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  • Le dilemme des célibataires
    Réveillez-vous ! 1977 | 8 mai
    • Le dilemme des célibataires

      J. femme, sincère et seule CHERCHE H. 27-40 ans, doux et affectueux, généreux, vue mariage. Joindre photo. Écr. 312456.

      Peu de gens ont passé une annonce matrimoniale comme celle qui est présentée plus haut. Néanmoins, beaucoup comprennent le cruel dilemme qu’elle recouvre. D’une façon plus ou moins subtile, ils ont, eux aussi, passé une “annonce”, découvrant alors que dans le monde actuel il n’est pas facile de trouver un bon conjoint et que l’entreprise se révèle souvent complexe et décourageante.

      Elaine, une jeune femme célibataire d’environ trente ans, raconte à quel point elle en était arrivée ; elle dit : “Je ne pouvais parler à personne. Je ne mangeais plus et j’avais tout le temps envie de pleurer. Je n’avais personne à qui me confier parce que j’avais trop honte de mes sentiments. (...) J’ai l’impression qu’une fois mariés, les gens ne s’intéressent plus à moi.” — New York Post.

      Des milliers d’hommes et de femmes sont comme Elaine, mais ils n’ont pas cherché à savoir pourquoi. Ils ignorent les travaux des sociologues qui démontrent qu’il est de plus en plus difficile de trouver un bon conjoint. Ils ne savent pas que, d’après ces enquêtes, il faut incriminer, entre autres choses, l’exode rural et la “révolution morale” qui ont mis en question les relations entre hommes et femmes sous tous leurs aspects.

      Par contre, de plus en plus de gens se rendent compte que les échecs conjugaux, appelés poliment “divorces”, se multiplient. Ils savent que beaucoup n’ont aucun scrupule à passer d’un amant à un autre. Ils constatent que les conseils qu’ils reçoivent sont contradictoires et combien peuvent varier les méthodes employées par leurs amis célibataires pour trouver un conjoint. Ils ressentent tout ce que cette situation a de confus.

      Y a-​t-​il un moyen de résoudre ce problème ? Le choix d’un conjoint est avant tout une question personnelle, mais existe-​t-​il des principes directeurs valables aussi bien pour les jeunes gens que pour les adultes ? Y a-​t-​il des écueils précis à éviter ?

      Les “mythes” du mariage

      On trouve forcément une grande différence entre les besoins d’une veuve qui a des enfants, d’une personne divorcée et d’un adulte jeune. Néanmoins les célibataires de tous âges se trouvent devant un certain nombre de “mythes” très répandus au sujet du mariage qui ne font qu’accroître leurs difficultés. Faisons le point sur quelques-uns d’entre eux et nous y verrons plus clair.

      L’un de ces mythes est que ‘les contraires s’attirent’, donc que votre mariage sera mieux assorti si votre conjoint ne vous ressemble pas du tout. Bien sûr, lorsque quelqu’un a une autre culture, une autre religion ou une autre nationalité que nous, cela pique notre curiosité. Pourtant les études scientifiques réalisées jusqu’à présent démontrent sans équivoque que de telles unions se terminent plus facilement que les autres par un divorce. Dans son livre (Marital Breakdown), le docteur Dominian fait cette remarque : “Toutes les études arrivent à la conclusion que les mariages mixtes [sur le plan religieux] (...) risquent effectivement de se rompre plus facilement.”

      Avez-​vous de la peine à le croire ? Le bon sens ne vous enseigne-​t-​il pas à choisir vos amis parmi les gens qui s’intéressent aux mêmes choses que vous ? Comment agiriez-​vous avec quelqu’un qui tirerait tout le temps dans une autre direction que vous ou qui dédaignerait les choses auxquelles vous attachez du prix ? Dans le deuxième chapitre de la Genèse, la Bible dit que la femme devait être le “complément” de l’homme. Mais si vous voulez être heureux en compagnie de votre “complément”, ne devez-​vous pas avoir les mêmes intérêts, les mêmes buts et des principes moraux identiques ?

      Plus des conjoints sont d’accord sur ce qui est important dans la vie, plus il leur sera facile de vivre ensemble jour après jour. Au début, les différences ajoutent du piquant, mais elles deviennent vite une source de tensions.

