un des personnages les plus célèbres de l’histoire de l’Occident. Ce fut un chef émérite et un réformateur. Cependant, il fut surnommé “l’ogre de Corse”, car pour satisfaire ses ambitions, des millions d’hommes furent ‘dévorés’ par la guerre.

      On dit de Socrate qu’il fut l’un des philosophes et l’un des enseignants les plus illustres de l’Histoire. Mais quelle sorte d’enseignant a-​t-​il été? D’après l’une des thèses principales qu’il soutenait, l’homme ne peut faire ce qui est mauvais, s’il sait ce qui est juste. Or, l’histoire de l’humanité a prouvé combien ce raisonnement était faux. Sa méthode d’enseignement consistait à questionner les gens avec une ironie amère pour les convaincre que leur connaissance était pure fiction. Son enseignement avait pour origine sa propre compréhension des choses et aussi, comme il le prétendit, une voix intérieure appelée en grec daïmoniôn.

      Beaucoup ont été des génies dans une discipline précise, mais d’une rare incompétence dans les autres domaines. Ludwig van Beethoven fut un musicien de génie, et d’après une encyclopédie, “on le considère généralement comme le plus grand compositeur de tous les temps”. Toutefois, on sait de lui qu’il manquait totalement d’esprit pratique dans la vie de tous les jours, ce qui provoqua à intervalles réguliers la perte de ses biens.

      D’autres génies ainsi que de grands artistes ont ruiné leur existence en menant une vie dissolue et en s’adonnant à l’alcool et à la drogue. N’y a-​t-​il donc vraiment personne qui se montre à la hauteur dans tous les domaines importants?

      Oui, bien sûr, un tel homme a existé et des millions de personnes à travers les siècles ont discerné qu’il possédait en totalité les qualités désirables. Cet homme fut Jésus Christ. Il accomplit son œuvre en Palestine il y a près de deux mille ans. Comme le montre le tableau de la page ci-​contre, même des hommes illustres ont convenu de sa grandeur.

      Les preuves de son existence

      Tout particulièrement au cours du dix-neuvième et du vingtième siècle, des critiques ont nié l’existence de Jésus. Ils ont soutenu qu’il n’est rien d’autre qu’un mythe, une légende, fabriquée de toutes pièces par quelques mystificateurs juifs.

      Mais comment de simples ‘escrocs’ auraient-​ils pu produire un tel chef-d’œuvre? Dans le même ordre d’idée, un érudit américain, Theodore Parker, déclara: “Nous dira-​t-​on qu’un tel homme n’a jamais existé, que toute cette histoire est un mensonge? Supposez que Platon et Newton n’aient jamais vécu. Dans ce cas, qui aurait fait leurs œuvres et imaginé leurs pensées? Il fallait Newton pour inventer Newton. Quel homme aurait pu inventer Jésus? Nul autre que Jésus.”

      En plus de la Bible, qui est la première source d’information, d’autres témoignages dignes de foi confirment l’historicité de Jésus. Ainsi, on possède le témoignage suivant de Flavius Josèphe, célèbre historien du premier siècle: “En ce même temps était Jésus, qui était un homme sage, si toutefois on doit le considérer simplement comme un homme, tant ses œuvres étaient admirables. Il enseignait ceux qui prenaient plaisir à être instruits de la vérité, et il fut suivi non seulement de plusieurs Juifs, mais de plusieurs Gentils.” — Histoire ancienne des Juifs (livre XVIII, chap. IV, par. 3).

      Toujours au premier siècle, nombre d’éminents écrivains romains païens signalèrent l’existence du Christ et de ses disciples. On peut citer entre autres l’historien Tacite, Pline le Jeune, qui fut auteur et aussi tribun, le biographe Suétone, le poète Juvénal, et le philosophe stoïcien Sénèque, qui fut contemporain de Jésus et aussi la figure de proue du mouvement intellectuel à Rome au milieu du premier siècle.

      À propos de ces écrivains non chrétiens du début de notre ère, l’Encyclopédie britannique fait ce commentaire: “Ces récits indépendants prouvent que dans les temps les plus anciens, même les ennemis du christianisme n’ont jamais douté de l’historicité de Jésus.” — Édition de 1980, vol. 10, p. 145.

