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  • Pour la défense du mariage
    La Tour de Garde 1951 | 15 août
    • Pour la défense du mariage

      “ Que le mariage soit honorable aux yeux de tous, et le lit conjugal sans souillure, car Dieu jugera les fornicateurs et les adultères. ” — Héb. 13:4, NW.

      1. Qu’est-​ce qui montre que le mariage est une institution honorable ?

      JÉHOVAH, par l’institution du mariage, établit une chose honorable. Jésus-Christ, le Fils de Dieu, donna de la dignité au mariage. Il est vrai que lui-​même, homme, ne se maria pas ; — il n’entrait pas dans le dessein divin qu’il se mariât sur la terre — mais Jésus, sur une invitation qu’il accepta, alla aux noces à Cana en Galilée, et là il contribua à la joie des invités en changeant de l’eau en vin ; c’était son premier miracle. Il se servit aussi des célébrations de mariages comme exemples pour expliquer certaines vérités concernant le royaume des cieux. Il fut employé par Jéhovah pour rétablir le mariage à son niveau originel, celui de l’Éden.

      2. a) À qui le passage d’Hébreux 13:4 s’adressait-​il, et que cela montre-​t-​il ? b) Qui sont ceux qui interdisent le mariage ? À tort ou à raison ?

      2 Le Créateur fit la femme pour l’homme afin qu’en les mariant, il pût peupler notre terre d’une race humaine parfaite, une race issue de ce seul couple, formée d’une seule chair et d’un seul sang, unie par des liens familiaux. Les moyens que Dieu emploie pour accomplir un dessein sont toujours honorables et le glorifient comme Créateur. Sa volonté exige de ses adorateurs qu’ils tiennent toujours le mariage en honneur : “ Que le mariage soit honorable aux yeux de tous, et le lit conjugal sans souillure. ” (Héb. 13:4, NW) On donna ce commandement aux chrétiens. Sur la terre, les chrétiens ont le privilège de faire usage de cette institution divine. Mais pour en faire un bon usage, ils doivent tenir le mariage en honneur et ne pas le faire tomber dans le mépris par quelque abus. Ce sont les conducteurs religieux, apostats de la foi chrétienne ou même étrangers à celle-ci, qui défendent aux chrétiens de se marier honorablement. “ Or, l’Esprit dit expressément que, dans les temps à venir, quelques-uns se détourneront de la foi pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, étant égarés par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience est marquée d’infamie, qui défendront de se marier. ” (I Tim. 4:1-3, Sy) Ceux qui se sont détournés de la foi chrétienne et qui ont défendu à des hommes et à des femmes de se marier ont prétendu interdire leur mariage dans l’intérêt du christianisme. Mais en cela ils se sont trompés eux-​mêmes, car une telle interdiction est contraire à la volonté de Dieu. Elle n’a pas été pour le bien mais pour le mal de ceux qui professent le christianisme. Elle a été une cause d’immoralités.

      3. Comment le Diable a-​t-​il attaqué l’union du mariage dans l’assemblée chrétienne ?

      3 Il n’y a pas une institution établie par le Créateur que son adversaire le Diable n’ait touchée ou essayé avec ténacité d’avilir et de pervertir. D’abord, l’assemblée chrétienne fut établie pour restaurer la pure et honorable alliance de l’homme et la femme, et c’est pourquoi l’adversaire a fait de l’assemblée chrétienne, concernant ce point particulier, l’objet spécial de son attaque. Pour mener cette attaque il a suscité des faux prophètes, des instructeurs qui enseignent de fausses doctrines, et des interprètes de fausses règles de conduite. Notez cet exemple moderne, rapporté comme suit dans le New York Times du 20 décembre 1949 : “ Notre Société sera, d’ici quelques générations seulement, aussi tolérante vis-à-vis des relations sexuelles prémaritales, mais post-pubères, que l’est la majorité des autres peuples du monde, ” voilà ce qu’a prédit hier le Dr George Peter Murdock, Professeur d’Anthropologie à l’Université de Yale... “ En ma qualité de savant, je suis obligé de prédire la disparition de l’ancien étalon des mœurs, et de reconnaître que le nouveau, bien que je ne le considère pas comme le bienvenu, s’établira probablement à la satisfaction de tous. ” Le Dr Murdock a dit que “ personnellement il n’éprouvait aucune crainte ” au sujet de la question des divorces dont le nombre va en augmentant... “ D’ailleurs, je pense qu’une liberté prémaritale grandissante peut finalement conduire à une sélection plus rationnelle des conjoints et de ce fait amener une diminution du nombre des divorces. ”

      4, 5. Comment l’apôtre Pierre mit-​il en garde les chrétiens contre cela ?

      4 Dans sa seconde lettre adressée à des chrétiens, l’apôtre Pierre les mit en garde contre les prophètes d’un faux étalon des mœurs. Il leur rappela qu’ils avaient échappé à la “ corruption qui existe dans le monde par la convoitise ”. Pour les chrétiens, ce serait donc du dérèglement que de tomber de nouveau dans la corruption qui existe dans ce monde de luxure. Pour nous préserver d’une chute dans la corruption du monde, on nous a donné les vraies prophéties. (II Pi. 1:1-4, 19-21) Mais l’adversaire a défié le Dieu Tout-Puissant de mettre sur la terre des hommes et des femmes qu’il ne pourrait corrompre en brisant leur intégrité envers Dieu. Aussi, l’adversaire suscite-​t-​il avec ruse des faux prophètes au sein même du peuple organisé de Dieu. À ce sujet, notez l’avertissement de Pierre.

      5 C’est en se référant aux Israélites, à qui Jéhovah Dieu avait envoyé ses vrais prophètes pour leur instruction et leur salut, que Pierre dit : “ Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux. Par cupidité, ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses, eux que menace depuis longtemps la condamnation, et dont la ruine ne sommeille point. ” — II Pi. 2:1-3.

      6, 7. Comment renient-​ils le Possesseur qui les a rachetés ?

      6 Ainsi, nous voyons que les choses qui sont arrivées aux Israélites naturels avant la venue de Christ furent un exemple pour nous montrer à l’avance ce qui mettrait en danger l’assemblée chrétienne des Israélites spirituels. Il est certain que de faux instructeurs seront suscités par les efforts de l’adversaire. Ceux-ci créeront des sectes, des groupes qui se sépareront de la véritable organisation pour suivre des hommes considérés comme conducteurs. Ils “ [renieront] le maître qui les a rachetés ”, c’est-à-dire Jésus-Christ. On dit à Christ : “ Tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation. ” (Apoc. 5:9) Ces faux instructeurs qui introduisent de faux principes reconnaîtront Jésus-Christ et seront d’accord avec le passage suivant de la première épître aux I Corinthiens chapitre 6 versets 19 et 20 : “ Vous ne vous appartenez point à vous-​mêmes. Car vous avez été rachetés à un grand prix. ” Au moyen de paroles trompeuses ils appelleront Christ Jésus : Seigneur, Maître et Possesseur, mais ils le renieront par leur conduite dans la vie privée. C’était dans son avertissement aux chrétiens de ne pas commettre la fornication avec une prostituée et devenir ainsi un corps, une chair avec elle, que l’apôtre Paul rappela à l’assemblée chrétienne qu’elle ne s’appartenait pas à elle-​même, mais qu’elle avait été rachetée à un grand prix et qu’elle devait glorifier Dieu et cela comme un corps de chrétiens. C’est donc par une façon de vivre impure et par une conduite déréglée que leur Possesseur n’a jamais pratiquée ni approuvée au sein de ses esclaves rachetés que ces faux instructeurs renient le Possesseur qui les a rachetés par son précieux sang.