      Quant aux autres mythes du mariage, la plupart tournent autour de l’amour passionné. On entend par là une “admiration folle”, l’idéalisation d’une personne qu’en fait on ne connaît pas. Les mythes de ‘l’âme sœur’ et du ‘coup de foudre’ ne sont que deux symptômes de cet amour passionné.

      Lorsqu’on cherche le “Prince Charmant” ou “la femme idéale”, on s’attend à trouver un conjoint taillé sur mesure. Il est normal que l’on se sente plus attiré par certaines personnes que par d’autres, à cause de leur physique, de leur personnalité ou de leur caractère. Mais ce qui est dangereux, c’est de transférer sur cette personne tous les attributs du Prince Charmant (ou de l’idéal féminin) pour désirer vivre avec elle, “être heureux et avoir beaucoup d’enfants”.

      Mais, direz-​vous, même si c’est le cas au début, pendant les fiançailles l’amoureux va vite voir “à qui il a affaire”. Malheureusement ce n’est pas toujours vrai. La passion peut l’amener plus vite que prévu au mariage. En effet, quand la tension émotionnelle est si forte dès le début, elle conduit bien souvent à des relations physiques. Les amoureux passionnés règlent leurs différends par des caresses. On arrive alors à un résultat désastreux : deux personnes qui sont pratiquement des inconnues l’une pour l’autre s’unissent par les liens intimes du mariage.

      “L’idée selon laquelle ‘il y a quelque part quelqu’un qui est fait pour vous seul’ est profondément ancrée dans la fiction et dans les traditions”, dit le livre Tirez le meilleur parti de votre mariage (angl.). Puis il continue ainsi : “Il faut être plus réaliste et reconnaître qu’une personne équilibrée peut réussir dans le mariage avec plusieurs sortes de partenaires alors qu’une personne malheureuse et mal équilibrée ne réussira son mariage avec personne.” C’est ce que semble prouver le fait que nombre de veufs et de veuves se sont remariés avec succès.

      Le célibat est-​il “anormal” ?

      Malheureusement, certains mythes relatifs au mariage influencent beaucoup les célibataires. On peut en citer deux qui reviennent souvent sur les lèvres de nos amis et de nos proches parents : ‘Quelqu’un qui ne se marie pas n’est pas normal’ et : ‘Il vaut mieux se marier que de rester seul.’ Ces dictons considèrent le célibat comme mauvais en soi. On voudrait faire croire au célibataire qu’il est “anormal” ou même qu’il est un homosexuel latent.

      Il y a une différence entre quelqu’un qui désire se marier mais qui ne le fait pas parce qu’il a peur du mariage et un célibataire qui ne veut pas se marier parce qu’il n’en éprouve pas le besoin. Selon le docteur Henry Bowman, “si quelqu’un se sent plus heureux en restant célibataire, il devrait faire tout son possible pour le rester. (...) Il y a des célibataires très équilibrés, alors qu’on trouve des ‘vieux garçons’ et des ‘vieilles filles’ chez les couples”.

      Au lieu de “se réfugier” craintivement dans un mariage non désiré, il vaut mieux reconnaître le bien-fondé de ce que Jésus Christ avait fait sagement remarquer. Il disait que certains ont le “don” ou la possibilité d’être heureux dans le célibat et il encourageait ceux-ci à conserver un tel “don” et à l’employer au service de Dieu. — Mat. 19:10-12.

      Un mythe repose sur l’imagination populaire ; il n’a rien de vrai. Nous n’avons aucune peine à imaginer combien ceux que nous venons d’examiner pourraient jeter le trouble dans l’esprit du célibataire qui se pose des questions sur le mariage. Beaucoup de jeunes gens réagissent en disant qu’il ne faut pas s’en occuper et qu’il n’y a qu’à laisser parler ses sentiments sans se tracasser de savoir si on fait une erreur. Il suffit de vivre ensemble pendant un certain temps et, “si ça marche”, de se marier. Le “mariage à l’essai” est-​il la solution, ou ne serait-​il qu’un autre mythe ?

      “Le mariage à l’essai” est-​il une bonne solution ?