      Cependant, certains allégueront que si Jésus était un aussi grand personnage, on devrait trouver dans les récits historiques du début de notre ère davantage de renseignements le concernant. Sur ce point, Blaise Pascal parle de Jésus comme vivant “dans une telle obscurité [selon le sens que le monde attribue à ce mot] que les historiens qui ont rapporté seulement les principaux événements politiques ont à peine fait mention de lui”.

      Malgré cela, il existe une quantité de preuves historiques. Même le médecin missionnaire Albert Schweitzer, bien connu pour son scepticisme, reconnut: “Il nous faut admettre que peu nombreux sont les personnages de l’Antiquité au sujet desquels on possède autant de déclarations et de faits historiques évidents que dans le cas de Jésus.”

      Que Jésus soit un personnage historique, voilà qui est indiscutable. Il a fait preuve de tant de qualités qu’il est le plus grand homme qui ait jamais paru.

      Plus vous étudierez dans le détail la vie de Jésus, plus vous acquerrez la conviction de la grandeur de ce personnage.

  • Qui était Jésus Christ?
    Réveillez-vous ! 1982 | 8 juillet
    • Qui était Jésus Christ?

      COMMENT était Jésus? Quoique les artistes aient produit de lui des milliers de tableaux et de sculptures, ils ne possédaient ni photographie ni description faite par ses contemporains pour les orienter. La Bible ne précise ni la couleur de ses cheveux ni celle de ses yeux. Elle n’indique pas non plus sa taille, ni son poids, ni aucun autre détail physique le concernant. Comme cela est vrai de tous les autres portraits de Jésus, ceux que contient ce périodique sont le produit de l’imagination d’un dessinateur.

      Bien des gens ont suscité l’admiration à cause de leur physionomie, mais pour ce qui est de Jésus, sa renommée ne fut pas due à son apparence extérieure.

      À n’en pas douter, il était viril et bel homme. La Bible révèle qu’il naquit homme parfait grâce à l’opération miraculeuse de l’esprit de Dieu. L’un de ses disciples, le médecin Luc, écrit de lui: “Jésus progressait en sagesse et en développement corporel.” — Matthieu 1:20, 21; Luc 2:52.

      Que Jésus fût parfait ne lui donnait pas pour autant l’air d’un superman et une auréole n’entourait pas sa tête. Selon la Bible, Jésus passait pour un homme du commun. Ainsi, il pouvait monter à Jérusalem en secret, sans être reconnu par la foule. De plus, les soldats qui vinrent l’arrêter eurent besoin de Judas, le disciple traître, pour savoir qui il était. — Jean 7:10-13; Matthieu 26:47, 48.

      De toute évidence, l’apparence extérieure de Jésus n’avait pas grande importance aux yeux des rédacteurs de la Bible. Ils s’arrêtèrent plutôt sur sa mission et sur les qualités qu’il montra en accomplissant son œuvre sur la terre.

      Une extraordinaire mission

      Réfléchissez à la mission extraordinaire que Jésus accomplit ici sur la terre et vous comprendrez alors combien fut grande son influence sur l’histoire humaine. Nulle autre créature n’a jamais accompli ce qu’il fit.

      La Bible révèle qu’il eut une existence préhumaine en tant que Fils céleste de Dieu. Il fut le plus proche et le plus fidèle collaborateur de Dieu, qui l’associa à la création de toutes choses (Colossiens 1:13-17). Quand des circonstances surgirent et réclamèrent qu’il s’absorbe tout entier dans une mission divine sur la terre, ce qui signifiait qu’il allait naître, vivre et mourir en tant que créature humaine, Jésus assuma de bon gré cette responsabilité.

      Quelle était donc la situation qui exigeait une telle chose? Par choix délibéré, Adam pécha en Éden. Il transgressa la loi que Dieu avait distinctement énoncée, loi à laquelle sa vie était subordonnée. C’est ainsi que le père de tous les humains perdit la perfection et l’espérance de la vie éternelle dans le paradis terrestre, non seulement pour lui-​même, mais aussi pour toute sa descendance à naître (Romains 5:12; Genèse 2:15 à 3:24). Aucun fils imparfait d’Adam ne pouvait revendiquer pour l’humanité ce qui avait été perdu. Conformément à l’excellent précepte de la justice divine, la vie d’un humain parfait semblable à Adam devait être offerte en sacrifice pour racheter les humains. Mais comment allait-​on pourvoir à cette vie? Ce fut Jéhovah Dieu lui-​même qui prit des dispositions; il remplit ainsi les exigences de la justice et témoigna de la profondeur de son amour pour les humains. — Psaume 49:6-9; I Jean 4:9.

