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Beautés du monde sous-marinRéveillez-vous ! 1971 | 22 février
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il s’y réfugie en y entrant à reculons. De tels abris sont généralement garnis à l’intérieur de petits galets choisis avec soin. Des bancs de poissons-anges et de balistes marqués de jolies rayures, passent silencieusement. À la surface du récif les perroquets de mer bleus brisent des morceaux de corail avec leurs dents en forme de bec osseux, afin de se délecter des polypes succulents qui se trouvent à l’intérieur.
Profondément enfouies dans les coins et recoins du récif ou blotties parmi les tas de pierres de lest d’anciennes épaves, voici la murène tachetée, qui mesure un mètre, et sa parente la murène verte, deux fois plus longue. Ces poissons puissants, les plus redoutables habitants de ces parages, sont capables de trancher d’un coup de leurs dents acérées les doigts ou les orteils d’un homme. Au-delà du récif, dans les eaux plus profondes, les prédateurs plus grands, toujours aux aguets, attendent l’arrivée d’une proie. Ce sont le requin-marteau et d’autres requins, ainsi que le barracuda, variété de sphyrène qui mesure deux mètres.
Le barracuda, conçu pour la chasse (car il est rapide et frappe avec force) est exigeant en matière de nourriture. Les quelques rares attaques livrées par ce poisson contre l’homme représentent, pense-t-on, des erreurs de sa part. En général, il tue parce qu’il a faim et uniquement les proies qu’il va manger. Il ne se livre pas au carnage gratuit et cruel.
Tandis que les grands poissons au-delà du récif posent quelques problèmes à l’homme, il existe d’autres dangers plus immédiats contre lesquels il doit se défendre. L’un d’eux est l’oursin, petit animal fouisseur hérissé de piquants. Ceux-ci pénètrent et se cassent dans la chair du plongeur qui le frôle. Ils sont très difficiles à enlever et risquent de provoquer une infection.
La méduse urticante constitue un autre danger. Comme pour désarmer le nageur, elle revêt de belles teintes : bleu foncé, brun et jaune, mais elle est capable de provoquer une douleur cuisante. L’une des méduses les plus dangereuses est la physalie. Celle-ci flotte sur la mer en laissant traîner sous l’eau de longs filaments venimeux. Le venin de la physalie peut même être mortel.
Les petits coralliaires ont eux-mêmes un ennemi redoutable : l’astérie de mer, qui recherche et dévore ces polypes. Dans le Pacifique, les astéries connaissent, semble-t-il, une telle explosion démographique qu’elles ont complètement dépeuplé de nombreux récifs, les transformant ainsi en cimetières recouverts d’algues, en “immeubles à appartements multiples” vides et sans vie.
Le monde sous-marin, tout comme celui de la terre ferme, est extrêmement varié ; il a ses attraits et ses dangers. Le plongeur qui réfléchit à toutes les merveilles du monde du silence ne peut s’empêcher de ressentir une crainte respectueuse devant la création de Celui qui ordonna au commencement : “Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants.” — Gen. 1:20.
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Les masses d’eau les plus saléesRéveillez-vous ! 1971 | 22 février
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Les masses d’eau les plus salées
La mer Morte, située à l’extrémité sud du Jourdain, entre Israël et la Jordanie, est l’une des deux masses d’eau les plus salées de notre planète. Son eau est environ six fois plus salée que l’eau des autres mers et contient vingt-quatre pour cent de matières solides, la plupart étant du sel. Le Grand Lac Salé de l’Utah est comparable à la mer Morte pour ce qui est de la teneur de l’eau en sel.
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