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  • Manifestation
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    • “la manifestation de notre Seigneur Jésus Christ” serait nettement reconnue, quand il exercerait l’autorité comme “l’heureux et unique Détenteur du pouvoir” et “le Roi de ceux qui règnent en rois et le Seigneur de ceux qui dominent comme seigneurs”. — I Tim. 6:13-16; Dan. 2:44; 7:13, 14.

      Eu égard à la venue du Royaume et à la manifestation du Christ, Paul dit à Timothée: “Je t’ordonne solennellement devant Dieu et Christ Jésus, qui est destiné à juger les vivants et les morts, et par sa manifestation et son royaume: prêche la parole.” (II Tim. 4:1, 2). L’apôtre désignait ainsi le temps où la position glorieuse du Christ dans les cieux serait indubitablement rendue manifeste, lorsqu’il ferait en sorte que les jugements de Dieu soient ressentis sur la terre.

      Manifesté par la destruction de “l’homme qui méprise la loi”

      Dans la lettre qu’il écrivit aux chrétiens de Thessalonique “à propos de la présence de notre Seigneur Jésus Christ”, Paul les encouragea à ne pas se laisser ébranler dans leur bon sens ni exciter par un message quelconque “comme quoi le jour de Jéhovah est là”. “L’homme [symbolique] qui méprise la loi” et qui opère depuis des siècles en opposition à Dieu et à Jésus, cet homme-​là sera réduit à néant “par la manifestation de sa présence”. “Celui qui méprise la loi” reconnaîtra la présence du Christ, non par la foi comme les chrétiens qui ont aimé sa manifestation, mais à cause de la puissance que Jésus exercera pour supprimer cet “homme” pris au sens collectif. — II Thess. 2:1-8; voir HOMME QUI MÉPRISE LA LOI.

  • Manne
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    • MANNE

      Principale nourriture des Israélites durant leurs quarante années de pérégrinations dans le désert (Ex. 16:35). C’est dans le désert de Sin, dans la seconde moitié du deuxième mois après qu’Israël fut sorti d’Égypte, en 1513 avant notre ère, que Jéhovah donna pour la première fois la manne aux Israélites (Ex. 16:1-4). Cela leur servit de nourriture jusqu’à leur entrée en Canaan, en 1473 avant notre ère, quand ils goûtèrent les produits de la Terre promise. — Josué 5:10-12.

      La manne apparaissait sur le sol après l’évaporation de la rosée qui se formait le matin, si bien que “sur la surface du désert il y avait quelque chose de fin, de floconneux, de fin comme le givre sur la terre”. Lorsque les Israélites virent cette substance pour la première fois, ils dirent: “Qu’est-​ce?”, littéralement: “Man houʼ?” (Ex. 16:13-15; Nomb. 11:9). Telle est l’origine probable de ce nom, les Israélites eux-​mêmes ayant commencé à appeler cette nourriture “manne”. — Ex. 16:31.

      DESCRIPTION

      La manne était “blanche comme de la graine de coriandre” et son “aspect” était celui de la gomme du bdellium, sorte de résine transparente qui dégoutte sous forme de perles. Son goût était comparable à celui des “gâteaux plats au miel” ou d’un “gâteau sucré à l’huile”. Après avoir broyé la manne dans des moulins à bras ou l’avoir pilée dans un mortier, on la faisait bouillir ou bien on confectionnait des gâteaux qu’on cuisait. — Ex. 16:23, 31; Nomb. 11:7, 8.

      Aucune substance naturelle connue aujourd’hui ne correspond en tous points à la manne; nous disposons donc de peu d’éléments qui permettent de l’identifier à un produit connu. Il en est particulièrement ainsi en raison du caractère miraculeux de cette nourriture qui venait de Jéhovah. La récolte de la manne n’était pas fonction de l’époque de l’année ou d’une région particulière du désert. Si jamais quelqu’un gardait de la manne pour le lendemain, elle grouillait de vers et dégageait une odeur pestilentielle. Par contre, l’omer supplémentaire que les Israélites ramassaient le sixième jour en prévision du septième, celui-là ne se corrompait pas. On ne trouvait pas de manne le jour du sabbat, ce qui contraignait les Israélites à observer celui-ci. — Ex 16:19-30.

      C’était probablement le chef de famille qui recueillait la quantité de manne suffisante pour toute sa maisonnée. Du fait que la manne fondait quand le soleil chauffait, il se dépêchait certainement de ramasser à peu près ce qui était nécessaire aux besoins des siens, puis il mesurait ce qu’il avait recueilli. Qu’on en ramassât beaucoup ou peu, selon l’importance de sa maisonnée, la quantité récoltée équivalait toujours à un omer par personne (Ex. 16:16-18). C’est ce à quoi l’apôtre Paul fit allusion lorsqu’il encouragea les chrétiens de Corinthe à compenser de leur surplus matériel ce qui manquait à leurs frères. — II Cor. 8:13-15.