      Du ciel, Dieu envoya son propre Fils, son compagnon le plus intime. La naissance de cet enfant et son développement à l’état d’homme parfait n’étaient qu’un moyen en vue de l’accomplissement de sa mission. Par sa vie, Jésus montra son entière fidélité à Dieu; il prouva que son attachement pour Jéhovah n’était pas motivé par un quelconque avantage égoïste, et il établit clairement qu’Adam aurait pu se montrer fidèle à son Créateur, si tel avait été son désir. La mort de l’homme parfait Jésus ouvrit la voie au rachat des humains qui avaient hérité le péché, l’imperfection et la mort. De nos jours, les personnes désireuses d’accepter ce rachat peuvent nourrir l’espérance de la vie éternelle dans un nouvel ordre de choses juste.

      Aucun autre personnage de l’Histoire n’a accompli une œuvre aussi grande.

      Jésus n’était pas avide de gloire

      Jésus ne fit pas ces choses pour acquérir un grand nom. En priant son Père céleste, il affirma nettement: “Je t’ai glorifié sur la terre.” — Jean 17:4.

      L’opinion que Jésus avait de son rôle se résume très bien par ces mots: “Le Fils de l’homme est venu, non pas pour être servi, mais pour servir et donner son âme comme rançon en échange de beaucoup.” (Marc 10:45). Et, dirigeant humblement l’attention sur celui qui rend toutes choses possibles, Jésus déclara: “Dieu a tant aimé le monde [des hommes] qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque exerce la foi en lui ne soit pas détruit, mais ait la vie éternelle.” — Jean 3:16.

      Un maître enseignant

      Durant les trois ans et demi de son ministère public, de l’an 29 à l’an 33, Jésus s’appliqua continuellement à l’enseignement. Et quel enseignant il fut! Des préposés qui entendirent Jésus en une certaine circonstance firent spontanément cette remarque: “Aucun autre homme n’a jamais parlé ainsi.” Une autre fois, ses auditeurs commencèrent à ‘s’étonner des paroles pleines de charme qui sortaient de sa bouche’. Oui, ceux qui écoutaient Jésus virent en lui un véritable maître enseignant. — Jean 7:46; Luc 4:22.

      Son discours le plus célèbre a pour nom le Sermon sur la montagne. La très grande sagesse liée à l’extraordinaire connaissance de la nature humaine que Jésus montra lorsqu’il prononça son sermon en plein air, ébahirent non seulement ses auditeurs d’un jour, mais elle a stupéfié des millions de personnes au cours des siècles, tant parmi les gens instruits que chez les ignorants. À la fin de sa brillante carrière, le psychiatre James Fisher exprima sa profonde estime pour ce sermon avec ces mots: “Si vous preniez l’ensemble des articles où les psychologues les plus qualifiés traitent d’hygiène mentale, si vous en éliminiez toute littérature, tout détail superflu, et si vous faisiez exprimer par les plus grands poètes cette somme de connaissances scientifiques, vous n’obtiendriez qu’un aperçu aussi maladroit qu’incomplet du Sermon sur la montagne.”

      Si vous désirez vous familiariser avec le plus fameux des sermons, consultez une Bible et lisez les chapitres 5 à 7 de Matthieu. Cela vous prendra environ quinze minutes. Vous découvrirez des pensées qui répondent aux plus grands besoins de l’humanité, ce qui n’est pas rien à notre époque critique. Vous trouverez des principes sur la façon de vous entendre avec les autres et de surmonter vos propres sentiments. Cela vous aidera à découvrir le véritable sens de la vie, les choses qui devraient vous intéresser en tout premier lieu, et aussi comment établir de bonnes relations avec Dieu. En quinze minutes! Lorsque Jésus eut fini son sermon, les foules qui l’entendaient furent “ébahies de sa manière d’enseigner; car il les enseignait en personne qui a autorité, et non pas comme leurs scribes”. — Matthieu 7:28, 29.