      7 Nous pouvons renier Dieu et son Christ par la manière dont nous vivons. C’est ce que l’apôtre Paul montra par les paroles suivantes à l’adresse des hommes à l’esprit et à la conscience souillés : “ Ils font profession de connaître Dieu mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre. ” (Tite 1:16) Cette conduite déréglée et impure serait donc l’une des manières par lesquelles les faux conducteurs renieraient Christ ; c’est ce qu’indique l’apôtre Pierre quand il ajoute : “ Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux. ” — II Pi. 2:2.

      EFFET PRODUIT SUR L’ORGANISATION

      8, 9. a) Qui le comportement d’un chrétien affecte-​t-​il ? b) Ainsi, quelle est notre responsabilité ?

      8 Personne ne vit uniquement pour lui-​même. Si une personne qui se déclare être chrétienne se détourne de la voie de la pureté et de la justice pour suivre un séducteur dans sa conduite déréglée, elle se fait non seulement du tort à elle-​même, mais encore elle jette l’opprobre sur la pure organisation de Jéhovah Dieu. Les personnes du dehors qui observent le comportement impur de tels individus les prennent comme exemples de ce que sont les membres à l’intérieur de l’organisation. Naturellement, ces gens-​là se mettent à parler injurieusement de l’organisation et de la “ voie de la vérité ”. C’est exactement ce que veut l’adversaire. Il veut jeter l’opprobre sur la véritable organisation de Dieu et lui donner une apparence honteuse aux yeux du monde. Non pas que les organisations religieuses du monde soient elles-mêmes pures quant à leur morale et à leurs doctrines, mais parce que l’organisation de Dieu représente la voie de la vérité.

      9 C’est pourquoi, lorsque certains membres de l’organisation agissent contrairement aux principes de la vérité, alors des observateurs du dehors sont conduits à les considérer comme des hypocrites. Qui désire se joindre à une organisation hypocrite ? Il en résulte que des hommes sincères se formalisent contre l’organisation tout entière et cela à cause de la conduite inconsidérée, déréglée et infidèle d’un seul membre. Cela les empêche de chercher à entrer en relation avec l’organisation de Dieu, et sert à merveille les desseins du Diable. Le membre qui se conduit d’une manière dissolue et immorale ne sert pas Dieu, mais sert le provocateur et adversaire de Dieu et fait ainsi le jeu du Diable. Nous voyons ainsi combien nous sommes responsables de la bonne conduite que nous menons afin de montrer correctement et fidèlement à tout le monde quels sont les principes moraux et les doctrines défendus par l’organisation théocratique. Les chrétiens qui se tournent vers l’immoralité, et par là jettent de l’opprobre immérité sur l’organisation, tombent sous le coup d’une condamnation spéciale de Jéhovah Dieu. Qu’ils ne pensent pas que leur péché ne sera pas découvert et qu’ils pourront échapper ! Le jugement de Dieu envers une telle classe de personnes ne tarde pas et la destruction qu’il leur réserve ne sommeille pas, comme s’il ne remarquait pas leur conduite impure.

      “ LA VOIE DE BALAAM ”

      10, 11. a) Par quels moyens de séduction le Diable essaie-​t-​il de porter atteinte au bon état d’esprit de l’organisation ? b) Comment les autres paroles de Pierre montrent-​elles cela ?

      10 Les relations impures entre les représentants des deux sexes sont l’un des moyens de séduction par lesquels le Diable essaie de porter atteinte au bon état d’esprit de l’assemblée chrétienne. Pour montrer qu’il en est bien ainsi, on peut citer les autres paroles de Pierre, relatives à la même discussion. Parlant des personnes animales qui travaillent sournoisement à corrompre les autres, et qui agissent comme du levain de péché faisant lever la pâte tout entière, Pierre dit : “ Ils ont le cœur exercé à la cupidité ; ce sont des enfants de malédiction. Après avoir quitté le droit chemin, ils se sont égarés en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris pour sa transgression : une ânesse muette, faisant entendre une voix d’homme, arrêta la démence du prophète. ” — II Pi. 2:14-16.

      11 Remarquez que ces individus ont les yeux pleins d’adultère, cherchant à séduire les âmes mal affermies. Ils ont suivi la voie de Balaam, aimant le salaire de l’iniquité. La bête de somme de Balaam, l’ânesse, parla miraculeusement avec une voix d’homme et l’avertit alors qu’il était en route pour maudire le peuple choisi de Dieu. Il s’était laissé engager par le roi de Moab, Balak, pour employer ses pouvoirs prophétiques afin de prononcer une malédiction sur les Israélites. Mais par un autre miracle, Dieu changea en une bénédiction pour son peuple choisi la malédiction que Balaam avait l’intention de prononcer. Lorsque Balaam vit qu’il n’avait pu prophétiser une malédiction contre les Israélites, il imagina un autre moyen par lequel il pouvait causer leur chute et attirer sur eux la malédiction divine. Qu’était ce moyen ? L’immoralité ! Pierre montre cela en mentionnant Balaam dans sa discussion sur la conduite impure et adultère que mènent certains chrétiens.

      12. Comment Jésus indiqua-​t-​il la même classe qui aujourd’hui est semblable à Balaam ?

      12 Le Seigneur Jésus-Christ expose clairement cette classe qui, semblable à Balaam, essaie d’amener les chrétiens à avoir des relations sexuelles libres. Dans les chapitres deux et trois de l’Apocalypse, Jésus envoie des messages aux “ sept assemblées qui sont dans la province d’Asie ”. Comme le nombre sept est un symbole de la perfection spirituelle, l’ensemble de toutes ces assemblées représente l’assemblée chrétienne jusqu’en ce “ temps de la fin ” de ce monde. C’est pourquoi les conditions existant dans ces sept assemblées du premier siècle représentaient les conditions qui caractériseraient l’assemblée chrétienne de notre époque où les prophéties de l’Apocalypse sont en train de s’accomplir. Après quelques éloges à l’adresse de l’assemblée de Pergame comme introduction, le Seigneur Jésus dit : “ Mais j’ai quelques choses contre toi : c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, lequel enseignait à Balac à jeter une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles et qu’ils commissent la fornication. ” (Apoc. 2:14, Da) Le mot fornication signifie : les relations sexuelles volontaires qu’une personne non mariée a avec une personne du sexe opposé.

      13. N’ayant pas réussi à maudire Israël, que suggéra Balaam à Balak ? Pourquoi ?

      13 Le roi Balak fut déçu parce que le prophète Balaam fut inspiré pour prononcer sur le peuple organisé de Jéhovah une bénédiction au lieu d’une malédiction. Il se rendait compte que la récompense qu’il avait offerte à Balaam était perdue. C’est alors que Balaam montra au roi Balak une voie plus subtile pour faire tomber le peuple d’Israël. Celle-ci neutraliserait la bénédiction divine qu’il venait de prononcer, et inciterait les Israélites à agir de manière à s’attirer la malédiction de Dieu au lieu de sa bénédiction. Qu’était cette voie ? C’était celle qui devait les entraîner à donner libre cours à la passion et à pratiquer la fornication avec les attrayantes femmes païennes. En ébranlant ainsi leur intégrité, on pourrait les inciter à manger des sacrifices offerts aux idoles.