      LE BUT DE LA MANNE

      Jéhovah permit que les Israélites aient faim dans le désert, puis il les nourrit de la manne afin de leur enseigner “que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais que l’homme vit de toute déclaration de la bouche de Jéhovah”. Dieu agit ainsi envers eux ‘pour les humilier et les mettre à l’épreuve, pour leur faire du bien dans leurs jours à venir’. (Deut. 8:3, 16.) Quand les Israélites se lassèrent de la manne et en parlèrent comme d’un “pain méprisable”, Jéhovah punit leur rébellion en envoyant parmi eux des serpents venimeux qui en firent périr beaucoup. — Nomb. 21:5, 6.

      Les Psaumes appellent la manne “le grain du ciel” (Ps. 78:24), le “pain provenant du ciel” (Ps. 105:40) et “le pain des forts”. (Ps. 78:25.) Il est dit des anges qu’ils sont “puissants par la force” (Ps. 103:20); on peut donc les appeler “forts”. Il ne faut toutefois pas en conclure que les anges se nourrissent vraiment de manne, mais plutôt que Dieu s’est servi des anges pour la donner aux Israélites (voir Galates 3:19). Ou encore, puisque les cieux sont la demeure des “forts”, l’expression “pain des forts” peut tout simplement désigner sa source céleste.

      “LA MANNE CACHÉE”

      Pour que les générations futures puissent voir la manne, Aaron dut déposer devant Jéhovah une jarre contenant un omer (2,2 litres) de manne. Une fois que l’arche de l’alliance recouverte d’or fut terminée, une “jarre d’or” renfermant de la manne fut déposée à l’intérieur de ce coffre sacré (Ex. 16:32-34; Héb. 9:4). C’était vraiment de la “manne cachée”. Mais cinq siècles plus tard, quand l’Arche fut transférée de la tente que David avait fait dresser pour elle au temple érigé par Salomon, la jarre d’or n’y était plus (II Sam. 6:17; I Rois 8:9; II Chron. 5:10). Elle avait rempli son rôle.

      Bien que la manne fût une disposition divine (Néh. 9:20), elle n’a pas maintenu les Israélites éternellement en vie. C’est ce que Jésus souligna, faisant ensuite remarquer: “Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra à jamais; et, vraiment, le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde.” (Jean 6:30-33, 48-51, 58). Les fidèles disciples oints du Christ se nourrissent de cette manne céleste ou “pain de vie”. Christ utilisa symboliquement l’image de la jarre de manne quand il promit à ces ‘vainqueurs’ qu’ils recevraient de la “manne cachée”, c’est-à-dire une nourriture impérissable ou encore ce qui découle d’une telle nourriture, savoir, dans leur cas, l’immortalité et l’incorruptibilité dans les cieux. — Rév. 2:17; I Cor. 15:53.

  • Manoah
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    • MANOAH

      (“repos”).

      Danite de Zorah, ville de la Séphélah (Josué 15:33), père du juge Samson. Manoah était un pieux adorateur de Jéhovah.

      Un jour, un ange apparut à la femme de Manoah, qui était stérile, pour lui annoncer qu’elle donnerait naissance à un fils. Celui-ci serait un naziréen de Dieu. Dès qu’il apprit cette nouvelle, Manoah implora Dieu de leur envoyer de nouveau le messager pour qu’il les instruise sur la façon d’élever l’enfant. Jéhovah exauça sa prière et envoya l’ange une seconde fois. Quand Manoah proposa au messager de lui servir un repas, celui-ci lui dit d’offrir plutôt un holocauste à Jéhovah, ce qu’il fit. Ce n’est que lorsque le messager monta avec la flamme qui s’élevait de dessus l’autel que Manoah comprit que c’était l’ange de Jéhovah. Il crut que cette visite allait entraîner sa mort et celle de sa femme, mais celle-ci le rassura par ces mots: “S’il avait simplement plu à Jéhovah de nous faire mourir, il n’aurait pas accepté de notre main un holocauste et une offrande céréalière, et il ne nous aurait pas fait voir toutes ces choses, et il ne nous aurait pas maintenant fait entendre pareille chose.” — Juges 13:2-23.

