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  • L’Orient et l’Occident se rencontrent au Surinam
    Réveillez-vous ! 1979 | 22 mai
    • génération, nombreux sont ceux qui ont appris le néerlandais, mais une importante fraction de la population ne communique que par le moyen d’une sorte de langage hybride appelé “sranan-tongo”. Beaucoup désignent cet idiome sous l’appellation de “négro-anglais”, ou “taki-taki”. À l’anglais qui en constitue la base, le sranan-tongo adjoint des éléments empruntés au néerlandais, au français, au portugais et à divers idiomes originaires d’Afrique ou des Indes. Voilà qui peut de prime abord paraître amusant aux personnes qui parlent l’une de ces différentes langues; pourtant le sranan-tongo s’avère être un moyen de communication approprié entre les communautés orientales et occidentales du pays.

      Exemples de croyances religieuses

      Les coutumes et pratiques religieuses observées au Surinam sont tout aussi variées que la population. Les rites funéraires des “Marranes”, les Créoles de brousse, sont intéressants à observer.

      Pour ces gens, mourir de vieillesse est la seule mort naturelle. Aussi, parlant des décès qui surviennent prématurément, l’auteur hollandais Willem van de Poll rapporte ceci: “Après la mort, on transporte le corps de côté et d’autre, pendant plusieurs jours, pour identifier le mauvais esprit responsable du décès. Et ce n’est qu’ensuite que l’on procède à la mise en terre. On pense que le défunt est capable d’indiquer à ceux qui le transportent l’endroit où se cache l’esprit qui a provoqué son malheur.”

      Voilà qui offre un contraste frappant avec ce que dit la Bible! Les Écritures déclarent en effet que les morts sont totalement inconscients (Eccl. 9:5; Ps. 146:4). Quant aux décès accidentels, ils sont souvent imputables, non aux mauvais esprits, mais à des “temps et événements imprévus”. — Eccl. 9:11.

      La population indienne a conservé elle aussi des coutumes héritées des religions païennes. On peut voir dans les cours des maisons de petits drapeaux rouges accrochés à des hampes de bambou. Ces drapeaux seraient dotés du pouvoir de conjurer le mal. Une autre coutume insolite concerne les mariages indiens. On voit parfois sur la façade de la maison des traces de mains de couleur blanche. C’est le signe qu’une jeune femme a trempé la main dans une pâte faite de riz blanc pilé et l’a ensuite appliquée contre le mur de la maison. Le geste est censé signifier qu’on a accordé la main de cette jeune femme.

      Les Témoins de Jéhovah déploient une activité fructueuse au Surinam. En 1946, le pays ne comptait que 20 Témoins. À la fin de 1971, ils étaient plus de 600 et, en 1978, ils atteignirent le chiffre record de 879. Ce sont pour la plupart des Créoles de ville et des mulâtres, qui se considèrent comme des Occidentaux. Ceci ne les empêche pas toutefois d’accueillir volontiers dans leurs rangs des personnes d’origine orientale (provenant en majeure partie du secteur indonésien), des Amérindiens et des Créoles de brousse.

      Mais cet exposé sur le Surinam et sur sa population resterait incomplet s’il ne mentionnait pas la naissance de la nouvelle république indépendante du Surinam, en date du 25 novembre 1975. Les habitants attendaient ardemment ce changement, et celui-ci se déroula dans un climat d’ordre et de paix. Au nombre des libertés garanties par la constitution de la nouvelle république figurent la liberté de culte, la liberté d’expression et la liberté de la presse.

      Le développement du Surinam et la façon dont sa population s’est constituée présentent un réel intérêt, tout en fournissant un exemple remarquable de ce qui peut se produire quand l’Orient et l’Occident se rencontrent.

  • Le poisson-lanterne
    Réveillez-vous ! 1979 | 22 mai
    • Le poisson-lanterne

      Dans le golfe d’Élath vit un petit poisson d’une dizaine de centimètres qui porte le nom savant de Photoblepharon palpebratus. On l’appelle aussi “poisson-lanterne” parce qu’il éclaire son chemin dans l’eau. Mais d’où vient la lumière? Elle est émise par des bactéries qui se trouvent sous ses yeux, dans des organes photophores. Le poisson se sert de cette lumière pour repérer les petits crustacés dont il fait son ordinaire. Quand il se croit attaqué, notre poisson se sauve dans une direction en mettant ses lanternes en “pleins phares”, puis il rabat sa membrane opaque dessus et poursuit sa nage en changeant brusquement de direction.

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