      14. Pourquoi fut-​ce si désastreux pour Israël que de succomber à cette tentation ?

      14 Voici maintenant ce qui rendit tout cela si désastreux : Les Israélites campaient dans les plaines de Moab, près du mont Péor, au delà du Jourdain qui descendait de la Terre promise où coulaient le lait et le miel. Pratiquement, toutes les personnes plus âgées qui avaient fait l’exode de l’Égypte à l’âge de vingt ans et au-dessus étaient mortes les unes après les autres pendant le voyage de quarante ans dans le désert. La génération montante avait survécu. La voilà maintenant sur le point d’entrer dans la terre promise environ 470 ans auparavant à Abraham leur ancêtre et à sa postérité. Tous ceux de cette génération étaient maintenant très près de voir la réalisation de cette promesse divine, mais entreraient-​ils tous dans le pays ? Non, au moins 24 000 d’entre eux n’y entrèrent pas. Quelle en fut donc la raison ? L’immoralité, et cela à deux pas de la Terre promise ! Cette lamentable histoire nous est rapportée comme suit : “ Balaam se leva, partit, et retourna chez lui. Balak, [roi de Moab] s’en alla aussi de son côté. Israël demeurait à Sittim ; et le peuple commença à se livrer à la débauche avec les filles de Moab. Elles invitèrent le peuple aux sacrifices de leurs dieux ; et le peuple mangea et se prosterna devant leurs dieux. Israël s’attacha à Baal-Péor [ou le Baal de Péor] : et la colère de [Jéhovah] s’enflamma contre Israël. [Jéhovah] dit à Moïse : Assemble tous les chefs du peuple, et fais pendre les coupables devant [Jéhovah] en face du soleil, afin que la colère ardente de [Jéhovah] se détourne d’Israël... Il y en eut vingt-quatre mille qui moururent de la plaie. ” — Nomb. 24:25 ; 25:1-9.

      15. Qui furent tués par les Israélites comme étant responsables de cela, mais comment s’exposèrent-​ils à d’autres tentations ?

      15 Le prophète Balaam était responsable de cela. Non seulement Jésus, mais encore Moïse firent ressortir son entière responsabilité. Lorsque Dieu envoya les Israélites pour exécuter la vengeance divine sur les Madianites à cause du rôle qu’ils avaient joué dans la corruption d’Israël, les guerriers israélites ne tuèrent pas les femmes et les enfants madianites, mais ils les épargnèrent et les firent captifs. Moïse indigné s’exclama : “ Avez-​vous laissé la vie à toutes les femmes ? Voici, ce sont elles qui, sur la parole de Balaam, ont entraîné les enfants d’Israël à l’infidélité envers [Jéhovah], dans l’affaire de Péor ; et alors éclata la plaie dans l’assemblée de [Jéhovah]. ” En exécutant la vengeance divine les Israélites avaient tué le prophète Balaam, mais ils avaient épargné et gardé au milieu d’eux celles que Balaam avait projeté d’employer pour les souiller. Ils avaient introduit parmi eux, pour la satisfaction de leur passion, la tentation de l’idolâtrie, la prostitution spirituelle aux yeux de Dieu. Pour des raisons de moralité, Moïse fit tuer toutes les femmes qui avaient prostitué leur virginité à l’adoration impure de Baal-Péor, car elles étaient une source de tentation. Il permit seulement aux jeunes filles encore vierges de vivre et de servir les Israélites. — Nomb. 31:8, 15, 16.

      16. Pourquoi le fait d’appartenir maintenant à l’organisation n’est-​il pas une garantie de notre entrée future dans le monde nouveau ?

      16 C’est là la manière d’agir du grand adversaire. S’il ne peut séduire le peuple de Jéhovah en le faisant renoncer verbalement à Dieu et à sa pure adoration, il essaie de provoquer leur ruine en les entraînant dans l’immoralité par la séduction. Ce qui précède fut rapporté dans la Parole de Dieu comme un avertissement pour nous. Nous sommes, de fait, sur le point d’entrer dans le juste monde nouveau. Bien que nous soyons si près de notre but glorieux, le danger subsiste toujours pour nous de ne pas l’atteindre ; dans ce cas, nous serions la contrepartie moderne de ces milliers d’Israélites. Ne l’oubliez pas : nous sommes de chair et de sang comme l’étaient ces hommes. Les tentations qui furent les leurs peuvent d’une manière semblable devenir les nôtres, et causer notre perte. Le simple fait d’appartenir à l’organisation que Jéhovah a sauvée n’est pas une garantie que nous ne pouvons pas, pour notre part, tomber dans le péché et ainsi, concernant notre personne, manquer notre but et ne pas entrer dans le monde nouveau avec l’organisation théocratique. Bien que nous appartenions à l’organisation, nous avons toujours une responsabilité individuelle, et Jéhovah Dieu tiendra chaque personne pour responsable.

      17. Qu’écrivit Paul pour nous avertir de ce danger ?

      17 C’est afin que nous, les chrétiens dans l’assemblée, soyons bien instruits de ce danger menaçant notre position que Paul mentionna certains incidents qui eurent lieu au cours du voyage d’Israël dans le désert ; il écrivit : “ Ne commettons pas non plus la fornication, comme quelques-uns d’eux ont commis la fornication, et il en est tombé en un seul jour vingt-trois mille. Or toutes ces choses leur arrivèrent comme types, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous que les fins des siècles ont atteints. Ainsi, que celui qui croit être debout prenne garde qu’il ne tombe. Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été une tentation humaine. ” Mais est-​ce au-dessus de votre force de résister à une telle tentation ? Non ; elle ne le sera pas si vous discernez la tentation et si vous invoquez le Dieu tout-puissant pour qu’il vous aide : “ Dieu est fidèle, qui ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de ce que vous pouvez [supporter], mais avec la tentation il fera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter. ” — I Cor. 10:8, 11-13, Da.

      INFLUENCE FÉMININE ET INFLUENCE MASCULINE

      18. Comment Jésus a-​t-​il mis en garde contre une influence féminine poussant maintenant à la corruption ?

      18 L’adversaire peut employer l’influence masculine dans l’assemblée comme une force agissant comme un Balaam moderne. Il peut aussi employer l’influence féminine pour corrompre ceux qui appartiennent au peuple de Dieu. Jésus fit allusion à cette influence féminine dans ses messages aux sept assemblées en Asie. L’influence féminine est quelque chose qu’il peut faire valoir aujourd’hui contre une assemblée, comme il le fit autrefois contre l’assemblée de Thyatire, disant : “ Mais j’ai contre toi, que tu laisses faire la femme Jésabel qui se dit prophétesse ; et elle enseigne et égare mes esclaves [en les entraînant] à commettre la fornication et à manger des choses sacrifiées aux idoles. Et je lui ai donné du temps afin qu’elle se repentît ; et elle ne veut pas se repentir de sa fornication. Voici, je la jette sur un lit, et ceux qui commettent adultère avec elle, dans une grande tribulation, à moins qu’ils ne se repentent de ses œuvres ; et je ferai mourir de mort ses enfants ; et toutes les assemblées connaîtront que c’est moi qui sonde les reins et les cœurs ; et je vous donnerai à chacun selon vos œuvres. ” — Apoc. 2:20-23, Da.