      Des années plus tard, Manoah et sa femme désapprouvèrent le projet de Samson d’épouser une Philistine de Timnah, ‘ne sachant pas que cela venait de Jéhovah’. (Juges 14:1-4; voir Deutéronome 7:3, 4.) Par la suite, ils accompagnèrent tout de même leur fils à Timnah, sans toutefois aller avec lui jusqu’à la maison de sa fiancée. Ils ne virent donc pas Samson tuer un jeune lion uniquement à l’aide de ses mains. Quelque temps après, Samson se rendit de nouveau à Timnah avec ses parents, dans le but d’emmener la femme chez lui. Il dévia de son chemin pour aller voir le cadavre du lion qu’il avait tué lors de son précédent voyage et il y trouva un essaim d’abeilles et du miel. Quand il eut rejoint ses parents, il leur offrit le miel qu’il avait détaché du corps du lion et ils le mangèrent. Ensuite, la famille poursuivit son chemin et les parents de Samson assistèrent certainement au banquet qu’il offrit à Timnah. — Juges 14:5-10.

      Manoah mourut avant son fils, car Samson fut enseveli dans la sépulture de Manoah, entre Zorah et Eschtaol. — Juges 16:31.

  • Manteau
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    • MANTEAU

      Voir VÊTEMENTS.

  • Manuscrits de la Bible
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    • MANUSCRITS DE LA BIBLE

      Le texte des Saintes Écritures est d’origine suprahumaine, mais sa rédaction et sa préservation ont une histoire humaine. C’est Moïse qui a commencé à le rédiger sous l’inspiration de Dieu en 1513 avant notre ère, et l’apôtre Jean en a écrit la dernière partie plus de 1 600 ans plus tard. Puisque à l’origine la Bible n’était pas un seul livre, son canon s’est élargi avec le temps et il a fallu faire des copies des différents livres qui la composent. Ce fut notamment le cas après l’exil à Babylone parce que tous les Juifs ne sont pas retournés en Palestine à leur libération. Beaucoup se sont établis un peu partout, et dans toutes les régions où s’est effectuée la diaspora juive des synagogues ont été construites. Des scribes ont donc fait des copies des Écritures à l’intention de ces synagogues où les Juifs se réunissaient pour écouter la lecture de la Parole de Dieu (Actes 15:21). Plus tard, des copistes consciencieux, disciples du Christ, se sont appliqués à recopier les écrits divinement inspirés pour permettre aux congrégations chrétiennes de plus en plus nombreuses de les faire circuler ou de les échanger. — Col. 4:16.

      Avant que l’impression à l’aide de caractères mobiles ne devienne chose courante (à partir du quinzième siècle), les livres bibliques et les copies de ceux-ci étaient écrits à la main. On les désignait sous le nom de “manuscrits” (lat. manu scriptus, “écrit à la main”). Un manuscrit biblique est donc une copie des Écritures, ou d’une partie de celles-ci, faite à la main, par opposition à une copie imprimée. Ces manuscrits bibliques étaient essentiellement des rouleaux et des codex.

      LE MATÉRIAU

      Il existe des manuscrits des Écritures sur papyrus, sur parchemin et sur vélin ainsi que des palimpsestes. Par exemple, le fameux rouleau d’Ésaïe dit de la mer Morte est un parchemin. Le papyrus, sorte de papier fabriqué avec des fibres d’une plante aquatique, a été utilisé comme support pour les manuscrits bibliques dans leur langue originale et pour les traductions qui en ont été faites, et cela jusque vers le quatrième siècle de notre ère. À cette époque, il a commencé à être remplacé par le vélin, un parchemin plus fin, généralement fabriqué avec de la peau de veau, d’agneau ou de chèvre. Le vélin représentait un progrès par rapport au parchemin plus ancien fabriqué lui aussi avec des peaux de bêtes. Des manuscrits comme les célèbres Codex Sinaiticus et Vaticanus 1209, qui datent du quatrième siècle de notre ère, sont des codex sur parchemin, ou sur vélin. Un palimpseste (lat. palimpsestus; gr. palimpsestos qui signifie “de nouveau gratté”) est un manuscrit sur lequel on a fait disparaître ou on a gratté un texte antérieur pour y écrire un nouveau texte. Citons le fameux Codex Ephræmi rescriptus qui date du cinquième siècle de notre ère. Si c’est le texte ancien (celui qu’on a gratté) qui est le plus important d’un palimpseste, les savants sont souvent en mesure de le déchiffrer en recourant à diverses techniques, comme l’utilisation de réactifs et la photographie. Certains manuscrits des Écritures grecques chrétiennes sont des lectionnaires, c’est-à-dire des choix de textes de l’Écriture pour la lecture lors des services religieux.

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