-
Apprenons à nous confier en JéhovahLa Tour de Garde 1975 | 15 février
-
-
Personne ne doit donc se désespérer, peu importent sa condition physique, ses possibilités financières, son origine et sa situation présente. En réalité, Dieu est d’autant plus glorifié quand il est évident qu’une chose a été faite non pas grâce à la force ou aux capacités d’un individu, mais grâce à la puissance divine. C’est pourquoi l’apôtre déclara : “Ce trésor, nous l’avons dans des vases de terre, pour que la puissance qui excède la puissance normale soit celle de Dieu et non pas celle qui vient de nous.” — II Cor. 4:7.
En mettant fidèlement votre confiance en Jéhovah vous le glorifiez. En retour, il vous ouvrira son cœur en témoignage de satisfaction. — Héb. 6:10 ; 11:6.
-
-
Quelle est l’origine de l’homme ?La Tour de Garde 1975 | 15 février
-
-
Quelle est l’origine de l’homme ?
Un ordinateur est-il le produit d’une évolution à partir de la matière inerte ? Que dire alors de la cellule vivante, bien plus compliquée que l’ordinateur le plus complexe ?
La cellule vivante se transforma-t-elle toute seule en homme par un processus d’évolution ? Tôt ou tard, cette question se pose à chacun et particulièrement aux écoliers. La Bible enseigne que Dieu créa l’homme et toutes les autres formes de vie directement et non au moyen d’un processus évolutif. Possède-t-on des preuves suffisamment solides en faveur du transformisme pour montrer que le récit biblique est faux ?
Avant de vous empresser de répondre, lisez un ouvrage qui fournit des réponses dignes de foi aux questions suivantes : L’évolution est-elle un fait acquis ? L’avenir du genre humain repose-t-il sur elle ? Lisez attentivement le livre bien documenté L’HOMME EST-IL LE PRODUIT DE L’ÉVOLUTION OU DE LA CRÉATION ?
Renvoyez le coupon-réponse ci-dessous à l’une des adresses indiquées à la deuxième page de ce périodique.
Veuillez me faire savoir comment je peux me procurer le livre L’homme est-il le produit de l’évolution ou de la création ?
-
-
Regard sur l’actualitéLa Tour de Garde 1975 | 15 février
-
-
Regard sur l’actualité
L’YMCA — UNE ASSOCIATION SÛRE ?
● Aux États-Unis, l’Association des jeunes chrétiens, plus connue sous le sigle de YMCA ou tout simplement Y, avait d’abord pour objectif de procurer logement et détente dans un milieu “chrétien”. Toutefois, un rapport paru dans le “National Observer” (7 septembre 1974) déclara que l’YMCA rencontre un sérieux problème : l’homosexualité.
Un homosexuel connu aurait déclaré : “L’Y est idéale, car on y trouve une ambiance essentiellement masculine et souvent des jeunes gens ou des hommes qui sont disposés, — non pas passivement, mais positivement, — à rencontrer des partenaires.” D’après le commentaire d’un lecteur (dans une édition postérieure du même journal), le problème n’est pas nouveau. Un homme qui a été membre de l’YMCA pendant six ans dans les années 1920, écrit qu’il démissionna “après avoir été cambriolé plusieurs fois, agressé deux fois et qu’on lui eut fait maintes fois des propositions”.
Tout en refusant d’admettre que le problème soit grave, un directeur de l’YMCA écrivit : “Comme tous les autres membres du personnel de l’YMCA, je reconnais que nous rencontrons le problème de l’homosexualité parmi les membres de l’association.” Un directeur de New York déclara : “Nous ne pouvons inspecter les chambres chaque nuit (...). Parfois, nous acceptons des hommes que nous devrions réprouver en pensant que nous pouvons non seulement leur procurer un lit, mais leur offrir aussi une chance de recevoir des conseils et de l’aide.”
Conseiller des personnes immorales est une chose, les inviter à dormir chez vous alors qu’elles continuent à pratiquer l’impureté en est une autre. Les directeurs de l’Y n’ont-ils jamais lu cet avertissement de l’apôtre Paul : “Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait fermenter toute la masse ?” — I Cor. 5:6.