      19. Qui Satan essaie-​t-​il de corrompre en employant une telle influence ?

      19 Jézabel, qui devint la reine du roi Achab d’Israël, était une adoratrice de Baal. Elle mena ce dernier et exerça son influence pour contraindre le royaume des dix tribus à pratiquer une adoration immorale de Baal. L’effet de son influence fut le même que celui produit par la suggestion visant les Israélites et faite par Balaam au roi Balak. Ainsi, l’adversaire peut employer les représentants de l’un ou de l’autre sexe pour amener la tentation. Son but est, non pas de causer la chute de quelques individus, mais plutôt de corrompre l’organisation entière, de jeter le discrédit sur elle et son Dieu, et ainsi de prévenir contre elle les personnes sincères.

      20. Pourquoi devrions-​nous veiller à ne pas être entraînés de nouveau dans la corruption ?

      20 Donc, il est de toute nécessité pour nous de prier et de veiller afin de ne pas être tentés de commettre l’immoralité, surtout maintenant que nous sommes si près du monde nouveau. Si nous avons échappé à la fosse de corruption de ce monde, pourquoi nous y laisserions-​nous entraîner de nouveau par les faux attraits de l’“ amour libre ” et par l’idée d’un pardon de nos péchés d’immoralité, facilement obtenu d’un Dieu de miséricorde ? Ne vous laissez pas prendre aux promesses de liberté dans la conduite. Cela signifie l’esclavage à la corruption avec la destruction comme conséquence. Dans la même discussion, Pierre accentue cela et dit : “ Ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-​mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. En effet, si après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. Car mieux valait pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans le bourbier. ” — II Pi. 2:19-22. w 15/4/51

  • “ Que le mariage soit honorable aux yeux de tous ”
    La Tour de Garde 1951 | 15 août
    • “ Que le mariage soit honorable aux yeux de tous ”

      1. Pourquoi est-​ce à propos que le passage de l’épître aux Hébreux 13:4 fut écrit avant la conclusion de la lettre de Paul ?

      L’ÉPÎTRE de l’apôtre Paul aux Hébreux est tout entière destinée à fortifier le peuple de Dieu pour l’empêcher de retomber dans les voies impures du monde, voies que nous avons abandonnées. Aussi, avant d’arriver à la conclusion de sa lettre, l’apôtre inclut-​il, et pour cause, cette instruction : “ Que le mariage soit honorable aux yeux de tous, et le lit conjugal sans souillure, car Dieu jugera les fornicateurs et les adultères. ” (Héb. 13:4, NW) Cette lettre s’adressait à des chrétiens hébreux. Ils avaient été privilégiés, parce que bénéficiaires de la Loi mosaïque avec ses commandements contre l’immoralité, tels que : “ Tu ne commettras point d’adultère, ” “ tu ne convoiteras point la femme de ton prochain. ” Mais, au cours des siècles de l’ère chrétienne, la bonne nouvelle a été prêchée à toutes les nations, à tous les peuples, non sous la Loi mosaïque et son code moral. Par cette activité, on se propose de sauver des pécheurs, y compris des fornicateurs et des adultères. Les fornicateurs sont des célibataires qui, volontairement, ont des relations charnelles avec un représentant du sexe opposé. Les adultères sont des gens mariés qui, volontairement, ont des relations sexuelles avec une personne qui n’est pas leur conjoint légal.

      2. Lorsque des personnes autrefois immorales viennent à la vérité, que leur faut-​il faire ?

      2 Du temps des apôtres, Paul avait aussi prêché à des fornicateurs, à des idolâtres, à des adultères, à des sodomites ou hommes réservés à des fins contre nature, à des hommes qui couchent avec des hommes, etc., et il les avait amenés à la connaissance de la vérité. C’étaient tous de grands transgresseurs de la loi morale. Jésus lui-​même dit aux prêtres et aux anciens qui se donnaient une apparence de moralité que les percepteurs et les prostituées les précédaient dans le royaume de Dieu. (I Cor. 6:9-11, NW ; Mat. 21:31, 32) Ces pécheurs avaient été purifiés par la vérité. Aussi, ne devaient-​ils plus se conformer aux coutumes et aux usages de ce monde ; désormais, il leur fallait harmoniser leurs pensées, leur affection et leur conduite avec la vérité de Dieu et avec ses commandements. Lorsque de telles personnes viennent à la vérité et sont reçues par Dieu dans son organisation théocratique, elles doivent opérer des changements radicaux dans leur vie, des changements qui intéressent aussi la situation de leur foyer. C’était vrai il y a dix-neuf siècles, aux temps apostoliques ; et c’est tout aussi vrai de nos jours.

      3. En devenant un chrétien, un polygame peut-​il continuer à le rester, en se fondant sur la loi de César ? Si non, pourquoi ?

      3 Aux temps apostoliques, la polygamie ou mariage d’un homme avec plusieurs femmes, toutes en vie, était légal dans bien des pays. Il en est de même aujourd’hui. Prenons le cas d’un polygame qui devient chrétien. Peut-​il continuer à vivre avec plusieurs femmes, et à avoir l’approbation de Dieu par Christ, pour la bonne raison que la polygamie est une pratique et une loi locale ? Non. Dans ce cas, il ne faut pas qu’il vive selon ce que permet “ César ” dans ce monde. Il lui faut maintenant rendre à Dieu ce qu’il doit à Dieu, c’est-à-dire la pure adoration. Il ne peut pas tirer avantage de la loi de César pour satisfaire sa passion égoïste. Profiter d’une telle loi signifie tourner la loi de Dieu qui est supérieure et absolument juste. “ Nous devons obéir à Dieu comme étant celui qui gouverne plutôt qu’aux hommes. ” — Actes 5:29, NW.

      4. Comment Jésus montra-​t-​il ce qu’est le modèle du mariage chrétien ?

      4 Jésus connaissait parfaitement l’énoncé de la loi de Dieu relative au mariage chrétien. Il savait que le modèle du mariage chrétien était celui que Dieu créa au commencement, en Éden, où le Créateur ne donna à l’homme parfait qu’une seule femme. Les ennemis de Jésus essayèrent alors de le faire transiger sur la question du mariage ; il en est de même de nos jours, où certains essaient de faire transiger l’organisation de Dieu sur la même question. À ce sujet, nous lisons : “ Et les pharisiens vinrent à lui, l’éprouvant et [lui] disant : Est-​il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque cause que ce soit ? Et lui, répondant, leur dit : N’avez-​vous pas lu que celui qui les a faits, dès le commencement les a faits mâle et femelle, et qu’il dit : “ C’est pourquoi, l’homme laissera son père et sa mère et sera uni à sa femme ; et les deux seront une seule chair ” ? Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce donc que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. Ils lui disent : Pourquoi donc Moïse a-​t-​il commandé de donner une lettre de divorce, et de la répudier ? Il leur dit : Moïse, à cause de votre dureté de cœur, vous a permis de répudier vos femmes ; mais au commencement il n’en était pas ainsi. Et je vous dis que quiconque répudiera sa femme, non pour cause de fornication, et en épousera une autre, commet adultère. ” — Mat. 19:3-9, Da.