      L’idée de vivre ensemble avant de se marier n’a rien de neuf. Ce qui est nouveau, c’est le nombre de gens qui le font ouvertement. Aux États-Unis, un rapport du gouvernement indiquait qu’entre 1960 et 1970, le nombre de couples illégitimes s’est multiplié par sept. Ce chiffre est très inférieur à ce que révèlent les dernières enquêtes.

      En plus du problème que cela pose à une conscience chrétienne, on peut se demander s’il s’agit vraiment d’un “mariage”. Cette cohabitation a-​t-​elle dissipé toute équivoque ? A-​t-​elle établi des relations durables, qui ont un sens ?

      En réalité, même si certains couples vivent maritalement toute leur vie, la plupart des liaisons sont courtes. Du point de vue affectif, le résultat est aussi amer et désastreux qu’un divorce. Pourquoi ?

      Réfléchissez un instant. De quelle valeur peuvent être des relations qui placent la liberté de se quitter au-dessus d’un engagement pris l’un envers l’autre ? Même si un homme ou une femme vivant maritalement prétend qu’il ne “prend” pas égoïstement son plaisir, mais qu’il le “partage”, on peut se demander s’il est raisonnable de donner quelque chose d’aussi intime et d’aussi précieux sans qu’il y ait en échange le moindre engagement.

      Un “essai” est une “expérience”. Est-​il possible de faire un mariage expérimental ? Cette question n’est pas aussi simple que le choix d’un tissu. Quand un tissu est déchiré ou qu’il ne nous plaît pas, il suffit d’aller acheter un autre coupon. Quand un mariage se brise, cette blessure laisse une cicatrice profonde et peut même parfois conduire au suicide.

      Même si un homme et une femme qui vivent maritalement ont des égards l’un envers l’autre, l’insécurité de leur liaison est une source de problèmes affectifs. On demanda un jour à un homme et à une femme qui vivaient en concubinage pourquoi ils avaient fini par se marier. Ils répondirent : “Parce que c’était un besoin ; nous voulions nous engager moralement.”

      Que penser de l’argument selon lequel “on ne sait pas vraiment ce que sera le mariage avec quelqu’un tant que l’on n’a pas vécu avec” ? Voici ce qu’en pense un écrivain : “Le célibat ne permet pas d’expérimenter les conditions du mariage. Les célibataires qui en font l’expérience, même quand elle semble réussir, n’ont pas donné la preuve qu’ils sauront vivre heureux dans le cadre du mariage.” Les gens qui ont eu plusieurs amants n’ont qu’une faible idée de ce que seront leurs relations avec un nouveau partenaire. Le prix élevé qu’ils ont payé sur le plan affectif est sans rapport avec la leçon limitée qu’ils en ont tiré pour résoudre les problèmes du couple. Ils sont encore moins disposés à donner d’eux-​mêmes et à faire confiance à leur partenaire.

      Il faut reconnaître que la “maîtrise de soi”, cette vertu très ancienne, a perdu beaucoup de son attrait. On lui reproche d’être contraignante et de nuire à l’épanouissement de la personnalité. Cependant, abordant la question suivante : “La continence est-​elle dangereuse ?”, le livre Le mariage moderne (angl.) répond : “L’abstinence avant le mariage comporte bien moins de risques physiques, psychologiques et sociaux que la liberté sexuelle.”

      Le “mariage à l’essai” se révèle donc aussi dangereux que les autres mythes relatifs au mariage ; on ne saurait édifier une union solide sur pareil fondement. Arrivé à ce point, quelqu’un pourrait dire : “Je comprends quels sont les écueils à éviter, mais y a-​t-​il des principes positifs ? Comment savoir si je suis mûr pour le mariage ? Comment faire preuve de sagesse dans le choix de mon conjoint ?”

      Ce sont des questions sérieuses qui n’ont pas de “réponse type”. Il y a cependant des principes dignes de confiance qui aideront ceux qui ont l’intelligence de réfléchir avant de faire le “grand saut”. L’article qui suit nous les fera connaître.