-
-
Questions de lecteursLa Tour de Garde 1975 | 15 février
-
-
Questions de lecteurs
● Que voulait dire l’apôtre Paul quand, à propos du mariage, il parla de ‘passer la fleur de l’âge’ ?
D’une manière générale, il parlait de quelqu’un qui aurait passé le temps où son désir sexuel a commencé à s’épanouir, où celui-ci est devenu puissant.
Dans I Corinthiens 7:36, nous lisons : “Mais si quelqu’un pense qu’il agit d’une manière inconvenante à l’égard de sa virginité, si celle-ci a passé la fleur de l’âgea, et qu’il doive en advenir ainsi, qu’il fasse ce qu’il veut ; il ne pèche pas. Qu’ils se marient.” Ce conseil sera mieux apprécié si on l’examine à la lumière de son contexte.
L’apôtre Paul venait de dire qu’un chrétien célibataire est exempt des inquiétudes qui accompagnent le mariage. Il peut donc servir le “Seigneur, sans distraction”. (I Cor. 7:32-35.) Cependant, à cause de leurs désirs passionnés, des célibataires peuvent être l’objet de pressions et de tentations dangereuses. Pour eux, “il vaut mieux se marier que de brûler de désir”. (I Cor. 7:9.) Mais Paul montra qu’avant de décider que l’on est dans cette situation et que l’on doit se marier, il faut considérer un certain facteur.
Il se peut que le désir d’un chrétien ne soit que la première manifestation de la passion sexuelle et qu’il soit capable de la contrôler et de rester célibataire sans “brûler de désir”. Paul comprenait qu’un désir sexuel naturel commence à croître chez un garçon ou une fille qui a passé l’âge de la puberté. Quand les jeunes gens arrivent à l’âge adulte, ce désir peut leur paraître irrésistible. C’est alors que la maîtrise de soi est nécessaire. Au lieu d’en conclure rapidement qu’à cause de cette incitation sexuelle il est préférable de se marier, un jeune chrétien pourra se rendre compte avec le temps qu’il peut profiter avec bonheur de son célibat sans être tourmenté par le désir.
Paul conseillait donc aux chrétiens de considérer leur situation et les circonstances. Si quelqu’un a passé le temps des premières manifestations du désir sexuel et que celui-ci ne cesse de lui créer des problèmes, “qu’il fasse ce qu’il veut ; il ne pèche pas. Qu’ils se marient”. Mais s’il a passé le moment du désir dû à “la fleur de l’âge” et qu’il ne soit pas constamment troublé par la passion, il est capable de rester célibataire. Le chrétien qui est dans cette situation et qui décide dans son cœur de demeurer célibataire fera mieux ainsi. — I Cor. 7:37, 38.
Ce conseil inspiré donne sans doute matière à réflexion aux jeunes gens. Si une jeune personne se marie dès qu’elle ressent la première manifestation du désir sexuel ou dès que celui-ci devient puissant, la passion risque d’être le seul facteur qui déterminera la date de son mariage et le choix de son conjoint. En revanche, quand quelqu’un a dépassé le stade de la première impulsion sexuelle, il est mieux à même de définir plus objectivement ses sentiments et sa situation.
D’autre part, dans la plupart des sociétés modernes, les mariages entre adolescents se soldent dans une proportion exceptionnellement élevée par le malheur, l’échec et le divorce. Ceux qui se marient jeunes sont très souvent influencés à l’excès par le romantisme et leurs désirs physiques encore en plein développement. Dans bien des cas, ils n’ont pas encore cultivé les qualités qui contribueraient à faire de leur mariage une réussite, la maîtrise de soi par exemple (II Pierre 1:5-8 ; Gal. 5:22, 23). N’est-il donc pas raisonnable de penser que si un jeune homme ou une jeune fille a maîtrisé pendant un certain temps ses désirs sexuels, il ou elle sera capable de manifester la maîtrise de soi et d’autres qualités quand il ou elle sera marié ?
[Note]
a Le mot grec traduit ici par ‘passer la fleur de l’âge’ est hupérakmos, qui vient de hupér (au delà) et akmê (épanouissement maximum d’une fleur).
-