      5. Ainsi, que doit faire un polygame dans les circonstances qui varient ?

      5 Ainsi, Dieu fit “ une seule chair ” de deux personnes seulement, l’homme et son unique femme. Il ne fit pas une chair de trois, de quatre ou même de plusieurs personnes. Donc, si un polygame très estimé de sa communauté, d’après les coutumes et les lois de son pays, veut être un vrai chrétien, il doit se défaire de ses épouses en surnombre. A-​t-​il eu des enfants de ces dernières, les lois et les convenances locales peuvent alors exiger de lui qu’il pourvoie d’une façon convenable aux besoins de ces épouses répudiées et de leurs enfants jusqu’à ce que ces femmes aient épousé un autre homme. Mais que doit-​il faire si la loi n’a pas prévu le divorce d’avec les femmes en surnombre ? Dans ce cas, il ne leur permet plus de vivre avec lui dans l’état conjugal ; cet homme ne garde que l’une d’entre elles, et reconnaît qu’elle seule a droit au devoir conjugal. Il ne permet à aucune des autres femmes de prétendre au devoir conjugal et d’avoir des relations avec lui. Devant les obligations créées par la situation, il peut les garder, elles et leurs enfants, sous son toit. Elles y travailleront comme des servantes ou des domestiques, afin de subvenir à leurs besoins. Publiquement et selon la morale chrétienne, il ne reconnaît qu’une seule femme comme son épouse.

      6. Pourquoi ne peut-​on tolérer la polygamie nulle part parmi les chrétiens ? Leur a-​t-​il été possible d’y remédier ?

      6 Sans aucun doute, la polygamie crée une situation difficile à arranger et à redresser. Mais l’organisation de Dieu ne peut prendre prétexte de cela pour transiger et permettre à un type de mariage de prévaloir en Afrique, à cause des lois indigènes, pour l’interdire ailleurs et insister sur un autre type, parce que les lois de la chrétienté l’approuvent. Il n’y a qu’un modèle chrétien sur lequel Jésus insista. Grâce à l’aide et à l’esprit de Dieu, on a pu l’appliquer même dans des pays où se pratique la polygamie. Par exemple, la polygamie est l’une des difficultés qui fait obstacle à notre travail au Tanganyika, en Afrique orientale. Dans ce pays, les coutumes populaires sont les mêmes que partout ailleurs sur ce continent. Le mariage n’est pas très strict, et certains hommes, les chefs par exemple, ont jusqu’à 25 et même plus de femmes, alors que le commun peuple n’en a que trois ou quatre. Les témoins de Jéhovah, comme de véritables chrétiens qu’ils sont, ne peuvent fermer les yeux sur de telles pratiques de la part d’hommes qui ont embrassé le christianisme, se sont fait baptiser, et agissent en qualité de témoins du Dieu Très-Haut. Aussi, la pratique de la polygamie, qui appartient à ce monde, n’a-​t-​elle pas cours chez eux. — Voir l’Annuaire des Témoins de Jéhovah (angl.) de 1951, page 226 ; voir aussi La Tour de Garde (angl. du 1er août 1949, page 240 : “ De la Polygamie. ”

      EXEMPLES MORAUX

      7. Pourquoi ne peut-​on placer des polygames dans des positions de service qui comportent des responsabilités ?

      7 Un polygame, s’il continue de l’être, renie son Possesseur qui l’a racheté, car son Possesseur, Jésus-Christ, donna à ses disciples un modèle, celui qui consiste à n’avoir qu’une seule femme. Un polygame ne peut se voir désigner par le corps dirigeant visible de l’organisation théocratique de Jéhovah pour occuper une position de service qui comporte des responsabilités dans une assemblée chrétienne. Au premier siècle, l’apôtre Paul appartenait au corps dirigeant. À son assistant Timothée, il écrivit ce qui suit concernant les qualités requises des hommes qu’il fallait désigner pour un service officiel dans les assemblées : “ Si quelqu’un aspire à la surveillance, il désire une œuvre bonne : il faut donc que le surveillant soit irrépréhensible, mari d’une seule femme,... conduisant bien sa propre maison, tenant ses enfants soumis en toute gravité. ” Cette exigence ne concernait-​elle que les serviteurs les plus en vue dans l’assemblée ? Non. Aux serviteurs subordonnés, on prescrit : “ Que les serviteurs soient maris d’une seule femme, conduisant bien leurs enfants et leurs propres maisons. ” Malgré que Tite était dans un autre pays, on ne l’autorisa pas d’y introduire un étalon des mœurs différent. Il reçut les mêmes instructions : “ Que, dans chaque ville, tu établisses des anciens, suivant que moi je t’ai ordonné : si quelqu’un est irréprochable, mari d’une seule femme, ayant des enfants fidèles, qui ne soient pas accusés de dissipation, ou insubordonnés. Car il faut que le surveillant soit irréprochable comme administrateur de Dieu. ” — I Tim. 3:1, 2, 4, 12 et Tite 1:5-7, Da.

      8. La monogamie n’était-​elle exigée que de tels serviteurs ? Quelle condition requise des veuves montre qu’il en était ainsi ou non ?

      8 On exigeait de tels serviteurs de n’être le mari que d’une seule femme en vie. Cela ne peut s’interpréter comme voulant dire que la monogamie n’était exigée que des seuls serviteurs, mais que la polygamie était permise pour le reste de l’assemblée. Les femmes, à ce moment-​là, ne pratiquaient certainement pas la polyandrie qui est l’état d’une femme ayant plusieurs maris en vie. Donc, la polyandrie n’était pas la raison pour laquelle on exigeait des veuves âgées qu’elles dussent remplir les conditions suivantes pour être inscrites et recevoir le soutien matériel d’une assemblée : “ Qu’une veuve, pour être inscrite sur le rôle, n’ait pas moins de soixante ans, qu’elle ait été femme d’un seul mari. ” (I Tim. 5:9, 10) Mais, en s’étant contentée d’un seul mari, une telle veuve montrait qu’elle savait contrôler sa passion charnelle. Elle suivait le conseil de Paul relatif aux veuves, conseil contenu dans la première épître aux I Corinthiens 7:8, 9, 39, 40 : “ Or je dis à ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, qu’il leur est bon de demeurer comme moi. Mais s’ils ne savent pas garder la continence, qu’ils se marient, car il vaut mieux se marier que [d’être enflammé par la passion. NW] La femme est liée pendant tout le temps que son mari est en vie ; mais si le mari s’est endormi, elle est libre de se marier à qui elle veut, seulement dans le Seigneur ; mais elle est, à mon avis, plus heureuse si elle demeure ainsi [c’est-à-dire veuve]. Or j’estime que moi aussi j’ai l’Esprit de Dieu. ” — Da.

      9. Concernant l’assemblée tout entière, que montre l’exemple que doivent donner les serviteurs désignés ?

      9 Donc, la monogamie s’applique aussi bien aux femmes qu’aux hommes chrétiens. Puisque les serviteurs désignés de l’assemblée, les surveillants et ceux qui les assistent dans leur ministère, devaient être des exemples pour le peuple chrétien, il fallait qu’ils fussent aussi des exemples pour les croyants sous le rapport du mariage, en étant mariés avec une seule femme en vie. Cela montre bien que le modèle donné à l’assemblée chrétienne tout entière est le mariage dans lequel l’homme ne possède qu’une seule femme en vie. C’est le modèle que Dieu créa à l’origine, en Éden, avec Adam.

