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L’horticulture maraîchère en serre-abriRéveillez-vous ! 1980 | 22 mars
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avait établi pour l’humanité (Gen. 2:8)! Un médecin a d’ailleurs fait cette remarque: “Après avoir passé une journée en compagnie de personnes souffrantes, malades, handicapées ou déprimées, je retrouve dans ma serre-abri la joie et la prolifération de la vie. Indéniablement je peux dire que je ‘vois’ le Créateur dans les plantes qui m’entourent.”
Une dernière question nous démange: “Quelles dépenses faut-il envisager si l’on veut monter une serre-abri et l’exploiter en famille?”
“Pour vous répondre, dit-il, il faut raisonner à partir d’une seule culture, par exemple les tomates. On peut escompter un bénéfice net de 35 cents [1,75 FF] par kilo. Si l’on se base sur deux récoltes annuelles de 1 200 plants chacune et de six kilos de fruits par plant, le bénéfice devient intéressant.
“D’un autre côté, l’installation entraîne des frais. Livrée complète, y compris les canalisations, le plastique, les bacs, les nutriments et la vermiculite, elle revient à 3 000 rands [15 000 FF]. Il faut ajouter un amortissement de 15 pour cent par an, le remplacement du plastique, l’achat de semences, de pesticides, de nutriments supplémentaires et de vermiculite ainsi que l’eau, les frais d’emballage et de transport, ce qui engage finalement des frais considérables.
“Si l’on veut exploiter une serre-abri en famille, on se chargera sans doute soi-même du travail. Mais si l’on loue les services de quelqu’un, cela augmente les frais annuels de 2 000 rands [10 000 FF]. Toutefois, après cette mise initiale, on fait des bénéfices intéressants et l’on n’a pas de patron au-dessus de soi.”
Grâce à notre guide, toutes nos questions ont reçu une réponse pratique et rassurante. Il est clair pour nous que l’horticulture maraîchère en serre-abri n’est pas près de disparaître. En plus, elle s’avère rentable pour tout le monde, non seulement financièrement, mais aussi sur les plans physique et mental.
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Une amitié insoliteRéveillez-vous ! 1980 | 22 mars
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Une amitié insolite
SELON un reportage publié dans le “Sunday Times” de Johannesburg, le docteur Arthur Wright, de Durban, prend presque tous les matins son masque, son tuba et ses palmes pour faire de la plongée.
Un jour, il a noué une amitié peu ordinaire avec une pieuvre qu’il surnomma Okkie. Voici son récit, tel qu’il parut dans le “Sunday Times”:
“J’ai fait la connaissance d’Okkie il y a environ quatre ans, vers la fin d’un après-midi d’été. Elle paressait à l’extérieur de son abri rocheux. Ma première idée fut de la prendre vivante pour l’offrir au Musée océanographique de Durban. (...)
“Mais Okkie agita aussitôt ses tentacules comme si elle voulait me souhaiter la bienvenue. Puis, à ma grande surprise, elle saisit avec un tentacule un coquillage fraîchement nettoyé et me le tendit. J’étais ravi et, naturellement, complètement désarmé. Je décidai donc de laisser Okkie où elle était.
“Au cours des jours suivants, j’ai beaucoup pensé à elle. Je suis donc retourné au même endroit, et, bien sûr, mon amie me salua tout aussi joyeusement que la première fois et me fit de nouveau cadeau d’un coquillage. La fois suivante, elle se montra plus généreuse et m’en offrit deux. Au fil des mois, les cadeaux d’Okkie formèrent une véritable collection.
“Et voilà qu’un jour, à mon grand regret, Okkie ne se montra pas. Je revins plusieurs fois, mais elle n’était plus là. Quelle tristesse! Qu’avait-il bien pu lui arriver? Peut-être était-elle devenue trop grande pour son abri? Ou bien elle avait été mangée. Peut-être également avait-elle été prise par la fièvre de l’aventure et était-elle partie à la découverte de nouveaux horizons. Qui le sait? En tout cas, ce que je sais, c’est que j’ai éprouvé le sentiment d’une grande perte!”
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