      Jésus enseignait efficacement, car ce qu’il disait, il l’avait en fait entendu de son Dieu, son Père (Jean 14:10). Il ne s’en remettait pas aux traditions humaines, comme le faisaient les scribes juifs. En outre, Jésus avait un amour véritable pour ses auditeurs et, parce qu’il les aimait de tout son cœur, il capta leur attention et gagna leur respect. Ceux qui l’écoutaient remarquèrent combien il était différent des scribes et des autres enseignants religieux qui se tenaient éloignés du peuple. C’était comme si ces conducteurs religieux relevaient leurs vêtements pour ne pas être contaminés en touchant ‘la foule qui ne connaissait pas la Loi’. Ils méprisaient les gens du peuple et les considéraient comme “des maudits”. — Jean 7:49.

      Par contre, Jésus était animé par un sentiment de compassion très profond lorsqu’il parlait. Il déclara: “L’esprit de Jéhovah est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer aux pauvres une bonne nouvelle.” (Luc 4:18). Son message était simple, clair et concis. Pour l’illustrer, il utilisa des éléments bien connus de ses auditeurs et il s’efforça de toucher profondément leur cœur. Il les incita à modeler leur esprit et leur cœur et à se repentir de leurs mauvaises pensées et de leurs actions. De plus, il les encouragea à s’engager dans un nouveau mode de vie, ce qui les conduirait à avoir des relations privilégiées avec Dieu et leur donnerait aussi une espérance véritable.

      Comparez cet enseignement avec les discours politiques et les sermons religieux que vous entendez. Il est vrai que certains sont savants et sonnent justes, alors que d’autres contiennent des paroles incendiaires et font naître des dissensions. Mais combien de ceux qui les prononcent sont remplis d’amour et se mettent à la portée de l’homme du peuple?

      Jésus ne montra pas sa compassion seulement par des mots. Il aida des gens qui étaient dans le besoin. Il les nourrit, guérit ceux qui étaient affligés, et ressuscita même leurs chers disparus. Ce pouvoir lui venait de Dieu, et il l’utilisa à bon escient. Parfois, il n’avait même pas le temps de manger ni de se reposer. Oui, Jésus avait vraiment un grand cœur! — Matthieu 14:14; Marc 6:38-44; 8:22-25; 10:13-14; Luc 8:49-56; Actes 10:38.

      L’un des traits les plus saillants de l’enseignement de Jésus fut qu’il pourvut à des moyens qui, après son départ, permettraient à son influence d’atteindre les générations futures. À la fin de sa brève période d’enseignement, Jésus avait enseigné, formé et équipé un groupe de disciples afin qu’ils soient envoyés dans le monde pour poursuivre l’œuvre qu’il avait commencée. Les disciples qu’il laissa étaient non seulement des enseignants, mais ils étaient capables d’instruire d’autres personnes à devenir elles aussi des enseignants. L’œuvre entreprise par Jésus, qui consistait à faire des disciples, s’est largement développée et a fait le tour du monde. Comme cela avait été annoncé, elle a atteint “toutes les nations”. — Matthieu 28:19, 20.

      Un chef aimant et courageux

      Jésus prit la tête parmi ses disciples qui ne virent rien à redire en raison de son incontestable talent à diriger. Il fut pour eux un exemple parfait et il n’exigea rien de ses disciples qu’il ne fît lui-​même. Non seulement en paroles, mais aussi par l’exemple, il leur enseigna à aimer leur prochain, et même leurs ennemis. C’est pourquoi l’autorité qu’il exerça sur la terre fut exempte de toute effusion de sang. Jamais on ne put l’accuser d’avoir répandu une seule goutte de sang humain. Même lorsque l’un de ses disciples blessa à l’oreille un ennemi, Jésus le guérit sur-le-champ. — Luc 6:32-36; 22:50, 51.