      MOTIFS CHRÉTIENS DE DIVORCE

      10. Comment le passage de l’évangile de Matthieu 19:9 exclut-​il la polygamie ? Et comment certains ecclésiastiques comprennent-​ils ce verset ?

      10 Les paroles de Jésus rapportées dans l’évangile de Matthieu 19:9, et relatives au divorce excluent sans conteste toute polygamie du milieu des chrétiens : “ Je vous dis que quiconque divorce d’avec sa femme, si ce n’est pour cause de fornication, et en marie une autre commet un adultère. ” (NW) Si l’on qualifie d’adultère celui qui se marie avec une autre femme du vivant de la première épouse, celle-ci étant innocente, comment donc un chrétien pourrait-​il pratiquer la polygamie sans être coupable d’adultère ? Certains ecclésiastiques prétendent que les paroles de Jésus signifient l’impossibilité de divorcer pour un chrétien, même pour cause d’adultère. Le New York Times du 13 décembre 1948 rapportait ce qui suit : “ Hier, le Révérend Anselme Leahy, dans son deuxième sermon de l’Avent à la cathédrale St Patrick, déclarait que : Le divorce n’est justifié en aucune circonstance de la vie conjugale, aussi “ pénible ou brutale ” soit-elle. Il qualifia le divorce moderne de “ polygamie successive ”, et il dénonça comme “ hommes et femmes adultères ” les personnes divorcées qui contractent de nouveaux mariages du vivant des conjoints... Sa condamnation sans appel du divorce [fut] suivie par une déclaration de Monseigneur Robert E. McCormick dans laquelle ce dernier faisait appel à la législature de l’État [de New-​York] pour que cet organisme mette le divorce “ hors la loi ” ; il attaquait aussi le “ mouvement actuel pour libéraliser le divorce dans notre État ”, l’intitulant “ une menace pour la société ”.

      11. Les paroles de Jésus contenues dans les évangiles de Matthieu 5 ou de Marc 10 condamnent-​elles tout divorce ?

      11 En adoptant une telle position, ces ecclésiastiques condamnent Jéhovah Dieu, parce qu’il a permis aux Juifs de faire usage du droit de divorce selon les dispositions de la loi divine donnée par l’intermédiaire de Moïse. (Deut. 24:1-4) Mais Jésus, dans l’évangile de Matthieu 19:1-9, ne condamna pas cette clause relative au divorce, et ne dit pas que celui-ci “ n’était justifié en aucune circonstance de la vie conjugale, aussi pénible ou brutale soit-​elle ”. Les paroles qu’il prononça sur le divorce dans son Sermon sur la Montagne ne le condamnent pas non plus ; elles disent simplement : “ Il a été dit : Quiconque divorce d’avec sa femme, qu’il lui donne un certificat de divorce. Cependant, je vous dis que quiconque divorce d’avec sa femme, si ce n’est pour cause de fornication, en fait un sujet pour l’adultère, étant donné que quiconque marie une femme divorcée commet un adultère. ” (Mat. 5:31, 32, NW) Dans le passage suivant, il montra aussi qu’une femme peut former une demande en divorce : “ Quiconque divorce d’avec sa femme et en marie une autre, commet envers elle un adultère, et si jamais une femme après avoir divorcé d’avec son mari, en marie un autre, elle commet un adultère. ” (Marc 10:11, 12, NW)

      12. Si cela n’interdit pas tout divorce, quelles en sont les causes autorisées ?

      12 Les paroles susmentionnées n’interdisent pas toute action en divorce aux chrétiens, mais elles montrent que seul l’adultère est une cause légitime pour obtenir le divorce. Quiconque mariait une personne qui avait divorcé pour des causes autres que l’adultère commettait un adultère, car aux yeux de Dieu le divorce légal n’avait pas dissous les liens du mariage. Cela ne veut pas dire que le chrétien qui obtient le divorce, à cause de l’infidélité sexuelle de son conjoint, peut seulement se défaire d’un tel conjoint, s’en séparer de corps et de biens et ne pas être libre par la suite de marier une autre femme chrétienne. Sous la loi que Dieu donna à Israël, on n’interdisait pas à l’homme, qui divorçait d’avec sa femme de mœurs impures, de marier une autre femme israélite. Ainsi, Jésus n’interprétait pas le divorce d’un chrétien de façon à lui interdire le remariage. Les paroles de Jésus signifient exactement ceci : le chrétien obtient-il le divorce pour des causes autres que l’infidélité de son conjoint, il commet un adultère s’il se remarie.

      LIT SANS SOUILLURE

      13. Comment certains des pays, où des lois interdisant le divorce sont en vigueur, approuvent-​ils en fait la bigamie ou la polygamie ? Quelle difficulté se présente alors pour ceux qui cherchent la vérité ?

      13 La promulgation d’une loi interdisant le divorce, quelles que soient les circonstances, n’a pas contribué à maintenir le mariage en honneur ou à empêcher l’adultère ou la fornication. Dans les pays où des lois contre le divorce sont en vigueur, nombreux sont les gens mariés qui les ignorent et se laissent entraîner par leurs passions. Pour une raison quelconque, l’homme abandonne sa femme, la femme son mari, mais ils ne peuvent pas obtenir le divorce légal. Aussi, les conjoints légaux vont-​ils chacun de leur côté pour vivre en état de concubinage. Par une telle manière d’agir, l’homme et la femme commettent non seulement un adultère mais ils pratiquent encore la bigamie ou la polygamie. Bien que le gouvernement local ne transige pas sur le droit canonique religieux interdisant tout divorce, il tolère ainsi la polygamie ; en fait, il l’approuve même lorsqu’il n’applique pas la loi pour infliger une peine à ceux qui la transgressent. Si un tel homme ou une telle femme entrent en contact avec la vérité du Royaume, et désirent devenir témoins de Jéhovah, alors le problème qui se pose c’est de savoir comment ils doivent régler leurs affaires conjugales.

      14. Comment certains violent-​ils même le concubinage, et que doivent faire de tels transgresseurs quand ils acceptent la vérité ?

      14 Dans certains des pays qui connaissent des prohibitions religieuses et des oppressions économiques, le concubinage est une pratique courante, et le peuple ne méprise pas ceux qui vivent dans cet état, ni ne fait de distinctions contre eux. Toutefois, il y a des hommes qui abusent même de cette coutume. Ils ont une concubine dans une localité, une deuxième dans une autre, et plusieurs encore dans d’autres localités ; pour les visiter, ils font des tournées au cours desquelles ils habitent avec chacune d’elles pendant un certain temps. Naturellement, les femmes savent que leur compagnon entretient une ou plusieurs femmes, et a des relations régulières avec elles. Mais, à cause du soutien matériel qu’elles reçoivent de l’homme, elles consentent, sans protester, de l’avoir chacune à leur tour. De la part de l’homme, une telle pratique est de la polygamie, et les femmes sont coupables de fornication. Si un tel homme ou une telle femme viennent à la connaissance de la vérité, et désirent s’associer à l’organisation divine, il leur faut absolument cesser toute participation dans ces choses polygames et adultères. Il faut que l’homme se contente d’une seule femme, et la femme d’un seul homme ; et, à partir de ce moment-​là, chacun d’eux doit être fidèle et loyal l’un envers l’autre.

