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  • Le Christ aurait-il proclamé une “ année mariale ” ?
    La Tour de Garde 1954 | 1er juin
    • Pourquoi les premiers chrétiens n’agirent-​ils pas ainsi ? Parce qu’ils se rendaient compte que Marie elle-​même n’était pas importante. En qualité d’esclave ou de servante, elle fut chargée par Dieu de fournir un corps humain au Fils de Dieu, mission dont elle s’acquitta. Ce faisant, elle accomplit simplement son devoir et, comme tous les esclaves imparfaits de Dieu, resta une femme semblable aux autres qui pouvait dire : “ Je suis une esclave inutile. ” Cette maternité ne lui assurait pas le salut et ne la rendait pas digne de vénération. — Luc 17:10, NW.

      Certes, s’il y avait eu lieu de l’honorer pour ce qu’elle fit, c’eût été à son fils Jésus de le faire. Mais le fit-​il ? Loin de là ! En examinant les Écritures nous découvrons, en effet, que dans chaque cas Jésus ne lui dit pas “ sainte mère ” ou “ chère mère ” ni “ mère ”, mais simplement “ femme ” ; il emploie donc le même terme que pour la femme immorale du puits. Sa manière d’agir était toujours objective et non subjective. Quand sa mère le réprimanda à l’âge de douze ans, il n’écouta pas humblement la réprimande, mais il la corrigea en disant : “ Et pourquoi me cherchiez-​vous ? Ne saviez-​vous pas que je me dois aux affaires de mon Père ? ” — Jean 4:21 ; Luc 2:49, Osty.

      Au début de son ministère, lors des noces de Cana, sa mère le rendit attentif au fait qu’il ne restait plus de vin. A-​t-​il répondu obséquieusement : “ Merci, chère mère. Que veux-​tu que je fasse ? ” Non, il ne répondit pas ainsi ; mais la portée de sa réplique a été rendue comme suit par le chanoine Osty : “ Laisse-​moi faire. ” Et de nouveau, Jésus emploie le mot “ femme ” et non “ mère ”. — Jean 2:1-5, Osty.

      À une autre occasion, Jésus dit : “ Nul n’est bon, sinon un seul, Dieu. ” Et dans cette expression “ nul ”, il incluait aussi sa mère Marie. La réponse que Jésus donna à la femme qui cherchait à louer sa mère par ces mots : “ Bienheureux est le ventre qui t’a porté, et les mamelles que tu as tétées ” montre combien il n’approuvait pas ce propos : “ Mais plutôt, bienheureux sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent. ” Pour Jésus, sa mère n’était pas meilleure ni plus bénie que n’importe lequel de ses fidèles disciples. — Luc 18:18, 19 ; 11:27, 28, Da.

      Nulle part dans les Écritures il n’est dit d’exalter une femme, mais cela se fait partout dans les religions païennes. Jésus-Christ ainsi que ses proches disciples glorifiaient ici-bas le nom, la bonté et le royaume du Père. Il adressa ses prières à son Père et enseigna autrui à agir de cette manière. Pas une seule fois les Écritures ne nous disent qu’il insista sur la bonté ou le sort béni de Marie. Il la traita objectivement. À la lumière des faits susmentionnés, croyez-​vous que si le Christ était là aujourd’hui il proclamerait l’année 1954 comme une “ année mariale ” ? Non, il ne le ferait pas !

      En exaltant Marie, l’église catholique romaine se heurte à ces paroles réprobatrices de Paul en Romains 1:25, Da : “ Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont honoré et servi la créature plutôt que celui qui l’a créée, qui est béni éternellement. ”

  • “ Au-delà de tout sens moral ”
    La Tour de Garde 1954 | 1er juin
    • “ Au-delà de tout sens moral ”

      FERIEZ-​VOUS confiance au médecin qui changerait la graduation du thermomètre pour faire accroire que la température du patient est normale ? La feuille de température du malade ne porterait plus trace de fièvre, mais en serait-​il de même du corps ? Dire aux malades qu’ils vont bien ne les guérit pas. Changer l’étiquette n’élimine pas le problème. Nier la maladie n’arrête pas la mort. Avoir recours à une telle tactique, ce serait faire des efforts plus qu’inutiles pour cacher l’échec du médecin. En camouflant le danger, il met en péril la vie du malade. Vous pouvez penser n’avoir besoin de rien tout en manquant réellement de l’indispensable : “ Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu. ” — Apoc. 3:17.

      Beaucoup de sociologues sont de ces “ médecins de néant ”. (Job 13:4.) Ce ne sont pas des savants dans le vrai sens du mot, mais ils s’arrogent ce titre pour donner à leur œuvre un prestige immérité en l’associant à la science pure. Réduisant à néant leur parade et leurs prétentions, un homme de science, parlant d’eux, écrivit : “ Un sociologue préfère toujours l’expression interminable parce qu’elle donne à ce qu’il fait une marque scientifique qui est absolument fausse. ” Après avoir relevé une série d’exemples où leurs conclusions sont sujettes à caution à cause de l’imprévisible élément humain impliqué, cet écrivain ajouta : “ Mais ils n’en sont pas plus affectés que ne l’est un pensionnaire d’un asile d’aliénés lorsqu’on lui dit qu’il n’est pas Napoléon. ” Au sujet des enquêtes qu’ils conduisent de façon inconsidérée, il dit : “ Le résultat, ce sont des conjectures revêtues des longues robes flottantes de l’obscénité. ” Ce qui désigne le verbiage obscur, embrouillé, creux, que l’on rencontre dans leurs pompeuses déclarations.

      Récemment, des sociologues se sont livrés à des études sur la vie sexuelle, études qui révèlent un effondrement terrifiant de la morale. L’exactitude de leurs constatations a été contestée par beaucoup de personnes. Néanmoins, le tableau général de l’étendue de l’immoralité qui en résulte ne peut être mise en doute. Elle confirme la prophétie biblique selon laquelle, dans les derniers jours, les hommes seraient épris d’eux-​mêmes, amis des plaisirs, sans maîtrise de soi, n’aimant pas le bien, et que des “ hommes méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal, égarant les autres et égarés eux-​mêmes ”. Les conditions actuelles sont semblables à celles qui précédèrent le déluge au jour de Noé : “ Jéhovah vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. ” — II Tim. 3:1-5, 13 ; Gen. 6:5, Cr ; Mat. 24:37.

      Mais, après que ces interviewers tant vantés eurent, sous le manteau de la science, conduit leur enquête sur les gens qui aiment conter leurs aventures sexuelles, quels remèdes offrent-​ils pour les maux qu’ils ont découverts en matière de morale ? Aucun. Sous certains rapports les conditions sont normales et avantageuses, disent-​ils. C’est le code moral de la Bible qu’ils considèrent comme malsain, n’étant pas bon à observer par les hommes modernes. Au lieu de se conformer à de bonnes règles, ils abaissent les étalons des mœurs au niveau des hommes débauchés. Ainsi, ils voudraient faire disparaître la culpabilité en fermant les yeux sur le mal. Ils pratiquent une sorte de science chrétienne dans le domaine de la moralité. Parlant de telles personnes, Jéhovah déclare : “ Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux, et se croient intelligents ! ” — És. 5:20, 21.

      Ils n’approuvent pas que l’on s’en tienne aux règles divines, mais approuvent la pratique de l’immoralité comme l’exercice d’une liberté convenable. En vérité, ce sont les personnes

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