      On retrouve chez Jésus, tout au long de sa vie terrestre, des qualités comme le courage, la virilité et la force. Ainsi, nous lisons en Marc 10:32: “Ils étaient en chemin, montant à Jérusalem, et Jésus marchait devant eux, et ils étaient dans la stupeur; mais ceux qui suivaient prenaient peur.” C’était lors du dernier voyage de Jésus et de ses disciples à Jérusalem. Il savait qu’il allait être mis à mort. Les chefs religieux de son époque voulaient toute la gloire pour eux-​mêmes, et pour la conserver ils étaient déterminés à le tuer. Jésus savait cela, et en montant à Jérusalem, il s’en entretint avec ses disciples (Mc 10 versets 33, 34). Il ne recula pas, et à la stupéfaction de ses disciples craintifs, il marcha devant eux sur la route. Quel chef courageux ils avaient!

      Quelques jours plus tard, lors de son jugement, le gouverneur romain Ponce Pilate lui demanda s’il était roi. Jésus répondit: “Toi-​même tu dis que je suis roi.” (Jean 18:37). Jésus ne mentit jamais pour “sauver sa peau”. Il rendit courageusement témoignage en faveur du Royaume qu’il représentait, le Royaume de Dieu.

      Ce même jour, Jésus fut condamné à mort. On le fouetta, on lui mit une couronne d’épines, on le gifla, on lui cracha dessus et il fut cloué sur un poteau de supplice pour y souffrir la plus atroce des morts. Jusqu’au bout, il assuma sa responsabilité en tant que chef aimant et courageux. Lorsqu’il expira, il adressa à son Père céleste ces paroles: “Cela s’est réalisé!” — Jean 19:30.

      [Entrefilet, page 7]

      Nulle autre personne n’a accompli ce que fit Jésus sur la terre.

      [Entrefilet, page 8]

      Un fonctionnaire qui entendit l’enseignement de Jésus eut ces mots: “Aucun autre homme n’a jamais parlé ainsi.”

      [Entrefilet, page 9]

      On ne put accuser Jésus d’avoir versé le sang humain. Au contraire, il guérit les blessures.

      [Illustrations, page 6]

      Jésus recouvra pour les humains ce qu’Adam avait perdu.

      Adam

      Jésus

      [Illustration, page 7]

      Jésus glorifia Dieu et non lui-​même.

      [Illustration, page 8]

      Jésus prononça le Sermon sur la montagne.

      [Illustration, page 9]

      Jésus montra un intérêt plein d’amour pour les enfants.

  • Jésus: Que représente-t-il pour vous aujourd’hui?
    Réveillez-vous ! 1982 | 8 juillet
    • Jésus: Que représente-​t-​il pour vous aujourd’hui?

      PEUT-ÊTRE vous demandez-​vous: “Que représente pour moi ce Jésus qui vécut et mourut en Palestine au premier siècle?”

      Supposons qu’il ne soit pas mort, mais bien vivant, et qu’il détienne actuellement une position plus influente que celle d’aucun autre homme sur la terre. Admettons qu’il est le Roi des rois céleste et invisible et qu’il attend le signal de Dieu pour détruire les tyrans et tous ceux qui ne cessent de mener une vie immorale, et pour commencer un règne millénaire de paix avec des bénédictions éternelles en réserve pour tous ceux qui désirent sincèrement devenir ses sujets. Avec ces données, Jésus représente-​t-​il maintenant quelque chose pour vous?

      Pour certains, ces déclarations ne sont que de simples suppositions. Cependant, beaucoup de choses sont en jeu si elles s’avéraient justes.

      Alors qu’il était sur la terre, Jésus annonça à maintes reprises qu’il serait tué et, trois jours après, ressuscité (Marc 8:31; 9:31; 10:34). Certes, la prédiction concernant sa mort s’accomplit, mais que dire de la déclaration parallèle au sujet de sa résurrection? La sincérité et la véracité de Jésus, de même que la certitude qu’il accomplissait ses miracles avec le soutien de Dieu, témoignent en faveur de la réalisation de cette déclaration qui concernait sa résurrection. Que se produisit-​il donc?

      Trois jours après la mort violente de Jésus, la tombe où l’on avait placé son corps était vide. Puis, pendant quarante jours, ses disciples virent et entendirent Jésus vivant. Les quatre Évangiles racontent la réalisation des paroles de Jésus qui annonçaient sa résurrection le troisième jour. En réalité, il y eut cinq cents témoins oculaires de cet événement (I Corinthiens 15:4-8). Si, sur la déposition de deux ou de trois témoins une affaire devient un fait, alors combien est certaine la résurrection de Jésus! Malgré tout, il se peut que vous vous

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