      15. Que devraient faire les chrétiens qui vivent en état de concubinage, bien que des ecclésiastiques ne soient pas nécessaires pour célébrer le mariage ? Pourquoi ?

      15 Dans beaucoup de cas, les personnes vivant en état de concubinage embrassent la vérité. Dans l’intérêt de la vérité, et afin d’être exemptes de tout reproche, elles devraient rendre légal leur mariage. Une telle action honore leur état conjugal. Il est vrai, si l’on s’en rapporte aux Écritures, que la cérémonie du mariage n’est pas un prétendu sacrement que seul le clergé a le droit d’administrer. Point n’est besoin d’un ecclésiastique pour célébrer un mariage. Mais cela ne peut servir d’argument contre la légalisation du mariage et en faveur du concubinage. Dans la nation théocratique d’Israël, le concubinage n’existait pas, bien que l’on ne fît pas appel à un ecclésiastique pour procéder à la cérémonie du mariage. Toutefois, le mariage était arrangé légalement. Un intermédiaire traitait avec les parents ou les tuteurs du jeune homme et de la jeune fille que l’on cherchait à unir en mariage ; on passait un contrat et, à partir de ce moment-​là, l’homme et la femme étaient considérés comme fiancés. Tout acte immoral de la part de la femme, avant que son futur mari ne la prenne chez lui, était une violation du contrat de mariage et un cas d’adultère pour laquelle on pouvait la lapider. Il en fut ainsi avec Joseph et Marie, quand cette dernière se trouva enceinte par l’action du saint esprit de Dieu. Le temps des fiançailles écoulé, le futur marié allait chercher sa fiancée dans la maison de ses parents. Publiquement, il la conduisait à son domicile au milieu de la joie, et accompagné des bons vœux de tout le voisinage. Un repas de noces suivait. C’était ainsi que le mariage était rendu public ; il y avait de nombreux témoins.

      16. Comment la coutume des Israélites montre-​t-​elle qu’il est convenable de rendre légal le mariage ? Dans quel dessein louable ?

      16 En outre, au bureau de l’état civil du village ou de la ville, le dépôt des documents généalogiques des familles, on enregistrait les enfants issus d’un tel mariage ; ainsi chaque enfant pouvait savoir de quelle lignée il descendait. On y enregistrait aussi le mari comme fils légal de son beau-père. Ces dispositions servaient à la protection légale des droits du mari, de la femme et aussi des enfants. Grâce à elles, chacun était responsable devant l’autre de sa conduite dans ses relations familiales et conjugales. Les Juifs furent les premiers qui devinrent chrétiens, et ils introduisirent ces dispositions dans l’assemblée chrétienne. Ceci montre qu’il est juste et convenable, pour les couples modernes qui vivent en état de concubinage, de rendre légal leur mariage lorsqu’ils deviennent des chrétiens consacrés, et de s’engager ainsi devant la loi et devant Dieu à être sincères et loyaux l’un envers l’autre. Cela leur ouvrira le plein accès aux privilèges de service dans l’organisation théocratique, et leur permettra d’être des serviteurs désignés.

      17, 18. Pourquoi le passage de l’épître aux Hébreux 13:4 est-​il de saison aujourd’hui ? Pour venir honorablement au mariage, que ne doivent pas faire les célibataires et les personnes en veuvage ?

      17 À notre époque, le rapport des mariages aux divorces est de 4 à 1 aux États-Unis, et de 8 à 1 en Angleterre et dans le pays de Galles. Dans tous les pays, les liens du mariage se relâchent et l’immoralité règne. C’est pourquoi il y a grande urgence à ce que les chrétiens consacrés obéissent à l’ordre apostolique : “ Que le mariage soit honorable aux yeux de tous, et le lit conjugal sans souillure. ” Le véritable mariage est honorable en tout temps, car c’est une institution divine. Peu importe que nous soyons au “ temps de la fin ”, et que la bataille d’Armaguédon soit devant nous, ceux qui le veulent ou qui en ressentent le besoin peuvent se marier honorablement. Personne ne devrait les critiquer parce que les temps sont avancés pour ce monde. Que les chrétiens viennent plutôt au mariage d’une façon honorable. Qu’aucune célibataire n’entraîne un célibataire à avoir des relations sexuelles avec elle, afin d’obliger ce dernier à la marier. C’est de la fornication, et tous les deux en sont coupables, même si par la suite l’homme se croit obligé de la marier. Il est probable cependant que la vertu facile d’une telle femme engendrera en lui du mépris pour elle, de sorte qu’il ne voudra pas l’épouser, mais désirera pour épouse celle qui, ayant de l’honneur, résiste aux tentations et aux propositions de commettre des choses immorales. Qu’aucune jeune veuve, agitée par des passions charnelles, n’entraîne un homme ni ne cède à celui-ci pour l’assouvissement de ses désirs sexuels. Paul dit : “ Je veux donc que les jeunes veuves se marient, qu’elles aient des enfants, qu’elles dirigent leur maison, qu’elles ne donnent à l’adversaire aucune occasion de médire. ” — I Tim. 5:11-14.

      18 D’un autre côté, qu’aucun célibataire ne se croie libre d’agir à sa guise avant le mariage et autorisé à avoir des relations sexuelles avec des jeunes filles, l’une après l’autre, jusqu’au jour où il rencontre celle qui a les mœurs qu’il désire chez une épouse. Une telle pratique sexuelle fait de lui un fornicateur et un corrupteur égoïste de femmes. L’assemblée chrétienne doit se garder des hommes qui tentent de s’introduire en son sein pour de telles raisons immorales.

      19. Comment l’homme et sa femme devraient-​ils considérer et honorer leur mariage ?

      19 Par la légalisation du mariage, en remplissant les formalités nécessaires devant l’officier de l’état civil et les témoins, on devrait faire de celui-ci une chose digne, qui comporte des responsabilités. Mariés, les conjoints devraient honorer leur union par la foi qu’ils se gardent l’un pour l’autre. Ils devraient considérer les liens du mariage comme quelque chose qu’on ne peut rompre facilement pour une cause quelconque, si ce n’est l’infidélité conjugale ; et cela même si les lois du pays sur le divorce sont très faciles et libérales. Le mariage est une chose qui réduit leur liberté dans leurs relations avec les représentants du sexe opposé. Les relations sexuelles entre époux ne sont pas une souillure du lit conjugal, car dans ce cas le mari et la femme se rendent le devoir conjugal, ainsi qu’il est écrit dans la première épître aux I Corinthiens chapitre 7 versets 1 à 7. Mais si le mari ou la femme commet un adultère avec un tiers, c’est une souillure du lit conjugal.

      20. Qu’est-​ce qui montre si la séparation est autorisée ou non ? Avec quelles restrictions ?

      20 Les couples mal assortis sont-​ils autorisés à se séparer d’un commun accord ou légalement ? Oui, car dans la première épître aux I Corinthiens 7:10, 11, 15, (NW) l’apôtre dit : “ Quant à ceux qui sont mariés, je donne instruction, non pas moi, mais le Seigneur : que la femme ne devrait pas se séparer de son mari ; mais s’il lui fallait vraiment se séparer, qu’elle reste célibataire ou qu’elle se réconcilie avec son mari ; et un mari ne devrait pas quitter sa femme. Mais si le non-croyant se met en devoir de se séparer, qu’il se sépare ; un frère ou une sœur ne sont pas asservis en pareilles circonstances. ” Comme il ne s’agit que d’une séparation et qu’il n’y a pas eu de divorce légal pour cause d’infidélité conjugale de l’un ou de l’autre des conjoints, aucun d’eux ne peut se remarier ou avoir des relations sexuelles avec une tierce personne. Avoir de telles relations serait commettre un adultère et souiller le lit conjugal.