  • Comment trouver un bon conjoint
    Réveillez-vous ! 1977 | 8 mai
    • Comment trouver un bon conjoint

      UN POÈTE a dit : “Si tu veux te marier sagement, épouse ton égal.” Vous vous demandez peut-être qui est votre égal. Ce n’est pas en allant faire un tour au bal que vous trouverez la réponse, mais en vous regardant vous-​même honnêtement. Comme tout le monde, vous avez des défauts ; votre personnalité n’est pas sans faille, elle n’offre pas la perfection. D’un autre côté, vous avez des talents, des désirs et des besoins ainsi que des croyances. Efforcez-​vous de les identifier.

      Il vous faut également déterminer si vous êtes mûr pour le mariage. Il ne suffit pas de dire “oui”. Il faut surtout être capable “d’aimer, d’honorer et de chérir” son conjoint, comme l’exige le mariage. Comprenez-​vous bien tout ce qu’impliquent les devoirs d’un mari ou d’une épouse ? Votre point de vue sur la vie en général et sur le mariage en particulier est-​il réaliste ?

      En effet, la capacité de se voir tel qu’on est, est un bon indice de maturité affective. Cette qualité doit absolument se retrouver non seulement chez vous, mais aussi chez la personne qui deviendra votre conjoint. L’idée de voir mariés ensemble un enfant et un adulte nous fait sourire par son côté comique. Cependant, il est triste d’être marié avec quelqu’un qui est adulte physiquement, mais qui est resté un enfant sur le plan intellectuel ou affectif.

      Comment peut-​on se rendre compte de la maturité affective des autres ? C’est là, en effet, qu’intervient la clé qui permet de trouver un bon conjoint. Appelons-​la faculté cérébrale, bon sens ou discernement, peu importe ; il s’agit en fait de savoir observer les autres objectivement, sans laisser nos émotions “embellir” la vérité. Si vous voyez que quelqu’un veut toujours agir à sa guise, qu’il se décourage facilement, qu’il ne va pas au bout de ce qu’il entreprend, qu’il aime bien être le pôle d’attraction des autres, à qui cela vous fait-​il penser ? Mais oui, à un enfant ! Peut-être direz-​vous : “Il est si beau !” ou : “Elle est si jolie !” Mais si beau soit-​il, ce n’est qu’un enfant. Voilà une pensée qu’il faudra méditer.

      Beaucoup de gens se moqueront de ce que nous insistions sur les facultés de raisonner. Pour eux, c’est l’attrait sexuel qui nous fait aimer quelqu’un : “La vie, c’est ça !” On ne saurait minimiser l’importance de l’attrait sexuel. Toutefois la vie réelle, la vie de tous les jours, ne se limite pas à la sexualité. D’ailleurs votre conduite habituelle va jouer un rôle important dans votre vie sexuelle. Les gens qui sont adultes dans le domaine affectif vous diront que l’attirance sexuelle peut jouer sur plusieurs personnes à la fois, mais qu’il en est bien peu avec qui vous réussiriez votre union.

      Si donc vous désirez établir des relations heureuses et durables, sachez que vos facultés de raisonner et votre maturité affective joueront le rôle essentiel. C’est la raison pour laquelle les jeunes gens sont devant un obstacle particulièrement difficile à franchir. Voyons pourquoi.

      À quel âge atteint-​on la maturité affective ?

      On ne peut pas répondre à cette question en donnant un âge précis. Certains n’y arrivent jamais. Mais une chose est sûre : ce n’est pas en se mariant que l’on devient automatiquement adulte. Aussi, vous qui êtes jeune et qui voulez vous marier, examinez attentivement la question suivante : Le conjoint auquel vous songez est-​il vraiment mûr sur le plan affectif ? Aimeriez-​vous faire une expérience du genre de celle-ci :

      “Je ne comprends pas ce qui nous arrive, mais je n’aime plus Bill. Je n’y peux rien. Ce n’est plus le même homme qu’au moment de notre mariage.”

      “J’ai mûri plus vite que ma femme. Elle ne m’apporte pas ce dont j’ai besoin. Elle ne le peut pas et ne le pourra jamais. Je regrette de ne pas m’en être rendu compte avant notre mariage.” — The Marriage Gap.