      21. Par conséquent, qu’est-​ce qu’un chrétien doit éviter de souiller ? Et comment ?

      21 Tout chrétien devrait respecter le lit conjugal, et ne se laisser tenter en rien, afin de ne pas être cause de sa souillure. Un chrétien, qui obtient le divorce sans preuve formelle de l’infidélité de son conjoint, et qui se remarie, profane le lit conjugal. Selon les Écritures, c’est de la bigamie. Il en est de même pour une personne qui se déclare être chrétienne et qui pratique la polygamie : elle déshonore le mariage et souille le lit conjugal chrétien. Un chrétien honore son mariage et celui des autres, parce que c’est une institution divine. Un chrétien ne convoite pas le conjoint d’un autre ; il ne commet pas l’adultère ou la fornication. Ces choses sont des péchés et offensent Dieu. L’apôtre Paul met en garde contre de tels péchés : “ car Dieu jugera les fornicateurs et les adultères. ” Cela devrait décourager celui qui veut déshonorer le mariage et souiller le lit conjugal. Jéhovah est maintenant dans son temple, et il donne cet avertissement : “ Je m’approcherai de vous pour le jugement, et je me hâterai de témoigner contre les enchanteurs et les adultères... dit [Jéhovah] des armées. ” — Mal. 3:5.

      EN FAVEUR DU MARIAGE IDÉAL

      22. Pourquoi doit-​on priver la personne immorale de la communion de l’assemblée ?

      22 Le Dieu Très-Haut veut avoir maintenant une organisation théocratique visible pure. Il veille donc, depuis sa venue dans le temple, à ce qu’elle se garde pure des immoralités et d’autres choses répréhensibles. Il se peut qu’une personne coupable de choses immorales se réclame du droit de faire partie de l’organisation, et élève des protestations lorsqu’on la prive de la communion de l’assemblée. Elle proteste, et soutient que son libre accès à l’organisation l’aidera à rompre ses relations immorales avec un représentant du sexe opposé, et la sauvera des conséquences funestes de sa conduite. Mais la Parole de Dieu ordonne de priver une telle personne immorale de la communion de l’assemblée, et cette action sera une expression de Son jugement contre elle. À moins que le coupable ne se repente et ne s’amende, il ne peut pas être pardonné et accepté de nouveau dans la société de l’organisation théocratique. Il se peut aussi qu’une personne immorale se cabre et dise : “ Alles-​y, privez-moi de la communion de l’assemblée si vous le voulez. J’ai des relations personnelles avec Dieu. Pourquoi devrais-​je me tourmenter ? ” Cette personne se trompe, car Dieu condamne les adultères et les fornicateurs et n’a point de relations avec eux. C’est pourquoi il interdit à son organisation d’avoir des relations avec ces gens-​là.

      23. Comment Dieu montre-​t-​il du respect pour son organisation ?

      23 L’organisation est plus importante aux yeux de Dieu que le salut d’une créature immorale ou désobéissante. La justification de la souveraineté de Jéhovah et de son nom, qu’il garde exempt de tout reproche, ont bien plus d’importance que la vie de pécheurs volontaires. Donc, il faut que ces choses primordiales viennent en premier lieu. C’est pourquoi Dieu montre un respect approprié pour l’organisation qui porte son nom. Il exécute ses jugements contre ceux qui la souillent, et il la conserve pure. Il agit suivant ce principe : “ Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple. ” — I Cor. 3:17, NW.

      24. Comment devons-​nous montrer du respect pour son organisation, et pourquoi ?

      24 Puisque Dieu respecte ainsi son organisation, alors nous aussi nous devons exercer de la crainte et la respecter. Nous avons l’obligation formelle de veiller sur notre conduite, et d’éviter de jeter le blâme sur elle ou de la corrompre. Par conséquent, maintenez l’honorabilité du mariage et conservez la pureté du lit conjugal. Nous ne pouvons pas souiller l’organisation, ou jeter l’opprobre sur elle par une conduite impure, et, en même temps, demeurer dans son sein, car cet état de choses agirait comme du levain et serait susceptible de contaminer, par l’impureté, l’hypocrisie et le péché, l’organisation tout entière. Ceci la rendrait odieuse aux yeux des personnes sincères et les empêcherait, parce que choquées, de venir à elle et d’être sauvées. Donc, nous ne pouvons, et accomplir notre salut, et empêcher les autres de travailler au leur, à cause de notre conduite immorale qui compromet l’organisation de Dieu. Aussi, l’expression du jugement de Dieu pour nos jours est-​elle la suivante : “ Ôtez le méchant [qui est comme le levain du péché] du milieu de vous. ” (I Cor. 5:1-13) Si nous renions Dieu par notre conduite, il nous désavouera en nous privant de la communion de l’assemblée. Aujourd’hui, son jugement ne tarde pas, et la destruction des impurs ne sommeille pas.

      25. Pourquoi, étant si près du monde nouveau, devons-​nous nous conduire moralement ?

      25 Nous sommes maintenant au seuil du juste monde nouveau. Au sujet de ceux qui entrent dans le gouvernement divin de ce monde nouveau, il est écrit : “ Et il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge. ” (Apoc. 21:27, Sy) Jéhovah Dieu forme maintenant une société du monde nouveau. Cette société doit atteindre le niveau de la moralité pure et élevée qui prévaudra dans le monde nouveau. Seuls ceux qui cherchent à l’atteindre seront protégés par lui lors du “ combat du grand jour du Dieu tout-puissant ”, combat qu’il livrera contre ce monde impur. Ils vivront dans le monde pur d’après Armaguédon, monde dans lequel on ne tolérera pas la polygamie pour exécuter le mandat divin, c’est-à-dire remplir la terre d’une race juste. On ne permettra aucune chose immorale, et il n’y aura pas de divorce parmi ceux qui participeront à l’accomplissement du mandat. De même que le déluge du temps de Noé mit fin aux mœurs et aux pratiques immorales du monde antédiluvien, de même, la grande tempête d’Armaguédon fera disparaître les mœurs corrompues de ce monde.

      26. Aussi, que devons-​nous considérer actuellement comme étant notre devoir ?

      26 Nous pouvons voir ainsi quel est notre devoir, c’est de “ combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes ”. Nous combattrons en nous opposant à toute infiltration dans l’organisation théocratique, par l’intermédiaire de personnes semblables à Balaam et à Jézabel, de l’impudicité et des vices du monde. Pour nous, la règle est la suivante : “ Que le mariage soit honorable aux yeux de tous, et le lit conjugal sans souillure. ” Maris et femmes observeront cette règle divine. Ils s’efforceront d’honorer leur mariage et de le rendre digne en prenant exemple sur le modèle idéal que leur donne la Parole de Dieu. — Éph. 5:21-33. w 15/4/51

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