      Que s’est-​il produit dans ces deux cas ? Vraisemblablement plusieurs choses. Mais il est sûr qu’au moment de leur mariage, l’un ou l’autre des conjoints, si ce n’est les deux, avaient encore des “poussées de croissance” dans le domaine intellectuel et affectif. Beaucoup de psychologues partagent l’avis du docteur Bowman (Marriage for Moderns) pour qui la croissance physique s’arrête vers vingt ans, alors que, “souvent, même passé le cap des vingt ans, beaucoup continuent d’évoluer dans leurs goûts, leurs préférences et leur personnalité. Dans certains cas, ce qui semble être une décision bien arrêtée ne se révèle plus tard qu’un simple essai”.

      Pensez à ce qui arrive lorsque deux adolescents se marient. Ils vont changer tous deux à tous points de vue, de sorte qu’au moment du mariage ils n’auront plus la même personnalité. Le couple va évidemment s’efforcer de surmonter cet obstacle. Il essaiera de ne pas tomber dans l’attitude négative des deux cas cités plus haut. Malgré tout, ces exemples montrent bien que la Bible a raison quand elle parle du mariage pour ceux qui ont “passé la fleur de l’âge”, c’est-à-dire ceux qui sont mûrs sur le plan affectif. — I Cor. 7:36.

      Même les gens qui sont adultes dans ce domaine doivent faire preuve de discernement dans le choix de leur conjoint. Il leur faut veiller entre autres à bien choisir leurs amis.

      Vos relations avec autrui

      Tout le monde a besoin d’amis. Mais si vous voulez vous marier, il faut donc faire particulièrement attention aux gens que vous fréquentez. Pourquoi ? Parce que, à moins que vous habitiez dans une région où les mariages sont “arrangés” par les parents, vous épouserez certainement quelqu’un que vous avez connu par l’intermédiaire d’amis. La société que vous fréquentez va donc déterminer le genre de personnes que vous côtoierez. Aussi, choisissez vos amis avant d’être pris par vos sentiments.

      Vos “amis” vous aiment-​ils parce que vous les aidez matériellement ? Vos relations avec eux sont-​elles édifiantes ? Partagez-​vous les mêmes croyances et vous intéressez-​vous aux mêmes choses qu’eux ? Leur influence vous a-​t-​elle amélioré ? Surtout ne croyez pas qu’il soit déplacé de procéder à ce genre d’examen. Vous jugerez peut-être qu’il vous faut revoir vos fréquentations, soit en éliminant certaines personnes, soit en élargissant avec précaution le cercle de vos relations.

      Vous allez également vous apercevoir que l’un des meilleurs moyens de faire connaissance avec un nouveau venu consiste à l’inviter à passer une soirée avec vous en compagnie de vos amis. C’est une méthode qui présente moins de risques que de lui accorder tout de suite un rendez-vous, ce qui aurait pour effet de vous isoler avec cette personne et de permettre à l’émotion de masquer la réalité.

      L’expression “cercle de vos amis” vous laisse peut-être songeur. Beaucoup de gens ont du mal à se faire des amis, et cet handicap leur enlève une possibilité de trouver un conjoint. On peut incriminer la timidité ou la crainte. Parfois, c’est nous qui sommes trop difficiles. Nous nous croyons supérieurs aux autres et nous trouvons que personne n’est assez bien pour nous.

      Soyons donc honnêtes avec nous-​mêmes. Identifions la cause de notre problème et cherchons à le résoudre. S’il le faut, allons demander conseil à quelqu’un de mûr. Il y a un proverbe de la Bible qui dit que “celui qui s’isole cherchera son désir égoïste”. (Prov. 18:1.) Quelle qu’en soit la cause, plus vous vous repliez sur vous-​même, plus vous devenez introverti et moins vous permettez aux autres de devenir vos amis.

      On trouve du bonheur à donner de soi-​même, à s’intéresser aux autres. Si vous savez communiquer avec les autres et si vous cherchez à les aider et à leur témoigner de l’amour, vous avez d’excellents atouts pour vous marier. Mais si vous rêvassez dans un monde imaginaire, même si vous vous mariez, vous ne serez pas prêt à affronter la vie quotidienne et les imperfections de votre conjoint.

      Quand vous êtes invité quelque part, montrez combien vous l’appréciez. Cependant, ne pensez pas que, parce que vous êtes célibataire, c’est toujours aux autres de vous distraire. Sachez faire preuve d’hospitalité, même modeste.

      Mais attention, il ne serait pas raisonnable de donner aux autres l’impression que vous ne pensez qu’à être invité et à vous amuser. Sachez aborder des questions pratiques ou édifiantes. Prenez soin de votre apparence extérieure, car elle reflète l’opinion que vous avez de vous-​même. Pour que votre personnalité soit attachante, il faut que vous fassiez preuve d’équilibre. Ne soyez pas réservé au point de ne pas participer à la conversation ou aux activités du groupe, mais ne tombez pas dans l’excès inverse en dominant les autres et en parlant tout le temps.

      Quand vous serez décidé à accorder des rendez-vous, évitez d’en donner à plusieurs personnes à la fois. La confusion qui en résulterait sur le plan affectif vous rendrait incapable de faire un choix intelligent. De plus, ce serait un abus de confiance puisque vous ne pouvez épouser qu’une seule personne. Vous feriez de la peine aux autres et vous vous tailleriez une réputation de “coureur” et de “papillon”. Si vous n’êtes pas certain qu’une personne corresponde à ce que vous cherchez, pourquoi la fréquenter étroitement ?

      Supposons maintenant que deux personnes se sentent mutuellement attirées l’une vers l’autre. Comment les facultés de raisonner et la maturité affective vont-​elles les guider au cours de leurs fréquentations ?

      Un point de vue réaliste sur les fréquentations

      La période des fréquentations devrait être très heureuse. Mais si un arbre donne de mauvais fruits, le souvenir du temps où il était en fleur n’apporte qu’une maigre compensation.

      Il est bien de rire et de passer du bon temps ensemble. Il peut être très agréable de se promener sur une plage tout en parlant de mille choses. Mais rappelez-​vous que la période des fréquentations a un autre but, qui est de vous préparer au mariage. Si vous participez ensemble à certaines activités, par exemple si vous faites des achats ou si vous étudiez ensemble, elles vous prépareront beaucoup mieux au mariage.

      Bien sûr, vous désirez plaire à l’élu (ou l’élue) de votre cœur, mais efforcez-​vous de ne pas vous composer un personnage ou de perdre votre naturel. Nombreux sont ceux qui, pour ne pas perdre un éventuel conjoint, en arrivent presque à jouer la comédie. Mais combien de temps peut-​on jouer ainsi la comédie ? Ce n’est que l’une des raisons qui rendent préférables des fréquentations assez longues.

      Admettons que tout se passe bien. Comment pouvez-​vous être sûr de vos sentiments et savoir que vous êtes “bien” assortis ? Quand des jeunes gens posent cette question à un couple marié, ils s’attirent souvent la réponse : “Ça se sent.” Que sent-​on au juste ?

      Eh bien, on comprend qu’en plus de se désirer mutuellement, on a parfaitement confiance l’un dans l’autre. On ressent le besoin de donner à l’autre, de faire quelque chose pour lui. On est parfaitement conscient de s’intéresser et de croire aux mêmes choses. On se rend compte de la profondeur des relations présentes et de ce qu’elles vont devenir. Tous ces éléments font partie de l’amour authentique.

      Aujourd’hui il n’est pas rare de voir des jeunes gens sortir seuls puis ramener un beau jour un inconnu à la maison qu’ils présentent comme leur fiancé. Il y a beaucoup de sagesse dans la “vieille” méthode qui consistait à parler aux adultes de la personne avec qui on envisageait le mariage et à leur exprimer ses propres sentiments. Une personne dont les sentiments ne sont pas touchés peut mieux nous aider à prendre une bonne décision.

      Les vrais chrétiens savent également que la meilleure source de sagesse est le Créateur du mariage lui-​même. Le serviteur de Dieu sait qu’il faut beaucoup prier et méditer avant de prendre une grave décision. Il se rappelle ce proverbe de la Bible : “A-​t-​on trouvé une bonne épouse ? On a trouvé une bonne chose, et l’on obtient la bienveillance de Jéhovah.” (Prov. 18:22). Quand on considère tous les obstacles qui font échec au mariage, on comprend l’importance qu’il y a de rechercher ardemment la “bienveillance” de Dieu.

      Une fois que vous vous êtes mutuellement promis mariage, ne relâchez pas vos efforts pour mieux connaître votre fiancé(e). Une enquête d’université a abouti à la conclusion que “la plupart des couples de fiancés passent plus de temps à se soucier du jour des noces qu’à préparer leur future vie conjugale”. Quand on envisage le mariage, il est absolument indispensable de chercher à bien connaître son futur conjoint et à se faire à sa personnalité. Cet “investissement” vous rapportera l’harmonie et le bonheur.

      Certains de nos lecteurs sont peut-être tristes en lisant ces lignes. Ils ont essayé de trouver un conjoint en appliquant toutes ces suggestions et ils sont toujours seuls.

      “Je ne trouve personne”

      Beaucoup de célibataires doivent faire face à une dure réalité. Les circonstances, telles qu’un handicap physique, l’âge, des responsabilités familiales, etc., font qu’ils n’ont que peu ou pas d’occasions de se marier. C’est ce que reconnaissait une veuve d’un certain âge, qui déclara : “À mon âge, il y a moins d’hommes que de femmes, et la plupart recherchent des femmes plus jeunes.” Si c’est votre cas, que pouvez-​vous faire ?

      Peut-être pensez-​vous que ce que nous venons de dire ne s’applique pas à votre situation. Mais réfléchissez un instant. Nous vous avons encouragé à vous voir tel que vous êtes et à élargir le cercle de vos amis. Nous vous avons exhorté à rehausser le niveau de vos relations avec les autres au lieu de vous réfugier dans un monde imaginaire. Vous découvrirez alors qu’il y a effectivement plus de bonheur à donner qu’à recevoir et, que vous vous mariiez ou pas, vous garderez un point de vue positif sur la vie. Les choses iront bien mieux ainsi.

      Malheureusement, certains en sont arrivés à un tel état d’esprit que lorsqu’une occasion de se marier se présente à eux, ils ne sont pas prêts à la saisir. De plus, il est très mauvais pour notre équilibre affectif de ruminer sur ce que nous n’avons pas. Pareille attitude est aussi dangereuse que celle d’une personne mariée qui arrêterait constamment ses pensées sur tout ce qu’elle serait libre de faire ou d’avoir si elle était restée célibataire. Ce n’est pas comme cela que l’on trouve le bonheur.

      Beaucoup de personnes seules ont trouvé le bonheur en nouant des relations étroites avec leur Créateur. Quand nous comprenons que Dieu nous aime, qu’il s’intéresse à nous et que nous pouvons donner un sens merveilleux à notre vie en le servant, nous éprouvons une joie que nous n’aurions jamais imaginée. — Ps. 55:22 ; 73:28.

      Cette attitude d’esprit nous permet également de nous faire des relations utiles. C’est ce qu’a reconnu une dame qui a déclaré : “Une des choses qui m’ont le plus attirée vers les Témoins de Jéhovah, c’est la chaleur qu’ils m’ont manifestée, ainsi que leur gentillesse. Avant, j’étais très égocentrique, je ne m’occupais que de moi. La Bible m’a permis de voir qu’il vaut mieux donner que recevoir.” Quand on se trouve parmi des chrétiens en qui l’on peut avoir confiance, on a plus de chances de trouver un conjoint sincère et mûr.

      Il faut reconnaître que la route qui mène au mariage est parsemée d’embûches, mais si nous nous servons de nos facultés mentales, nous éviterons de suivre la mentalité des “célibataires” de maintenant, ce qui nous épargnera bien des ennuis. Rejetons les mythes qui ont la faveur du public et qui font tant de mal. Remplaçons-​les par les principes de la Bible et nous aurons de bien meilleures chances de trouver un bon parti. Aujourd’hui encore, on voit se former de bons couples, car il y a toujours des gens qui sont désireux de donner d’eux-​mêmes dans le cadre du mariage, tel que Dieu l’a prévu. Oui, le mariage offre toujours aux humains la perspective d’un bonheur durable.

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